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Durant cette journée ; héros et élèves de tout horizons s'étaient rassemblés sous un même drapeau. Celui du futur tournois qui s'annonçait déjà exceptionnel. Un affrontement entre les six plus grandes puissances héroïques du monde moderne, dans le plus grand stade jamais construit par l'être humain. Ce stade, c'est celui où se trouve toute ces âmes. Le Heroes International - un endroit réservé aux activités héroïques de spectacle.
A l'origine, c'était le World Ultra qui devait être la scène de la victoire d'un des six participants. Malheureusement, suite à l'attaque des Vengeurs et aux tentatives d'exécutions qui ont salit le sol de ce lieu, un nouvel endroit fut construit. Plus grand, plus sécurisé, meilleur en tout point. C'était bien là que tout allait se passer.
Les élèves de l'U.A. quittèrent l'école tôt dans la matinée, pour rejoindre le lieu. Accompagné peu de temps après des élèves étrangers, qui stoppèrent leurs visites de Musutafu pour enfin rentrer dans l'immense bâtisse. De la même manière, les héros étaient conviés à voir les nouvelles générations, et même des civils étaient présents, quelques rares places étant accordés aux premiers venus. En vérité, il est même possible que certains Vengeurs, sous civil, observaient même la cérémonie.
Cette cérémonie fut à l'image du stade - Grandiose. En tête d'affiche, le Presi-King, le numéro un mondial actuel. Numéro un des USA, la plus grande puissance héroïque au monde, et donc ainsi naturellement le plus grand héros actuellement en activité, mondialement. Il s'élança dans un immense discours plein d'énergie, de bonheur, avec un accent américain particulièrement fort, accompagné d'expressions dans la langue de Shakespeare sûrement difficile de compréhension.
Puis, tour à tour, chaque numéro un lança sa propre tirade. Quelques mots sur le pardon pour le numéro un français, un bonne chance froid de la numéro une russe, etc, etc. Jusqu'à All Might, encore numéro un jusqu'au nouveau classement, malgré la perte de ses forces. Il était là, dans sa tenue bien trop grande pour son corps maigre, comme s'il n'arrivait pas à prendre l'habitude de la perte de son corps musculeux. Malgré tout, il dégageait encore ce charisme puissant qui scotcha l'assemblée, et aucune moquerie ou ricanement ne vint ponctuer les mots du héros proche de la retraite, mais dont le poing marqua la justice japonaise.
Le programme fut alors annoncée - dans un mois, des éliminatoires décideront de "l'équipe principale" de chaque pays. Une équipe composée des gagnants, à laquelle pourra être ajoutée de potentiels remplaçants. La participation n'était pas obligatoire, mais participer signifiait une chose : si on perdait, impossible de rejoindre ne serai-ce que l'équipe des remplaçants. Une épreuve de volonté, donc. Ne pas participer et tenter d'atteindre les bancs, ou bien participer pour être dans le top, avec le risque de tomber au sol sans pouvoir se relever.
Mais avant tout ça, il était temps de la fête ! L'immense hall du Stade fut transformé en véritable salle de réception, avec de nombreux stands tenus par des héros de chaque nationalité représentée, avec des cadeaux en lien aux pays, et bien-sûr de nombreux mets délicieux locaux. Les élèves, héros et civils virevoltaient à droite à gauche, discutant, faisant connaissance...
Il y a des avantages à être une Vigilante, surtout quand on en est une avec une notoriété basse et que l'on est pas originel du pays dans lequel on se balade: L'anonymité totale que cela confère. Non pas que son identité sous le masque du Chevalier Errant soit connue en Allemagne (ou enfin, c'était la supposition de Regan vu qu'elle n'avait jamais été interpellée en civile et qu'on ne lui avait pas interdit de voyager une fois à l'aéroport) mais dans un pays comme le Japon sous son identité civile et surtout accompagnée de sa famille: Regan Verlassene était une touriste comme une autre.
Enfin, jusqu'à ce qu'elle s'amuse à sortir le soir en costume pour reprendre son activité dans les parages, mais ça c'est une autre histoire.
*Ou pas, ce n'est pas comme si c'était vraiment utile... aucune réponse pertinente et des efforts gâchés.*
Bzzt. Un petit choc lui parcourra la peau pendant un instant, l'appareil branché autours de son oreille réagissant à l'activation continue inconsciente de son Alter. La blonde fronça des sourcils en constatant ce fait et les "couleurs" reprirent leurs places dans son esprit quand elle fit en sorte que le renforcement soit inactif. L'esprit moins embué par l'apathie, Regan se concentra un peu mieux sur son environnement: Un lieu de fête et de fun.
Un petit sourire menaça d’apparaître au coin de ses lèvres quand elle aperçue son petit frère un marteau entre les mains devant un stand avec plein de trous, prêt à frapper dès que les petites figures représentant des Vilains apparaîtraient. Il se débrouilla bien, de ce qu'elle pouvait voir... ce jusqu'à ce qu'il frappe sur une figurine qui déclencha un gros buzz sonore à connotation négative, un son qui fut suivit d'une croix rouge qui apparue sur un écran sur le côté. De ce qu'elle comprenait avec son japonais écrit approximatif, il n'avait pas comprit toutes les règles et des fois c'était des figures de civils ou de héros qui apparaissaient et il venait de taper sur l'une d'entre elles, lui faisant perdre des points. Heh, digne d'une fête héroïque.
La Verlassene ne resta pas longtemps sur place cependant, son attention ayant été attirée par l'un des stands français un peu plus loin. Celui-ci vendait des répliques d'épées médiévales avec des lames en mousse parmi ses divers produits. Elle en acheta deux avant de penser à comment les transporter tout le long de la journée, oups. Elle finit par réussir à les accrocher à sa taille d'une manière qui ne gênerait personne mais ce n'était pas le plus pratique. L'Errante poussa un soupire tout en quittant la zone afin de ne pas être attirée par les divers goodies français qui lui faisait de l’œil... elle pourrait toujours revenir plus tard après tout.
"Huh ?"
Regan cligna des yeux sous la surprise en se voyant elle-même soudainement devant elle mais habillée dans une tenue traditionnelle chinoise. Inconsciemment, elle attrapa son menton entre son index et son pouce dans une réaction d'intrigue pour voir son double faire de même.
"Oh... c'est un miroir."
Prononça-t-elle pour elle-même en comprenant la vérité des choses. Enfin, plus un écran tactile qu'un miroir si l'on prenait en compte les options qui se trouvaient à côté de sa réflexion. Un moyen de tester les vêtements vendus dans le stand sans avoir besoin d'un lieu pour se changer, pratique... si ce n'était pas un peu creepy de penser qu'ils avaient sans doute calculés ses proportions automatiquement.
Bah, elle n'avait pas vraiment besoin de ces tenues extravagantes, elle était très bien dans son jean et sa chemise blanche à manches retroussées. Quoique pour cette dernière, elle devrait vraiment en acheter une nouvelle: celle-ci datait d'un peu trop longtemps et si les deux premiers boutons ouvert sur le haut de sa poitrine légèrement comprimée dans le tissu indiquaient bien quelque chose, c'est qu'elle n'était peut-être plus trop à sa taille... heureusement, elle avait un t-shirt blanc léger en dessous pour cacher les pants de peau visibles à travers les trous un peu traîtres entre les autres boutons quand elle faisait certains mouvements. Oui, elle devait vraiment acheter une nouvelle chemise.
Elle jeta un regard noir au miroir (à l'écran ?), c'était de sa faute si elle pensait à ça maintenant, le traître, et il savait pertinemment qu'elle ne pouvait pas se venger: elle était certaine qu'il se moquait d'elle derrière son air impassible !
"... l'euphorie ambiante doit me taper sur le crâne."
Fini-t-elle par se dire en soupirant. Mais l'idée de l'achat n'était pas mauvaise et il valait mieux qu'elle le fasse maintenant avant d'oublier... encore. C'est donc en boudant un peu qu'elle parcourra les options jusqu'à trouver les vestes chemises chinoises du stand et elle fut agréablement surprise de voir que son reflet n'était pas mal en en portant une.
"Tu gagne cette fois, miroir..."
Ajouta Regan à voix basse avec une fausse reluctance en confirmant son achat.
en bref Messages : 31 Age : 21 Puissance : 1 000 Puissance : 1042
La fierté d'avoir été invité à un tel évenement dépassait de loin la moindre petite once d'appréhension. En tant que petit sidekick de province, il avait pourtant conscience de ne pas encore avoir eu sa chance de briller. Pour lui, qui clamer à qui voulait l'entendre que sa popularité et sa célébrité étaient ses objectifs principaux, l'opportunité était trop belle pour la manquer et qu'importe s'il était seul de son agence à avoir eu le cran de faire le voyage jusqu'à la capitale.
Plus discrètement et uniquement en son for intérieur, une pensée lancinante subsistait. Sournoise, elle était comme une alarme ou une sirène à faible volume qu'il ne pouvait pourtant pas ignorer. Ce soir, il allait voir de ses propres yeux celles et ceux dont il s'était juré de protéger les civils. L'invité d'honneur de ce gala était lui-même l'incarnation de ce pour quoi il avait fait ce choix de vie: un danger public. Toute cette puissance, autour de lui, qui allait et venait comme si il n'y avait rien de dangereux à avoir rassembler dans un espace fermé les plus grandes forces de ce monde, serrait son estomac d'une main de fer glacée. Etait-ce de l'inconscience pure ? Ou bien certains d'entre eux avaient-ils conscience qu'il aurait suffit qu'une main divine capricieuse secoue cette petite boîte pour que l'équivalent d'une guerre nucléaire ne s'enclenche dans la minute.
Et malgré ça, Boston souriait, dévoilant ses dents d'une blancheur caricaturale et irréelle. Même en cherchant du regard pendant de longues minutes, il aurait été difficile de trouver dans sa tenue la moindre faute de goût ou le moindre faux pas. Pour cet événement, il avait épluché une par une l'ensemble des revues de mode et étudié avec précision les tendances du moment. Toutes ses économies avaient fondues comme neige au soleil pour ce costume vert d'eau taillé sur mesure. Ses boucles vertes d'habitude si sauvage avaient été rabattues en arrière avec maint renfort de gel et de laque, dévoilant un front blanc où ne trônait pas son habituel bandeau. Il du réprimer un rire en repensant avec amusement au nombre de feuilles qu'il avait du s'enlever pour réussir à retirer la marque de bronzage qui était apparu sur son front.
Son regard se posa sur sa coupe de champagne pour éviter de se focaliser trop impoliment sur le beau-monde qui l'entourait, écoutant d'une oreille distraite les quelques mots du Héro numéro un du Japon, All Might. Un agacement sans borne manqua de faire vaciller son sourire rayonnant... All Might, pendant si longtemps il avait représenté à ses yeux une menace terrible. Les dégâts de ses attaques, les conséquences de sa force. Et pourtant tout le monde semblait boire ses paroles comme celles d'un Messi. Evidemment, personne et surtout pas Boston, qui était loin d'être un idiot, n'aurait pu nier l'expérience et le talent de cet homme en tant que symbole de l'espoir. Il avait appris de lui ou plutôt, des médias papillonnant autour de lui comme irrépréssiblement attirés par la lumière, le pouvoir de l'image. Et il se rappelait avec précision du choc qui avait fait trembler le Japon lorsque sa véritable apparence avait été dévoilée. Il se souvenait aussi, une fois sortie de son hébétude, de la jubilation quasi-terrifiante qu'il avait ressenti: All Might maîtrisait son image à la perfection. S'il était parvenu à ce niveau, lui, avec l'histoire qu'il était en train d'écrire, parviendrait un jour à se hisser au sommet.
Qui ne voudrait pas de cette fable merveilleuse: Un jeune héros, souriant, amical, populaire, parti de rien et qui n'a qu'un seul but: seconder les plus grands héros dans leurs tâches, refusant avec modestie et humilité de prendre un jour le rôle central qu'on lui prédestinait. Baignait de cette lumière, au coeur même de l'ouragan, il aurait une place de choix pour protéger le monde des conséquences, des balles perdues et des caprices enfantins de ces héros pourris gâtés.
Mais en attendant, il ne pu s'empêcher de remarquer avec une ironie mordante qu'il profitait avidement de ce luxe, enfournant dans son gosier un petit four délicieux qu'il n'aurait probablement jamais pu s'offrir avec son misérable salaire de side kick basse campagne. Perdu dans ses pensées, il profitait de ce monde lumieux et sirota son champagne, un parmi tant d'autre dans la foule.
en bref Messages : 13 Age : 23 Puissance : 1 450 Puissance : 1
Putain, que j'ai la flemme... Voilà les mots qui résonnaient dans la petite tête de l'électrifié. Encore blessé suite aux événements passés, son bras élançant toujours le jeune étudiant, ce dernier se remettait doucement de ses blessures. Un combat difficile contre un lieutenant pour sauver sa jouvencelle en détresse, qui se termina en une paralysie et une brûlure intérieure de son bras droit, attaché à la va vite contre son torse. Incapable de s'échapper de cette 'sortie', le voilà ainsi dans l'immense hall du stade, habillé clairement... tout aussi à la va vite que son bandage était fait.
Une vieille tenue de cérémonie, un simple costard d'un noir délavé -preuve de vieillesse- qu'il n'avait même pas réussi à mettre correctement. Ses manches étaient mal attachées, sa chemise sortant à moitié de son pantalon, et ne parlons pas de sa cravate simplement posée sur son cou, pendant mollement des deux côtés. Pour cette dernière, il avait directement abandonné de la mettre correctement.
Combattant, mais incapable de s'habiller correctement. Tant pis, de toute manière, ce n'était pas comme si l'électrifié accordait une quelconque importance à son apparence. Si ça ne tenait qu'à lui, ses chaussures à peine ciré seraient remplacés par des pantoufles. Bien plus agréable à porter.
Vint alors les différents discours, les annonces. Cet immense tournois, qui opposera des pays. La voix d'All Might n'avait vraiment rien perdu de sa grandeur, même si son corps n'était plus qu'une ombre de son immense musculature. De quoi faire frémir même Johan, dont les pensées virevoltaient depuis tout ça. A la base fainéant et décidé à encore rater une année, le voilà, hésitant à se remettre en forme. Et clairement tout ces beaux mots n'aidaient pas le Comique à se mettre d'accord sur ses sentiments. C'était... compliqué.
Trop de truc à chercher, à parler, à voir. Trop de choses à pensées, et si peu de temps. Il s'en arracherait presque le visage de frustration.
Enfin ! Tout se termina sans encombre, et les épiques discours se transformèrent en brouhaha constant, à peine rythmé par une petite musique qui semblait avoir du mal à s'extirper des différentes discussions. Les gens étaient amassés aux différents comptoirs de nourriture, et de nombreux langages différents s'échappaient des groupuscules. Au moins, pour une fois, Johan ne dépassait pas tout le monde de plusieurs têtes. Le géant de presque deux mètres pouvait plus aisément se mêler à la populace, se glissant pour tester chaque spécialité.
Quitte à s'ennuyer... Autant se remplir la panse.
Le regard légèrement dans le vide, mâchonnant mollement un hotdog qui semblait tout droit sortit d'un film à gros budget hollywoodien, Johan réfléchissait néanmoins. Devait-il participer au tournois, aux éliminations ? Dans un sens, c'était le meilleur moyen pour lui de se forcer à se sortir les doigts du fondement. Et d'un autre côté, bordel, tellement d'efforts à faire. Peut-être. Peut-être pas. Putain tout était si compliqué.
Écrit et codé par Johan R. Grant
en bref Messages : 1021 Age : 20 Puissance : 4 790 Puissance : 4841
Le bras droit empaqueté dans une attelle qui le gênait au plus haut point, blessure obtenue suite à une altercation il y a encore peu de temps au Stade Ultra avec un homard croisé avec un bodybuildeur sous stéroïde, chose plutôt emmerdante avec son travail au café. Le bartender flânait entre les stands, accompagné de sa sœur, il était là en temps que civil, ayant refusé de venir en costume puisque celui-ci avait besoin d’une petite réparation. Il se demandait d’ailleurs encore pourquoi il avait été convié à cette cérémonie… Selon le courrier, c’était pour voir la nouvelle génération de héros lors d’un tournois multi-national.
Dans des gradins civils, qui lui rappelaient étrangement un souvenir récent, Levy attendait tranquillement le début du « spectacle », posant à droite et à gauche des questions aux autres personnes présentes ce qu’ils pensaient et ce qu’ils avaient entendue dire. D’après certains, c’était presque une erreur de faire un tel événement après ce qu’il s’était passé au World Ultra avec les Vengeurs, d’autres accueillaient le futur tournoi comme un moyen pour décompresser et certains étaient excités de voir en chair et en os les numéros uns des pays invités pour l’occasion. Sur ce dernier point, Levy n’avaient aucune idée de qui ils pouvaient s’agir, c’était peut-être écrit sur le courrier ?
Dégustant son délicieux Mocha Matari, avec ses nuances d’épices et de chocolat, à son thermos, le bartender en profitait pour jeter un coup d’œil à sa sœur. Lumi semblait captivé par l’effervescence, mais elle n’avait toujours pas dit un mot… Que ce soit dans sa langue natale ou en japonais. Il espérait que de sortir pour un événement pareil, la jeune femme puisse reparler !
Arrivé à un moment, le silence se fit dans les gradins, au point d’entendre les pas lourds d’un homme-lion qui était facilement reconnaissable. Arrivé à un moment, le silence se fit dans les gradins, au point d’entendre les pas lourds d’un homme-lion qui était facilement reconnaissable. Suite à cela, d’autres numéros un furent invité à dire quelques mots. Le héros Français se présenta en s’excusant. Un vieil homme dans une sorte de tenue militaire se présentait ensuite, sa face que l’on pouvait voir à travers les grands écrans affichait un visage sournois. Pour la Rusie, ce fut au tour d’une miss qui semblait pas plus vieille que certaines troisième année. On eu droit ensuite à un festival de couleur et d’encouragement de la part du Mexique… Puis ce fut finalement au tour de l’ancien numéro un de faire son show, il semblait rabougris, mais ses mots inspirait les gens, Levi le remarquait en jetant des coups d’œil à droite et à gauche. Finalement, des organisateurs vinrent présenter le contenu du tournoi. Chaque pays pourra créer une équipe dans un tournoi national, cette même équipe serait ceux ayant la chance de pouvoir affronter les autres team.
La totalité des personnes présente furent invitées après le speech pour une réception, avec des stands tenu par des héros… Il l’avait su à l’avance, il aurait demandé une dérogation pour pouvoir poser un stand de café, mais cela l’aurait certainement grillé, lui qui voulait rester dans l’anonymat… Il commençait à faire le tour des stands avec sa sœur, devant compter sur son aide, puis qu’avec un seul bras valide, c’était compliqué !
en bref Messages : 19 Age : 1 Puissance : 1 350 Puissance : 14
J’avais suivis la fête muette, tous les discours aussi des différents héros. Ça avait été mièvre et ça ne m’avait pas réellement donné envie de participer, j’avais peur, peur de me blesser, peur de beaucoup de chose en fait ! Cet énorme festival, cela ne m’annonçait rien de bon, surtout que j’avais encore quelques traces de mon affrontement avec Eva. J’avais pas mal morflé, bien que je n’ai pas été grièvement blessée, je pouvais même dire que j’avais gagné sans être blessée et en utilisant mon cœur et du coup un peu mes pouvoirs. Je tirais une grande satisfaction d’avoir réussis, j’avais sauvé une jeune fille et celle de mon coéquipier de fortune. J’étais fière de moi à bien des niveaux, mais j’avais quand même peur, j’étais une trouillarde. Connaissant UA et leur passion pour les festivals, j’allais probablement devoir participer à je ne sais quoi et parce que l’évènement était mondial, ça allait être retransmis partout dans le monde. Pour une jeune femme comme moi, ce n’était pas une réelle bonne idée. Mon seul talent reposait sur le fait que personne ne connaissait mon alter, alors le montrer au monde entier, c’était simplement du suicide pour ma carrière future. Cependant, j’entendais en moi cette voix qui me disait de participer et de me donner à fond. Je soufflai toute seule dans mon coin, désemparée, ne sachant pas comment réagir. Au final, je savais comment ça allait finir, j’allais participer et donner mon maximum, exaltée par des vertus héroïques que je n’avais pas, persuadée qu’en côtoyant les autres, j’apprendrais. J’étais plutôt conne d’y croire encore, mais j’étais une idéaliste et je n’arrivais pas à m’en défaire. J’allais participer à ce festival et qui sais, peut-être que j’arriverai à me qualifier pour l’équipe japonaise, c’était un beau rêve, j’en avais conscience mais j’y croyais pas trop, j’attendais de voir ce que l’avenir me réservait. Vendre la peau de l’ours trop rapidement quand on s’appelait Kaede Kyuketsuki, ce n’était pas quelque chose à faire, j’avais tellement la poisse, alors me voir déjà membre de l’équipe, c’était aberrant !
Je m’étais dirigée seule vers les stands, n’ayant plus rien à faire. Dire que je n’avais toujours pas d’amis au sein de mes camarades ça aussi c’était aberrant, mon seul ami était un homme d’une trentaine d’année. Pas très glorieux. Je me mis alors à acheter tous les trucs les plus délicieux et les mangeai, espérant trouver du réconfort dans mes doutes, en vain. Je passai à côté d’un jeune homme portant un costume, mais qui semblait si mal porté, comme si le vêtement rejetait l’être qui le portait. Il semblait blasé, un point commun avec moi. Puis, rapidement, je me détournais, affamée, triste, déprimée, un peu de tout et je partis m’asseoir sur un banc et grignotant tout ce que j’avais acheté, je me mis à grogner un peu, me plaignant un peu de tout, surtout pour faire passer le temps, mais aussi pour me plaindre de moi-même. Je lissais ma robe et continuais à manger, sans rien vraiment attendre. Après tout, je me laissais porter une fois de plus, mais c’était le moins dangereux pour moi, enfin je présume !
en bref Messages : 158 Age : 17 Puissance : 2 515 Puissance : 36 Discord : Adrien | Sphinx#8681
J'étais revenue plus ou moins tard du bar. Je disais plus ou moins car cela dépendait toujours de notre façon de voir la chose. C'était une soirée fort agréable, mais qui m'avait donné un mal de tête. Pas intense, mais assez pour me dire que tout ce qui c'était passé la veille n'était pas un vrai. Est-ce que j'allais le revoir ? Aucune idée. Pour l'heure en fait, il était rendue quelle heure. Je regardais rapidement mon réveille matin pour me rendre compte que j'avais loupée une partie de l'avant-midi. Je quittais donc rapidement le lit afin de me préparer un petit déjeuner et de faire ma petite routine du matin. Mon amie était sûrement déjà partie pour le boulot vu que c'était le calme plat chez elle et dire que je vivais mes dernières journées chez elle. Après le tournoi, j'allais devoir me trouver un endroit où vivre. Mais bon, une étape à la fois Astrid. Je devais me rendre au festivité d'aujourd'hui afin de rencontrer des héros de plusieurs pays ainsi que les aspirants. Qu'est-ce que j'allais bien pouvoir mettre. Je ne voulais pas remettre la robe que j'avais portée la veille. Cela était pas assez mondain pour la célébration que j'allais devoir participer. Je fouillais dans mon garde-robe pour finalement tomber sur une boîte que je n'avais pas encore ouverte. J'avais eu un léger sourire lorsque j'avais aperçue la robe qui appartenait autrefois à ma mère. Mon père était si fière de me la donner avant que je parte pour le Japon. Celle-ci pourrait faire amplement l'affaire. Même que je risquais de sortir un peu du lot. Je trouvais donc des souliers qui pouvaient bien s'agencer avec la robe que j'allais porter ce soir ainsi que de mettre mon badge que j'avais fait moi-même avant de mettre la robe rouge.C'était pas mal moulant pour le haut du corps mais j'arrivais tout de même à respirer et c'était pour moi le point le plus important. Je finissais de me préparer et me rendit au stade qui devaient accueillir tous les héros et étudiants.
Je me retrouvais parmi tant de monde, certain se gardaient distant alors que d'autre discutaient entre eux. Les discours des héros étaient tous à leur manière intéressant et encourageant. Bon il y avait certaine partie de leurs discours que j'avais du mal à comprendre et par chance, il prenait le temps de traduire sinon, j'aurais pas tout compris. Je n'avais pas emportée mon portfolio vu que cela allait m'encombrer pour discuter avec les gens et tout, mais j'avais prit la peine heureusement de mettre mon badge qui identifie très bien qui j'étais. De quel endroit j'étais et quelle étude je faisais là-bas également. Cela pourrait soit aider pour débuter une conversation où encore les faire fuir. Je ne savais pas trop comment le monde allait réagir fasse à une étrangère en management.
Je continuais d'observer en attendant un bon moment pour me faufiler dans un groupe pour entamer une conversation avec eux. Mes yeux remarquaient un gars qui n'était pas si géant que cela à comparer d'hier. Il devait y avoir plus de monde à sa taille ce soir. Son allure était d'un chic décontracté. Enfin pour être polie. Cela lui faisait tout de même bien. Je faisais un petit signe de la main, mais je doutais très fortement qu'il le remarque. Avec tout le monde qui se trouvait ici, cela n'était pas évident d'être attentif à tout ce qui se trouvait autour de soi. Ne voyant pas de réelle opportunité, je me faufilais gentiment dans le prochain petit groupe qui passait proche de moi afin de les saluer.
- Bonjour, je m'appelle Astrid et vous quel es votre nom ?
Je tentais de parler en japonais vu que l'on se trouvait le pays de cette langue. Bon mon accent était encore prononcé et je souhaitais que les gens allaient me comprendre. Puis si jamais ce n'était pas le cas, j'allais tenter de parler en anglais avant de changer de groupe tout simplement.
Ses ongles vernis frappent sur les touches silencieuses de l’ordinateur portable. Le devoir est terminé. Hana soupire en fermant ses yeux quelques secondes, passant ses mains sur l’arrière de sa tête pour défaire l’élastique qui retenait sa chevelure rose. Elle jette un coup d’œil sur le rebord de l’écran. Il était l’heure pour elle de se préparer. Son armoire est rapidement dépouillée, elle sait d’ores et déjà qu’elle optera pour un haut qui ne lui appartient pas et qui n’était pas dans sa penderie. Elle emprunte souvent à Keita des affaires dans lesquelles elle se sent bien et les lui rend après avoir fait une lessive. Aujourd’hui c’est un haut dont les manches lui arrivent à mi-hauteur au-dessus du coude, doté d’une capuche et dont la longueur arrive mi-cuisse. Elle est plus petite que Keita et pourrait très bien porter son haut en robe, mais elle préfère parfaire sa tenue d’un short en jean aux extrémités retroussées. Ça valait bien la peine qu’elle vide le meuble ! Une douche plus tard, enfilant les vêtements, ses muscles tendus par la position inconfortable sur sa chaise sont à présent un lointain souvenir, elle attache de nouveau ses cheveux, enfile ses talons et maquille à peine le contour de ses yeux puis ses lèvres. L’air frais de la fenêtre ouverte lui fait du bien, il ne durera pas, à peine le temps qu’elle sèche.
Le téléphone à la main, son sac posé sur une épaule, elle textote pour avertir Keita qu’elle est en chemin. La porte se ferme, l’appartement est silencieux, mais semble retourné. L’étudiante revient à la volée, oubliant presque le serre-tête arrangé avec lequel elle encadre ses cornes, puis repart en fermant cette fois la porte à clé. Ça ne sert pas à grand-chose pour elle. Il n’y a rien à cambrioler si ce n’est un ordinateur ayant déjà quelques années à son compteur. Par ailleurs, il suffirait d’utiliser un alter, quel qu’il soit pour peu qu’on ait assez de jugeote pour s’en servir. Ce n’est pas la sécurité du bâtiment qui pourra y faire quoi que ce soit. Sa confiance en autrui ? Seulement les vengeurs et encore, pas tous. Il y avait de nombreux ennemis à la cause et les derniers évènements au stade avaient laissé un goût amer à la barmaid.
Leurs blessures depuis cette mission avaient eu le temps de guérir cependant. Il n’en restait plus que des cicatrices pour les plus graves. Elle n’avait pas à se plaindre. Ses ailes lui permettraient de voler aux côtés du vengeur et il était en un seul morceau. Leur revanche avait été sanglante. Hanabi ne s’était pas contenté de la mort d’un imposteur, châtiment trop doux à ses yeux pour une raclure dans son genre. Elle n’y pensa qu’une seconde. La prise du temps s’était relâchée plus que cela. Quelques battements importuns troublaient son rythme cardiaque, mais rien qui ne saurait la contrarier aujourd’hui. Elle avait quartier libre et une seule chose en tête : Keita. Ils allaient profiter pleinement d’une journée au milieu de nombre de leurs semblables et observer les soi-disant héros. Les discours horripilant allaient être au rendez-vous, mais pour ce qu’elle en pensait, elle n’écouterait qu’à moitié. Les belles paroles et les promesses en l’air, très peu pour elle. Si elle voulait quelque chose, elle faisait en sorte de l’obtenir elle-même. Pas besoin de héros.
en bref Messages : 45 Age : 26 ans Puissance : 1 600 Puissance : 15
Je venais de me réveillé de ma nuit. Il devait être 14h, mon téléphone n'avait plus de batterie, je me suis étalé sur le lit directement en rentrant, sans penser à le charger, et Truite, le chaton que nous avons sauvé Hana et moi, a passé sa nuit à miauler et me gratter le front, cherchant l'affection qu'il méritait mais que j'étais incapable de lui donner, bien trop fatigué. Pendant que mon téléphone récupérait sa batterie, j'en profita pour me faire un café, fumant une clope en regardant les dessins animé à la télé. Oui, la vie de vengeur n'est pas forcément celle qu'on pense être. Je termina vite ma clope, profitant de mon café et de Truite, calmement allongé sur mes jambes, le bidou à l'air, ronronnant tranquillement, et termina mon café. Le téléphone se ralluma et à la seconde où je le déverrouilla, un message de Hana apparu, me signifiant qu'elle était en chemin. Déjà ? Oh merde, j'étais même pas encore douché. Je me pressa donc à la salle de bain, et sauta dans la douche avant même d'avoir convenablement réglé la température de l'eau. Bien évidement, elle était gelée. On va dire que ça réveille comme il faut. Je me sécha rapidement, grâce à mon alter et à une de mes serviette, qui était enfin propre ! J'enfila rapidement une chemise à fleurs, vue la temps qu'il faisait et la température, je ne souhaitais pas me risquer à transpirer en enfilant un de mes nombreux pull. Vint ensuite le short, un basique blanc fera très bien l'affaire, avec une paire de chaussure blanche ça passe bien, et pour ranger mes clopes et mes clefs de maisons, une banane enfilée sur une épaule, de manière à ce que le sac soit sur mon torse. Impec ! Il ne me restait plus qu'à mettre de la pâtée dans le bol de Truite et je pouvais partir sans craindre d'être trop en retard.
Je ferma la porte sans craindre qu'on me vole quoi que ce soit, déjà parce que le concierge est un sacré gaillard et qu'il connait la tronche de tout ceux qui vivent dans cet immeuble, et parce que y'a rien à voler chez moi, à part un chaton et un cendrier plein de fin de clopes.
J'envoya un SMS à Hana, disant que j'allais pas arriver en retard. J'entra dans le bus, acheta un ticket, et fit donc le trajet, mes écouteurs dans les oreilles, lunettes de soleil sur le nez. Je repensais un peu à ce qu'on avait vécu au Stade World Ultra. C'était pas facile, et même si nos blessures étaient refermées, je ressentais encore parfois la douleur de la bille qui percutait mes côtes violemment. Le trajet en bus se termina plus vite que je ne le pensais, aucun bouchon sur la route, mais un peuple monstrueux au stade, des enfants qui courraient partout, revêtant le costume de notre symbole de la justice, All Might, seul héros réellement respecté par tout le monde, moi y compris. C'était pour moi aujourd'hui une occasion de voir si le reste du monde comptait dans leurs rangs de vrais héros, ou bien tout comme chez nous, de simples escrocs avides d'argent et de pouvoir. Mais aussi une occasion de revoir Hana, et j'avoue que c'était ce qui m'importait le plus actuellement, rougissant légèrement à l'idée de pouvoir recroiser son doux regard. Je m'avança donc d'un pas déterminé et léger vers l'entrée du stade.
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Un bout de temps après son achat de chemise, on pouvait retrouver Regan assise à une table près d'un stand de nourriture en train de grignoter pensivement un plat quelconque mexicain qu'elle avait eut peine à commander correctement si elle pouvait juger de la douleur visible sur le visage du serveur qui était venu prendre sa commande quand elle l'avait passée. Ou peut-être qu'elle avait très bien prononcé le nom du plat et qu'il savait que son estomac ne supporterait pas le choc des cultures... elle verrait bien dans quelques heures, dans tous les cas.
Cependant cette question existentielle n'était pas celle qui parcourait l'esprit de la Vigilante allemande à cet instant, non, elle repensait aux divers discours de chacun des Héros légendaires du monde connu. En fait, elle était littéralement en train de les réécouter via une vidéo sur son téléphone et un écouteur dans l'oreille gauche. La différence de personnalité entre chaque numéro 1 était palpable dans leur manière d'écrire leur discours, dans leur manière de parler et de se présenter.
"Prési-King... il est devenu président parce qu'il portait ce nom ou bien ce nom était-il une coincidence et il l'est devenue après ? Était-ce son ambition ?"
Marmonna-t-elle pour elle-même sur un ton questionneur avant de passer au discours suivant, celui du héros français Valjean. Le Pardon... un concept intéressant de la part d'un criminel devenu héros mais elle n'était pas sûre d'être capable de suivre cette voie, surtout qu'elle n'était officiellement pas une héroïne. Elle ne se considérait pas comme une Vilain non plus, elle les combattait après tout... même si c'était pour une raison personnelle et sans l'autorisation de la Justice.
"Un jour peut-être, si je suis cette voie. Et si je suis en position de l'accorder."
Prononça-t-elle avant de passer au discours Russe. La Tzar était concise dans son discours. Froide certes, mais concise.
"... huh."
Sur cet avis très pertinent et verbose sur le discours Russe, la Verlassene enchaîna sur le discours chinois qui ne pouvait être décrit que d'une seule véritable manière: Patriotique. Oh, il y avait sans doute des messages cachés parmi les phrases, peut-être quelques attaques voilées mais tout ça passa au dessus de la tête de Regan qui ne pensa qu'à l'idée d'être une combattante pour son pays.
"Mmm, rien qui ne me pousse à le faire non plus... pas de motivation dans le discours, juste des faits."
Le discours de l’héroïne du Mexique fut aussi intriguant que sa personnalité mais une fois de plus Regan ne trouva pas ce qu'elle cherchait dans ses mots. Finalement le héros japonais présenta triste mine... mais la passion dans son discours et dans son regard furent percutantes.
"L'une à la motivation de partir de zéro et de faire de son pays l'une des plus grande nation héroïque, l'autre à presque littéralement tout donné pour son idéal et si il en était capable il donnerait encore plus. Plus Ultra, huh."
La Vigilante ne put que sentir un point dans son estomac. Elle savait qu'elle n'avait pas cette force qui animait chacun de ces héros: cette aura qui brûlait au sein de leur âme, cette force dans leurs esprits qui les faisaient avancer. Elle pouvait de nouveau sentir cette douleur dans ses entrailles, ce vide... et elle savait qu'il n'était pas dût à son Alter cette fois-ci.
La Chevalier Errante fut interrompue dans ses pensées par le serveur qui venait de déposer son dessert. Elle le remercia mécaniquement en allemand avant de répéter en japonais quelques instants après, soupirant pour son erreur après qu'il soit partit rejoindre un autre client. Elle sirota son milkshake à la vanille et soudainement son esprit fut rafraîchit, presque lavé de toute pensées sombre par le brain-freeze qu'elle venait de se donner parce qu'elle n'avait pas réfléchit.
"... mmm, milkshake."
Un nouveau soupire quitta les lèvres de Regan, cette fois-ci de contentement, avant que son regard ne se pose sur les affiches du tournoi qui se trouvaient un peu partout à la vue des passants. Elle se concentra plus précisément sur le visage des différents héros numéro 1 mondiaux qui les ornaient.
*Ma réponse... si je ne l'ai pas quand le tournoi sera finit, je suppose que je n'aurais d'autre choix que de tout laisser tomber.*
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*Ce qui gênait le plus Statera lorsque des fêtes étaient organisées et tout les étudiants conviés, c'est qu'il lui était impossible de se poser tranquillement dans un coin et dormir. Et même sur le lieu de la fête, un stade construit tout juste pour l'occasion par ailleurs, impossible non plus avec l'agitation, bruits etc.. Laissé par toute les autres personnes présentes, et du monde, il y en a un paquet! Des Chinois, Mexicains, Américains, Russes... Mais ce qui laissait l'apprentie Héroïne intéressée malgré tout, c'est la présence de Français! D'autres français avec qui elle pourrait parler le langage d'origine de sa mère! Mais avant tout, elle essayait tout de même de chercher du regard, un peu partout ici, un étudiant de première année de son propre campus. Elle ne le trouvait pour le moment pas.. Dommage!
Pour l'occasion, nous pourrons noter un effort sur son apparence, a la jeune femme.. Effectivement! Il n'y a pas trop d'épis qui dépassent de ses mèches, sa tenue civile habituelle était même repassée! Après.. Sa tenue civile habituelle, gros nœud rouge, une espèce de jupe associée a son haut de vêtement, couleur noire. Ses chaussures sont néanmoins différentes, c'est pas des baskets de basse marque, pas les moins chère, mais presque, du marché. Là, c'était... Aussi des Baskets... Mais pour sa défense, elle ont autrement plus de gueule que ses classiques! C'est presque des chaussures événementielles pour elle a ce niveau!
L'introduction était assez épique, présentation de chaque héros N°1 de chaque pays présent.. Mais maintenant, c'était la fête a proprement parlé! Et.. Surtout.. Cadeaux et nourriture! Aaah.. La bonne nourriture a la française! C'est là bas que la demoiselle aux cheveux violets se rendra en premiers lieux, bien que la nourriture a la mexicaine puisse l'intéresser, elle qui aime bien manger épicé de temps a autre. Participer aux éliminatoires? On y réfléchira une fois l'estomac plein, et même plus que plein! En attendant, tout en dévorant tout les aliments les plus gras, et/ou a base de viande qui se présentent a elle, Statera regardera les alentours, peut être que quelqu'un viendra lui parler? Peu importe de quel horizon cette personne vienne, bien que ce serait mieux qu'un étranger vienne essayer de converser avec elle, ce serait vachement plus cool que de parler avec un autre Étudiant de U-A, qu'elle pourrait limite croiser tout les jours, hors période de festival.
Plusieurs questions, surtout stéréotypées, sur les étrangers présents lui viennent en tête.. Est-ce que les Américains aiment tant les Fast-food? Est-ce que les Chinois crachent partout? Les Mexicains ont ils tous un sombrero ou un Banjo accroché dans le dos? Les Russes, est-ce qu'ils défient les lois de la physique? Comme certains vidéastes Français le font remarquer sur internet.. Et surtout, justement, les Français sont ils aussi romantiques qu'on le dit? Même sa propre mère n'a pas su lui dire, alors qu'elle est française.. D'ailleurs.. Est-ce qu'elle n'aurait pas réussit et/ou essayé de s'infiltrer ici pour rencontrer d'autres français? Si ça se trouve, elle a de la famille, ce qui inclurait donc peut être des cousins ou cousines pour Statera? Bien que ce serait totalement fortuit, la possibilité n'est pas non plus a exclure.*
en bref Messages : 48 Age : 16 Puissance : 1730 Puissance : 17
Pour Johan, la soirée était... quelconque. Ennuyante, peut-être ? Après tout, l'homme n'était ni un habitué ni un grand amateur de ce genre de choses. Trop de mondes, trop de blabla. Trop de "chic", trop de prestance, de présence. Ce n'était pas vraiment son lot quotidien, à lui qui passait plus de temps dans les ruelles ou avec des gens qui n'appréciaient eux non plus pas vraiment cet étalage de culture. Un étalage souvent léger, après tout ne dit-on pas que la culture, c'est comme la confiture ? Moins on en a, plus on l'étale ? Ou alors c'est une citation de film ? Ah... S'il devait étaler la sienne, de culture, alors Johan l'étalerai énormément.
Son regard bleuté électrique voguait ainsi à droite à gauche, observant les petites âmes. Il surveillait même légèrement ceux de sa propre école - historie que les petits premières années ne foutent pas la merde ou quelque chose dans ce genre. On en sait rien, ils sont nouveaux, et les voilà en face de la crème de la crème du monde héroïque. N'importe qui pourrait perdre les pédales et faire des bêtises !
Mais finalement, c'est sur une jeune femme à la robe rouge éclatante que le mâle posa ses yeux. Il la reconnaissait ; c'était une fille qu'il avait rencontré lors d'une soirée. Une élève américaine, qui n'était néanmoins pas en héroïque, mais dans l'équivalent du management. Astrid ? Oui, c'était bien ce nom là. La belle lança un petit signe à Johan, comme pour le saluer. Il étira un léger sourire avant de s'échapper doucement de la foule - non sans récupérer un amuse gueule au passage - pour ensuite aller la voir, alors qu'elle tentait désespérément de parler avec un groupe d'élèves de l'U.A., dans un japonais un peu approximatif.
« Pas trop de soucis ? »
Ses mots étaient lancés dans un anglais à l'accent plutôt propre. Il n'avait pas non plus énormément l'habitude de parler la langue de Shakespeare, même s'il la connaissait, grâce à son père qui était Américain d'origine. Comme ça, elle arriverait à avoir une petite discussion sans forcément galérer à parler japonais. C'était bien plus dur à faire et à apprendre, après tout.
A côté d'elle en tout cas, il semblait vraiment mal habillé. Astrid était entourée d'un magnifique écrin de tissu rouge, alors que lui était à moitié débraillé, presque comme un salaryman japonais rentrant complètement bourré chez lui après quelques verres de Saké après le travail.
Écrit et codé par Johan R. Grant
en bref Messages : 1021 Age : 20 Puissance : 4 790 Puissance : 4841
Loin de leur mission, devant ce stade il n’y avait aucune menace apparente. Le vacarme était entièrement dû à l’animation, la joie de nombreux civils profitant des activités et des hauts parleurs retranscrivant les discours et les consignes. Son téléphone se mit à vibrer et lorsqu’elle lut l’écran, un sourire se dessina sur ses lèvres. Il allait surement arriver en retard. Un peu, rien de catastrophique, ils avaient la journée après tout. La demoiselle s’étire en attendant. Elle hésite entre récupérer de quoi grignoter sur le passage, n’arrêtant pas sa marche après être arrivée à proximité du stade, ou simplement attendre pour que Keita choisisse lui aussi. La deuxième option était plus avantageuse, pas de gaspillage possible. Quoique ? Qui pouvait prédire ? Elle se demande s’il existe des alter qui en étaient capables ainsi que de nombreuses autres questions sur ce monde dont l’évolution était pour elle étrange. Elle hausse les épaules, regarde une fois de plus l’heure et lorsqu’enfin ses pas la guide sur cette porte immense où la foule se presse pour enfin obtenir le droit de les passer, elle se contente de faire la queue pour prendre un peu d’avance. Il fallait être fouillé pour une sécurité plus optimale. Bien sûr, ça n’empêche pas les attaques de front, mais il n’y en aura pas. Ou pas dans sa division en tout cas.
Ses cheveux roses dansaient sur ses épaules au rythme de ses mouvements de tête entre son portable et les directions par lesquelles Keita pourrait arriver. Elle allait bientôt pouvoir rentrer et laissait passer quelques personnes avant d’apercevoir le vengeur. Sa main en l’air, elle gigote dans la foule pour indiquer sa position après avoir envoyé un sms pour avertir qu’elle le voyait. Le but n’étant pas de jouer à cache-cache, elle n’avait aucun intérêt à rester au milieu de la foule, s’approchant des barrières pour être plus facilement repérable. Elle aurait bien utilisé son alter, mais on l’aurait qualifiée de vilaine. Voyons, si tout le monde le faisait il était évident que ce serait la panique, compréhensible pour le coup. Néanmoins c’était contraignant qu’une minorité y soit autorisée grâce à un permis. N’importe quoi. Elle n’en dit rien, appelant enfin son « lapin »
À coup sûr, il ne pourrait pas la louper, elle en tout cas enviait le fait qu’il ait de l’espace. La chaleur combinée à l’attroupement avait quelque chose d’insoutenable et d’irritant. Une fois à l’intérieur ce serait différent et le sentiment d’être légitime serait d’autant plus grand. Personne ne pouvait savoir qui ils étaient et ce qu’ils avaient fait. Le monde ne comprenait pas encore ce qu’ils défendaient vraiment à défaut d’avoir un seul objectif… c’était un peu ce qui gâchait leur ascension, le manque de fil directeur, mais il viendrait tôt ou tard. Pour l’instant, c’était encore bien loin de leurs plans.
Je me trouvais dans la foule. Tentant autant que faire ce peu de parler avec les gens qui pouvait m'entendre. Cependant pour une raison que j'ignorais, les gens ne semblaient peu jasant ou semblait faire leur chemin comme si ma personne ne se voyait pas Je me sentais comme esprit errant. Je changeais de personnes a chaque fois que je remarquais que la discussion se ressemblait : le silence ou un monologue de ma part. Sentant que cela menait nulle part, une partie de moi ne se sentait plus bien dans cet endroit. Je ne devais pas laisser ce sentiment prendre le dessus. Je devais tout simplement trouver une autre approche avec les gens qui habitaient ici. la simple causerie ne semblait pas leur plaire.
Je prenais le temps de penser a une autre technique lorsqu'une voix plus ou moins connue m'adressait la parole. Est-ce que mon geste d'avant serait la raison du pourquoi il prenait le temps de me parler ? Sans doute, je me retournais lentement tout en lui faisant un sourire avant de remarquer q'il n'avait pas dit ses mots en japonais. Il avait prit la peine de me parler dans ma langue natale. Son accent ne ressemblait pas au mien, mais je comprenais assez bien ce qu'il me disait. Moi des soucis, j'en avais en effet ce qui me faisais rire un peu. Je prenais la peine de lui parler en anglais vu qu'il avait prit l'initiative de commencer la conversation avec cette langue en particulier. Ne sachant pas trop s'il comprenait parfaitement ou non, je prenais le temps de dire mes mots.
- Un peu et je ne sais pas trop pourquoi ... mon accent sans doute ?
Un petit sourire en coin naissait sur mon visage en regardant le grand homme. L'habit lui allait comme un gant, mais je me sentais dans l'obligation de refaire des retouches. Sans sa permission , je mettais mes mains proche de son cou afin d'ajuster la cravate qui pendait autour du cou. Je continuais la discussion avec lui pendant ce temps.
L'accent de Johan n'était pas si mauvais. Un peu rouillé, certes, mais tout de même compréhensible. Avantage du métissage, savoir parler plus naturellement la langue de ses deux parents. Même si, malgré tout, de part le fait qu'il ait vécu exclusivement au Japon, c'est bien cette langue là qui prédomine chez lui. L'homme étira simplement un léger sourire en s'adossant à une des colonnes qui trônaient ici et là à différents endroits de la pièce, regardant simplement les différentes personnes qui passaient.
Il avait croisé la jeune Astrid durant une nuit froide au détour d'un verre dans un petit bar plutôt malfamé pour qu'une jeune femme comme elle y séjourne. Un petit moment agréable où ils firent connaissances, cela va sans dire ! De mémoire, c'était une élève de troisième année, mais pas d'héroïsme. Elle s'occupait du management - trouver des carrières à des héros, gérer le côté marketing, vendre leurs images, leurs vies, leurs aventures. Elle n'était donc -techniquement- pas une adversaire durant le tournois qui arrivait. Ou en tout cas, pas directement.
« Mmh... Je pense plutôt qu'ils voient la menace américaine ? »
Après tout, si l'électrifié savait pour le poste qu'avait Astrid, ce n'était pas le cas des autres japonais. Ou des autres pays, en vérité. Dans un sens, n'importe lequel de ces visages inconnus pouvait potentiellement être rencontré sur le ring, peut-être que cela faisait naître chez eux un certain sentiment de menace ? Ou alors tout simplement de la frustration, de l'attente, de la peur ?
Boah... Chez lui, ça ne faisait pas grand chose. Il se languissait certes le début des hostilités, mais pour le moment le temps était plus à la fête qu'autre chose. D'ailleurs, en vérité, beaucoup se battaient bien plus à récupérer un maximum de nourriture à chaque stand plutôt qu'à penser à la suite de tout ce qui ce passait actuellement.
Grommelant doucement en étirant son bras, une légère douleur vint lui percer la psyché quelques secondes. Quasiment remis sur pied ne voulait pas dire en parfaite santé non plus. Les blessures qu'il avait subi il y a quelques temps marquaient encore sa peau, stigmates qui réveillaient parfois le géant lorsqu'il tentait de faire une sieste. Mais ça s'arrangeait petit à petit.
A la question d'Astrid, le mâle tendit son bras avant de le plier, imitant un culturiste, pour montrer sa forme... olympique, ou presque, humouristiquement.
« Impec'. Pour le moment, du moins ! »
Elle s'approcha alors pour resserrer sa cravate, mettant un peu d'ordre dans le bordel ambiant qu'était sa tenue. Cela le fit sourire, et il tapota alors le dos de la jeune femme, avec un petit rire.
« Mais tutoie moi, quand même ! Toi, ça va, du coup ? »
Après tout, il préférait la familiarité.
Écrit et codé par Johan R. Grant
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Johan précisait que cela pouvait être dû au fait que les gens se sentaient menacés par les Américains. Mais bien sûr, pourquoi je n'y avais pas pensée ? Sans doute parce que j'étais trop concentrée à tenter de faire mon possible pour entrer en contact avec eux. Je n'étais pas une menace loin de là. Je n'étais qu'une simple étudiante en management. Ils pouvaient même le voir sur le badge que j'avais autour du cou. Quoi que le monde ne prenait même pas la peine de me regarder vu que je parlais le japonais d'un accent anglais disons assez prononcé. Heureusement que j'avais Johan pour me parler un peu.
Je prenais le temps de lui demander s'il n'avait pas trop de souci de son côté. Par inquiétude ou pour tout simplement garder la conversation que j'avais entamée avec lui. Celui-ci venait de grimacer un peu de douleur alors qu'il me disait qu'il était impec' j'avais un peu de mal à le croire vu ce qu'il venait tout juste de faire avant, mais je faisais comme si je n'avais pas remarquée et je prenais le temps de lui replacer sa cravate. Le sourire du géant me séduisait un peu. Il semblait tellement être un bon gars et la petite tape dans le dos me fit sourire à mon tour. Mais, je me mettais ma main droite devant mes lèvres lorsqu'il me disait de le tutoyer.
- Je suis désolé. J'ai l'habitude de vouvoyez.
Est-ce ça allait ? Physiquement je n'avais pas de problème. Mentalement c'était correct on peut dire. Avant de pouvoir répondre, je me faisais plaquer par quelqu'un qui se trouvait derrière moi afin de me trouver contre l'homme blessé au bras. J'espérais surtout de ne pas lui avoir fait du mal en l'accrochant de la sorte.
- Je suis désolé ... rien de cassé ?
Cela pouvait se voir sur mon visage que je me sentais mal ou que je m'inquiétais pour l'état du géant. Enfin, jusqu'à temps que je réalisais la proximité que j'avais avec lui. Mes mains tapotaient gentiment le torse de l'homme avant que mes yeux verts décidaient de le regarder. Ce regard bleuté était si perçant ... je m'étais même perdue un moment dans son regard. Je me secouais la tête pour tenter de revenir à la réalité.
- Je , je vais bien suivant cela d'un léger sourire tout en restant prêt de lui. Que voulez-vous j'adorais être en contact avec les autres.
- Enfin , dans l'ensemble. J'ai juste un peu de mal à démarrée ma carrière de management, mais cela va s'arranger avec le temps je présume.
L'ambiance était quand même au beau fixe. Même si on sentait quelques petites tensions à l'approche d'un tournois planétaire qui serait sûrement le plus grand événement pendant un long moment, les gens semblaient plutôt bien le prendre. Après tout, c'était un véritable échange culturel qui se passait actuellement. Et en vérité, il était même possible que certains échanges et accords se passent entre les différentes âmes présentes ici. Après tout, la fleure de chaque école marchait sur les mêmes dalles. Rien n'empêche l'un de ses étudiants à soudainement se vendre à l'ennemi, même si cela devrait sûrement se passer après le tournois.
Ainsi, des élèves Japonais pourraient par exemple, peut-être, frapper l'oeil d'Excellence et terminer leurs études en France. Voir même l'inverse, peut-être que l'école héroïque du soleil levant accueillera de nouveaux rivaux venus des autre coins du monde. Tout ça semblait assez irréel, autant que palpable.
« Haha, je pense que quand on partage un verre, passer au tutoiement est de mise. »
Surtout au Japon, pourrait-on dire. Après tout, c'est l'endroit où les employés d'une même boite se rejoignent le temps d'une soirée sous le signe de l'alcool et des bons sentiments. Enfin, ce n'était pas vraiment ce qu'ils avaient partagés. Sauf s'il avait fini sous la table, les joues rouges et la cravate entourée autour du front comme un banda de pirate !... Non, Johan tiens bien l'alcool... Ou au moins il l'espérait. Il en aurait presque une goutte de sueur tellement l'idée qui lui vint fut désagréable et humiliante.
Perdu dans ses pensées, il remarqua qu'à peine l'homme bousculer Astrid pour pouvoir s'adonner à son doux péché de gourmandise. Revenant à lui au contact de la belle élève contre lui, il l'enferma de son bras par réflexe, comme pour la protéger d'un éventuel nouvel assaut. Un acte à peine réfléchis, né de cette étincelle héroïque qui animait désormais les pupilles d'un électrifié réveillé. Grognant légèrement, tenant toujours Astrid contre lui, il tapota l'épaule de l'homme qui se retourna... une brochette de bœuf entre les lèvres, l'air penaud.
Cela calma légèrement Johan qui se contenta simplement d'un "Fait gaffe la prochaine fois", avant de laisser l'homme s'adonner de nouveau à ses goinfreries, après avoir acquiescé à la demande du Comique.
« Non, ne t'inquiètes pas va. Je suis un grand garçon, tu te souviens ? »
Dit-il, relâchant son emprise sur la jeune femme. Après tout, Johan était quand même un géant, et Astrid semblait être une brindille prise par le vent à côté de l'élève d'héroïsme. Pour lui faire mal, il faudrait bien plus !
Elle lui partagea alors ses craintes concernant son avenir, ses capacités, sa carrière en management. Il lui tapota alors simplement la tête avant de rire.
« Alors, tu dois profiter de cet événement. Trouve toi un poulain et pari sur lui, tente le tout pour le tout. »
Il était totalement sérieux. C'était sûrement le meilleur moyen pour quelqu'un comme elle de rapidement s'élever. Johan dirait même plus : ce tournois est le meilleur moyen pour que le premier inconnu venu ne s'élève face à tout le monde. Et c'est ce qu'il comptait faire.
Écrit et codé par Johan R. Grant
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[Post de PNJ - Seul la personne concernée par le post peut répondre et interagir avec ce dernier.]
Le temps était à l'amusement et un brouhaha immense remplissait la salle. Tout ce passait pourtant plutôt bien : quelques regards noirs ici et là, élèves et professeurs de chaque nationalité s'élançant dans de véritables batailles de regard à l'arrivée prochaine d'un tournois qui changerait potentiellement la face du monde héroïque comme on le connait.
Mais parmi ces âmes, certaines étaient plus spéciales, touchées, concentrées. Parmi celles-là, celles des héros, des numéros uns. Qui arrivaient, malgré ce charisme et cette aura qui emplissait l'air à chacun de leurs pas, à se faufiler à travers la foule. Ces géants d'héroïsme marquaient l'histoire à chacune foulée qu'ils faisaient dans ce monde terrible qu'est celui de la justice.
Parmi ceux-là, une jeune femme, qui soulevait un air froid à chaque pas, à chaque fois que sa robe se relevait légèrement du sol. Une chevelure d'un blanc immaculé, et un accent russe pourtant fin et raffiné. Cette personne était Anastasia, la championne Russe. Une manieuse de la glace, de la neige, du froid. Cette dernière s'était légèrement intéressée à Regan, qui regardait des posters dédiés au championnats, et aux différents numéros un.
« Vous êtes intéressée par tout ça ? Vous regardez plus ces affiches que les étudiants présents. »
Auprès d'elle, des hommes en noir, aux masques d'acier. Des gardes du corps - même s'il fallait bien l'avouer, elle était clairement capable de se défendre elle-même. Des gens observaient d'ailleurs l'échange, perdu entre envie et jalousie.
Dans un même temps, une autre âme s'éleva de la foule. Celle-ci dépassait néanmoins la totalité des personnes présentes, et entra dans la pièce en grognant de plaisir. Cette personne était le numéro un mondial, le champion des états-unis et l'actuel Président de ce même pays. Ce dernier s'avança, de son côté, vers le duo Americano-Japonais composé de Johan et d'Astrid. Le sourire aux lèvres - ou du moins la gueule au vu de son faciès, avant de taper violemment dans leurs dos... Sans s'en rendre compte, néanmoins. L'homme ne contrôlait pas sa force.
« Oh, enfin la rencontre entre deux cultures ! Je suis content de voir que tu découvres d'autre horizons, Astrid. »
Oui, bien-sûr, l'homme mettait un point d'honneur à connaître et reconnaître chacun des élèves de son école, même si ce n'était pas personnellement.
« Et toi... Tu n'es vraiment pas de chez nous ? Vu ta taille, t'y sera peut-être plus à ta place HAHAHA ! » le rire puissant du Lion résonnait légèrement, ce dernier étant un bon vivant, attrapant une flûte de champagne qu'il avala aussi sec.
Fut un début de réponse automatique prononcée par Regan à la question venue de nulle part. Une réponse faite sur un ton pensif alors même que son regard restait planté sur l'affiche qu'elle observait.
"Les étudiants sont au début de leur route, ils ont du potentiel mais... ces personnes, ces Héros, ils sont sur cette voie depuis suffisamment longtemps, ont traversés tellement d'épreuves, qu'ils en ont étés tempérés, renforcés. Ils en sont... Stables, droits. Ils peuvent non seulement se soutenir mais soutenir d'autres en même temps."
'Je suis jalouse', fut la phrase qui resta en suspends silencieusement au bout des lèvres de Regan. La chevalier errante tourna son regard vers la jeune personne qui venait de l'interpeller, prononçant à la place:
"J'aimerais savoir ce qui les motivent autant et alors peut-être..."
C'est à cet instant là, au milieu de sa phrase, qu'elle commença à prendre conscience de qui venait de l'interpeller. La Tzar, Ivanna P. Anastasie, numéro une du top des héros de la Russie. Si jeune, si froide, si... Présente. Les yeux de la Chevalier Errante s'écarquillèrent sous la surprise, elle n'avait pas eut la prétention de penser qu'elle se retrouverait physiquement devant l'un des héros du top mondial en venant dans l'île du soleil levant après tout, pas aussi directement en tout cas.
"... que j'en..."
Se perdit-t-elle dans son discours d'une voix qui fut un peu plus feinte. Un petit choc électrique à son oreille vint réveiller Regan, sous la surprise elle avait relâchée son attention et laissée son alter renforcer quelque chose sur elle... peut-être même tout en même temps, si la rapidité d'activation du petit appareil était une indication. Heureusement, elle n'avait pas à la main les épées qu'elle avait achetée, ça aurait été bien plus problématique.
Regan ferma les yeux un instant, profitant de l'air frais qui émanait de la numéro 1 Russe, pour se reprendre.
"... trouverais ma propre voie."
Termina-t-elle finalement, d'une voix peu sûre. La Verlassene réalisait bien maintenant qu'elle venait de parler ainsi à la Tzar, elle l'avait accepté dès l'instant qu'elle avait comprit qu'il était trop tard, mais malgré ça elle resta légèrement interdit, incrédule par une réalisation soudaine: Avait-elle tellement cette sensation sur le cœur qu'elle était prête à en parler comme ça à la première personne inconnue venue qui s'intéresserait à ses actions ? Heureusement elle était déjà assise, moins de chances de se faire mal en tombant dans les pommes.
Instinctivement, la Vigilante sirota de nouveau son milkshake. Oui, cette froide douceur sucrée qui lui rafraîchirait la tête.
"Le Milkshake ici est délicieux."
Ajouta-t-elle s'en réfléchir.
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L’événement était plutôt bien parti, les civils se mélangeant facilement avec les héros et les héros entre les autres… Héros des autres pays… Cela fait beaucoup d’héros. Quant à Levy, il était à la moitié de son deuxième thermos de Mocha Matari et vous pouvez légalement vous demandez combien de thermos à le bartender sur lui… Pour cela, il vous suffirait de jeter un coup d’œil dans le petit sac-à-dos, dont il lui est impossible pour lui d’ouvrir puisqu’il est emplâtré, devant compter sur sa sœur, pour voir au total quatre de ces petits conteneurs, en comptant celui qu’il a en main, il est aussi probable que l’un d’entre eux soit destiné à Lumi.
En pleine discussion avec des héros Mexicains dans un anglais plutôt bon, selon-lui, Levy était intéressé par l’état général du pays, qui selon les dires, avait un taux de criminalité plutôt élevé. Vous vous attendez à ce qu’il parle grain de café avec des Mexicains ? Cliché. D’après ce qu’il récoltait comme information, le pays était encore en proie avec les criminelles en tout genre… Il y a encore quelques années, on parlait encore des nombreux narcotrafiquants et des guerres de cartels. Mais depuis peu, les héros du pays semblaient commencer à s’investir dans la lutte contre les gangs, bien qu’il en reste encore pas mal, les justiciers ne semblent pas se décourager, surtout depuis que la numéro une du Mexique est actif. Il semblerait que le côté « jovial » affiché lors de la cérémonie ne fût qu’un côté de la lady.
Terminant sa discussion avec les Mexicains en leur présentant un flyer de son café, Levy sentait qu’on lui tapait dans le dos, il découvrit Lumi, avec une feuille et un stylo dans les mains.
-Heu…
Il n’eut pas vraiment le temps de finir sa phrase que la jeune femme partit en direction d’un grand groupe. Par-dessus les têtes, le bartender vit les visages des numéros un, il semblerait que les stars de la soirée aient daigné rejoindre la populace. Levy laissait faire sa petite sœur partant seule demander des autographes, bien qu’elle ne puisse parler, cela ne faisait aucun doute sur ce qu’elle voulait… Tout comme la foule de fans s'agglutinant autour des héros stars. Si elle avait un problème, elle pouvait lui envoyer un message par téléphone. De ce fait, Levy continuait à faire distribuer des flyers à droite et à gauche de son café, le Karhun Aromi.
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