"-L'entre-aide n'est pas un problème, mais pour ce qui est de la confiance, cela risque d'être un peu plus compliquer à obtenir quand on sait par quoi nous sommes entourés.
Je ne suis moi-même pas digne de confiance."

Tout en écoutant attentivement ses paroles, Grim observa chaque individu présent…Les plus grands vilains sont puissants, ça il n’avait rien à dire dessus. Mais comme tous seigneurs du mal, ils considéraient les autres comme des pièces d’échecs à jouer minutieusement. Si l’un des vilains ne servait plus à rien, il était alors, fatalement, sacrifié. Mise à part les numéros 1, tout le monde ici étaient remplaçables. En fait leur côté stratège et machiavélique était à la fois leur point fort comme leur point faible. Ils auront un plan qui mettra en difficulté les héros. Mais dès que les choses s’envenimeront ils abandonneront les autres à leur sort. En fait on ne pouvait compter que sur les compétences des autres…et ça s’arrêtait là. Pour les autres s’était pareil. Anket lui avait déjà prouvé que son côté capricieux faisait qu’on ne pouvait pas forcément lui faire confiance. Pour le reste, il attendait de voir.
Soudain, Ghost sentit du mouvement juste à côté de lui. En regardant, il aperçut la femme au crâne de cerf. Elle ne semblait pas se sentir bien. La jeune fille se métamorphosait petit à petit jusqu’à devenir un vrai Wendigo. Instinctivement, Ghost s’était éloigné et avait mis sa main sur son arme. Mais le monstre ne bougeait pas. Cette fille essayait de se contenir comme elle le pouvait. Mais pourquoi s’être transformé ainsi ? Frédérick se tourna ensuite vers le roux, le sang…C’était sans aucun doute la raison de son changement d’apparence. Anket s’était un peu rapprocher, demandant à la jeune fille de se calmer. Finalement, Rabia s’occupa de la situation à sa manière. Il avait saisi le crâne de la créature et avait planté ses bois dans le sol. Tous ces événements en moins d’une heure…Ghost soupira et alla se coller près d’un mur en s’éloignant un peu du monstre et attendit. La réponse à sa question avait, comme il l’avait prédit, vite été trouvé. Non il ne pourrait jamais leur confier sa vie ou leur accordé la moindre confiance. Il fera son travail. Mais dès que les autres auront fait échouer la mission. Il partira. Il n’allait pas tomber à cause de la bêtise des plus idiots.

Elle ne dirait pas que tout à cela avait été trop rapide, non c'est plutôt l'inverse. Le temps qu'elle se rende compte qu'elle ne voyait plus les vilains l'entourant dans le bon sens. Sa tête était déjà fixement encrée dans le plancher de la sale...D’ailleurs heureusement que ce n'était pas du béton.

Elle ne fait pas spécialement attention à ceux qui l'entour, elle essaie encore de comprendre pourquoi maintenant elle voit des pieds...Ça cogne dans sa tête... Elle n'a pourtant pas bu d'alcool ! Elle a oublié l'odeur du sang pour le coup ! Et reprend peu a peu ses esprits. Elle n'a pas franchement suivit ce qu'il c'était passer, c'est comme si le monde tournait au ralentit quand elle se transforme. Mais ça y est, elle se rappelle qu'elle a été retourner par le numéro 1 Mexicain.

Ses yeux vont dans tout les sens, mais elle ne bouge pas toujours pas de sa place, elle a rassemble ses "pattes" contre elle-même, presque dans une position fœtal. Oui, elle se sent bien conne en cet instant. Elle se rétablit sur ses postérieurs, tire un peu, mais c'est bien ce qu'elle avait deviner et qu'elle tente de ne pas faire remarquer...Quoique si elle ne le fait pas, elle risque de rester longtemps comme ça. Elle pourrait tenter de demander de l'aide à Madame "N" si elle arrivait à avoir son regard...T'en pis, ridicule pour ridicule...

-Abruti, je suis coincée, maintenant !

Et voilà, comme prévu ; cela s'est retourné contre elle. Je voulais bien admettre que son Alter ne devait pas être des plus faciles, mais elle pourrait essayer de faire un effort car elle venait de perdre en notoriété et/ou sérieux aux yeux des dirigeants.

Je remis mes cheveux en arrière d'un geste féminin, pas le temps de prendre un côté arrogant quand il semblerait que les grands chefs s'énervaient et se vexaient pour, ridiculement, rien.

Je restai alors calme, silencieuse, près de mon tueur adoré. Je pourrais sans aucun doute libérer ma petite cerf -qui ne l'était pas, je le savais, mais c'était plus mignon- mais je ne voulais pas révéler mon Alter. Non, pas maintenant.