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Lucie Beauxchamps
Héros
# Les plaintes d'Ebisu [ Lucie Gloonbee et Uriel Abaddon ] En gel ( event )
Mar 30 Jan - 18:09
- Capitaine Gloonbee, j'y vais ! Bonne soirée tout le monde !

- Attendez, j'ai reçu un signalement sur portable, je pense qu'on a pas fini encore les gars...

-Raaah il est 21 h notre journée est finie depuis une demie heure déjà ! C'est au service de nuit de s'en occuper là, j'ai un enfant qui m'attend à la maison mine de de rien !

-Qu'est ce que j'y peux, Josuke ? Ce coup ci ça a l'air assez urgent...

- J’espère bien, la dernière fois c'était pour une misérable contravention ! Sérieusement, ça ne me dérange pas de faire des heures sup' et même bénévoles pour faire quelque chose d'utile pour la société mais je l'ai toujours pas digéré ce coup là...

-Attends, montre mieux Agathe... C'est quoi cet endroit ? l'Abattoir désaffecté ? C'est dans les quartiers abandonnés, il n'y a que des affaires louches là bas... Signalement de quoi ? Individu suspect ? Rah, ça craint...

-C'est bien pour ça qu'on nous demande d'y aller...  Allez ! Monetora , Hibara, prenez vos armes on y va !

Les deux hommes hochèrent la tête et suivirent leur Capitaine de Police, Agathe Gloonbee, 49 ans, dont l'âge n'avait entaché ni la détermination et la droiture, ni les boucles rousses foncées de ses cheveux. Hosuke Hibara, policier brun d'une quarantaine d'années, aux yeux timides mais à la gâchette sûre et Josuke Monetora, jeune recrue de 26 ans au sourire de tombeur, bien plus doué pour frimer que pour remplir la paperasse, travaillaient sous son commandement depuis déjà deux ans, et faisaient à eux trois une bonne équipe.

Chacun avait une confiance absolue envers les autres, et comptaient bien finir rapidement et proprement la mission peu précise qu'on leur avait confié : aller voir si quelque chose d'étrange se passait dans cet ancien ... abattoir désaffecté. Non décidément, quelque chose au fond d'eux, un pressentiment, les glaçait en songeant à cet endroit. Suite à de nombreux accidents dus à des normes de sécurité et d'hygiène trop basse, l'endroit avait été délaissé du jour au lendemain, superficiellement nettoyé et vidé,, et restait à vendre depuis plus de 8 ans. Même les dealeurs trouvaient cet endroit trop dangereux, le générateur électrique personnel de l'endroit marchant sur panneaux solaires- l'entreprise était alors au dernier cri à l'époque !- il suffisait de forcer la porte et de malencontreusement appuyer sur un mauvais bouton pour risquer de réactiver les poulies de l'infernal machine et de mettre en danger un groupe en plus de soi même. Et puis, l'endroit était trop hors de la ville pour un simple règlement de compte sur le coup de la colère : il fallait que tout soit préparé, calculé, pour que quelqu'un se retrouve ici " par hasard ". Et ce n'était pas bon signe. Pas bon signe du tout.

Dans la voiture, les tensions se calmèrent. Tant pis pour l'horaire, ces trois héros du quotidien avaient choisi leur voie après tout. Ils travaillaient pour le bien de l'Humanité, ce n'était pas rien !

En souriant, Josuke envoya un message à sa femme l'informant qu'il ne rentrerai pas avant deux bonnes heures. Il caressa sa barbe de trois jours blonde en riant à la photo de sa fille que sa chère Amai venait de lui envoyer, où l'enfant de 3 ans dormait dans une position saugrenue. Agathe Jaugea l'idée bonne et attrapa son propre portable. Cela faisait longtemps qu'elle n'avait plus parler à Lucie... Trop accaparées par leur travail respectif, elles n'avaient plus passé de moment mère-fille depuis quelques mois, bien qu'elles habitent dans la même ville ! Elle repensa avec un sourire nostalgique à combien elle avait pu inspirer sa petit Lucie, quand celle ci n'avait plus le cœur à être une héroïne, jugeant son Alter trop utile à un seul type d'intervention, quand elle avait alors retrouvé espoir en regardant sa mère en action : forte, déterminée, meneuse de troupes, vive et intelligente, prête à tout, et qui gagnait à chaque fois. Cette image Utopique de la mère policière idéale elle la travaillait chaque jour, bosstée par la confiance de sa fille, de son marie, de ses hommes... Elle envoya un petit texto à sa fille, lui raconta la crasse que venait de lui faire son supérieur en l'envoyant en mission après son service, lui proposant d'aller dans un restaurant le mois prochain avec l'augmentation qu'elle ne manquerait pas de demander pour ce coup là... Une petite toucher d'humour ironique, une autre de ses caractéristiques : Agathe était une effrontée dure à cuir.

La voiture banalisée s'arrêta quelques rues avant l'endroit. Le brave Hosuke avait conduit en silence afin de ne pas déranger les deux occupés. Il leur recommanda une intervention discrète avant tout, mais offensive. Les trois policiers étaient habillés en civils, mais un criminel expérimenté n'aurait aucun mal à reconnaitre ces regards fureteurs et concentrés quand ils entrèrent dans le bâtiment. L'endroit était pareil à un film d'épouvante, lugubre, et une odeur des plus détestable imprégnait déjà leurs vêtements : Renfermé, moisissures, humidité, sang...  Un haut le cœur prit la femme qui ouvrit en grand la porte : cela faciliterai cette la fuite d'un éventuel ennemi, mais il fallait apporter de la lumière dans l'endroit sans allumer le générateur. Et cela aérerait. Une lumière bleuâtre se répandit

Sans un bruit, dans des concertations silencieuses, les trois agents se placèrent aux zones d'ombres afin d'être dissimulés. Au dessus d'eux, les crochets tachés de rouille -faites que ce ne soit que ça- les menaçaient. La grande porte d'entrée ne servait qu'à faire entrer le bétail condamné, ainsi donnait elle directement sur la large pièce de mise à mort. Les trois policiers se turent immédiatement. Ils ignoraient si ils auraient vraiment affaire à quelqu'un, ou à plusieurs personnes, mais gardaient leur arme au poing. Séparée de ses deux collègues, Agathe remarqua un étage, : un escalier en métal aux marches troués de rouille amenait à une plateforme de mème matière faisant le tour de la salle et permettait de voir toute la scène depuis le haut, comme dans un théâtre. Macabre, le théâtre... Il s’agissait de toutes les pièces qui ne servaient ni à l’abatage des animaux, ni à leur stockage, ni à leur envoie. Elle arpenta le couloir, moins discrète qu'elle ne l'aurait voulu, mais se déplacer dans de telles conditions était suffisamment compliqué comme ça ! Elle ouvrit une à une les portes, avec une angoisse qu'elle refoulait bravement à chaque fois. Bureau de la direction, vide. Salle des employés, vide. Bureau de gestion des stocks et de comptabilité, vide. Personne nul part. Elle laissa se fermer la dernière porte, sur ses gardes : aucun bruit suspect pourtant.

Tout était silencieux. Elle se retourna, prête à voir où en étaient ses camarades, laissant le bord de la porte claquer légèrement contre son battant, quémandant inconsciemment n'importe quoi pour faire tomber le silence oppressant qui lui bloquait la gorge plus efficacement encore que la poussière qui voletait dans le bâtiment, formant une fumée irrespirable.
Lucie Beauxchamps
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Uriel Abaddon
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# Re: Les plaintes d'Ebisu [ Lucie Gloonbee et Uriel Abaddon ] En gel ( event )
Jeu 1 Fév - 6:14














 ❝ Les plaintes d'Ebisu ❞

w/ Lucie Gloonbee



Day one. Au milieu des crochets usés par la rouille, l'homme contemplait les lieux. Ses épaules étaient affaissées, ses gestes manquaient encore de dynamisme, mais il ne s'en formalisait pas. A cet instant, son esprit était concentré sur la disposition de la pièce. Il balada le faisceau lumineux de sa lampe torche sur les murs moisis par la graisse, le sang et les entrailles de porc. Ce n'était certes pas luxueux, mais à dire vrai, c'était ce genre de chose qu'il recherchait à ce moment précis, car il n'était pas question de tenir un banquet ici. Il leva son œil unique, prenant le temps d'observer le réseau de rails sur lequel les crocs pouvaient être déplacés, nota que certains chemins étaient inutilisables car trop abîmés par le temps mais qu'au final, rien ne contrariait sa vision des choses. Dans un soupir de contentement, il tourna les talons, à la recherche de son matériel. C'était décidé, ce vieil abattoir aurait l'honneur de rouvrir ses portes pour un spectacle d'un tout autre genre. Ou presque.

Le bâtiment avait été délaissé depuis une paire d'années, bien avant son arrivée au Japon, et sans certaines connaissance, il aurait sans doute ignoré son existence jusqu'à son départ. Les journaux ne parlaient plus de ce lieu interdit au public, car plus personne n'osait s'y risquer depuis qu'un groupe de jeunes y avait trouvé la mort, broyés par quelques machines qui étaient encore sur place à l'époque. Aujourd'hui, il ne restait que les crochets, quelques meubles dans les locaux administratifs, et un manteau de silence des plus confortables. Le masqué s'y enveloppait volontiers, appréciant chaque parcelle de ce qui serait le calme avant la tempête. Car oui, d'ici quelques heures à peine, la tranquillité se ferait sans doute brutalement assassiner par les cris d'une de ses victimes. Mais pas n'importe laquelle.

India Carlton était une riche héritière, faussement amatrice d'art, et qui faisait tout son possible pour être la seule à briller en société, quitte à écraser et ridiculiser ses adversaires. Depuis quelques jours, elle était au pays du soleil levant et, comme beaucoup de riches de passage, elle avait apprécié le bar-cabaret de Madame N. A son premier soir, elle avait finie complètement ivre, à critiquer le moindre détail, vomissant au passage une logorrhée hautement insultante envers l'Orientale et s'attirant ainsi ses foudres. Alors, avec son protégé, elle avait conclu un contrat. Contre trois mois de loyers, elle voulait la tête de cette écervelée.

Jetant un œil à portable, l'Artiste nota que sa cible était actuellement au restaurant, en compagnie de son beau-frère, avec qui elle avait bien évidemment une liaison. Après quoi ils avaient prévu de tester les fameux Love Hotels nippons, puis de se promener dans les quartiers commerçants. Enfin, ils avaient réservé leur soirée chez Madame, sans aucune considération pour le scandale précédent. Les informateurs de sa mécène l'étonnaient toujours, mais il n'avait pas le temps de se demander comment ils avaient eu accès à des données d'une telle précision. Du travail l'attendait encore.

Sur le sol brunâtre, il laissa choir un large sac duquel dépassaient des cordages divers. Il n'avait su se décider, ne sachant quel coloris ni quelle épaisseur conviendrait le mieux à cette femme. D'ailleurs, il n'avait d'elle qu'une photo, n'ayant pas pu la voir en pied ce fameux soir, mais il était certain d'une chose : il avait hâte de s'acharner sur son joli minois. Soudain fébrile, il claqua des mains et sortit un petit lecteur disque qu'il posa au sol. L'objet était assez ancien, il fonctionnait encore à piles, mais au moins avait-il l'avantage d'être simple à manipuler. De son doigt ganté de métal, il appuya sur une touche, le CD se mit à tourner dans l'habitacle de plastique, et bien vite, les notes s'élevèrent, entraînantes et tranquilles à la fois.


Day two. Aux relents dérangeants de l'abattoir s'étaient mêlées les effluves agressives d'un parfum pour femme. Acculée, elle haletait, à la recherche d'une goulée d'air. Dans sa poitrine, son cœur déréglé s'emballait brusquement avant de rater plusieurs battements d'affilée, barrant sa poitrine d'un lourd poids. Perdue dans le noir, elle n'avait rien à quoi raccrocher son regard, elle se sentait étouffée, chassée telle une proie que l'on rabat dans le viseur du chasseur. Ses mains étaient collées aux murs sales et partiellement ébréchés. Son esprit ne parvenait pas à rationaliser, entre la peur que lui causait la situation et ces souvenirs douloureux qui choisissaient bien leur moment pour lui revenir, l'américaine ne pouvait tout bonnement pas réfléchir. Tout autour d'elle était silencieux, mais le vacarme dans sa tête l'affolait encore davantage, brûlant ses maigres forces.

Derrière elle, dans l'ombre, une forme se dessina. Elle se retourna en plissant les yeux, ne sachant si son esprit lui jouait des tours ou s'il s'agissait vraiment du malade qui l'avait menée ici. Elle crut discerner la forme d'un revolver et, instinctivement, elle se mit à courir avec toute l'énergie qu'elle avait encore. Aucun bruit, si ce n'était peut-être un léger cliquetis, et aucun projectile ne vint transpercer son corps. Pourtant, loin d'être sauvée, elle vit passer devant ses yeux d'autres fragments épouvantables de sa vie. Un gémissement glissa sur ses lèvres gercées et, déstabilisée, elle dut s'arrêter et s'appuyer contre le mur froid pour ne pas tomber. Ses doigts étaient pris de spasmes d'anxiété, ses genoux s'entrechoquaient et elle avait la chair de poule. Pourquoi elle ? Un sanglot se forma dans sa gorge nouée. Aussitôt, l'héritière pressa ses mains contre son visage, voulant réfréner autant que faire se peut les bruits qu'elle émettait. Brusquement, une porte claqua non loin. Effrayée, elle puisa dans ses réserves pour chercher à s'éloigner de la source de ce bruit qui n'annonçait rien de bon. A tâtons, ses doigts finirent par rencontrer ce qui semblait-être une poignée. Elle appuya dessus, et s'enfonça vers l'avant alors que la porte s'ouvrait.

Sous ses yeux horrifiés, elle vit d'abord une étrange mare de liquide épais, éclairée par quelques bougies. Et quand son regard s'éleva, elle eut du mal à comprendre ce qu'elle voyait. La jeune femme resta figée sur place, à contempler ce qui semblait être un cadavre mutilé duquel s'échappait encore un peu de sang. Dans la peau du torse, il y avait comme une gravure. Elle s'approcha un peu, dans une impression de vivre un cauchemar éveillé, et s'emparant d'une bougie, elle leva la flamme de sorte à pouvoir déchiffrer ce qui y était inscrit. Un mot. Un seul. ERIS. Cela n'évoqua rien pour elle, mais cela ne l'empêcha pas de sentir un cri monter en elle à la vue de cette tâche de naissance qu'elle connaissait tant. Une large main s'abattit alors sur sa bouche, la forçant à ravaler ses hurlements et, sans qu'elle ne puisse se débattre, elle perdit connaissance, le cœur brusquement au bord de l'explosion.

Reprenant peu à peu conscience, la jeune femme sentit une étrange douleur dans ses épaules. Elle regarda autour d'elle et remarqua que ses bras étaient maintenus vers le haut, accrochés au moyen d'une corde au coude arqué d'un crochet de boucher. Paniquant à nouveau, elle constata qu'elle ne faisait que frôler le sol du bout de ses orteils, ce qui expliquait le poids qu'elle ressentait dans ses bras. Ses poumons inhalèrent fortement, et elle appela alors à l'aide. La salle était grande. Sur des murs qui devaient autrefois être d'un blanc immaculé, une lampe à pétrole projetait des ombres vacillantes. Elle voulut s'humecter les lèvres, mais elle avait la gorge sèche. Un bruit métallique lui fit tourner les yeux, et c'est là qu'elle le vit. Un homme, engoncé dans une longue cape blanche et au bras droit orné d'une sorte de gant en métal doré. Elle le reconnaissait. C'était le pianiste. Quoi ? Elle battit des cils, ne parvenant pas à délier les tenants de la condition dans laquelle elle se retrouvait. C'est quand il se retourna qu'elle put poser ses yeux sur le long poignard qu'il tenait. Il sembla activer quelque chose, et le silence pesant se retrouva bien vite remplacé par une mélopée rêveuse, aux antipodes de la situation.


Day three. L'homme se redressa, le regard rivé au visage fatigué de sa victime. Celle-ci avait fini par ne plus trembler, même si son regard n'était pas encore celui d'une personne résignée. Il l'avait laissée s'épuiser à pendre ainsi dans le vide, sans rien pour lui permettre de relâcher ne serait que d'un iota le poids qui pesait sur ses épaules. Au bout de la première heure, pendant qu'elle dormait encore, il lui était arrivé de grimacer dans son sommeil forcé. Il l'avait observé sagement, réfléchissant encore à certains détails de son plan d'action. Son employeuse, car c'était ainsi que leur relation se présentait le temps de ces quelques jours, s'était montrée généreuse dans son paiement, il ne voulait pas la décevoir quand elle aurait vent de ce qui s'était passé ici. Quel cadre parfait d'ailleurs. Un lieu qui autrefois servait de torture animale et qui, pour l'espace de deux jours et deux nuits, pouvait reprendre ses fonctions.

A présent, il ne faisait que commencer son œuvre. Comme un enfant testant son jouet, il l'avait tailladée sur les cuisses, le dos et même les hanches, évaluant avec attention son acceptation croissante de la douleur. Il avait espacé les blessures, sur la surface comme dans le temps, car après tout, il n'était pas pressé. Elle avait bien essayé de lui parler, de chercher à comprendre pourquoi, mais il n'avait desserré la mâchoire qu'à de rares occasions, à savoir pour murmurer les airs des chansons qui passaient derrière eux. Un contrat. Cela demandait du sérieux. Bien plus que tous ces meurtres qu'il faisait pour glorifier la Mort, et pour le plaisir, avouons-le. Quand il ne la taquinait pas du bout pointu de son arme, il demeurait assis sur une chaise face à elle, bras et jambes croisées, à attendre que sa condition mentale s'effrite. Il continuait bien évidemment à user de son Alter, et ce même s'il trouvait chaque remord d'un ennui mortel.

Quand il remarqua qu'elle ne semblait plus réagir à la caresses tranchantes de ses lames, il put passer à la vitesse supérieure. Oh oui, elle hurla quand il lui ôta une petite partie de peau à la surface de son ventre plat. Mais ses cris n'avaient que peu de chances quitter cette ancienne chambre froide, et encore moins d'atteindre l'extérieur. C'était un abattoir. Il avait été bâtit en conséquence excentré des lieux fréquentés et des habitations et, surtout, plutôt bien insonorisé. Il s'accroupit ensuite et, s'emparant fermement de l'étroite cheville de la jeune femme, découpa à nouveau une parcelle de peau, un peu plus grande, mais il s'appliqua pour la faire aussi fine que possible. Ce supplice des cent morceaux n'était pas le plus rapide ni le plus humain des moyens de torture, si sentiment humain il y avait encore dans ce principe, mais encore une fois, il ne manquait pas de temps. Il releva la tête et, vu le visage comprimé de sa victime, il comprit qu'elle ne saurait résister jusqu'au bout. Mais au moins pouvaient-ils essayer ensemble de voir jusqu'où elle tenait ? Pour éviter qu'elle ne se morde la langue sous le coup de la douleur, il lui donna un épais tissu à mordre. Il avait trouvé ce dernier traînant dans les locaux, noir de moisissure. Elle ne méritait pas mieux.

Quarante-six. Ils n'avaient même pas atteint la moitié avant qu'elle ne tombe à nouveau dans les vapes. C'en était presque décevant. L'homme retira sa cape, couverte d'éclaboussures de sang et récupéra une bouteille d'eau. Il l'ouvrit, décala la partie inférieure de son masque et porta à ses lèvres le liquide salvateur. Ce travail de précision était autant épuisant pour lui qu'il ne l'était pour elle. Moins douloureux, il est vrai, mais il fallait bien que quelqu'un se dévoue pour jouer le rôle du bourreau. Toujours est-il qu'il commençait à se sentir mieux. Serait-ce bientôt la fin de sa période de Spleen ? La date correspondait, mais il chassa ces pensées au loin, préférant se concentrer sur son œuvre. Il se tourna vers son matériau et sa bouche se tordit en un rictus réprobateur. Elle le regardait. Elle voyait son visage. Enfin, ses lèvres. Mû par la colère et le dégoût, il ne put retenir son geste. Dans ses doigts, son scalpel glissa et d'un coup vif, il lui trancha l’œil gauche en son milieu. Dans un beuglement de souffrance pure, la jeune femme vit une partie de sa vision passer au rouge, puis au noir total. Sa voix se brisa, et sa tête retomba mollement alors qu'elle perdait à nouveau conscience. Sur sa joue s'écoulait doucement un mélange de sang, d'humeur aqueuse et autres composants plus ou moins liquides de l’œil.

Plus d'une heure s'écoula avant que l'héritière ne revienne à elle. La partie gauche de son visage la lançait toujours aussi affreusement, mais au moins ne sentait-elle plus ses bras. Elle ne parvenait tout simplement plus à les mouvoir. Mais cela n'avait plus d'importance. Elle avait enfin compris. Dans l’œil qui lui restait, on pouvoir voir qu'elle n'était plus qu'une coquille vide, résignée à subir le sort qui l'attendait. Et quand l'homme se dressa devant elle, lui redressant doucement le menton, elle l'accueillit avec un sourire vide. La lame caressa sa gorge, se frayant un chemin dans sa carotide, libérant une gerbe de sang qui arrosa de ses couleurs le mur, le sol, et tacheta de quelques fleurs rosées le masque de l'homme. C'était presque terminé. Il ne lui restait plus qu'à assembler son œuvre, à la sublimer. Il alla donc quérir quelques instruments dans son sac. Dans un panier en osier orné de roses jaunes, il déposa tendrement les morceaux de peau prélevés sur la jeune femme. Puis, reprenant son fidèle scalpel, il entreprit de lui ouvrir le ventre. Il l'évida le plus proprement possible, avant d'enrouler ses boyaux aux clous qu'il avait préparé sur le mur derrière elle. Une fois tout cela en place, on pouvait à nouveau discerner le mot Eris.

Faisant un pas en arrière, il s'apprêtait à contempler le rendu de ce tableau morbide quand il lui sembla percevoir un bruit. Son esprit sain ne pouvait prétendre à créer d'illusions auditives, pas à cet instant. Ce qui pouvait ne signifier qu'une chose : des gêneurs. Après tout, ce n'était pas parce qu'il y avait eu des morts accidentelles que cela empêcherait d'autres gamins de tenter de passer la nuit ici, pour on ne sait quel pari stupide. Soupirant, l'Artiste s'essuya vivement les mais sur sa cape - fichue pour fichue - et se glissa dans l'obscurité bienveillante du couloir. Là, il laissa sa vision s'adapter légèrement avant de se mettre à se déplacer le plus silencieusement possible. Les bruits de sa respiration étaient atténués par son masque, il se concentra surtout à ne rien percuter autour de lui. Et, à un croisement il se figea alors qu'une ombre passa devant lui, sans le remarquer. Souriant derrière son faux visage, il serra son poing autour du manche de son couteau et frappa. Il n'avait qu'entraperçu la carrure du nuisible, mais son expérience le fit frapper juste. Glissant sa main devant la bouche muette de surprise, il activa son Alter juste à temps pour récupérer les derniers regrets de l'inconnu, ceux de ne pas pouvoir voir sa fille grandir. Comme cela était dommage. Il accompagna le corps au sol, et même si celui-ci avait émit un léger gargouillement quand la lame s'était plantée dans sa gorge, il avait sans doute pu rester discret. Au loin, un léger claquement de porte, affaiblis par la distance, attira son attention. Un groupe de nuisibles ? Pourquoi cela arrivait-il toujours quand il composait ses plus belles œuvres ?




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Uriel Abaddon
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Même les plus affreux des criminels peuvent trouver un semblant de bonheur.
Lucie Beauxchamps
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# Re: Les plaintes d'Ebisu [ Lucie Gloonbee et Uriel Abaddon ] En gel ( event )
Dim 4 Fév - 21:51
Josuke et Hosuke s'étaient séparés sans avoir conscience que cela les condamnait. Tandis que le jeune brigadier s'avançait vers un vouloir transversal, le plus âgé des deux fit le tour de la salle, lampe de poche au poing, cherchant quelque indice que ce soit, quelque signe d'une présence. Bien que la poussière lui semblait remuée à certains endroits, rien de bien concret. Il laissa un soupir traverser ses lèvres épaisses. Un courant d'air fit s'entrechoquer les chaînes et les hameçons d'acier en un tintement léger. Le bruit soudain et fort d'une poulie de métal cédant à la rouille et au faible mouvement entraîné qui tomba au sol ne le fit aucunement sursauter, le quadragénaire ne laissa aucune peur prendre le dessus. Il en avait vu d'autre.

L'ambiance pesante et suffocante des lieux n'avait pas d'emprise sur quelqu'un de sa trempe. Plus carré et imposant que des deux camarades, il s'efforçait d'être l'élément rassurant du groupe, le rocher sur lequel on pouvait se reposer. Il comptait jour après jour se rendre plus utile que le précédent et ne pas laisser passer la chance qui lui avait été donnée par le capitaine Gloonbee lorsqu'elle avait accepté de le prendre dans son équipe malgré une reprise de justice pour coups et blessures qui faillit lui coûter son insigne, et sa loyauté sans faille s'accompagnait d'un tempérament stable et calme. Il n'en avait pas toujours été ainsi, ses propres progrès fulgurants l'impresionnaient lui même. Et il comptait prouver encore aujourd'hui qu'il était capable d'être un bon policier, que le potentiel qu'avait vu en lui sa supérieur n'était pas à mettre en doute. 

Mais ce n'était pas en restant ici qu'il ferait des merveilles. Il jeta un regard à l'étage et, prêt de la rambarde, il aperçut la silhouette féminine et taillée pour le combat du Capitaine. Il lui fit signe qu'il n'avait rien trouvé de suspect et attendit qu'elle lui réponde. Rien de son côté non plus. Il indiqua qu'il allait suivre le même chemin que son camarade Monetora et envoya un message à celui ci pour le prévenir de son arrivée et lui demander de tenir rapport. 

Aucune réponse.
Hosuke regarda l'écran du portable réservé aux missions avec inquiétude. Josuke répondait habituellement très vite, dans la minute, et ce silence indiquait qu'il avait trouvé quelque chose... Ou que quelque chose l'avait trouvé.

Au même moment, à moins d'une centaine de mètres de la première salle, si proche mais pourtant si loin dune quelconque aide de ses camarades inconscients du drame, le jeune policier découvrait avec une horreur indicible et avec stupéfaction ce que ressentaient les proies à l'instant où elles se savaient condamnées.

Rien.
Il n'avait rien vu venir.
Et à la vérité il n'avait presque rien sentit.

Si ce n'était un sentiment de déchirure au niveau de la gorge, et le support d'une personne l'accompagnant au sol, presque avec délicatesse. Puis, alors que le brouillard de la mort envahissait ses membres lourds et son esprit, une vive douleur mentale lui fit écarquiller ses yeux auparavant résignés et mourants, et il tenta encore de prononcer le nom de sa fille mais ne produisit qu'un gargouillis ridicule et inaudible. La douleur de cette pensée le fit lutter quelques secondes, il ne pouvait pas... l'abandonner... pas comme ça, et pas si jeune...Amai...

Son corps finit par se relâcher, et il n'eut que le temps de voir l'écran de son portable au sol s'allumer et afficher le numéro de son camarade. L'instant d'après, le jeune Josuke Hibara n'était plus.

Cette douloureuse constatation fut rapidement découverte par le second condamné, qui n'arriva que quelques secondes plus tard en courant, alerté par une odeur de sang. Tant pis pour la discretion, il devait aller protéger son camarade. Mais il arrivait bien trop tard. Le corps sous adrénaline, le gardien de la paix de bonne carrure analysa rapidement la situation, mais malgré son expérience rien ne l'avait préparé à une telle horreur et à un tel sentiment de peur.

L'homme qui se tenait devant lui n'en méritait pas le titre 

À ses pieds le corps sans vie de Josuke tournait vers lui ses yeux clairs exorbités, la gorge tranchée.

Et en arrière plan, sous une lumière sombre, le macabre et répugnant spectacle d'un corps martyrisé de manière abominable, aux tripes pendantes aux chaînes, retenu par des crochets et des cordes et saigné comme les animaux autrefois amenés ici s'offrait dans toute sa splendeur infernale à lui. 
Hosuke prit une grande inspiration, tentant de calmer les battements saccadés de son coeur et ses mains tremblantes. Il avait pourtant habituellement la cachette sûre. Mais avais il jamais vu fantôme si fantastique ? 

Il pointa son arme sans attendre et sans laisser de temps à l'apparition de s'esquiver dans les ténèbres, et, sans préavis, il tira.
La détonation traversa l'intégralité du bâtiment en un coup de tonnerre bref.une odeur de poudre se mela à celle du sang répandu.

De là où elle était, Agathe sursauta.
Lucie Beauxchamps
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Uriel Abaddon
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# Re: Les plaintes d'Ebisu [ Lucie Gloonbee et Uriel Abaddon ] En gel ( event )
Sam 10 Fév - 5:52














   ❝ Les plaintes d'Ebisu ❞

 
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Des images se formaient encore dans son esprit, le visage souriant d'une petite fille qui s'accrochait au cou d'une femme de toute beauté. C'était presque s'il pouvait entendre la voix joyeuse de la fillette, et sur ses lèvres, il devinait vaguement le mot "papa" qu'elle répétait inlassablement. L’œil écarlate sembla briller légèrement, bien à l'abri derrière le masque souriant. Il ressentait toute la tristesse de l'homme, son désespoir, sa colère, ou plutôt il l'imaginait aisément, et comme on s'abreuve à un étang, Uriel étancha sa soif de sang dans ces regrets amers. Ce n'était pas une drogue, mais il devait admettre qu'après ceux médiocres de l'héritière pimbêche, ces souvenirs-ci étaient d'une qualité acceptable. En temps normal, il les aurait sans doute trouvé quelconques voire même mièvres, mais ils étaient les premiers décents depuis quelques jours. Mais cela ne suffit pas à le rasséréner. Le bruit de porte trottait toujours dans un recoin de sa tête, lui rappelant qu'il n'était pas encore seul dans ce superbe lieu de torture. Si une partie de lui n'était pas enchanté à l'idée d'être dérangé plus longtemps, l'autre moitié se réjouissait à la possible perspective de se régaler des doléances de ces intrus.

Une légère lueur attira alors son attention, et l'homme au masque se pencha pour récupérer le portable de sa victime. Un numéro s'y affichait, mais il laissa l'appel en suspend, prenant simplement la peine de lire le nom inscrit sur l'écran. Hosuke. Cela ne l'aidait en rien, mais soit. Il garda cependant le portable dans ses mains avant de relever vivement la tête, alerté par des bruits de pas venant dans sa direction. La vermine était  proche, trop pour qu'il ne puisse tenter quoi que ce soit. Tant pis. Ce n'était pas très intéressant s'ils venaient se jeter ainsi dans la gueule du loup, mais au moins pourrait-il se repaître plus rapidement de ces remords. Car tel un ours sortant d'hibernation, il ressentait la faim monter en lui, une faim que ces amuses-gueules n'avaient fait qu'exacerber. L'odeur métallique du sang l'enivrait peu à peu, lui rappelant ce pour quoi il existait : la Mort. Sa plus belle amante, sa seule véritable maîtresse et amie. Oh, le tueur sans visage tissait bien quelques liens avec le commun des mortels, mais il n'était pas question pour lui de s'attacher à eux. Si la Dernière Danseuse les désirait, sa main ne devait pas trembler quand il ferait fleurir sur leur gorge des bouquets vermeils. A cet pensée, son esprit se divisa à nouveau. Il demeurait un homme après tout, avec des émotions qui nourrissaient son Alter.

Mais ses pensées furent interrompues par l'arrivée brutale d'un rat. De forte carrure, il rivalisait en taille avec l'Artiste, et bien que la pénombre atténuait ses traits, il était clair que la découverte du spectacle macabre ne l'enchantait guère. Uriel s'y attendait. Peu nombreux étaient ceux pouvant comprendre son art. Ce n'était pas important, les proies n'avaient pas à apprécier le tableau dans lequel elles figuraient. Tel de simples éléments du décor, il leur fallait rester à leur place, dans la position que l'artiste voulait bien leur donner, et certainement pas faire feu sur celui-ci. Surpris par l'arme à feu, l'assassin ne pu esquiver véritablement le coup. Il ne dût sa survie qu'à ses vieux réflexes, et la balle n'atteignit que son bras gauche, le traversant de part en part. La douleur irradia brusquement dans tout son membre, les signaux de détresse se mirent en branle dans sa tête, et malgré la soudaine cacophonie qui l'emplissait, il ne laissa échapper aucun soupir ni grognement. Il avait envie bien sûr de hurler au scandale, de se mettre dans tous ses états, mais il ne pouvait se permettre de sous-estimer cet insecte, et encore moins de dévoiler ses faiblesses, aussi humaines qu'elles puissent-être.

Se jetant sur sa cape, Uriel en extirpa vivement son arme de bois et se laissa glisser derrière la petite armoire de métal qui se trouvait là. Cette couverture ne serait pas des plus efficaces sur le long terme, mais il ne comptait pas affronter le nuisible ici. Après tout, il ne voulait pas que son œuvre en prenne un coup. Nouveau coup de feu, la balle ricocha sur le meuble, provoquant un bref éclat lumineux et sonore. Derrière son masque, le peintre prit une profonde inspiration et activa son Alter. Dans une telle obscurité, il ne pourrait discerner l'épaisseur de la fumée de son adversaire. Son expérience allait être sa principale arme ici. Des frottements se firent entendre. L'autre aussi s'était mis à couvert. Cela ne l'arrangeait guère, mais au moins cela lui donnait quelques secondes de répit en plus. Alors qu'il voulait s'appuyer sur le sol, ses doigts rencontrèrent un objet dont il avait partiellement oublié l'existence, et alors une idée germa en lui en même temps qu'un sourire se dessinait derrière son faciès blanc.

Dans un déclic, une musique ♪ envahit l'air ambiant, surprenant juste l'espace d'un instant la vermine qui risqua un bref coup d’œil. Passant son bras ganté par dessus son abri de fortune, l'Artiste visa en une fraction de seconde et pressa la détente. Clic. La balle de fumée vola hors du cylindre de bois, et sous l’œil de son créateur, elle laissa derrière elle une fine queue éphémère qui s'évanouissait déjà dans les airs. Le projectile silencieux sembla faire mouche car le gêneur ouvrit visiblement sa bouche en une expression de surprise. Au même instant, le visage torturé du premier homme dansait dans l'esprit du tueur. Ainsi regrettait-il cette mort ? L'amitié. Voilà un fardeau qui allait le condamner. Surgissant hors de sa cachette, Uriel fondit sur l'ennemi et, de sa main gauche, il voulut frapper de la lame sûre de son couteau cranté. Mais l'insecte se ressaisit bien vite, il dévia le coup et, de son autre main, enfonça son poing dans la mâchoire de masqué. Ce dernier recula d'un pas mais profita de la proximité pour renvoyer une dose de son Alter avant de tourner les talons. Si l'homme leva son pistolet, prêt à faire feu, il ne parvint pas à se concentrer à cause des souvenirs qui empiétaient pêle-mêle dans son esprit.

Le parasite émit un bref grondement. Pourquoi pensait-il à cette affaire maintenant ? Il revoyait le visage boursouflé de cette pauvre femme, battue par ce tortionnaire qu'elle appelait encore son mari. Il avait levé le poing, cogné cet ordure, une fois, deux fois, sa lèvre s'était fendu, et c'est en voyant les quelques gouttelettes de sang qu'il s'était arrêté. La femme criait, pleurait, défendait cet homme qui pourtant lui faisait vivre un enfer. Non, il ne devait pas penser à cela maintenant ! Mais les souvenirs continuaient à affluer en masse, telles des légions informes qu'il ne pouvait repousser. Il savait ce qui se passait ensuite, oh oui, il le connaissait par cœur. La femme avait retiré sa plainte, et elle était retournée vivre auprès de ce chien. Il l'avait appris par hasard, alors qu'il était pourtant mis à pied. Et quelques mois plus tard, il avait lu dans le journal qu'elle était décédée à l'hôpital, soi-disant d'une chute dans l'escalier, mais une enquête était évidemment en cours. Secouant brièvement la tête, l'homme se redressa et respira profondément, à la recherche de son sang-froid. Ses doigts raffermirent leur prise sur son arme et il s'élança à la poursuite du maniaque. Hors de question de le laisser filer.

Profitant de son avance, l'Artiste choisit sagement de se diriger vers la grande salle. Il ne croisa personne sur le chemin, et il se dit que le groupe de gêneurs ne devait pas excéder les cinq membres. Il se doutait bien de leur identité, pour avoir ainsi un flingue sur eux et savoir s'en servir de manière aussi vive, ils ne pouvaient être que des mafieux ou des policiers. Et vu l'air épouvanté de sa nouvelle proie ainsi que les bris de mémoire qui lui venaient, il penchait pour la seconde option. Ce qui signifiait qu'il ne pouvait laisser aucun témoin. Enfin, ce n'était pas comme si il en laissait d'ordinaire. Mais cela allait se révéler plus ardu que prévu. Fort bien. Si, quelques jours plus tôt, il était arrivé assez las sur les lieux, fatigué par la période de Spleen qu'il avait vécu, il sentait désormais couler en lui le désir frais et vivifiant de détruire des vies. Et si au passage il pouvait éradiquer quelques officiers de la Loi, cela ne pourrait qu'égayer davantage sa nuitée.

Grand fracas.

Alors que le policier pénétrait dans la salle à son tour, observant autour de lui le moindre signe d'agitation, il constata que la porte vers l'extérieure avait été refermée, ne laissant que pour seules lumières les trous formés par la rouille dans le plafond de tôles. C'était bien maigre, aussi prit-il le soin de se déplacer dans le plus grand des silences. Après tout, l'autre non plus ne devait pas le voir. L'ambiance était pesante, mais il parvenait malgré tout à conserver son calme. Déambulant au milieu des crochets, arme levée, il était prêt à faire feu au moindre geste suspect. Tout à coup, quelque chose se mit à vrombir dans la poche de sa veste. Son portable. Un crochet s'empala alors dans son épaule droite, le faisant lâcher son pistolet tandis qu'un cri de surprise s'élevait dans sa gorge. Il sentit une présence dans son dos, et il voulut se retourner pour frapper, mais un second hameçon le transperça, dans le bas du dos cette fois. Il glapit. Son torse se souleva furieusement, animé par un cœur au bord de l'affolement. Sa vue se brouillait déjà légèrement, il n'était plus en mesure de riposter. Sa tête ne semblait plus lui appartenir, elle projetait en boucle le visage figé dans la mort de son jeune camarade, et alors que le poids sur sa poitrine s'intensifiait, son regard rencontra l’œil noir du canon de sa propre arme. Un trait de lumière tombait sur le visage figé qui lui faisait face. Une légère fissure s'inscrivait là où il l'avait frappé, mais c'était une bien maigre récompense pour son équipe. L'homme ferma les yeux, prêt à accepter son destin, et alors qu'il s'apprêtait à murmurer des excuses à sa capitaine, son élan fut brisée par la balle qui lui s'enfonça brusquement dans son orbite gauche. Sous la force de l'impact, l'arrière de son crâne explosa en partie, éparpillant derrière lui des morceaux de chairs, d'os et de bouillie de cervelle.

Plaçant une main devant sa bouche factice, Uriel tenta d'étouffer sa soudaine hilarité nerveuse. Son épaule le lançait toujours autant, et se retenir n'aidait en rien à calmer la douleur. Alors il se laissa aller, et le rire qui l'agita trahissait tout le plaisir que cette mort venait de lui procurer. Bien. Au suivant à présent.
 



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# Re: Les plaintes d'Ebisu [ Lucie Gloonbee et Uriel Abaddon ] En gel ( event )
Mer 7 Mar - 10:25
~~Agathe~~

Sans le vouloir, Agathe avait reçu la place d'honneur pour assister à la mort de son acolyte. Elle avait vu Hosuke partir rapidement sans lui indiquer la raison de sa précipitation. Elle avait entendu le coup de feu. Elle avait vu un homme de haute stature, au visage dissimulé sous un vêtement et un masque fermer les portes ry priver la scène de lumière avant qu'elle ne puisse lui tirer dans les jambes afin de l'aprehender. Elle n'avait pas vu revenir Josuke. Elle n'avait pas vu Hosuke malgré avoir reconnu sa démarche aux faibles pas qu'elle pouvait entendre. Elle n'avait pas vu où l'homme très suspect et sans doute dangereux était allé bien qu'elle l'ait entendu se déplacer. Elle n'avait ensuite rien vu mais en avait suffisamment entendu pour se faire une idée de la terrible scène qui se déroulait. Les cris de son fidèle Hosuke. Le cliquetis des chaînes. La détonation finale. 

Le rire affreux qui s'était élevé dans l'air. Un rire de pure cruauté et de pure folie, un rire dérangé à mettre des frissons dans le dos duplus courageux des héros.

Figée sur place du haut de son balcon de fortune, ses yeux s'agrandirent de désespoir quand la lumière se fit de nouveau. Son petit ange de fille dont la silhouette se decoupait en ombre chinoise dans l'encadrement de la porte venait d'arriver innocemment en enfer.

~~Lucie~~

Le portable blanc vibra deux fois. Un message ? 
Dans sa voiture de fonction, Lucie s'apprêtait à retourner au travail. Un peu de paperasse pour son Agence, une intervention de prévue et une mission d'encadrement médical d'un groupe dans la soirée. Rien de bien compliqué en perspective. 

La jeune femme décida de s'arrêter sagement sur le bas côté pour regarder l'écran de son appareil. Partie en avance, elle en avait bien le temps ! 
l'héroïne sourit tendrement pour elle même en lisant les messages que sa mère, son modèle depuis toujours, venait de lui envoyer. Le premier, qui datait de quelques dizaines de minutes -Dans sa préparation elle avait du le manquer- lui proposait de se retrouver un de ces jours. Le second pourtant l'alarma. Individu dangereux, renfort. Voilà les deux seules informations que la jeune Lucie retenue. Ses petites joues roses devirent pâles et elle se mordit violemment la lèvre inférieure. 

Elle géolocalisa l'endroit où sa mère et son équipe se trouvait et fit demi tour après avoir transmis les informations à son employeur. Avec la sensation que son coeur soit un oiseau en cage -thoracique- prêt à s'envoler de panique, elle se précipita sans plan réel. Heureusement en tenue, mais de soin et non d'attaque -Comment aurait elle pu prévoir en même temps ? L'autre était au casier ! Mais au moins avait elle son arme et le tissus de sa tenue de sauvetage était suffisamment protecteur contre quelques dangers de type armes blanches ou feu. Mais le poches de Mėsolgée judicieusement placées de son autre tenue l'aurait protégée des coups les plus violents...Pas le temps d'y penser, tant pis-.

Quand elle gara la voiture, à quelques dizaines de mètres de l'entrée afin de ne pas être entendue, Lucie sentit en son fort intérieur que les choses n'avaient pas bien tourné. L'odeur qui flottait dans l'air. Le poids de celui ci. Quelque chose. Un mauvais presnetimment. Si il était arrivé quelque chose à sa mère ou à ses braves camarades... L'héroïne fronça ses fins sourcils arrondis et ine expression déterminée, et ses yeux noirs fixèrent son arme remplie de Mésoglėe fermentée. Un véritable venin.

Aussi silencieusement que possible, l'héroïne ouvrit la porte de métal grinçante. Mais cette précaution fit inutile.

Ce qu'elle cherchait lui faisait déjà face, et bien que son coeur sauta un battement, sa main resta ferme sur son arme, et son regard dur braqué sur le montre inconnu. 
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# Re: Les plaintes d'Ebisu [ Lucie Gloonbee et Uriel Abaddon ] En gel ( event )
Mar 20 Mar - 16:51














 ❝ Les plaintes d'Ebisu ❞

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Encore accroché par l'épaule à un crochet d'abattoir, le corps sans vie de Hosuke se balançait faiblement. La chaîne émettait un grincement inquiétant et suite au rire du tueur, c'était le seul son qui se répercutait encore sur les murs. Son menton était retombé sur sa poitrine, et si son visage restait présentable en dehors du trou béant qui remplaçait son œil gauche, l'arrière de son crâne était néanmoins un carnage sans nom. Le sang mêlé aux restes de cerveau et d'autres fluides apparaissait presque noir sur sa chevelure, et n'importe qui aurait sans doute vomit face à cette vision d'horreur. Pourtant, Uriel n'eut ni haut le cœur, ni dégoût particulier, bien au contraire. Il savait qu'il ferait mieux de se dépêcher de se lancer à la poursuite du ou des survivants restants, mais une irrépressible envie gonfla en lui tandis qu'il admirait ce chef d’œuvre en devenir. La posture si irréelle du policier, la courbure de sa silhouette simplement retenue par ces crocs ensanglantés... Il ne pouvait pas le laisser là sans le sublimer. De sa main gantée, il releva légèrement le faciès de sa victime, prenant soin d'écarter les quelques mèches de cheveux qui s'étaient agglutinées dans sa plaie mortelle, avant d'entreprendre de lui agrandir un peu son sourire. Voilà. Ce pantin désarticulé ne pouvait pas rester sans expression de bonheur artificielle.

Reculant d'un pas, l'Artiste laissa retomber la tête du cadavre, prenant le temps de contempler ce tableau. Il plissa son œil, avant de se rendre partiellement compte de ce qu'il essayait de recréer. Un fin sourire se forma sur ses lèvres, et il se sentit amusé par cette situation sans précédent. C'était sans doute sa sortie de Spleen qui affaiblissait ainsi ses émotions et qui troublait ses gestes, il ne voyait là pas d'autre explication. Haussant les épaules, il secoua légèrement la tête pour recentrer ses pensées. Levant sa pupille unique vers les bureaux, il se dit que les autres parasites se cachaient sans doute là haut, et il n'avait pas tout à fait tort. Malheureusement, la vermine se reproduisait, et c'est avec un soupir contrit qu'il entendit la porte en métal grincer légèrement dans son dos. Faisant volte-face, l'arme du policier toujours à la main, le masqué dévisagea la nouvelle arrivante.

A en juger par sa tenue criarde et colorée, le tueur devina qu'il avait affaire à une héroïne. Manquait plus que cela pour compléter le tableau, me direz-vous. Une jolie petite sainte au service de la justice, se dressant face au monstre assoiffé de sang qu'il était. Ah ~ Cela l'aurait presque amusé, mais malheureusement, ce délire de héros contre vilains le laissait passablement insensible. Certes, ce qu'il faisait n'était pas correct, et certes il fallait bien des gens pour tenter de l'arrêter. Mais de là à créer un "métier" en parallèle de la police... Vraiment, ce délire, il ne le comprenait pas. Est-ce que ces petites gens avaient un tel besoin de supériorité pour s'affirmer ? Oui, bien sûr, il s'agissait surtout d'une législation bidon quand à l'utilisation des Alters. Comme si réprimer l'essence de la majorité de la population était normal... Enfin. Vu que la nouvelle arrivante gardait sa main sur son arme, Uriel se doutait bien que ce n'était peut-être pas le meilleur moment ou endroit pour débattre de tout cela. Sans doute à cause du cadavre derrière lui duquel gouttaient encore des perles carmin.

L'avait-elle seulement remarqué, ce corps sans vie d'un policier ? L'homme n'aurait su le dire clairement. Il analysait la moindre inflexion du visage rond et rose de la demoiselle, tout en notant qu'il avait l'avantage de la taille et, même si ce n'était qu'une supposition, de la force. Toutefois, il tiqua un peu sur l'étrange arme de la jeune femme. Avec les jeux d'ombres, il ne parvenait pas clairement à déterminer la nature exacte de ce qui semblait être un pistolet, mais il s'agissait d'un modèle qui lui était inconnu. Du sur mesure pour coller à son Alter ? Ayant lui même confectionné une arme pour optimiser son pouvoir, il ne pouvait l'en blâmer. Cependant, en cet instant précis, ce n'était pas Tears qu'il tenait dans sa main gauche, mais le lourd Colt M1911 qu'il avait eu le bonheur de récupérer un peu plus tôt. Et s'il ne se trompait pas de modèle, Uriel se dit qu'il devait lui rester exactement six balles. Ce qui était largement suffisant pour s'occuper de cette petite demoiselle. Mais avait-il vraiment envie de tordre son joli minois en une expression de douleur pure ? Bien sûr ~

Tous ceux qui l'interrompait devaient bien le payer à un moment où à un autre, comme pouvaient en témoigner les deux hommes qui s'étaient dressés sur son chemin. Après tout, soit on laissait un artiste travailler, soit on acceptait l'idée d'appartenir à son œuvre. Levant le canon de son arme vers l'héroïne, le masqué la tint en joue et, d'un signe de la tête, lui désigna la porte pour qu'elle la referme. Il n'y avait presque aucune chance qu'elle lui obéisse, mais eh. Certaines victimes l'avaient déjà étonné dans le passé de par leur assurance mal placée. Hmm. Sa main levée trembla légèrement tandis que sa blessure au bras se rappelait à lui. Allez, si cela pouvait donner l'avantage à cette petite chose mal vêtue, toujours est-il qu'elle ne saurait échapper aux affres de ses remords. Il n'avait pas encore pris la peine d'activer son Alter, pour l'instant, il voulait simplement voir ce que cet écervelée allait oser tenter contre sa personne.



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# Re: Les plaintes d'Ebisu [ Lucie Gloonbee et Uriel Abaddon ] En gel ( event )
Ven 20 Avr - 10:01

Lucie

L’héroïne fit un pas, courageusement.
Puis un autre
L'air lourd et la panique qu'elle dissimulait mal lui pesaient, et un bourdonnement lui prit les tempes. Elle déglutit, le regard fixé sur le meurtrier pour ne pas regarder le cadavre à ses cotés. Des morts, elle en avait vu, des noyés surtout, des brulés, des Hommes dans un état critique après des jours loin de toute civilisation... Elle avait déjà vu des personnes assassinées, mais des personnes aussi martyrisés, aussi peu respectées dans leur dignité humaine, aussi atrocement massacrées sans raison valable... Jamais.
Jamais.
Elle avait envie de hurler contre cette homme, si seulement il en méritait le titre, elle avait envie d'exprimer une rage qui ne l'avait jamais autant saisie. Qui pouvait se comporter ainsi ? Qui pouvait faire preuve d'autant de monstruosité ? Qui pouvait ensuite faire face à une représentante de la justice et du bien sans se jeter dans le repentir sur le champ ? Qui pouvait autant incarner aux yeux de la jeune femme qui en savait à la fois long et si peu le Mal en personne ?

Il lui fit signe de fermer la porte. Son visage figé dans la mesquinerie ressortait de l'ombre. Elle n'obéirait pas.

Agathe

La policière aux boucles enflammées faillit lâcher un sanglot.
Elle avait échoué à protéger ses camarades, et à présent sa fille menaçait de finir de la même manière...
Ensuite, ce serait à son tour.
Sa main raffermit sa prise sur son arme. Il en était hors de question. Cet imbécile avait tort de sous estimer le pouvoir d'une mère en colère. Une boucle rousse ou rouge lui tomba sur les yeux et elle l'écarta, elle se rendit compte qu'elle pleurait. Mais elle n'avait pas encore le droit de se laisser aller, si elle se le permettait alors tout serait réellement fini.

Elle avança au plus prêt de la rambarde, mit un genou à terre, et interpella l'homme de sa voix assurée de femme forte qui n'en était plus vraiment une à l'instant.

- NE. TENTE. RIEN !


Parlait elle vraiment à l'homme… ?Elle doutait d'elle même.

- Plus un geste ! Et ne t’avise pas de toucher à un seul de ses cheveux !

Blam.

La détonation sonna dans l'abattoir à en faite trembler les murs de métal. En parlant, elle avait prit le temps de viser au travers des crochets meurtriers et elle espérait, de ce coup, blesser l'homme masqué, afin que sa chère et tendre Lucie n'ait plus qu'à ramasser ce déchet de la société. Ou même, et elle ne niait pas cette idée car son idée de la justice la confortait dans la justesse de débarrasser l'humanité d'un tel monstre qui ne manquerait à personne : de le tuer. Qui le regretterait ? Peut être les proches de ses victimes qui auraient elles aussi voulu le tuer. Oui, Agathe était une femme dure. Prête à tout pour protéger les innocents et les faibles, mais sans pitié aucune pour celui qui avait prit la vie de ses deux associés.

Lucie :

Lucie poussa un petit cri en entendant le coup de feu. Assourdie quelques instants, elle se reprit bien vite. Une chaîne tomba et se fracassa au sol dans un bruit terrible, manquant de peu le bras gauche de la jeune femme. Si elle ne craignait que peu les lames grâce au tissu résistant de son costume, taillé spécialement par de très bonnes sociétés de costumes de héros -Bien que les ouvertures de ses bras soient de belles portes ouvertes à toutes les lames- elle redoutait les coups contondants ou les armes à feu, et se méfiait donc de l'arme de l'homme et des chaînes, ainsi que de son étrange bras qui lui semblait capable de dégâts.

Mais c'était la meilleure chance dont elle disposait, et l'action de sa mère lui donnait une opportunité, une ouverture d'attaque. Elle s'élança en avant, menottes solides d’une main, Pistoseringue dans l'autre, et rejoint de quelques enjambées sa cible.

Agathe

Avait elle réussit ? Elle ne voyait pas. Les chaînes bloquaient la vue. Elle devait descendre, porter secours ou du moins se rapprocher de la sortie ! Quatre à quatre, elle descendit les marches. De la poussière avait été soulevée par sa course et par la chute de la chaîne, Agathe toussa dans sa manche et partit elle aussi à la charge de l'homme, dans une double attaque stupidement frontale, mais de quel autre moyens disposaient elles ? Elle poussa un cri de rage en tentant de porter un coup à la nuque couverte du criminel, arrivée la première.

Puis...
 
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