"BONJOUR A TOUTES ET A TOUS ! AUJOURD'HUI, DÉBUTE L'EXAMEN D'ENTRÉE A YUEI ! ET C'EST SOUS LE CIEL PARTIELLEMENT COUVERT, MAIS NEANMOIS CLÉMENT QUE TOUT VA SE JOUER POUR LES NOUVELLES RECRUES ! POUR CES JEUNES GENS QUI JOUENT AUJOURD'HUI MÊME LEURS AVENIRS HÉROÏQUES ! JE SUIS REN OKUTO ET JE SERAIS VOTRE PRÉSENTATEUR !"

La foule en délire se lève et acclame le présentateur, ce grand gars ténébreux au sourire ravageur. Qui ne fait pas de chichi et qui entame directement ce pour quoi il se tient au milieu d'un champ de ruines, ou plutôt les reste d'un immeuble qui semble s'être écroulé. Il prend quelques poses, suit la caméra du regard en commençant son speech. Évidemment, Yuei voit toujours les choses en grand, leurs épreuves d'entrée son toujours autant populaire et médiatiser.

"Il est neuf heures et demie, le soleil perce difficilement les nuages, mais, ils sont là, tous présent, la future crème héroïque ! Mais sans faire plus de manière, nous allons directement commencer, les cris du public est impatient, et il ne tient plus en place, vous en voulez ! Vous VOULEZ DU SPECTACLE ??? ET BIEN MOI AUUUUUUUUUUSSSSSSSSSSSSIIIIIIIIIIIII !"

Ren chauffe le stade d'une main de maître et experte, présentateur de divertissement depuis des années, il est rôdé et sait faire le show comme personne ! L'homme lève les mains, pour présenter le terrain.

"Nous voici sur la scène catastrophique et horrifique d'un séisme. Des choses qui arrive malheureusement encore beaucoup à travers le monde ! Planton le décor, un Séisme frape la ville et plusieurs immeubles, habitation et bâtiment tombent. Catastrophe qui ne prévient pas et qui décide de sévir en début de matinée, les personnes à l'intérieur de ce building était en train de travailler quand le sol, les murs se sont mis a tremblé ! Et dans un bruit atroce de craquement, la terre de fissure et fait s'écraser le bâtiment, se renfonçant de moitié dans un sol qui s'ouvre, tel le gouffre des enfers !"

La musique dramatique se lève dans les airs, accompagner de bruitage de bruit assourdissant pour donner du poids à l'histoire du présentateur en costumes gris très chic.

"Mais n'ayez crainte ! LES HEROS DE DEMAIN SONT LÀ POUR SAUVER LA POPULATION PRISE AUX PIÈGES !"

D'un geste ample, il dirige ses deux bras vers une grande porte qui s'ouvre pour laisser apparaître les tout nouveaux élèves de l'académie, ceux qui joueront le rôle des héros dans cette pièce de théâtre gigantesque. Ces dernières s'avancent sur la scène ou se tiennent le présentateur, certains plus timide que d'autres, ils les présentent tour à tour en lisant une petite fiche qu'il avait dans la poche de son costume, énonçant simplement leurs noms et prénoms, sous les applaudissements des spectateurs. Le présentateur posa sa main sur l'épaule d'un élève aux cheveux verts tout en commencer le plus important, les explications de leurs épreuves.

"Vous l'aurez bien compris, cette épreuve sera une épreuve de sauvetage ! Chaque élève va se voir attribué aléatoirement un civil volontaire et devra, s'enfoncer dans les décombres pour leur éviter une mort certaine ! Vous savez que pour les sauvetages de ce genre, les 72 premières heures sont les plus importes, passé ce délai les chances de survie des victimes sont réduite. Mais pour cette épreuve, ça sera les trois première heures, passé ce délai, si vous n'avez pas retrouvé votre civil et si vous ne l'avez pas extirpé en toute sécurité des décombres, vous engrangerait un malus qui fera baisser votre notre final ! C'EST CRUEL OUI ! Mais perdre des vies innocentes l'est encore plus ! Le tirage au sort des "binômes", héro/victime se fera aléatoirement sur cet écran géant, et votre civil subira peut-être des dégâts ou des blessures de façon également aléatoire, pour vous handicaper dans cette épreuve. Information qu'ils devront vous donner une fois que vous les auriez retrouvées et vous devrez tout faire, jeunes gens, pour sauver les civils !"

Le public est en délire, les visages défilent sur l'écran géant quand le tirage au sort commence, le présentateur scandant le nom de chaque binôme avec énergie et soutenu par les applaudissements de la foule en délire. "Et donc nous dernier binôme sera Seicho Oogoru et sa victime à secourir, la jolie Regan Verlassene !!"

Une fois, ceci fait, l'épreuve présenter les binômes aussi, le présentateur sépare les élèves des civils, pendant que les jeunes élèves profitent de leurs bains de foule avant le début tant attendu de l'épreuve, le présentateur annonce qu'ils seront distribués aux civils, une petite boule avec un papier à l'intérieur après avoir été emmené à l'endroit où ils devront attendre leurs sauveurs. Cette boule, qu'est-ce ? Leur handicap s'il y a, ils en prendront connaissance une fois placée et devront jouer avec quand le moment sera venu, sinon ça serait beaucoup trop facile pour des futur héros ! Ensuite, une dernière directive aux élèves, présentant les entrer qu'ils peuvent emprunter pour se glisser dans l'immeuble écroulé. Porte, trou béant dans le béton, conduit d'aération, les choix étaient varié, ils pouvait tout aussi bien utiliser leurs alter pour se frayer un chemin, en pouvant prendre le risque de faire s'écrouler des murs... Ils avaient donc l'embarras du choix, ils leur signalèrent aussi de faire attention aux pièges qu'ils pouvaient avoir, risque d'éboulement, conduite d'eau, ou de gaz cassé, sol et mur instable, autant de danger auquel il fallait faire attention...

Les minutes défilent très vite et les civils sont pris en charge par le staff mis en place pour l'épreuve, ils sont emmenés dans les profondeurs de la scène pour prendre place au milieu de ce labyrinthe privé de lumière et bourré de pièges. Regan est placé dans une petite pièce sombre ou le toit semble menacer de s'effondrer sur elle, on la rassure bien en lui précisant que tout est fait pour leur sécurité et qu'ils ne risquent vraiment rien, on fait piocher à la femme à la chevelure blonde une boule avec potentiellement un handicap écris dedans, elle pourra l'ouvrir de suite si elle le désire.

Un timmer fini par s'afficher sous les ordres de Ren, il s'adresse une dernière fois aux élèves avant la fin de l'épreuve "N'oubliez pas que la vie des victimes est très précieuse et n'oubliez pas non plus que vous n'avez d'ennemi que la dangerosité de la construction humaine, il n'y as qu'une seule règle et c'est de sortir de cette enfer avec votre civils, mettez tout en œuvre pour leurs porter assistance avec efficacité et professionnalisme et n'oubliez pas que le monde a les yeux braquer sur vous !!!"

Toujours théâtre et dans l'exagération, il offrait un coup de pression à ses jeunots de l'académie, espérant qu'ils ne prennent pas trop les choses à la légère non plus

"VOUS ÊTES PRÊT ?! Un dernier message pour faire se lever la foule en délire "ACCLAMEZ VOS HERO ET QUE L'ÉPREUVE COMMENCE... MAINTENANT !!!"

Un bruit sourd d'un gong annonçant le début de l'épreuve, un dernier "bonne chance" lancer par le présentateur et l'épreuve pouvait commencer.

Peut importe quel chemin Seicho empruntera pour rentrer, il se retrouvera dans une salle complètement vite, la seule lumière qu'il aura, sera de fin rayon de soleil qui passe par l'endroit qu'il a décidé de prendre pour entrer dans le bâtiment... Les cris de la foule se retrouvent étouffés par le silence de mort qui règne au milieu des décombres, il peut voir avec les faibles rayons de lumière un trou au milieu de la pièce qui lui permettra de rejoindre un étage en dessous s'il le désire, sinon, une porte partiellement bloquée par une poutre de bois s'offre à lui s'il avance dans la pièce. Il pourrait s'y glisser et commencer ses recherches au sein même de cet étage, même s'il est évident que personne ne se trouve ici.

Quant à Regan, cette dernière choisie ou non de lire son handicap, l'air est difficilement respirable, à cause, de la poussière, elle se retrouve les pieds dans l'eau, elle comprend bien qu'une conduite d'eau à cédé de l'étage au-dessus, car un faible flot s'écoule par une fissure située non loin d'elle. Elle reste maître de ses mouvements et a la possibilité de se déplacer si elle le souhaite, ou juste attendre patiemment que son héros vienne la sauver. Aux bruits qu'elle entend, elle peut en déduire qu'un homme semble prit au piège derrière une porte en ferraille légèrement ouverte, mais, qui ne bouge pas, car elle est bloquée par d'énormes gravas. Si elle le veut, elle peut communiquer avec lui, ou juste rester silencieuse.

La mission semblait simple, mais tout était fait pour que ça soit le plus réaliste possible et forcément, pas facile. Si les élèves avaient que trois heures pour trouver et venir en aide à leurs victimes, c'est que c'était au minimum le temps qu'il leur faudrait pour les trouver, ils étaient plus ou moins difficile à trouver, leurs places, leurs handicape, tout avait été fait de façon aléatoire, pas de privilège, juste de la chance.

Le silence était lourd, tout comme l'atmosphère qui régnait dans le bâtiment. Seuls les bruits lugubres d'après la chute était audible. Des craquements affreux de pierre, le bruit de l'eau des canalisations endommagées, ou encore le cri du vent qui s'engouffrait par la ventilation depuis l'extérieur. La seule réponse a l'appel du jeune homme, fut un écho de sa propre voix rebondissement contre les murs délabrés de la pièce où il était. L'un comme l'autre, ils ne savaient pas s'il était proche, et en réalité Seicho ne pouvait pas savoir que Regan était plusieurs étages en dessous juste sous ses pieds. Regan qui se retrouvait complètement seule et isolé, dans une pièce ayant qu'une seule issue, la porte encombré. Il y avait bien un trou dans le plafond de la salle, par lequel s'écoulait l'eau qui semblait juste s'accumuler a ses pieds, mais était-ce suffisant pour passer... Est-ce que le trou était assez large pour qu'elle s'y glisse ? Est-ce qu'au moins, le trou donnait bien sur l'étage supérieur ? La faible visibilité laissait juste de la place au doute.

Pour l'instant, malheureusement pour la femme, il n'y avait rien qui pouvait lui indiquer qu'un héros était dans le coin, aucune notion du temps ne pouvait lui dire si oui ou non bientôt quelqu'un la trouverait, elle ne pouvait savoir si ça faisait que quelques minutes, ou plusieurs heures qu'elle était là. Mais que ce soit elle, ou les autres, ils devraient tous patienter encore un peu avant d'être retrouvé. Elle pouvait néanmoins peut-être essayer de commencer à dégager le passage, pour se rendre compte qu'un ascenseur trône au fond de la pièce, là porte de celui-ci s'ouvre et se referme sans s'arrêté bloquer par une poutre de ferraille qui l'empêche de tomber plus bas. Où elle peut se servir des meubles qui était dans sa salle pour peut-être voir ce qui se trouvait au-dessus d'elle. La simulation faisait qu'ils se trouvaient dans un immeuble de travail, donc, il y avait des bureaux, des chaises, quelques meubles de rangement, etc. Ou elle pouvait juste attendre patiemment.

C'était à Seicho de prendre les devant et de décider quel chemin emprunter, il pouvait s'enfoncer au sein de ce même étage pour trouver un passage ou descendre par le trou qui était au milieu de la pièce et qui donnait sur un étage dont il ne pouvait absolument rien voir, il entendait juste les crépitements d'un câble électrique coupé encore sous tension qui déversait quelques étincelles. S'il décidait de descendre il finirait par se heurter a une pièce complètement retourner, des décombres du plafond tomber sur le sol formant un tas qu'il faudrait surement gravir pour passer, le mur de la pièce de fond était ouvert, laissant apparaitre une faible lumière au fond, il faudrait qu'il s'approche pour distingué la porte de l'ascenseur à moitié ouverte, assez de place pour qu'il puisse s'y glisser, mais il faudrait qu'il y fasse attention, la cage d'ascenseur était un niveau et demi en dessous, s'il y allait sans faire attention, il finirait juste par s'écraser plus bas.

Si par contre il décidait de fouiller encore cet étage, il trouverait derrière une porte qui jonche le sol une petite pièce, dans laquelle il y avait encore des fournitures de bureau lambda, feuilles, stylo, agrafeuse, etc. Peut-être qu'il pouvait y trouver quelque chose d'utile, ce débarras donnait sur une autre pièce, il faudrait grimper sur une poutre tombée pour accéder a la suite de l'étage, une salle de réunion, une salle qui semble presque miraculeusement épargnée par la catastrophe, de la poussière simplement, quelques morceaux de pierres tombées du toit laissant entrevoir un faible halo de lumière provenant de l'extérieur. Au fond une issue de secours débouchant sur un escalier et visiblement, quelqu'un était passé par là.

Peut importe le chemin qu'il décide d'emprunter, le jeune homme devait rester prudent, le bâtiment semblait souffrir de ses blessures et énormément fragiliser, un faux pas et qui sait ce qui pouvait arriver.

Regan de son côté avait choisi de mettre du réalisme dans ses blessures, avec le peu de matériel qu'elle pouvait trouver, c'était malin et astucieux, mais laisser le héros s'occuper de son état lui aurait peut-être donné plus de points ? .. Peu importe, elle fouillait donc les bureaux en quêtes de fournitures qui pourraient lui être utiles, c'était assez facile, tout était bien éparpiller sur le sol ou, dans les tiroirs des bureaux, mais, est-ce que c'était suffisant ? La pièce était inondée, très peu certes, mais, des stylo flottait ici et là, ils ne devaient sûrement plus écrire grand-chose. Alors un rouleau de scotch qui traînait dans un tiroir assez difficile à ouvrir et qui semblait mouillé aller lui servir ? Elle pouvait toujours essayer, avec de la chance, il collerait un minimum, sinon, elle pouvait toujours essayer de partir en quête d'une agrafeuse, pourquoi pas.

Les bruits dans la salle d'à côté, c'était tût depuis quelques longues minutes, était ce vraiment quelqu'un qui était aussi dans ce bâtiment ? Ils ne pouvaient pas savoir si tout les héros, si toutes les victimes avait été placé sur le même terrain... Enfin, peut-être qu'il y avait plusieurs "faux immeuble" et que chaque binôme était enfermé dans un différent, pour qu'il n'y a pas de risque qu'ils se croisent. Personne ne pouvait savoir, à part les organisateurs, et peut-être les héros s'ils avaient fait attention au chemin prit par leurs camarades. Est-ce que cela changeait quelque chose en soit ? Peut-être bien oui, c'était peut-être un atout d'avoir d'autres personnes sur qui compter lors de catastrophe similaire. En attendant, peut-être que les bruits que la femme avait entendus auparavant n'était que les échos de la catastrophe survenue quelques heures plutôt ? Peut-être que tout cela n'était que le travail des organisateurs qui avait rendu cette épreuve plus crédible et naturelle possible, qu'ils jouaient avec tout ça, pour faire douter ou espéré les participants ?

Personne ne pouvait savoir, même s'il avait visiblement mis le paquet sur cette épreuve. Mais en attendant, l'heure tournait, les minutes défilaient sur l'écran ou étaient retransmises l'épreuve au milieu du stade, celui qui indiquait le temps à absolument tenir s'ils ne voulaient pas être malussés sur leur note. Seicho avait déployé son Alter, le montrant au monde, agissant avec prudence, plutôt que d'avancer à la recherche de son binôme, c'était peut-être stratégique de sa part, peut-être que ces lianes qu'ils faisaient pousser pouvait lui permettre d'une quelconque manière de trouver Regan, enseveli quelques étages plus bas ? Ou peut-être, c'était juste une tentative désespérée de quelque chose qui allait peut-être finir par lui coûter sa place dans cette école ?

Surtout que les organisateurs n'avaient pas l'intention de laisser les choses se passer "si bien", sans qu'il ne se passe rien d'autre que de simple recherche non. Ils avaient tout prévu, et ça commencerait à se déclencher quatorze minutes et dix secondes après l'entrer de tous les élèves dans la simulation... Un craquement rauque se fit entendre, Regan comme Seicho l'entendit au même moment, et cela ne présageait rien de bon. Un éboulement à venir ? L'étage supérieur, ou inférieur qui allait finir par tomber ? ... Non rien de tout cela, rapidement, sans crier gare, le sol se mis a trembler, synonyme d'une secousse sismique de niveau modérer, tout bougeait, les pauvres meubles encore debout tombèrent au sol, des fissures s'agrandissait dans les murs, le sol se dérober un peu plus a certains endroits, notamment a l'étage de Seicho. C'était clair, il fallait s'activer pour sortir d'ici, et les organisateurs avaient sûrement prévu d'autres trucs encore plus réalistes dans les minutes à venir. À l'étage de Regan, la secousse aussi, qui dura quelques secondes, elle n'eut pas l'air de faire trop de dégâts en bas, la secousse avait bougé quelques débris qui bloquaient la porte, l'ouvrant assez pour qu'elle puisse y glisser avec difficulté son corps, si jamais elle voulait sortir de là, et l'autre qui coulait en un petit filait semblait avoir pris un peu plus d'ampleur.

Finalement, Regan décida d'emprunter la porte, désormais plus ouverte qu'auparavant après la secousse, elle n'y voyais qu'une salle sans dessus-dessous, ou trônais un ascenseur à moitié ouvert, ne tenant à cet étage que parce qu'une lourde poutre de ferraille était tombée et s'était coincée dans l'ascenseur. La jeune femme pouvait aisément passé la tête à travers la porte sans danger pour voir ce qu'il s'y passait. La cage de l'ascenseur était un demi était plus bas, retenu par la même poutre qui bloquait la porte, si elle regardait par en haut, elle pouvait voir qu'à l'étage au-dessus la porte semblait aussi ouverte, laissant entrer un peu de lumière. Elle pouvait prendre le risque d'entrée, mais était-ce une bonne idée ?...

Peu importe ce qu'elle comptée" faire, quelqu'un arriva derrière elle, l'homme avait posé sa main sur l'épaule, en soufflant de soulagement. "Madame Verlassene, vous êtes là ! Il faut vite évacuer, l'épreuve est annulée, un cas de ... Force majeur..." L'homme ne semblait pas très à l'aise, d'être ici et peut-être sûrement agacé par ce qui avait fait que l'épreuve soit complètement annulée.

L'homme invita Regan à le suivre à travers une porte camouflée dans un mur, c'était une sortie de secours qu'ils avaient dissimulé pour le bien de la simulation. Ils empruntaient un couloir bien éclairé, vide de tout, puis, l'homme laissa la jeune femme passée devant lui pour monter les escaliers. De la galanterie, à ce qui parait. L'homme semblait ne pas avoir très envie de parler d'ailleurs, il évitait le regard de la femme, il voulait sûrement esquiver les questions pertinentes qu'elle pouvait lui poser. Mais elle pouvait facilement deviner à la posture de cet homme peu sûr de lui, que si elle insistait pour avoir des réponses à ces questions, il céderait facilement.

Elle était perspicace la madame, c'était ce que disait l'homme qui escortait Regan hors de la zone du stade. Ils marchèrent dans un couloir alors qu'elle posait quelques questions, l'homme était mal à l'aise, visiblement, il ne savait pas gérer ce genre de situation et les questions de la jeune femme, semblaient le mettre dans une position inconfortable. Il tirait sur sa cravate comme si celle-ci était trop serrée et lui couper la respiration, il marmonnait quelques mots incompréhensibles pour la blonde, essayant de se rappeler les informations qu'on lui avait donné, la phrase qu'il était censé répété aux gens pour ne pas les inquiéter. "Cas de force... Ahem.. Restez calme... Tout va bien..." Non, lui n'allait pas bien, il semblait bien trop nerveux, bien trop effrayé. Il finit par se racler bruyamment la gorge. "Des... Hum, des personnes semblent... Quelque peu... Comment dire ?... Interférez avec les épreuves en cours..." Il ne savait pas quoi lui répondre alors qu'il se sentait soulagé au détour d'un couloir, il invitait Regan à rejoindre les autres civils volontaires pour participer à l'épreuve. Certains avaient l'air inquiets, d'autre simplement agacé. L'homme invita Regan à entrée avant de lâcher quelques mots faibles, comme "Ne bougez pas, nous allons régler cette histoire rapidement" avant de quitter la salle et de refermer la porte derrière lui.


La blonde venait d'entrée dans une salle aux murs blancs, des chaises y étaient pour s'asseoir, ça ressemblait à une salle d'attente lambda comme celle qui peut avoir chez le médecin, il y avait de quoi boire et manger. Mais le plus intrigant était qu'il n'y avait personne d'autres que des civils dans cette salle. Ni de professeur, ni d'élèves, ni héros ou héros en devenir, pour possiblement protéger ces gens, du quelque chose, qui agissait dehors. Le temps filait et semblait terriblement long, le temps passé dans cette salle semblait encore plus long que celui qu'ils avaient pu vivre dans les ruines d'un bâtiment victime d'une secousse sismique violente. Les gens parlaient, s'agaçaient ou s'offusquaient... Le brouhaha ambiant pouvait être désagréable, pouvait casser les oreilles, filer la migraine... C'était lourd et pesant. Surtout quand Monsieur "pas les mêmes valeurs" se plaignait de la gestion de l'école, de l'incompétence du directeur et du corps enseignant, qu'il se plaignait d'avoir trop chaud, que le café était trop noir, que le sucre n'était pas assez sucré... Cela semblait devenir une épreuve à part entière pour tout le monde...

Des bruits se faisaient entendre au loin, personne ne pouvait vraiment comprendre ce qu'il se passait, personne ne pouvait savoir ce à quoi était dû tout le remue-ménage de ce matin. Jusqu'à ce que la porte s'ouvre à la volée. Un homme un entra, camouflé des pieds à la tête, habit noir et cagoule sur la tête, une arme à la main. Il pensait sûrement que l'endroit était sûr et vide, se trouvant à l'opposé des possibles combats, ou quoi qu'il se passait plus loin. Il se retourna brutalement en menaçant les gens avec son arme, il avait été surpris par le cri d'une femme dans la salle. "Ne bougez pas, tout ira bien !" Il avait l'air sur de lui, son ton de voix semblait un peu tremblant, mais il gardait néanmoins son sang-froid. Il était seul, du moins pour l'instant.

Même si personne ne savait pas ce qu'il se passait, des gens mal intentionné avait réussit à passer la sécurité de l'école en se mêlant à la foule et cela faisait déjà plusieurs mois qu'ils préparait leurs "coup d'état" avec l'aide d'une personne travaillant entre ses murs. Quel était le but de tout ça ? Anéantir les héros, les faire passer pour des faibles devant le monde entier, revendiquer des choses, bouleversées le système politique ? ... Rien de tout ça, étrangement, c'était un groupe de personnes un peu recluse de la société, qui avait monté ce plan dans le garage de l'un d'eux, tout ce qu'ils voulaient, c'était se faire saucer, apparaître à la TV, avoir un peu de renommer, peu importe ce que cela leur coûteraient. Une raison vraiment débile et puérile qui les poussait à mettre en danger la vie de plusieurs personnes. Ils allaient sûrement tous finir derrière les barreaux pour très longtemps, mais ce n'était pas important, ils voulaient juste qu'on parle d'eux et le meilleur moyen qu'ils avaient trouvé, c'était de foutre le bordel en direct pendant les épreuves d'entrée de Yuei, retransmise dans le Japon entier.

Était-ce vraiment toute la vérité ? Personne ne pouvait le savoir. En-tout-cas, cet homme masqué pointé son arme sur les civils, bientôt, rejoins par un autre "Bordel, qu'est-ce que tu fou ? Ce n'est pas le plan !" Cria celui qui venait d'arriver, remarquant rapidement les civils, ils les menaçaient aussi de son arme, par réflexe sûrement, pour ne pas se faire surprendre par une âme héroïque surgit de nulle part de la part d'une victime effrayer et épeuré. Mais le premier ne répondit pas, il avait autre chose derrière la tête et visiblement, le plan de départ n'était pas sa priorité. L'autre essayé de le faire sortir avec lui, mais en vain. Jusqu'à ce que monsieur, je me la pète dans son costume à 10k ouvre sa bouche. "Laissez-nous sortir, vous n'avez aucune chance de sortir d'ici vivant !".. Le premier ne cria pas gare, aucune réaction, juste celle de pointé son arme sur l'homme et de tirer. En plein dans le genou. Il hurla tomba sur le sol. "Vous êtes prévenu, le premier qui bouge, qui l'ouvre, je le bute."

Il était clair que les intentions de ce type n'étaient pas les mêmes que celle du groupe activiste. Il avait une autre idée derrière la tête, et ces civils se trouvaient juste, au mauvais endroit au mauvais moment. Regan allait, elle faire quelque chose au risque d'elle aussi se prendre une balle ? Sachant qu'elle n'avait aucune information sur ses types, personne ne savait si en plus de leurs armes, ils avaient un alter, rien ne lui disait que le deuxième homme à être entrée aller déposer les armes alors que son collègue aller "trop loin" selon ses dires. Peut-être que quelqu'un avait entendu le coup de feu et que des héros allait débarquer ? En attendant, c'était une prise d'otage en cours, en plus de ce qui se passait dehors, le problème ce que se type ne semblait pas avoir de revendication particulière et de toute façon, personne n'était là pour les entendre. Au sourire qui s'affichait sur son visage, tirer sur cet homme lui avait clairement plu...

Regan était planqué derrière la porte, ils ne l'avaient pas remarqué et est-ce que ça changeait grand-chose ? Non, parce que le but du premier preneur d'otage qui était entrée était simple, pour lui, personne ne sortirait vivant, alors qu'elle se trouve derrière la porte, ou rouler en boule comme la moitié des civils qui chialait n'allait rien changer à la situation. Enfin, c'est ce qu'on pouvait croire... Et la porte claqua, violemment surprenant les deux hommes dont le visage était dissimulé. Elle se jeta vers le tireur le plus proche, le deuxième à être entré, pris par la surprise et l'étonnement que quelqu'un bouge dans cette salle, il se trouva rapidement maîtriser par la blonde téméraire, un coup de feu fut tirer dans le vide, par réflexe peut-être, ou plutôt suite au brusque virement de situation. L'homme se trouvait à la merci de la femme.

Le preneur d'otage se retrouva au sol, en lâchant un cri de stupéfaction, Regan avait marqué un point et avait fait faillir l'un des hommes qui se retrouvait à genoux au sol, à la merci de Fahrender Ritter. Mais peut-être avait-elle juste était inconsciente, alors que des cri et des pleur s'élevait de la salle, l'homme qui c'était déjà pris une balle, puis les autres civils qui priaient pour ne pas mourir aujourd'hui. La salle était en panique, mais un coup de feu dans le plafond ramena l'ordre en une fraction de seconde. Puis... La blonde pouvait sentir le bout du canon encore chaud se coller à sa tempe, finalement, c'était une erreur de s'en prendre a cet homme et pas à celui qui semblait le plus dangereux... Peut-être aurait-elle mieux fait de continuer à faire profil bas le temps qu'elle le pouvait, le temps de trouver une solution moins risquer, pour elle et les civils.

L'homme, le premier a être entré, celui qui avait tirer sans le moindre remords sur un innocent, celui qui en avait jubilé et apprécier les cris et les lamentations n'avait rien perdu de son sang froid nouvellement retrouvé, il avait été pris au dépourvu mais, finalement il se trouvait qu'il avait l'habitude de ce genre de situation, étant dans le milieu du crime depuis de nombreuse année, son job, c'était de buter des gens pour lequel on le payer, sauf qu'aujourd'hui il était en roue libre, et complètement taré.

Sa voix rauque emplit la salle, couvrant les lamentations des civils "Tiens tiens tien, qui voilà ? Une petite... Souris... Haha" Il enfonça un peu plus le canon sur la tempe de la jeune femme, au point de lui faire pencher la tête sur le côté et de cette manière, elle pouvait voir ses yeux vert, perçant, une lueur de folie brillante à l'intérieur... Peut-être qu'elle mit quelques secondes, de longues secondes à capté, mais ses yeux... Cette voix... Tout ça lui était étrangement familier...

"Alors Ritter, on fait quoi ? On essaye de se racheter une conduite ? Où on voulait s'attaquer à des morveux hein ? Tu voulais aussi faire un "coup d'état" ?. " La façon dont il s'adressait à elle était plus que familière, et son ton était dédaigneux, sans aucun doute, il la connaissait. Fallait-il encore qu'elle arrive à remettre un nom sur cette voix et ses yeux ?

Elle put entendre des chuchotements venant des civils, si jamais les héros se pointaient et que les civils balançaient qu'elle connaît ce type, ça pouvait être fâcheux pour elle... Mais était-elle vraiment en position de penser a cela ? Non... Suivant sa réponse, le comportement de l'homme changerait, encore plus si elle arrivait à se souvenir de lui, de son nom... L'homme se racla la gorge, puis, son arme toujours au contact de la peau de la jeune femme, il insistait d'une pression pour la faire lâcher prise et laisser son acolyte tranquille. Il lui ordonna de se décaler en lui susurrant au creux de l'oreille "Ne fait pas l'idiote, bébé." Il était vraiment plus que familier, une connaissance, sûr, peut-être un amant d'un passé révolu ?... En-tout-cas, de sa main libre, il caressa sa longue chevelure blonde "Allons, ne prends pas trop de précautions, je ne vais quand même pas faire sauter ton joli visage... À moins que tu m'y forces". Il faisait référence à l'activation de l'alter de la femme...

C'était à présent à Regan d'être en mauvaise posture et visiblement, ce type la connaissait, elle et son alter, il avait donc un avantage, le deuxième point, était qu'elle aurait peut-être juste dû se contenta d'assommer le deuxième, qui même en semblant paniqué, dépasser par les événements, tenait en joue les civils, qui savaient quel pouvait être sa réaction après ce débordement et le fait qu'il fut maîtrisé si facilement ? ... Qu'allait faire Fahrender Ritter ? Qu'allait-il advenir d'eux ?

Un sourire s'afficha, dissimuler sous la cagoule de l'homme. Elle l'avait finalement reconnu. Bien. Il savait qu'elle serait un problème, et c'était fâcheux qu'elle soit là. Mais, il ferait ce qu'il a faire, s'il y était obligé. Étrangement, il ne voulait pas tant que ça lui faire du mal, bien qu'il pointait son arme sur sa tempe, qu'elle pouvait sentir le canon encore chaud contre sa peau, ce n'était pas son intention de lui tirer dessus. De plus, sachant son alter, ça ne servirait pas forcément à grand chose, parce qu'elle était prudente et il le savait bien. Il rit, d'un rire rauque et puissant, un rire qui couvrait les quelques murmures de civils présents dans la salle, leurs pleures étouffer par la discussion entre le preneur d'otage et cette femme dont personne ne savait rien, dont les civils venaient à se méfier au vu de la familiarité entre les deux.

Il souffla à ses paroles, elle ne veut pas se racheter une conduite, elle n'a pas d'ambition, gnagnagna la politique je m'en fiche. Alors, pourquoi elle était là ? Quelque chose échappé a l'homme, hm, c'était étrange qu'elle soit là, sans aucune raison. Ou du moins, la raison lui échappait et ça l'agaçait un peu. Bien qu'il avait un plan à respecter, celui qu'il avait mis en place lui-même au détriment de tous ses coéquipiers, qui allait, de toute façon, finir par crever ou être arrêté. Lui avait d'autre projet. Mais la jolie Regan ne l'avait jamais laissé indifférent, n'est-ce pas. Elle l'intriguait au plus au point. Il n'eut pas le temps d'enchaîner, de répliquer et la piquer avec quelques mots bien placés, elle le coupa, avec cette question un peu ridicule, si son "ami" savait combien il avait ôté de vie. Il rit, plus fort, à gorge déployer.

"Allons, allons, ma belle. Tu crois qu'il ne sait pas ? On sait tout ce qu'on a fait de plus moche ici, et sache, ma chère Ritter, que je suis fier de mes exploits. Mais dit moi ?... Est-ce que tous ces gens que tu côtoies son eux, au courant de ce que tu as fait ? Mon "groupe" s'en fou que j'ai tué, une, dix ou vingt personne, ou plus. Tout le monde s'en balance de l'explosion à la gare de Stuttgart... Il parlait avec dédain avant d'enchaîner. Parce que oui, ce monsieur aimait s'entendre parler, quand il commençait, il n'arrêtait pas. Ou c'était plutôt parce que ces retrouvailles avec cette femme l'excitaient au plus haut point. "Oh, mais... Peut-être que toi tu t'en fou pas, de ce fameux jour hein. Bébé, c'est sans rancune, n'est-ce pas." Est-ce qu'il essayait de raviver ses souvenirs ? Ceux de l'ultime trahison qui avait sûrement laissé un arrière-goût bien amer a Regan. Oooh non, il n'avait pas besoin, elle ne l'avait sûrement jamais oubliée, et peut-être qu'elle voulait même se venger. Rien que cette idée le faisait jubiler sur place.

Pas de réponse, mais une réaction de la part de la blonde. Elle se laissa tomber par terre, et bien qu'il aurait largement eu le temps de réagir, l'homme ne bougea pas, il la laissa faire. Et il encaissa son coup-de-poing, enfin, c'était bien ce qu'il pouvait faire croire, en se pliant et en gémissant de douleur. Avant de se relever en se marrant toujours plus fort. "Dit donc bébé. T'as loupé quelques entraînements, on dirait. Je t'ai connu plus... Bestial... Haha"

Bien sûr la salle remplie, le collègue de ce K semblait paniqué à ne plus savoir quoi faire. Il avait été surpris et avait pointé son arme sur Regan quand elle l'avait frappé, mais l'homme se redressa, fini la comédie. Fini de jouer. Il saisit l'arme de son collègue, qui ne comprenait pas trop ce qui se passait. "Tu n'es qu'un poids mort." Lâcha-t-il avait de lui tirer une balle dans le ventre avec sa propre arme. Il tomba sur le sol, dans les cris et les pleure, la douleur et le désespoir. "Je suis vraiment heureux de te retrouver, mais tu joues bêtement avec la vie des gens là, bébé, c'est vraiment ce que tu veux ?" Crachait il en pointer du bout du canon de son arme, chaque tête présente, apeuré tourné vers lui. Il l'a laissé choisir, faire un choix. Il l'a laissé même le provoquer dans un duel, parce qu'au final, tous ses plans, il s'en foutait, il voulait s'amuser avec elle, d'une façon, assez spéciale, mais il aimait terriblement ça. D'un signe de tête, il montra la porte fermée à Regan, pour l'inciter à aller dehors, pour qu'elle lui propose de sortir et qu'ils règlent ça juste entre eux. Et quand il en aurait fini avec elle. Il viendra terminer le travail ici.

L'homme siffla entre ses dents, elle n'avait définitivement pas changé, une chance, hein. Elle faisait toujours la fière avec son air hautain. Il eut un rictus en entendant ses paroles, elle s'en fichait de sa trahison, du fait qu'il s'était lâchement servie d'elle et de son corps, haha, la bonne blague. "Pourtant, bébé, ton regard en dit le contraire de tes mots." Elle l'avait percé à jour, non, elle le connaissait simplement aussi bien que lui pouvait la connaître. "Évidemment que je vais finir le travail, tu sais très bien que j'achève toujours ce que j'ai commencé." Il rigolait de sa voix rauque qui pouvait recouvrir le moindre bruit, sons qui s'élevaient de la petite pièce. Mais il savait pertinemment que s'il sortait de cette salle avec elle, tous les civils allaient ce ruée dehors à la recherche de héros, pour raconter, déformé, amplifier tout ce qui c'était passé et qu'il n'aurait ainsi, pas le temps de s'occuper de cette jolie Regan.

La voir se déplacer par le faisait sourire, il jeta un dernier coup d'œil sur les civils, se demandant s'il devait les buter avant de partir, comme ça, l'affaire serait close... Mais finalement, alors que la blonde ouvrait la porte, il la suivit de près, se retourna vers les civils pour leurs donner le dernier avertissement, pour les prévenir de leurs morts imminentes. Alala, comment pouvait-elle croire qu'il lui avait menti, il avait toujours été sincère avec elle, absolument, sur tout... Enfin... En y réfléchissant bien. Il ne lui avait pas menti, il avait juste... Déformé la vérité, ça ne comptait pas vraiment comme un mensonge.

Il la suivit plusieurs longues minutes, se remémorant avec amusement certains moments passé avec la femme, en dehors et pendant les missions qu'ils avaient effectué ensemble, comme si c'étaient deux intimes qui se retrouvaient après des années sans s'être vu autour d'un café, c'était à un ou deux détails prêts la même chose. Ils sortirent du bâtiment et se retrouvaient dans une cour, elle marchait toujours devant lui, jusqu'à ce que K s'arrête, "Arrête de faire l'enfant Regan." Il l'avait appuyé les syllabes de son nom pour donner plus d'impact à ses paroles "Aller, viens, on se casse, on ira s'amuser ailleurs. Ici, il n'y a rien de palpitant. Ils sont tous à chier". Il lui parlait comme s'il était persuadé qu'elle allait le suivre, et c'était vraiment le cas. Pour lui, elle allait juste lui prendra cette main qui lui tendait et ils allaient s'enfuir tous les deux en laissant tout ça derrière eux. En retrouvant cette femme, il avait des idées et des ambitions encore plus grandes, il savait qu'ensemble, ils étaient capables de grandes choses. Et bien sûr, si elle refusait, il serait contraint de s'occuper de son cas, pour le bien de son plan, principal.

Allons bon, elle exagérait un peu, contre productif, mais absolument pas ! Mais elle avait fait l'affront de refuser la proposition de l'homme, celui-ci souffla de déception. Et bien, tant pis, elle ne lui laissait plus le choix. Il avait essayé, mais si elle n'y mettait pas du sien, si elle faisait preuve d'autant de mauvaise foi, alors, cela ne servait à rien d'essayer de la ramener de son côté. "Tu t'es bien ramolli toutes ces années ma pauvre..."

Et puis à quoi bon essayer, c'était de sa faute, il n'aurait sûrement pas dû l'abandonner, ils auraient sans aucun doute vécu de grand-chose, et là, il se retrouvait limité à quoi ? À faire équipe avec une bande d'amateurs pour foutre le bordel dans un lycée de merde. Sérieux, c'était bien loin de ses rêves de gloires... Mais peu importe, ce qui était fait, était fait, il ne pouvait plus revenir en arrière et grader cette femme à ses côtés, il était persuadé que tout aurait été moins difficile avec elle, mais il avait fait le con, peut-être... Personne ne le saura jamais.

Il eut un sourire, un rire même. Allons, elle doutait donc de ses mots ? Lui qui avait toujours été sincère avec elle. "Tu crois vraiment que tout ce que je t'ai dit n'était que des mensonges ? Ne sois pas stupide Regan ! Tout ce qu'on as vécu ensemble, c'était quelque chose de vrai. Ma seule erreur était à Stuttgart, alors arrête de faire comme si toute ma vie que tu connais n'était qu'un mensonge de ma part." Elle semblait peut-être avoir touché un point faible ? Il était agacé, énervé par son comportement, comment pouvait-elle oser ? Après ce qu'ils avaient vécu ?? Elle balayait toute leur histoire d'un revers de la main ?

Il était évident que K vivait encore et toujours coincé dans le passé, il n'avait jamais réussi à faire son "deuil", ses erreurs lui avait coûté beaucoup plus qu'une alliée visiblement. Mais s'en était trop pour lui, piqué dans sa fierté, dans son ego, il ne pouvait plus la laisser faire. Il se mit en position de combat "Je vais mettre fin à notre relation, ici et maintenant définitivement." Avait-il craché entre ses dents avant de se projeter vers elle. Son Alter, la vitesse, une vitesse folle, mais que sur de courtes distances, un lapse de temps défini qui ne durait pas plus que quelques secondes. Mais ça suffisait largement pour réduire l'espace entre eux, pour qu'il se rapproche et lui assène le premier coup, ensuite, il envisageait d'utiliser son alter par à-coups, se rendant un peu dans les sens, faisant subir à des assauts de coup répétitif, qu'elle bloquerait, ou non, selon l'effet de surprise qu'il arrivait à mettre en n'ayant pas d'ordre d'attaque précis.