Lever tôt, comme à son habitude. Hanami était plus sereine et reposé que ces derniers jours, des semaines éprouvantes pour une ado qui commence à se comporter comme tel. Elle regardait son emploi du temps tout en mangeant une pomme. Emploi du temps plus que serrer, entre ses heures de cours, ses entraînements, ses leçons de piano et le peu de temps qu'il lui restait pour se détendre, se reposer. Elle souffla bruyamment, oui elle l'avait voulu, c'était elle qui réglait tout ce qu'elle faisait à la seconde prêt, comme une horloge, aucun écart de temps. C'est elle qui avait voulu de rajouter des cours de piano, parce qu'elle aimait ça, c'était évident parce que c'était le seul lien qui lui restait avec sa défunte mère.

Elle s'installa donc au piano, prépara sa partition, celle que lui avait donné son prof de piano, et commença les première note, assez concluant, quelques défaut, de chose à corriger. C'est vrai que de se sentir médiocre la frustrait, la rendait exécrable, mais elle avait toujours cette ambition d'être là meilleure alors, peu importe qu'elle passe des heures sur ce foutu morceau, elle avait bien l'intention de corriger ses fautes, ayant toujours dans la tête ce qu'Udo lui disait souvent sur les choses qu'elle devait corriger.

Elle y passa du temps, combien de temps ? Assez pour être assez frustré d'un passage qui lui semblait bien trop compliquer. Alors que peut-être ce n'était pas le cas, elle se compliquait sûrement la tâche, n'étant peut-être pas assez concentré. Elle allait se remettre à jouer quand elle entendit la sonnette de l'interphone. Elle ne dit rien et resta assise, réfléchissant rapidement pour savoir si Hitomi devait venir aujourd'hui, ou si son père était déjà rentré, mais non, elle n'attendait personne, alors elle fit ce que ferait une gamine dans son genre, faire comme si elle n'avait rien entendu et reprendre son morceau de piano. Elle fit quelques notes avant que l'interphone se remette à sonner. Bordel, ça allait lui faire décaler tous son putain d'emploi du temps. Visiblement en colère, vexer ou peu importe, elle claqua ses doigts sur le piano, lui faisait sortir une note affreuse. Elle grimaça tout en soufflant bruyamment.

Elle se rendit dans le couloir d'un pas lourd, n'espérant que ce, quelqu'un avait lâché l'affaire. Et bien... Non. Elle voyait de type sur le petit écran de la caméra. C'était chelou, qu'est ce qu'il voulait ? Hanami répondit "oui ?" L'homme se présentât. Inspecteur Araki. Hanami haussa les sourcils, qu'est ce qu'il venait faire ici. Tout en écrivant un rapide message à son père, pour le mettre au courant que le flic débarquait comme ça a la baraque elle répondit à l'homme d'une voix assez sec. "Il n'est pas à la maison, vous devriez plutôt revenir demain, il bosse là." Il n'allait pas la lâcher, son père ne répondait pas.

Elle finit par soupirer "écoutez, je ne sais pas ce qu'il se passe, mais je ne pense pas avoir le droit de vous laisser entrer. Mon père rentrera que tard ce soir, et je ne suis pas sûr que vous soyez l'homme que vous dîtes être alors..." Elle marqua un petit temps d'arrêt "et si vous n'avez pas d'autorisation, je pense encore moins que vous pourrez rentrer dans cette maison." Coopérative ? Non, sûrement pas. Elle n'était pas bête, elle savait très bien que son père trempait dans des trucs pas nets. Tout comme son grand-père et son arrière-grand-père avant lui. Bien sûr si elle n'avait pas le choix, elle le laisserait entrer. Elle s'imaginait bien que cet homme ne lâcherait pas l'affaire aussi facilement.

Alors, oui, il pouvait bien dire la vérité, comme il pouvait mentir, il ne fallait pas croire, le père d'Hanami avait quelques ennemis, plus ou moins menaçant d'ailleurs, et puis de toute façon, Hanami était de nature méfiante, alors bon. Elle reçut une réponse de son père, elle soupira. "Tu sais ce que tu as à faire." Oui, elle savait et ça la fatiguait, elle n'en avait pas envie, elle aurait pu laisser l'agent poireauté un moment devant le grille, mais, son nom n'était pas inconnu à son père alors bon. Elle appuya sur le bouton de l'interphone en soupira fortement "Vous pouvez entrer." Il faudrait quelques secondes a l'homme pour faire le chemin du portail à la porte, pendant ce cours temps, Hanami faisait ce qu'elle avait donc à faire. Fermer la porte du bureau de son père à clé. Endroit interdit, elle glissa la clé dans la poche et ouvra la porte au moment où l'agent se posta devant.

Elle le regarda quelques secondes, sans attendre qu'il décide ou non de lui montrer sa plaque, elle se décala pour le laisser entrer à l'intérieur de la demeure. Elle lui désigna le chemin à suivre, direction la cuisine première salle sur la gauche en entrant dans le couloir, elle l'invita a s'asseoir et lui proposa un café, un verre d'eau ? Peu importe un truc à boire, c'était de la pure politesse, elle ne voulait pas qu'il s'éternise sachant qu'elle devait vraiment respecter son putain d'emploi du temps qui lui disait qu'elle n'avait plus qu'une demi-heure pour s'entraîner au piano avant de devoir se lancer à corps perdu dans ses cours.

Cela la frustrait, elle avait du mal, les derniers temps avaient été dur pour elle et quand tout commençait a se stabilisait qu'elle commençait à reprendre pied, il fallait que quelque chose lui tombe dessus et là, c'était un flic qui venait fourrer son nez dans les affaires de son père. Ce n'était pas bon signe, est-ce qu'il avait quelque chose sur lui ? Aucune idée difficile de savoir. Hanami s'assit sur un tabouret devant l'îlot central de la cuisine, après s'être servi un verre d'eau, elle ne bu une gorgée, attendant que l'inspecteur lui pose ses questions, jette un œil et surtout, se barre enfin.

Hanami l'invita à s'installer tout en sortant une tasse du placard au-dessus de l'évier, elle la posa sur la machine à café, mis le café et l'eau dedans avant d'appuyer sur le bouton. Cette machine était infernale et faisait un sacré boucan, mais elle s'y était habituée depuis le temps. Une fois la tasse remplie, la fumée s'échappant de la tasse, la jeune fille la posa devant l'homme. Il pouvait bien regarder partout ou il voulait, cette maison avait tout d'une maison lambda, en bien plus grand. Des cartes postales, dessins et photo collée avec des magnets sur le frigo. Un petit tableau noir sur lequel il y avait noté quelques trucs qu'Hanami ne devait pas oublier, comme son cours de piano du lendemain matin, quelques trucs a acheter en priorité parce que le placard pleure l'absence de sucrerie. Ou plutôt Hanami déprime d'avoir tout manger, elle n'a juste pas envie de sortir alors ça attendra un ou deux jours de plus.

La rose sortit une boite d'un placard et l'ouvrit, proposant ainsi des petits gâteaux à son invité surprise, c'était comme ça, la politesse chez elle. Elle n'avait pas envie qu'il reste plus longtemps, mais il fallait qu'elle s'accommode avec ça, ce n'était pas la première fois que les flics venaient fouiner chez eux. Enfin, elle s'assit sur un tabouret en face de lui, le fixant sans rien dire, jusqu'à ce qu'il brise le silence, qui commençait à être légèrement gênant. Elle haussa les épaules avant de répondre "Il à plusieurs agences à travers le pays, donc ça arrive, je dirais qu'il est absent au minimum une semaine et demie par mois". C'était vrai, mais un peu faux, il partait des fois bien plus longtemps, elle ne savait pas toujours pourquoi, mais c'était un train de vie qu'elle avait accepté, elle était grande, et légalement, elle avait le droit d'être toute seule tant que ce n'était pas excessif, puis elle avaient des gens qui passaient pour veiller sur elle de temps en temps.

Elle se leva, sortant une bouteille d'eau du frigo, elle l'ouvrit pour y boire une gorgée et puis elle ce rassise, posa sa bouteille en face d'elle. "Pourquoi vous êtes là exactement ? "Parce que c'était sûr qu'il n'était pas venu faire la causette avec miss garce ici présente. Alors, autant allez droit au but, pour se débarrasser plus rapidement de cet homme. Tourner autour du pot ne faisait qu'agacer la jeune fille, qui mordait gravement sur son emploi du temps, ses relâchements des derniers mois pesait énormément dans la balance de ses études qui semblaient doucement lui échapper, et c'était une chose qu'elle n'acceptait pas. Est-ce qu'il avait quelque chose sur son père ? Est-ce qu'il cherchait quelque chose en particulier ? "Parce que mon père n'est pas là avant demain, enfin tard dans la nuit. Je doute, vous êtes d'une grande utilité si vous ne me dites pas clairement ce que vous voulez. " Le ton était donné. Elle voulait qu'il soit clair et concis, s'il voulait son aide, il le faudrait, parce que tourner autour du pot ne lui donnera aucune réponse.

Hanami le regardait poser sa tasse vide sur l'îlot central de la cuisine et elle papillonna des yeux quand elle l'entendait prononcer ces quelques mots. C'était irréaliste, elle secoua la tête, dans l'incompréhension. Elle n'avait pas eu le temps de répondre qu'il s'était levé pour s'approcher d'elle, trop proche a son goût.

Mais s'il comptait lui faire peur, c'était raté et l'intimidation ça ne marchait pas non plus avec elle. Elle n'avait pas peur, n'était pas anxieuse, stressée ou angoissée par sa présence. Il ne faisait que décaler tout son emploi du temps et c'était la seule jeune qui l'inquiétait. Elle fronça les sourcils, a ce mot "gamine", non, il était loin du compte. Elle soutenait son regard de ses billes saphir. Puis elle répondit avec toute la douceur qui lui était connu.

"Complice de quoi ? Criminel de quoi ? Il faudrait revoir vos dossiers. Vous venez dans ma maison, sans mandat, sans rien, je suis bien gentille et je vous laisse entrer et vous faite quoi ? Vous me menacez ? Je n'ai rien à avouer. Et je doute que vos supérieurs apprécies votre comportement."

Rien ne marchait, ni ne marchera avec elle. Et dénoncer ses menaces à quelqu'un de plus haut lui voudrait des ennui alors qu'il avait pénétré dans cette maison sans en avoir légalement le droit. La rose croisa ses bras sous sa poitrine. "Vous feriez mieux de partir."

Ce type était vraiment cinglé, ou peut être juste que c'était un gros con. Il ne faisait qu'aggraver son cas en prenant Hanami par le bras, elle eut un sourire parce que oui, il la faisait marrer avec sa tentative d'intimidation. Il croyait vraiment qu'elle allait dire quelque chose ? Non, parce qu'elle n'avait absolument rien à dire, enfin si, une chose.

"Vous êtes sérieux là ? Voir me menacer ? Je doute que vos supérieurs apprécient, encore plus quand ils verront les vidéo-surveillances de la maison, que vous me teniez fermement le bras, que j'ai mal, qu'en plus je suis toute seule, qu'il n'y a pas d'adultes, encore moins celui que vous chercher et que visiblement vous n'avait aucune autorisation pour rentrer dans cette baraque." Elle soupira. "Qui croyez-vous qu'il va croire ? Un vieux flic douteux et pervers ou une petite fille apeuré qui a des preuves ?" Ça, c'était une vrai menace.

Oui, elle avait le cran de la faire, Hanami était la femme qui portait ses ovaires et elle n'hésitait pas à les poser sur la table, même face à un adulte, même face à un représentant de la loi, même face à quelqu'un qui visiblement ne lui voulait rien de bien. Le talkie-walkie se mit en route, un grésillement, une voix et ce type ne répondait pas. Hanami soutenait son regard, il ne lui faisait pas peur, il pouvait faire ce qu'il voulait, il n'avait rien contre elle alors qu'elle, elle avait des preuves accablante. Et puis la sonnerie de l'interphone se fit entendre. Elle ne bougeait pas, si c'était quelqu'un qu'elle connaissait, ils seraient rentrés en faisant le code, sinon cette personne partirait, elle aurait bien aimé s'en servir comme témoin à la maltraitance que lui faisait subir ce type, mais de là où elle était, elle n'entendait rien. Alors tant pis, laissons partir, elle n'avait de toute façon aucunement l'intention d'aller répondre.

Les choses passaient au niveau supérieur, les menaces d'une gamine avait vraiment l'air de mettre le commissaire sur les nerfs, il perdait patiente et ça faisait intérieurement marrer Hanami, celui-là ne garderait pas son boulot longtemps, elle s'en assurerait. Encore plus quand la main du flic atterrit sur sa joue. Alors, déjà, elle n'avait pas l'habitude de s'en prendre une. À part des remontrances et des punition jamais personne n'avait lever la main sur elle... Là, s'en était trop, elle n'en resterait pas là. La rose posa sa main sur sa joue, douloureuse, brûlante, il y avait été de bon cœur, vraiment pas radin dans sa force. Elle ne dit plus rien, que pouvait-elle dire ? De toute façon, la vidéo-surveillance de la maison parlerait d'elle-même, il perdra son job. Sans qu'elle ne puisse réagir plus que ça, le voilà que lui saisit le bras, la traînant dans la maison, un peu sonnée et déboussolée par sa claque, elle ne faisait aucune opposition.

Il traîna l'adolescente juste devant la porte du bureau de son père, comme s'il connaissait déjà les lieux, comme s'il savait ce qu'il s'y cachait derrière. Elle ne lui répondit pas, elle soutenait son regard, un regard froid et elle serait encore moins coopérante par la suite, il pouvait en être certains. La clé était bien cachée, dans un endroit sûr, et puis que voulait-il ? Des preuves ? Il n'y avait rien dans son bureau, à part des dossiers, des projets de construction des souvenirs de sa mère, un petit frigo rempli d'alcool, sérieusement, il ne faisait que s'enfoncer dans sa paranoïa, il se jetait lui-même contre un mur.

L'interphone sonnait encore... Hanami n'attendait personne, mais peut-être que son père avait envoyer Taka voir ce qu'il s'y passait, sauf qu'Hanami ne pouvait pas bouger, toujours son bras fermement tenu par le policier, elle ne pouvait absolument rien faire. De toute façon, son garde du corps avait les codes, les clés, si c'était lui, il entrerait et viendrait la sortir des griffes de ce cinglé. Sauf que c'est une fois de femme qui s'éleva, de la radio du sergent, il avait ses yeux posés sur Hanami, ceux qui disaient, tu dis un mot, je t'éclate. Ils pouvaient entendre les pas, légers, faiblement monter dans les escaliers, pourquoi il ne l'avait pas lâché sur le coup ? Il aurait pu raconter des mensonges, ce n'étaient pas sûr que quelqu'un croit les élucubrations d'une gamine, il aurait pu faire comme si... Enfin, peut-être qu'il savait qu'il était déjà profondément enfoncé dans la merde, il espérait sûrement juste que sa collègue fasse demi-tour en n'entendant personne.

Sauf que le dénouement fut tout autre, la jeune policière avait fini par les trouver, interpellant son supérieur, un petit échange de paroles, la garde baiser du sergent et Hanami, lui fila un coup de pied dans le tibia, il lâcha sa prise et elle courut se réfugier comme une fille apeurée derrière la jeune femme qui brandissant son arme vers l'homme avait décider de prendre contact avec son équipe, ou peu-importe qui c'était. Hanami s'était placé juste derrière elle, ses mains tenant la chemise de la femme aux cheveux turquoise. Derrière sa protection, elle lança un sourire à l'homme, c'était clair qu'il était plus que de la merde, ça réjouissait la jeune fille, cette histoire irait bien trop moins, et tout ça pour quoi ? Absolument rien.

Elle se serait cru dans une espèce de drama policier a deux balles, avec des mauvais acteurs, un truc qui lui donne des migraines et l'envie de vomir. Hanami n'avait pas peur, elle n'était pas de ce genre-là. Et ce type, était complètement fou à lier, complétement paranoïaque et il avait un sérieux problème avec le père de l'adolescente. Elle ne savait pas s'ils se connaissaient, s'ils avaient déjà eu un contact quelconque entre eux, mais ce type semblait bien décider a arriver à ses fins, tout en menaçant la jeune femme qui faisait rempart entre elle et ce psychopathe.

Comment avait-il pu embaucher un type aussi instable dans la police sérieux ? Il pouvait dire ce qu'il voulait, il avait le témoignage d'une flic, peu importe son grade, le témoignage d'une jeune file, qui pouvait pleurer et faire la choquer sur commande, sans compter le système de surveillance dans la maison qui était actif, tout cela fournissait assez de preuve pour le faire virer et le foutre derrière des barreaux pendant un moment. Saya essayait d'être dissuasive, mais l'homme n'entendait rien, il était vraiment fou à lier.

Et il fit sûrement la plus grosse erreur de sa vie en utilisant son Alter dans cette maison, défonçant la porte du bureau de Kuro. Hanami le regardait sans rien faire alors que la voix de Saya semblait si loin. Elle avait eu un haut-le-cœur, un peu peur de ce qu'il venait de faire, peut-être que leurs vies a toute les deux étaient en danger à ce moment-là, elle ne pouvait pas utiliser son Alter, même si elle ne se gênait pas pour le faire et quant à la policière ? Non, elle n'avait pas de Licence, elle sortit de sa torpeur en papillonnant des yeux, secouant la tête en signe de dénégation et bien évidemment, elle ne pouvait pas se permettre de le faire devant elle. Après, il pouvait retourner tous les tiroirs, vider le minibar, retourner carrément le bureau, il ne trouverait rien, car tout ce qui est "sensible" ne se trouve pas dans cette maison. Tout ce qui touche de près ou de loin a ses activités sont tenu loin de sa fille, là sa sécurité et surtout, question de bon sens.

La question en suspend, c'était, qu'allaient-elles faire ? Face à ce fou furieux ? Les héros seraient vraiment si longs à venir ? Intérieurement, Hanami aurait aimé que son père apparaisse par la porte d'entrée, mais même avec la meilleure volonté du monde, il était beaucoup trop loin pour rejoindre son domicile aussi vite, elle avait plus qu'a espérait que la meuf aux cheveux bleus puisse faire le boulot. Ou du moins, le calmer assez pour pas qu'ils s'en prennent à elle. Enfin, peu importe, c'était une pièce remplie d'œufs, elles n'avaient pas intérêt à faire de faux pas.

Ok, bon, ce mec était vraiment un fou furieux et tout ça ne faisait plus rigoler la jeune fille. Il allait beaucoup trop loin quand il avait défoncé la porte du bureau et qu'il s'était mis a tout saccager, jetant les documents ici et là, ouvrant les tiroirs et les armoires à la recherche d'elle ne savait quoi. Même si elle savait qu'il ne pourrait jamais rien trouver ici, elle était folle. Folle de colère, elle serrait les poings, elle serrait les dents. Bordel, qu'est-ce qu'elle avait envie de lui en coller une. Bien sûr, faire quelque chose lui apporterait encore plus de problème, alors elle se contentait de rester dans le sillage de la jeune policière.

Elle prit un vase qui se tenait non loin et le balança à l'officier. Araki rattrapa le vase, mais, se retrouva déstabilisé, il chuta de surprise, mais ne laissa le temps à personne de vraiment réagir. Il se releva, saisit quelques dossiers avant de disparaître en passant par la fenêtre. Le verre se brisa, tombant sur le sol dans un fracas assourdissant alors que le voleur s'enfuyait avec ce qui n'était sûrement rien d'autre que des contrats de vente et construction de maisons. De la paperasse sans intérêt, des feuilles destiner aux impôts. Hiro était un mec très prudent et surtout soucieux de la sécurité de sa fille chérie, alors rien de ce qui était hors lois se trouvait dans cette maison, absolument rien.

Saya s'excusa pour le désordre, mais Hanami entendit à peine sa voix, saisissant que par réflexe la carte qu'elle lui tendait, les yeux fixer vers le bureau, l'agente fila dans l'escalier à toute allure en demandant de l'aide des héros. Hanami avança dans le bureau de son père, celui-ci s'en dessus dessous. Elle regarda le vase jonchant le sol. Bordel. Pourquoi ça avait été aussi loin ? Ce mec était juste complètement taré, il n'y avait pas d'explication. Hanami regarda ce qu'il avait pris. Enfin, essaya de faire le point, s'amusant dans le bureau de son père assez souvent elle pouvait déduire ce qu'il avait pu emporter. Elle regardait le tiroir. "Non..."

Elle avait tout de suite vu qu'il manquait quelque chose d'important ici, les larmes luis montèrent aux yeux et il était hors de question qu'il disparaisse avec ça. Sans attendre une seconde de plus, elle sauta par la fenêtre, usant de son alter pour atterrir en douceur sur l'herbe du grand jardin. Elle n'entendit rien, elle avait vu, du coin de l'œil l'officière sortir de la baraque par la porte vitrée, mais elle n'y avait prêté pas plus d'attention. Elle s'était mise à courir comme une furie, son but était juste de retrouver ce type et ce qu'il avait volé. Bon, Les Sato sont une famille riche, ils possèdent une maison grande, démesurer et le terrain qu'ils possèdent l'est tout autant.

Araki était qu'une forme noire au loin, essayant de passer au-dessus du grand mur qui entourait la propriété, Hanami utilisa de nouveau sont alter, pour se pousser plus rapidement vers l'avant, pour que chaque pas, soit plus puissant et la projetée plus loin. En peu de temps, elle avait rattrapé le type qui essayait tant bien que mal de sortir d'une demeure entourer par de très hauts murs qui cloisonnaient le terrain. Hanami l'interpella. "Hey connard ! Rends-moi ce que tu as pris, sinon, je te jure, que je te tue." L'adolescente avait lâché ça sur un ton agressif, froid, à glacer le sang, elle était vraiment en colère et ne voyait rien d'autre que sa rage qui teintait ses yeux. Elle pensait vraiment ce qu'elle disait. Et tout ça pour quoi ? Une vieille photo de sa daronne. Et vraiment, là, avoir des problèmes parce qu'elle utilisait son alter était bien le dernier des soucis. Il valait mieux que Saya prie pour que les héros arrivent avant que cette histoire n'aille trop loin.

C'était quand même dingue, ce mec était venu chez eux, et avait sciemment foutu le bordel dans la baraque. Hanami était en colère, elle avait pris sur elle comme une grande fille, mais là, c'en était trop. Il pouvait prendre ce qu'il voulait, les dossiers de son père, les plans de construction de terrain, contrat de vente peu importe. Mais il touchait le point le plus sensible d'Hanami, sa mère. Après, oui, il ne savait pas ce qu'il avait pris, ce qu'il y avait dans ce dossier a la couverture noire. Et c'est vrai qu'il avait l'air important, surtout avec la réaction sûrement disproportionnée qu'Hanami donnait à la chose.

Ça devait sûrement conforter l'agent dans sa recherche, peut-être qu'il s'imaginait que c'était une belle preuve. Mais si Hanami était aussi furieuse, ça n'avait rien à voir, elle savait que son père était beaucoup trop prudent et soucieux de la sécurité de sa gamine pour cacher des indices de sa double vie dans sa baraque. Le seul problème, c'était qu'Hanami avait depuis toute petite la sale manie de planquer des trucs dans les dossiers de son père, des photos, importante pour elle, parce que comme elle, elle avait peur que son père oublie, elle forçait les piqûres de rappel avec des souvenirs visuelles, c'était comme ça qu'elle se forçait à ne pas oublier avec le temps qui passe, même si malgré cela, ses souvenirs étaient, chaque jour, altérés et lointain.

Araki avait menacé Hanami dans sa propre maison avait volé, alors qu'il était censé représenter la loi. Et bien, quel figure de professionnalisme. Tout ce qu'Hanami voyait, c'était un homme fou. Elle ne savait pas pourquoi, ou quelle sorte de lien il pouvait avoir avec son père ou ce qu'il faisait, mais, là, c'était carrément de la paranoïa et ça allait trop loin. Saya les avait rejoints alors que l'officier disait à Hanami de venir les précieux papiers qu'elle voulait récupérer. Elle n'était pas stupide, elle savait qu'elle était dans la merde si elle faisait ça, non pas qu'elle se sentait en danger face à l'homme. Mais elle n'avait rien le droit de faire, parce que ça se retournerait sûrement contre elle.

Et ça risquait de compliquer pas mal de chose pour elle, bien sûr que ça en valait la peine, mais elle savait que ce n'était pas raisonnable et que c'était juste... Complètement stupide. "Arrête de faire le malin. Tu ne fais que t'enfoncer encore plus. Hanami savait qu'à partir du moment où il avait mis les pieds dans le bureau de son père, ce type avait perdu son boulot, et il perdrait sûrement sa femme et ses gosses, si jamais il en a. Parce que c'était juste un sale type qui mérite ce qui va lui arriver au final. Qu'est-ce qu'il fallait faire ? Le retenir un peu, le temps que les héros débarquent, juste rester là, en position d'attaque à le regarder dans le blanc des yeux suffirait. Il ne pouvait pas fuir et s'il le faisait. Et bah, une chasse à l'homme commencerait et il perdrait sûrement encore plus que son miteux boulot.

Il le savait, qu'il était au pied du mur, qu'il avait été trop loin pour revenir en arrière, il savait que la suite serait encore pire pour lui. Que sa vie misérable s'était arrêtée au moment où il avait posé le pied dans la maison des Sato. Hanami ne comprenait pas son attitude, ce qu'il avait absolument contre son père, il avait l'air de tellement le haïr... C'était loin d'être un sain, mais... Méritait-il autant de haine ? Elle ne le savait pas trop... En-tout-cas, elle se demandait bien ce qu'il avait pu faire à son type. Sa paranoïa, sa fixette sur Kuro avait juste fini par le rendre dingue, c'était, pitoyable à voir. Le mec allait tout perdre pour quoi ? Pour rien, c'était complètement pathétique, alors il pouvait grogner comme il le voulait, exploser le mur et se casser, ou fuir d'une autre façon, ou faire face à sa collègue, prendre le risque de prendre une balle, attendre sagement que les héros arrivent... Peu importe sa décision, l'issus pour lui sera la même, et pour Hanami, c'était pareil, elle finira par reprendre sa vie, tout en finissant par oublier qui était ce type, son nom et son visage. Parce qu'elle oublie ce qui n'as pas d'importance pour elle.

Et puis finalement, le vent souffla aux oreilles d'Hanami, soulevant ses cheveux... Et puis peut-être que c'était le moment opportun pour un geste désespéré, mais, le flic se jeta vers Hanami, sauf que, plus rapide que lui, l'officière se positionna entre eux. Grossière erreur. Elle faisait son boulot, qui était de protéger, bien entendu, mais la rage qui aveuglait ce type était complètement démesurée et c'était stupide de se mettre entre eux, et ses tirs d'avertissement ne servirent à rien, si bien qu'il la projeta au sol, un peu plus loin, disparaissant dans les buissons d'azalées. La chute avait été lourde, la force de ce type était démesurer, il avait sûrement cassé cette fille comme une brindille. "À nous deux, gamine" Disait il. Cela forçait Hanami à sourire, a rire. "Ramène-toi" cracha-t-elle entre ses dents, elle était prête a user de son adresse, de sa vitesse pour esquiver ce type, beaucoup trop lent.

Alors qu'il fonçait vers elle, ce fut comme un flash. Un homme était devant Hanami et il stoppa net le policier. Ah bah... Ils en avaient mis du temps. Le héros arrêta Araki avait une tel facilité, c'était pas mal déconcertant, Hanami savait qu'elle n'aurait pas fait long feu face à lui, elle était trop jeune et trop faible, battre des connard de Chinois et des arrogant Américain ne faisait pas d'elle une femme toute-puissante prête a arrêter n'importe qui. Puis bon, ce n'était pas son projet d'avenir d'arrêter la vermine. Il n'eut même pas de combat. À l'arrivée du héros, l'ancien flic avait jeté l'éponge, il avait sûrement bel et bien compris que tout était fini pour lui. Hanami ne s'en préoccupa pas plus que ça, cette dernière se dirigea vers l'endroit où l'officière avait disparu. Elle lui tendit une main pour l'aider à se relever, alors que le héros faisait son boulot un peu plus loin "ça va ? Ce n'était pas très malin de votre part d'avoir fait ça." Il n'y avait pas de mauvaise intension derrière ses paroles, c'était vrai, elle le pensait, mais ce n'était pas de la moquerie ou, autre chose, c'était juste une constatation des plus simple. Surtout qu'Hanami avait largement les capacités pour esquiver les coups assez lents du type.