Ryuusei Melios & Kujaku HaiseEn cette belle journée, Haise était assis à la terrasse.
Un café sans prétentions.
Quelle belle journée ! Le soleil brillait de mille feux, les oiseaux chantaient, les gens se promenaient dans les parcs le sourire aux lèvres. Une légère brise flottait dans l'air, adoucissant la chaleur pesante de cette journée ensoleillée. Tous les éléments étaient réunis pour passer une merveilleuse journée, c'est bien ce que comptait faire Haise. Assis à la terrasse d'un petit café, le jeune homme à la chevelure de feu semblait rêvasser. Sa tasse de thé était encore chaude, ce qui l'avait obligé à attendre et à se perdre dans une réflexion inféconde. Le temps était propice aux rêvasseries après tout, non ?
- Hé !
- Hmm ?
Haise redressa la tête pour voir son interlocuteur. Calcifer, la petite boule de feu, lévitait juste sous son nez. Le petit être était habituellement agité, et le temps n'y changeait rien. Étant fait de feu, tout allait même pour le mieux. Calcifer avait pour ainsi dire l'habitude de reprendre Haise pour tout et pour rien, sans doute était-il en recherche d'attention perpétuelle. Haise n'y faisait guère attention, agissait selon son bon vouloir. Calcifer était son ami, mais il ne comptait pas s'occuper de lui chaque seconde de son existence.
- A quoi tu penses ? Ton thé va refroidir.
- A quelqu'un d'autre que toi, gros bavard.
Le petit Calcifer fulmina, ce qui n'intéressait pas Haise. Ses pensées dérivèrent vers son thé, c'est vrai qu'il allait refroidir. Le jeune homme le porta à ses lèvres sous les vociférations de Calcifer, indifférent à ses reproches. Qu'il était épuisant de se promener Calcifer partout ! Heureusement que le petit être se fatiguait vite, ou Haise n'aurait sûrement pas entretenu de bonne relation avec lui. Alors qu'il entamait sa tasse de thé, le jeune apprenti héros tourna la tête vers quelqu'un qui semblait venir vers lui.
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C'était une belle journée d'été. Le temps était clair est chaud. J'en ai donc profité pour sortir. Rester enfermé lors d'une si belle journée, c'était criminel. Et puis, un peu d'air frais ne faisait jamais de mal. Sortant de répétitions, je décide donc de me promener un peu, l'étui de mon violon à la main. Je marche sans grand but, profitant de la douce brise qui caresse mon visage et fait doucement onduler mes longues ailes. Suite à ce moment de promenade, je me résous finalement à faire une pause. Après tout, le temps chaud est assez épuisant, alors s'arrêter le temps d'étancher ma soif ne serait pas de refus. Sans parler du poids de mon instrument qui me fatigue un peu plus. D'ailleurs, j'aperçois déjà au coin de la rue un café. Un endroit tranquille, propice à la détente et aux rencontres. Je m'y approche tranquillement avec une démarche détendu. De plus près, je remarque que l'endroit semble plutôt rempli, voire même au complet. Regardant de droite à gauche, je cherche une place... Il n'y en a aucune seul... Je me résous donc à partager une table avec quelqu'un d'autre. Je me dirige vers une table sur la terrasse. En m'approchant, j'observe quelques instants celui qui sera sûrement ce « quelqu'un d'autre ». Un jeune homme, a vu d’œil d'environ 17 ou 18 ans, en pleine conversation avec... une flamme ?... J'en déduis rapidement que c'est son Alter. Une fois arrivé près de lui, je prends la parole d'une voix douce en regardant le garçon blond. Je lui demande donc simplement :
-Bonjour. Ça vous dérangerait que je m'installe ici ?
Le jeune homme a l'air courtois. Je doute donc que ma présence l’ennuie réellement.
Ryuusei Melios & Kujaku HaiseEn cette belle journée, Haise était assis à la terrasse.
Un café sans prétentions.
Le jeune homme lève la tête en direction d'un autre jeune homme, bien qu'ayant l'air plus âgé. Celui-ci semble chercher une place, évidemment puisque le café est bondé. Le temps est aux sorties, et chaque commerce explose son chiffre d'affaires. Alors que Calcifer allait répondre à l'intrus, du moins selon lui, Haise le balaye d'un revers de main et sourit au nouvel arrivant.
- Bonjour, bien sûr que non, je vous en prie asseyez-vous.
Haise lui présente la chaise d'en face, souriant toujours, ravi d'accueillir un nouveau compagnon à sa table. La journée n'en sera que moins morose. Il faut dire que le jeune homme a la discussion facile, et tisse rapidement des liens. C'est en partie pourquoi il ferait sûrement un bon héros, la force brute ne fait pas tout. Alors que son interlocuteur s'assoit, Haise lui tend la carte.
- Tenez, ils font de très bons thés si vous voulez mon avis.
Ses yeux se portent un instant sur ses ailes sans en dire plus, elles sont sans doute liées à son alter. Quelle importance, ce genre de choses sont devenues monnaie courante à présent. Son regard glisse également sur le violon du jeune homme, ce qui est nettement plus intéressant. Lui aussi aime la musique, et en joue en plus ? Assurément, la conversation s'annonçait intéressante.
- Vous jouez du violon ?
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Une réponse positive. Parfait. Le garçon est agréablement poli en plus. Tous les gens ne sont pas aussi aimable envers un inconnu. Il semble bien à l'aise avec les autres d'ailleurs. Cependant, son Alter pique un peu ma curiosité, mais je ne dit rien à ce sujet. Ce serait malpoli de lui poser des questions ainsi. Je m'assieds donc près du jeune homme en croisant les jambes avant de prendre la carte qu'il me tend. Sans me pressé, je lui réponds donc.
-Merci. Je vais me fier à votre avis dans ce cas.
Une fois la carte dépliée, je survole les différentes boissons avant que ma jeune compagnie ne me sorte de ma lecture. Relevant mon regard vers lui, mon sourire se fait plus éblouissant.
-Oui. Je suis violoniste professionnelle. Vous jouez vous aussi d'un instrument ? Ou bien vous vous y connaissez juste en musique?
Je me doutais bien que mon étui allait attirer l'attention. Enfin, la conversation serait d'autant plus agréable si c'est avec un autre musicien que j'échange. Et puis, la musique est un des rares sujets pour lequel je deviens bavard. C'est mon métier et ma plus grande passion après tout. Et peut-être que c'est aussi le cas de mon interlocuteur, même si je doute qu'il puisse être pro à cet âge, même si ce n'est pas impossible. J'attend sa réponse calmement, même si le jeune homme a rapidement réussi à remuer ma passion.
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