Je me laissais réveiller par la lueur du soleil qui perçait au travers des rideaux de ma chambre. Pour une des rares fois, j'avais fais la grasse matinée. C'était la fin de semaine après tout, je méritais bien une bonne nuit réparatrice pour pouvoir continuer mon travail acharner. En parlant de travaille , cela me faisait penser à l'étudiante que j'avais rencontrée la veille. Hitomi était pas mal plus costaude que moi, mais cela ne changeait pas le fait qu'elle était une dame que j'avais appréciée passer du temps avec.
Je souriais légèrement à cette pensée avant de prendre le temps de m'étirer alors que je me trouvais sous la couette. J'avais envie de rester au lit, mais fallait bien se lever un jour où l'autre pas vrai ? Je retirais donc la couverture avant de me laisser succomber à la tentation de dormir de nouveau. Je replaçais mon pyjama de nuit avant de me diriger vers ma cuisine. Je faisais ma petite routine du matin, déjeuner , me brosser les dents, etc. Je terminais donc dans ma chambre à regarder ce que j'allais mettre pour la journée. Retirant mon habit de nuit pour mettre cette robe rosée.J'étais sur le point de quitter mon appartement pour prendre un peu l'air lorsque la lueur sur l'alliance que m'avait offert Zachary venait m'aveugler les yeux pendant quelques secondes. Je me rapprochais donc de l'objet pour le mettre de nouveau dans mes mains. Je voyais la gravure FOREVER marqué à l'intérieur de la bague. J'allais l'aimer sûrement jusqu'à la fin de mes jours vu que cela était mon premier grand amour. Mais, il était temps de terminer ce que j'avais fais il y a quelques jours. J'avais beau m'avoir dit que j'avais tournée la page, mais si je gardais l'alliance chez moi, je ne l'avais pas complètement accomplit. Je me trouvais donc une chaîne d'argent dans mon petit coffre à bijou qui se trouvait dans ma chambre pour y glisser l'alliance avant de partir.
Je connaissais un chemin rapide pour me rendre à la boutique de bijou pour la cendre, mais je décidais de profiter du beau temps qui se trouvait dehors pour me promener un peu. Me laissant guider par mes pas, je me retrouvais à l'endroit où j'avais rencontré ce loup-garou la première fois. Je voyais encore la scène de combat qui se passait entre lui et ce vilain qui manipulait le métal. J'étais ravie de ne pas avoir été une victime à ce moment là. Je gardais le sourire enfin, jusqu'à temps que je vois une autre personne qui se promenait dans la zone. Une partie moi souhaitait qu'il ne m'avait pas repéré. Mais avec ma robe, c'était cause perdue. L'homme se rapprochait de moi. Ne me sentant pas tant bien, je reculais jusqu'à me retrouver coller contre un mur. Je me retrouvais peu de temps avec ses mains qui venaient se déposer sur le mur pour m'empêcher de bouger. Il me disait "gentiment" de me donner mon fric ainsi que mon alliance. Je serrais l'alliance. Certes, je voulais ne plus l'avoir, mais je voulais finir cette histoire de la manière façon possible. Je levais donc les yeux vers l'homme.
Si vous toucher à cette bague je vous jure que.
Je levais déjà la main vers le visage de l'homme, mais hélas ma main se trouvait rapidement dans la sienne qui serrait un peu pour démontrer que je ne faisais sans doute pas le poids. Si seulement je pouvais utiliser mon alter pour me protéger aussi. J'en grimaçais un peu alors qu'il me disait qu'il aimait bien les bagarreuse alors qu'il rapprochait son autre main de l'alliance. Je lui avais dis non. Au diable les règles. Si je le faisais une fois et qu'il y avait personne, cela n'allait pas nuire à ma réputation pas vrai ? J'utilisais donc mon alter pour faire une bulle d'eau autour de l'homme ce qui lui bloquait sa respiration un moment. Beau moment pour partir à courir le plus vite que possible. Cependant, je ne m'attendais pas qu'il me rejoint à la seconde même. Je criais de toutes mes forces en souhaitant qu'un héros allait passer par là. Et comme par hasard, je voyais une autre silhouette plus loin. Pitié faite que cela soit un héros. Alors que je me faisais frapper de plein fouet au visage.
Demoiselle en détresse Genki Sano & Astrid Gordon Aujourd’hui, le temps était parfait. Le soleil rayonnait malgré un mois de décembre particulièrement froid. Étrangement, il faisait bon. Assez pour pouvoir se permettre de sortir dans une tenue assez décontractée, sans se couvrir à l’excès. Genki se trouvait chez lui, posé sur son canapé à mater la télévision de bon matin. Il regardait les chaînes d’info et zappait parfois sur des séries, qu’il avait souvent déjà vu. Il s’ennuyait au plus haut point et souhaitait se dégourdir les jambes. Il n’avait pas prévu de faire du sport. Il dira certainement qu’il se sentait un peu mal, mais c’était en réalité un manque de motivation évident. Ce mois était propice au don de cadeau et, bien qu’il ne possède plus aucun lien avec son père, il voulait lui envoyer un petit quelque chose. Il comptait donc réserver sa journée à la recherche d’un objet qui allait plaire à son vieux. Cela n’allait pas être évident, pour la simple et unique raison qu’il était incapable de prédire ce qu’il aimait, plusieurs années après sa fugue. Au programme : balade dans les diverses zones commerciales des environs. L’idée viendrait sur le tas, certainement pendant qu’il allait découvrir des objets en vitrine. Blue Shadow s’habilla, après une douche, d’un t-shirt blanc et d’une veste à capuche longue et noire. Pour couronner le tout, il en profita pour déposer sur son cou, une petite dose de parfum. On ne sait jamais sur qui on peut tomber !
Ainsi, Genki fit le tour de la ville, à la recherche de l’objet parfait. Montre, jeux vidéo, informatique… Tout ce qu’il trouvait, il se mettait à regarder. Rien ne semblait lui convenir. Son père, qui ne se doutait de rien, se contenterait sûrement d’une simple lettre. Mais ce n’était pas assez. Il méritait bien mieux, après avoir vécu autant de choses. Chaque boutique l’éloignait de son objectif. Les idées confuses et le porte-monnaie toujours plein, il en avait marre. Une petite pause s’imposait. Comme il aimait bien le faire parfois, il décida de marcher. Errer sans but dans cette grande ville, découvrir les décorations de Noël et voir les enfants, heureux de vivre ce moment, c’était une chose qui allait lui changer les idées. Et qui sait, peut-être qu’un déclic opérerait pendant cette marche. Agrippant des écouteurs dans sa poche, il se mit à écouter de la musique. Les rayons du soleil chauffant sa peau, le doux souffle du vent lui caressant le visage, il se sentait bien. Rien ni personne ne pouvait déranger ce calme absolu qu’il ressentait en lui. Ou presque. Alors que le Vengeur marchait, au loin, se dessinait deux silhouettes. L’une, contre un mur, l’autre devant elle. De si loin, cela semblait ressembler à un couple qui profitait du beau temps pour flirter. De plus près en revanche, une agression était en cours. Genki était trop loin pour le savoir. Le rythme de ses pas était toujours lent, parfois même se déplaçant sur les notes de sa musique.
Pourtant, une bulle d’eau se forma autour de la première silhouette. Peu à peu, une scène se produisait devant le Vengeur. Une scène qui allait être loin d’apprécier. L’homme qui venait de se prendre de l’eau sur la tronche, avait rattrapé la jeune femme afin de lui asséner un violent coup de poing au visage. C’est à ce moment qu’il comprit. Ce n’était pas un couple, ni même des amis. Mais un connard qui s’en prenait à visiblement plus faible que lui. Genki retira délicatement ses écouteurs, qu’il rangea dans sa poche en bazar. Et, sans faire attention à son environnement, il déclencha son alter pour se propulser rapidement vers l’homme aux cheveux blancs. À mi-distance, il arrêta de produire des flammes pour glisser sur le sol. Son poing armé vers l’arrière, une fois à bonne distance, vint s’écraser contre la joue de l’agresseur. Avec la vitesse, l’impact et la flamme qu’il avait fait jaillir de son poing juste avant de le percuter, l’agresseur tomba par terre, un mètre plus loin.
Instantanément, le poing de Genki se mit à saigner légèrement. L’impact avait été fort et son poignet avait enduré une sacrée charge. Il avait mal. Mais sous l’effet de l’adrénaline, il ne sentait rien pour le moment. Désormais, son regard se porta sur la jeune femme, qui avait pris un sacré coup. Se baissant à son niveau, lui attrapant avec la main avec délicatesse, il fut surpris. Elle était… magnifique. Une beauté comme rare on en croisait dans sa vie. Une belle chevelure, un visage splendide malgré qu’il ait été touché et une robe qui mettait en valeur son teint ainsi que sa prestance. C’était presque un coup de foudre, mais, le temps n’était pas à la romance. Il espérait qu’elle était encore capable de se relever et surtout, qu’elle allait bien. La racaille était encore au sol, mais pas de manière définitive. Dans peu de temps, il allait se relever et certainement rechercher la merde. Genki lui lança un sourire, pour essayer de la rassurer. Elle n’avait pas eu de chance, de se retrouver dans un endroit aussi craignos, seule. Heureusement qu’il passait par ici.
« Vous n’avez rien, Mademoiselle ? »
L’homme au sol, commençait à grogner de rage et de douleur. Nul doute qu’il avait perdu quelques dents dans le bref combat. S’il ne souhaitait pas se faire amocher encore plus, il était préférable qu’il déguerpisse. Malheureusement, on ne sait jamais sur qui on peut tomber. La situation pouvait se renverser à tout moment. Genki surveillait du coin de l’œil l’agresseur, tout en continuant de se préoccuper de la magnifique femme en face de lui. @ Justayne
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Le coup au visage me faisait chuter au sol fesses première. Je déposais ma main gauche au niveau du coup qui venait de m'être porté. Ça faisait mal. J'ouvrais la bouche me rendant compte à quel point il n'avait pas été de main morte. Je restait au sol lorsque je voyais la scène qui allait suivre presque au ralenti.
La silhouette que j'avais vu plus loin qui glissait sur le sol comme dans les films d'actions avant de projet son poing dans la figure de celui qui avait osé s'en prendre à moi il y peu. Je m'attendais pas à le voir presque voler pour atterrir un mètre plus loin. D'un côté il l'avait cherché. Mais, une partie de moi se demandait si le mec qui venait de m'aider n'avait pas été un peu trop fort avec le coup de poing. Frappe qui le faisait saigner d'ailleurs. Détail qui semblait complètement ignorer pour le moment. Sans doute qu'il était sous l'adrénaline pour oublier une douleur de la sorte. Je regardais le sang qui coulait bien avant de remarquer qu'il s'était mis à ma hauteur pour me tendre la main. Ma main qui caressait ma joue se déposait contre le seul alors que mon regard croisait le sien. Enfin pas longtemps vu qu'il observait le mec qui se trouvait au sol un peu plus loin. Il voulait sûrement s'assurer qu'il n'allait pas revenir vers nous. Cet homme avait un habit très sombre. Du moins pour un héros, ça manquait de couleur. Ce qui faisait un grand contraste avec ses yeux. Enfin, c'était sans doute la lumière du soleil qui me jouait un tour, mais son regard semblait briller en me regardant et ce petit sourire qui rendait le tout pas si mal à regarder.
Mes yeux regardaient sa main par la suite alors qu'il me demandait si je n'avais rien. Sans doute par pure politesse. Est-ce qu'il avait prit le temps de me regarder le visage avant ? Je soupirais légèrement alors que j'entendais très bien l'autre mec se plaindre. Je ne pouvais m'empêcher de me pencher la tête pour voir comment allait l'autre mec alors que je répondais à celui qui m'avait donné un coup de main.
Ça devrait aller. Un peu de glace en arrivant chez moi et le tour sera joué.
Je prenais ensuite délicatement sa main avant de me relever tout en lui faisant un léger sourire. Ma robe était pleine de poussière à cause que j'étais tombée au sol. Je prenais donc le temps de tout secouer et de me frotter légèrement les fesses vu que j'avais mal à cet endroit également. J'allais demander à cet homme s'il avait mal à son poignet quand je voyais le mec se relever.
Il fallait qu'il se relève.
Oh j'aurais peut-être pas du dire cela à voix haute. L'homme crachait du sang au sol avant de charger de nouveau en direction de Genki. Il utilisait son attaque de vitesse pour l'attaquer sous plusieurs angles possibles.
Tu vas le regretter connard !
Disait-il le mieux possible malgré le fait qu'il avait des dents en moins. Quand à moi, je sentais que je n'étais plus la cible de celui à la chevelure blanche. Je pouvais donc prendre mes distances. Je le faisais le plus discrètement possible pour ne pas attirer l'attention sur moi.
Demoiselle en détresse Genki Sano & Astrid Gordon Tout avait été si vite dans la tête de Genki. Son sang n’avait qu’un tour avant qu’il agisse pour sauver celle qu’il venait de se prendre un coup dans la figure. Par chance, la jeune femme semblait se porter bien. Certes, le salaud n’y avait pas été de main morte, mais elle allait survivre. Elle avait la tête solide. Ou bien le choc et la peur lui empêchait de le ressentir. Un peu comme lui et sa main qui saignait toujours. Quelques gouttes tombèrent au sol pendant que le Vengeur s’était abaissé pour parler à la belle jeune femme. Elle lui rétorquait qu’elle allait bien et que de la glace ferait le taff pour calmer la douleur et l’hématome. Elle prenait ensuite sa main, pour se relever. Que cette main était douce. Elle puait l’innocence et la pureté. Comment un type pouvait s’en prendre à elle. M’enfin, c’était peut-être son cœur qui parlait ici et non son cerveau. Il ne connaissait ni les tenants et les aboutissants d’une telle agressivité de la part de l’agresseur. Mais à partir du moment où il levait sa main sur une femme, il méritait de se faire corriger. Blue Shadow l’aidait du mieux qu’il pouvait afin qu’elle se relève. Son attention se tournait cependant du côté du type qui grognait de rage et se mettait à l’insulter, avant de vouloir en venir aux mains, une nouvelle fois.
Il était rapide. Bien trop rapide pour ne pas avoir un alter allant dans ce sens. Comment est-ce que Genki allait pouvoir se débarrasser de lui ? S’il avait bien une faiblesse, c’était le corps à corps. Et il faut croire qu’à l’inverse de lui, l’agresseur ne pouvait faire que ça. Il venait de se glisser dans un sacré pétrin. Pourquoi est-ce que la droite qu’il s’est prise plus tôt ne l’a pas couché définitivement ? Maintenant, c’était lui qui risquait de finir au sol. Non… Tout mais pas ça ! Pas devant une si belle femme ! Comment allait-il pouvoir se regarder dans la glace s’il perdait maintenant ? Il réfléchissait à quoi faire. Mais à force de trop réfléchir, le poing de l’homme vint lui percuter le visage de plein fouet. Visiblement, il avait la force d’un humain basique. À la seule différence que l’inertie lui faisait faire des frappes plus lourdes. Le coup fit basculer Genki vers l’arrière, perdant l’équilibre. Il se rattrapa en déposant sa main au sol pour se redresser. Il avait maintenant une ouverture sous l’œil dont le sang commençait à couler le long de sa joue. Il n’allait pas pouvoir assumer un combat pareil bien longtemps. Surtout si les blessures s’accumulaient. Pourtant, l’homme s’en donnait à cœur joie. Un coup dans le dos, un autre dans les jambes puis un autre dans le ventre. Oh que celui-ci était douloureux. Le corps du Vengeur se plia en deux instantanément, la bouche ouverte, un filet de salive se propulsant vers le sol. À son tour, un grognement de rage se fit entendre.
Puis, le type se mit à refaire une autre salve, presque identique. Un coup dans le dos, un autre au niveau des jambes et le ventre. MAINTENANT ! Lorsque le poing vint s’abattre sur lui, Genki l’attrapa. Malgré l’intense douleur, il tira d’un coup sec vers lui, faisant perdre l’équilibre au vilain. Ainsi, il se glissa dans son dos, positionnant son bras au niveau de son cou afin de lui administrer un étranglement. Il l’emprisonnait dans une clé de tête, ajoutant une pression au niveau de sa carotide. Le sang sur son visage, une certaine difficulté à respirer car il reprenait son souffle, le Vengeur lui dit, d’une voix grave, tout en commençant à faire jaillir des flammes de son corps.
« Tu sens cette chaleur ? Je peux te faire rôtir sombre merde. C’est ce que tu veux ? Je meurs d’envie de le faire. Tu t’attaques à la mauvaise personne gamin. La ligue des vilains ça te dit un truc ? Je peux pas te tuer ici, les témoins commencent à rappliquer. Mais crois-moi sur une chose : on va te retrouver. Toi et ton entourage. Barre-toi. Fuis la ville. Si je te revois ici, ton cadavre sera méconnaissable, tu comprends ? »
Coup de poker. C’était la plus grosse tentative de bluff de sa vie. Ce type devait plonger dedans, sans quoi le combat deviendrait réellement compliqué. L’homme ne disait rien, mais se mit à lever les mains en l’air, comme pour dire qu’il se rendait tout en hochant difficilement de la tête. Genki relâcha doucement la pression, continuant à produire quelques flammes de son corps, lançant un regard terrifiant à son opposant. Celui-ci se mit à marcher quelques mètres, avant de déguerpir définitivement en utilisant sa vitesse. Le Vengeur se laissa tomber assis au sol, tout en soufflant. Qu’est ce qu’il ne ferait pas, pour une femme. En attendant, il commençait à se rendre compte qu’il avait mal partout. La plus grande douleur provenait clairement de son poignet, qu’il se mettait à tenir fortement dans sa main. Il se mit ensuite à regarder la jeune femme, lui adressant un petit sourire, en espérant qu’elle ne croyait pas ce qu’il venait de dire. Pour retirer tout malaise qui pouvait s’installer, il prit la parole :
« Qu’on soit bien clair, rien de ce que je viens de dire est la vérité. Je ne suis pas un vilain du tout. C’était un bluff. En tout cas, moi, c’est Genki. Enchanté. »
Genki retourna ensuite son regard vers l’horizon, pour s’assurer que la menace n’était plus présente. Au loin, des gens commençant à rappliquer, alertées par le bruit et les cris. En même temps, il passait une main sous son œil, pour essuyer une partie du sang qui coulait encore un peu. Ce type ne l’avait pas raté. Heureusement qu’il avait cru à ses mots. @ Justayne
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Je me reculais de quelques pas. Mais je restais quand même à portée au cas ou que l'homme aurait besoin de moi. Enfin, je me disais ça mais quand cela aurait été le temps d'agir. Tout ce que j'avais réussi à faire c'était de regarder. Même ça c'était un peu difficile. Tous ces coups que l'homme à la chevelure foncée recevait que cela soit dans le dos, aux jambes ou dans le ventre. J'avais les yeux mi-clos lorsque je voyais son corps se plier. Cela devait faire atrocement mal. Il le faisait pour moi ? Enfin, pour une étrangère, il avait quoi à gagner dans tout cela ?
Je me retournais un moment étant vraiment pas capable de regarder plus. Je souhaitais juste qu'il allait s'en sortir avec pas trop de blessure. Je manquais la prise de l'étranglement qui avait été fait avec brio par mon sauveur du moment. Je me retournais lentement pour voir. De grands yeux remplis de flammes bleutées. Ce regard ne me disait rien qui vaille. Je me sentais moins bien en sa compagnie tout à coup. Je reculais d'un autre pas alors qu'il disait être ... attends. Il fait parti de la ligue des vilains ?! Un vilain venait me sauver d'un autre. Cela n'avait aucun sens, mais si cela était vraiment le cas. Je serais peut-être mieux de partir pour ne pas être la prochaine. J'écoutais donc le reste de la conversation et il menaçait carrément celui qui m'avait frappé de le cramer au point que son cadavre ne soit plus connaissable. J'avais de grand yeux à mon tour et la main devant la bouche. J'étais tombée sur qui au juste ? Ma respiration accélérait par la peur qui grandissait en moi.
Heureusement, l'autre homme avait prit la décision de se rendre. Il marchait près de moi. Il m'ignorait sans doute pour ne pas chercher les ennuis à nouveau et utilisait son alter de super vitesse ou ce qui pouvait y ressembler pour partir le plus vite possible. Tellement vite que j'ai du tenir le bas de ma robe pour ne pas dévoiler ce qui se trouvait en dessous. Je me retournais me mettant dos à l'autre vilain pendant quelque seconde. Je voulais vraiment m'assurer que celui à la chevelure blanche était bel et bien parti. Je soupirais légèrement de soulagement avant de me retourner.
Qu'est-ce que je faisais à présent ? Je m'en vais sur le champ de peur de subir pire que l'autre mec ? Ou je prenais quand même le temps de le remercier ? Je le regardais avec un léger sourire réservé. Je ne pouvais pas rester de marbre non plus. Il venait de me sortir du pétrin. Je me rapprochais donc de lui pour voir qu'il avait du sang partout. Mais, malgré ses blessures, il prenait le temps de me dire la vérité ? Il avait peut-être bluffé sur son identité, mais je restais quand même douteuse sur la partie de vouloir le brûler à mort. Un héros, n'aurait pas usé de bluff donc, il était autre chose. Enfin c'est ce que je me disais dans ma tête alors qu'il se présentait.
Je penchais donc le haut de mon corps pour me retrouver un peu plus à sa hauteur. Ce qui laissait très bien voir l'alliance ainsi que ma chaîne qui se trouvait autour de mon cou.
Astrid.
Disais-je alors que je mettais mes genoux au sol avant de lui tendre un mouchoir. Cela serait toujours mieux que sa main pour essuyer le sang.
Vous devriez aller à l'hôpital. Vous semblez mal en point.
Alors que je lui faisais un léger sourire avant de prendre l'alliance dans ma main gauche. Au moins, je ne l'avais pas perdu dans les mains d'un brigand. Le sourire devenait plus grand à l'idée de pouvoir terminer cette histoire comme je le voulais au départ.
Demoiselle en détresse Genki Sano & Astrid Gordon Le combat avait été bref et compliqué pour Genki. Affronter une personne capable de le prendre de vitesse au corps-à-corps était sa plus grande faiblesse. Heureusement, il lui restait encore son cerveau. Cerveau qui lui permettait de se sortir parfois de situation dangereuse. Il avait totalement bluffé pour éviter de continuer un combat perdu d’avance. Pourtant, ce bluff allait certainement lui attirer les foudres de la jeune femme qu’il venait de secourir. Il arrivait à lire sur son visage, une certaine réticence. Elle était crispée et choquée des propos qu’il avait tenus. C’était logique. Le monde dans lequel on vit est imprévisible. Il aurait très bien pu s’attaquer à elle après. Heureusement, ici, ce n’était pas dans ses projets. Il n’avait aucun intérêt à se retourner contre elle, après avoir risqué sa vie. Pendant qu’il était assis sur le sol, reprenant petit à petit sa respiration, il voyait au loin quelques civils se rapprocher de plus en plus. Tournant son visage vers celle qui venait de se présenter, il remarqua bien rapidement la chaîne autour de son cou. Le Vengeur ne put s’empêcher de penser qu’elle était certainement mariée. Mais il se questionnait. Qui portait une alliance autour du cou plutôt que sur un doigt ? Bref. En tout cas, son prénom n’était pas Japonais. Il était rare de croiser des étrangers. Sauf, peut-être depuis qu’un fameux tournoi pour les étudiants soit annoncé.
La jeune femme se mettait à son niveau, lui tendant un mouchoir. Sourire affiché sur le visage, il accepta volontiers. En premier lieu, il appuya sur la blessure sous son œil. Celle-ci n’était pas profonde, mais elle avait le mérite d’être inconvénient. À plusieurs reprises, la coulée avait terminé au niveau de ses lèvres, lui faisant goûter son propre sang. Sensation très désagréable. Appuyant fortement sur la blessure pour arrêter l’hémorragie, le mouchoir fut efficace. Ce n’est qu’après quelques secondes que celle-ci cessa. Il fixait la tâche qui s’était formée et recouvrait une grande partie du tissu. Il vint alors ranger dans sa poche celui-ci avant de répondre à Astrid.
« Merci Astrid. Pour l’hôpital, ça devrait aller. Je vais certainement avoir des bleus partout, mais je sens que je n’ai rien de cassé. Une foulure au poignet peut-être. Mais rien de grave, j’espère. J’ai tapé un peu trop fort, ce n’était pas très malin. Au moins, vous avez l’air d’aller bien, c’est rassurant. »
Peu de temps après ses paroles, il se releva doucement, sans commettre de geste brut. Il valait mieux ne pas l’effrayer. Même si elle avait la gentillesse de lui apporter son aide, il ne pouvait oublier la stupeur sur son visage précédemment. Désormais debout, il tendit sa main à Astrid pour l’aider à se relever à son tour. En attendant qu’elle accepte celle-ci, il réalisa qu’il était en train de donner la main blessée. Quelle impolitesse de sa part. On pouvait lire sur son visage qu’il venait de le comprendre, car il avait eu un petit sursaut ainsi que les yeux s’ouvrant plus grand que d’habitude. Il vint alors remettre la main dans son dos avant de lui prêter la deuxième. Cependant, il prit la parole peu de temps après :
« Puis-je vous poser une question ? Vous êtes de quelle origine ? Votre prénom me semble être rare au Japon. »
Alors qu’il attendait une réponse, une dame d’une soixantaine d’années avait eu le temps de se rapprocher de la scène. Celle-ci avait l’air en colère et plutôt mécontente d’avoir assisté à l’altercation de loin. Malheureusement, elle avait vraisemblablement raté la raison de celle-ci. Elle avait l’air d’être une grand-mère grincheuse en permanence et qui râlait pour tout et rien. Il allait certainement être très compliqué de la raisonner. Elle se mit alors à attraper la veste de Genki fermement avant de lui ordonner de ne pas bouger. « Ne bougez pas j’appelle la police ! Vous n’avez pas honte de vous battre sur la voie publique ?! Vous allez finir sous les barreaux sale brigand ! »
Merde ! Que pouvait-il faire contre une mamie si déterminée à lui porter préjudice. Genki lui attrapa la main et essaya tant bien que mal de la repousser. Malheureusement, elle était en train de taper un numéro sur son téléphone. Le Vengeur détourna son regard vers Astrid, en espérant un signe de compassion de sa part. Il ne risquait pas de convaincre la grand-mère, mais peut-être qu’elle le pourrait… @ Justayne
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Malgré le doute que j'avais face à cet homme, je ne pouvais pas ne pas l'aider. Enfin un minimum vu qu'il venait de combattre cet étranger pour me sauver. Je me présentais en partie ne disant que mon prénom. Je me disais que cela n'était pas nécessaire d'en dire plus vu qu'il c'était contenté de dire que son prénom également. En peu de temps pour le dire, je me retrouvais à sa hauteur pour lui tendre un mouchoir pour pouvoir mieux essuyer le sang qu'il venait de répandre sur son visage avec le revers de sa main.
Il acceptait le bout de tissu et commençait à faire de la pression sous son oeil jusqu'à temps que cela cesse. J'étais bien ravi de voir que le mouchoir avait été efficace. En voyant la tâche qui remplissait presque tout le tissu, j'étais contente que Genki décidait de le mettre dans l'une de ses poches de pantalon au lieu de me le remettre comme dans les anciens films ou ancienne coutume. Cela aurait été comment dire, affreux. Je me retenais de faire une grimace. Sinon, l'homme qui se trouvait près de moi n'aurait pas compris pourquoi cette réaction qui venait de nulle part et sans doute qu'il aurait compris de travers. Je gardais donc le sourire pendant qu'il prenait le temps de me remercier et de m'expliquer qu'il avait sans doute rien de grave. Puis, qu'il était rassuré de voir que je n'avais rien. À comparer à lui, c'était clair et nette que je n'avais rien. Une simple marque au visage qui allait sans doute me faire un bleu. Si jamais je croisais Johan ou encore Shizen avec cette blessure au visage, ils se demanderaient bien le pourquoi du comment que c'était arrivé. Si je les croise plus tard, je prendrai le temps de leur raconter. Pour l'heure, je devais me concentrer sur le moment présent alors que Genki se levait et me tendait la main pour m'aider à me relever de nouveau.
Le temps que je me mettais en petit bonhomme, celui-ci avait réaliser qu'il m'avait tendu sa main qui était mal en point. Heureusement que j'avais attendu, sinon il aurait eu encore plus mal. À peine eu le temps de prendre l'autre main qu'il me posait la question à propos de mes origines. C'était vrai que mon prénom était pas du tout commun dans le coin.
En faite je viens du ...
Je commençais ma réponse quand je me faisais interrompre par une mamie. Puis, elle était vénère en plus en prenant Genki par la veste et qui lui criait dessus tout en ayant l'intention d'appeler la police. D'un côté, elle avait vu que le combat et n'avait pas eu la raison du pourquoi. Ce qui pouvait expliquer son comportement qui était tout a fait logique en vu des informations qu'elle avait. De l'autre, je voyais bien le regard que Genki me faisait. Est-ce que je devrais le laisser aller en taule pour m'avoir sauvé ? Je soupirais faiblement avant de toucher gentiment l'épaule de la grand-mère.
Pas le temps, je dois appeler la police.
Désolé de vous déranger. Mais, s'il s'est battu en pleine rue c'était pour une bonne raison.
Lui disais-je avec un léger sourire. Ce qui semblait porter l'attention sur moi. Laissant donc Genki ne plus avoir la main de la vieille qui le tenait par la veste. Celle-ci devait attendre les explications et j'avais bel et bien l'intention de lui. Cependant, je prenais le temps de mettre ma main derrière le dos de la mamie pour lui dire de me suivre un peu plus loin. Juste assez pour pas que Genki puisse entendre ce que j'allais dire à cette vieille dame qui voulait lui porter préjudice un peu plus tôt. J'expliquais donc calmement à celle-ci que sans l'homme qui se trouvait derrière nous, que je serais dans un état plus lamentable que maintenant en prenant le temps de lui montrer la blessure que j'avais à la joue. Cela semblait attristée cette dame qui raccrochait son téléphone pour regarder Genki d'un mauvais air avant de repartir d'où d'elle venait. Je prenais le temps de la remercier avant de retourner pour regarder Genki avec un léger sourire pour tenter de le rassurer. Lui qui devait se poser tant de questions en ce moment.
Demoiselle en détresse Genki Sano & Astrid Gordon Genki ne s’attendait pas se faire interrompre de la sorte par un civil. D’autant plus par une mamie qui semblait avoir un caractère bien trempé. Pendant qu’il essayait de discuter avec la belle Astrid qui venait d’accepter sa main comme aide à se relever, elle était venue dans son dos l’agripper en menaçant d’appeler la police. Menace qu’elle se mit à mettre une exécution sans l’ombre d’un doute. Le Vengeur ne voulait pas aggraver son cas. Utiliser son alter dans un lieu public sans permis reviendrait à passer la nuit au poste. Si elle parvenait à passer son appel, il allait passer un sale quart d’heure. Son seul espoir était la jeune femme qui venait de secourir. Il était temps de lui rendre la pareille. Son regard d’attendrissement avait l’air de fonctionner. Astrid soupirait avant de déposer sa main sur l’épaule de la grand-mère. Mais elle ne se démontait pas. Elle tenta de l’envoyer chier sans même écouter ce que la jeunette allait lui dire. Par chance, elle ne se démonta pas et continua à discuter avec elle. Profitant certainement de son joli sourire, elle réussit à emmener la vieille dame plus loin afin de lui expliquer la situation.
Genki était dans le flou total. Il n’entendait rien. Pourtant, après quelques secondes, la dame lui lança un dernier regard noir avant de repartir de son côté. Il ne savait pas ce qu’il se disait, mais il était bien content de voir la mémé partir la queue entre les jambes. Provocateur comme à son habitude, il leva sa main qu’il secoua pour la saluer avant de dire en souriant : « Au revoir Madame ! » Après tout, elle ne méritait pas sa sympathie. Aucune excuse et un regard de travers en partant, comment pouvait-il réagir autrement ? Quant à Astrid, elle regardait le Vengeur avec un sourire rassurant. Il répondit à celui-ci et s’approcha d’elle. Peut-être que cette fois-ci, une réelle discussion allait avoir lieu. Blue Shadow guida la jeune femme jusqu’à un banc qui se trouvait proche d’eux, tout en reposant la question précédente :
« Si je ne me trompe pas, vous alliez dire quelque chose non ? Nous parlions de vos origines. »
En effet, il soupçonnait toujours son appartenance à un autre pays. C’était rare pour Genki de rencontrer une étrangère. Ce prénom était à la base scandinave. Peut-être venait-elle des pays du nord de l’Europe dont il avait oublié les noms. À première vue, elle était loin de l’archétype des guerrières du nord. Mais il ne faut jamais se fier aux apparences. Après tout, elle avait réussi à former une bulle d’eau capable d’enrober son agresseur. C’était signe qu’elle était capable de se défendre un minimum. Encore pire ici, si elle était en mesure de produire de la flotte, elle avait un avantage conséquent sur lui. Quoi qu’il en soit, elle avait mangé un sacré coup dans la tronche sans perdre connaissance. Peut-être avait-elle l’âme d’une Scandinave en fin de compte. En regardant de plus près la jeune femme, Genki remarqua l’alliance qu’elle avait tenue précédemment dans sa main. Et si c’était ce que le criminel avait essayé de voler ? Il se posait des questions. Avait-elle risqué sa vie pour un bijou ? Il devait lui demander tout en pointant du doigt celui-ci :
« J’ai cru voir que vous teniez à ce pendentif. Est-ce la raison de votre altercation avec le voleur ? »
Par la suite, il prit le temps de s’asseoir délicatement sur le banc qui était en bon état. Croisant les bras, fixant la jeune femme, il lui arrivait parfois de grimacer à cause de la douleur de son poignet. Il était clair que son articulation avait pris un sacré choc. Maintenant, il allait devoir assumer sa connerie et attendre d’être seul pour aller acheter de la crème et un bandage en guise de maintien. @ Justayne
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Je me retrouvais plus loin avec la vieille dame. Je prenais le temps de lui expliquer le pourquoi du comment. Ce qui semblait la toucher. Du moins, juste assez pour la regarder partir. Je m'assurais que la mamie était bel et bien partie. Ce qui m'avait empêcher de voir comment Genki avait réagi au dernier regard que lui avait fai la dame juste avant de partir. Sachant que j'avais réglée le souci de celui qui se trouvait plus loin, je prenais le temps de lui faire un sourire pour tenter de le rassurer.
Genki se rapprochait de moi en guise de réponse à mon sourire et se dirigeait vers le banc le plus proche avant de reprendre la parole. Je l'avais suivi jusqu'à se dit banc, mais je gardais tout de même mes distances. Il revenait sur le sujet que l'on avait juste avant que la mamie arrive. J'avais en effet commencer à dire quelque chose à ce propos. Est-ce que je devais lui dire ? Cela laissait Genki dans le silence un court vu que je prenais le temps de réfléchir au pour et au contre.
En effet, on parlait bien de mes origines. Je ne suis pas du coin et c'est évident par mon prénom. Je viens des États-Unis.
Peut-être qu'en évoquant le pays dont la criminalité était au plus bas. Ou dirais-je même qu'elle est inexistante aux USA. Sans doute que cela pourrait prévenir à cet homme de ne pas faire rien de stupide. Je restais souriante alors que je remarquais bien à quel endroit les yeux gris de cet homme fixait. Avec la façon qu'il regardait, je me doutais que cela n'était pas pervers de sa part. Cela voulait donc dire qu'il observait l'alliance. Ce qui se confirmait peu de temps après puisqu'il prenait le temps de le pointer avant de poser sa question. Je mettais de nouveau la bague dans mes mains avant de l'enfoncer au bout de mon index gauche et de le faire rouler autour de mon doigt par l'index et le pouce de ma main droite. Je le laissais s'asseoir et je restais debout.
Au départ, il voulait que mon argent. Chose qui ne m'aurait pas dérangée. Cependant ... quand il a voulu cette alliance, je n'ai juste pas pu lui laisser.
Demoiselle en détresse Genki Sano & Astrid Gordon Alors même que Genki décidait de se diriger vers un banc pour se reposer un peu et ainsi pouvoir entamer une discussion avec Astrid, il remarqua que celle-ci restait distante. Sans doute n’avait-elle pas confiance en lui malgré son sauvetage. Elle n’était pas bête d’être méfiante. Les mots qu’il avait utilisés pouvaient faire peur. Il avait beau lui expliquer que c’était un bluff, comment pouvait-elle s’en assurer après tout ? Le Vengeur était cependant un poil déçu de sa réaction. Il avait l’impression d’être un animal enragé avec qui il faut garder des distances. En revanche, il ne voulait pas penser à cela. Tant pis. Il valait mieux essayer d’apprendre à la connaître pour étoffer son carnet d’adresses. C’est d’ailleurs dans ce contexte qu’elle confirma ses doutes. Elle était bien étrangère et plus particulièrement américaine. Ce fameux pays avec son fameux président. Il se demandait si les rumeurs étaient vraies. On raconte que le pays enregistre un taux de criminalité excessivement faible. Vrai ou faux, ce pays l’intriguait. Alors sans perdre de temps, il posa la question :
« Ah ! Je suis curieux alors. C’est comment là-bas ? Est-ce aussi beau que le Japon ? Et niveau crime ? J’ai cru entendre que c’était rare. »
Maintenant, Astrid semblait remarquer que le regard de Genki se portait sur sa chaine. L’endroit regardé pouvait porter à confusion et bien qu’elle fût très charmante, il avait bien compris qu’au vu de sa méfiance, essayer de jouer sur la drague allait la fermer plus qu’autre chose. Posant une question sur son pendentif, elle réagit en jouant avec dans ses mains avant de lui répondre qu’elle ne pouvait se résoudre à se faire voler son bijou. C’était un comportement étrange à ses yeux. S’il n’avait pas été présent, elle aurait été bien plus amochée. Et tout cela pour un simple objet. Même si c’était sentimental, il était inconscient d’être borné au point de se prendre des coups. Le Vengeur soupira un peu devant sa réponse, puis il redressa son regard vers son visage afin de lui fixer les yeux.
« Pourquoi ne pas porter cette alliance à un doigt ? Vous attireriez moins l’attention des malfrats. »
Il se doutait bien que ce n’est pas lui qui allait lui faire changer d’avis ou de raisonnement, mais peut-être pouvait-il attirer son attention sur le fait que se balader seule avec des objets de valeur visibles était dangereux. Après, du peu qu’il avait vu, elle était capable de contrôler l’eau. Elle pouvait se défendre un minimum, sauf si elle obéissait aux règles. Genki était toujours assis calmement tout en regardant la jeune femme en attendant sa réponse. @ Justayne
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J'avais pris la décision de rester debout pour garder une certaine distance avec lui. Cependant, cela ne m'empêchais de continuer la discussion que j'avais avec lui. Je l'avais donc informé que j'étais des États-Unis. Ce qui l'interrogeait sur comment c'était là-bas et au niveau de la criminalité.
Si vous aimez être dans des villes ou il y a constamment de la vie, cela va vous plaire. Le décor est très urbain cependant comparé au Japon où l'on peut trouver des endroits plus naturel avec les Sakuras par exemple. Pour ce qui concerne la criminalité, cela à toujours été faible même inexistant. Le président fait un travail exemplaire ainsi que les héros qui travaillent avec lui.
Au moins je pouvais dire cela avec une certaine fierté, le pays était considéré le plus sécurisant vu au taux de criminalité qui était basse. Les héros étaient vraiment mis de l'avant dans ce pays et faisaient un boulot d'enfer. Enfin, de ce que j'en savais bien sûr. On se concentrait de nouveau sur l'alliance et ma réponse faisait soupirer le vengeur avant qu'il me disait que de le porter aux doigts m'aurait sans doute éviter les ennuis avec les malfrats. Je soupirais à mon tour avant de m'asseoir au bout du banc. Je commençais à être inconfortable à me tenir debout depuis un petit moment déjà. J'enlevais donc la chaîne que j'avais au cou pour serrer le bijou dans mes mains avant de regarder Genki droit dans les yeux.
Vous avez raison. J'attirais sans doute moins l'attention en le portant au doigt. Mais cela serait mentir sur mes propres sentiments. Je sais que c'est risqué et je l'ai vécue tantôt. Mais, je tiens à rester moi-même. Vous comprenez. Puis, cette alliance ne doit pas finir entre les doigts d'un malfrat. Je dois tourner la page une bonne fois pour toute et pour le faire, je dois le vendre.
Je venais de lui balancer que j'étais célibataire enfin que je n'étais plus mariée. Mais dans cette situation, je ne le voyais pas tellement oser faire de quoi à ce niveau.
Demoiselle en détresse Genki Sano & Astrid Gordon Pendant que Genki s’interrogeait sur les États-Unis, il ne tarda pas à recevoir une réponse. Astrid lui racontait que c’était un endroit plein de vie, très urbain et sans danger. Les héros ainsi que les présidents faisaient un travail exemplaire et le peuple se portait bien. C’était une bonne nouvelle. Si jamais il désirait prendre des vacances, nul doute qu’il penserait à se rendre là-bas. Sans crime, rien ne le forcerait à intervenir et donc son repos ne sera que complet. Cela dit, savoir que tout était urbain pouvait être déplaisant, lui qui avait l’habitude du Japon et de ses paysages incroyables. Alors, il lui répondit simplement :
« Intéressant. C’est un pays à visiter au moins une fois dans sa vie n’est-ce pas ? »
Finalement, après avoir évoqué l’alliance qu’Astrid arborait autour du cou, elle décida de s’asseoir sur le banc. C’était déjà un bon début. Peut-être commençait-elle à ne plus le craindre et accepter le fait qu’il n’irait pas lui faire de mal alors qu’il venait de se battre pour elle. Sa réponse concernant l’anneau fut surprenante. Elle lui disait vouloir le vendre et tourner la page. Genki fronça des sourcils devant l’absurdité de la situation. Il comprenait bien que chacun avait sa vie et des problèmes, mais se prendre des coups pour un objet dont on souhaite se débarrasser, cela dépassait l’entendement ! Il soupira en comprenant qu’Astrid venait de se mettre en danger pour rien. Mais un sourire discret se dessina par la suite quand il comprit qu’elle était célibataire. Il ne ferait certainement rien de cette information pour le moment, mais, peut-être pourrait-il garder contact avec elle et lui proposer un verre quand il sera dans un meilleur état. Cependant, il reprit la parole :
« Astrid, puis-je te tutoyer ? Je n’ai pas l’habitude des formalités. Puis, au sujet de l’anneau, je suppose que tu as tes raisons, mais j’ai du mal à comprendre. Si tu souhaites tant que ça tourner la page, pourquoi le garder autour de ton cou ? Et puis se battre pour un objet que tu ne veux plus… Étrange. Qui était cette personne pour toi ? »
Disait-il tout en relevant son regard vers les yeux d’Astrid. Il se disait qu’il aurait pu éviter de se battre si la jeune femme avait agi de manière coordonnée avec les mots qu’elle utilisait. Mais d’un côté, comment pouvait-il lui en vouloir quand il voyait son visage si innocent. @ Justayne
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Genki et moi parlions de mon pays d'origine et cela lui donnait presque envie d'aller le visiter au moins une fois. Enfin, il posait surtout la question.
Bien sûr. Si on le pouvait, faudrait faire le tour du monde au moins une fois dans notre vie.
Chose qui était plus compliqué. Mais à la fois, de pouvoir visiter chaque coin du globe pourrait être un projet intéressant à faire. Un jour peut-être, mais pour le moment, je devais me concentrer sur le tournoi , les performances de Johan et mon travaille en tant que manageuse. Je me trouvais sur le même banc que lui. Cela faisait du bien de s'asseoir un peu et cela me permettais de le voir d'un angle différent. Certes, il restait un certain doute, mais je laissais les choses se faire. Peut-être qu'il n'était pas aussi méchant que je pouvais le penser au départ.
L'alliance était rendu le centre d'intérêt de notre discussion. Je venais de lui dire que je voulais tourner la page. Si j'avais tout simplement offert ce bijou au brigand, je me serais trahi d'une certain façon et je n'aimais pas cette option. Genki me demandais par la suite si cela était possible de tutoyer et de demander un sujet qui pouvait être délicat. S'il me l'avait demandé quand je venais tout juste d'arriver dans le coin, je lui aurais tout simplement rien dit. Je lui montrais le lettrage "Pour toujours et à jamais" avant de remettre la bague entre mes mains.
Cette personne était pour moi, mon premier grand amour. On devait se marier une fois qu'il allait finir sa formation en tant que héros.
Je prenais une grande respiration avant de continuer la suite.
Cependant, il est mort. J'ai encore des sentiments pour lui malgré tout, mais je dois continuer de vivre ma vie et ... j'ai peut-être trouver une nouvelle flamme.
Et oui je parlais bien de ce jeune héros que j'avais rencontrée après m'avoir fait voler ma sacoche. Je me demandais comment il allait. J'allais tenter de lui parler sans doute après la discussion avec Genki.
Demoiselle en détresse Genki Sano & Astrid Gordon Astrid disait vraie sur le tour du monde. Le faire était un rêve et un objectif pour tout être humain vivant sur cette terre. Découvrir des paysages, des peuples et profiter de cette vie courte que nous offrait la vie était une obligation. Comment peut-on dire connaître la vie sans sortir de sa zone de confort. Cela dit, Genki ne rien à sa phrase, il ne fit qu’un signe positif de la tête pour approuver ce qu’elle venait de dire. Puis, la discussion revint sur son anneau. Elle lui tendit celui-ci pour lui montrer l’écriture gravée. Pour toujours et à jamais. Alors, il était clair qu’un mariage était dans les parages. Sauf qu’elle lui annonça qu’il était son premier amour et que maintenant, il n’était plus de ce monde. Elle ne s’arrêta pas là puisqu’elle affirmait avoir trouvé une nouvelle flamme. En premier lieu, le Vengeur commençait à se sentir mal à l’aise, gêné de ce qu’il venait de dire à la jeune femme. Il venait de se permettre de la juger quand l’histoire derrière ses actes était bien plus profonde qu’il ne le croyait. Il était dur de se mettre à sa place vu qu’il n’avait rien vécu de la sorte. Sans plus tarder et en se grattant l’arrière du crâne, il prit la parole :
« Ah… Désolé de te faire parler de ça. Je ne pensais pas qu’une histoire aussi triste pour toi se trouvait derrière tout ça. »
Mais puisqu’elle parlait de sa vie et s’ouvrait à lui, il devait faire de même. Genki se sentait obligé de lui rendre la pareille après lui avoir rappelé des souvenirs certainement blessants. La première chose qui lui vint à l’esprit était sa mère. Mère qui lui avait été arrachée par un vilain lors de son adolescence. Il ne pourrait certainement pas raconter la suite de l’histoire, mais au moins, il pouvait compatir et lui dire qu’elle n’était pas la seule à perdre des proches. C’est ainsi qu’est fait la vie. Des hauts et des bas en permanence sur lesquels nous n’avions que très peu de contrôle. Sourire se voulant légèrement rassurant sur le visage, il prit la parole à son tour :
« Je me dois de te parler un peu de moi alors, non ? Je n’ai pas perdu mon premier amour, mais un proche est mort bien trop tôt dans ma vie… Ma mère. C’est un peu flou dans ma tête… Mais un vilain est arrivé chez moi, certainement dans le but d’en découdre avec elle… Quand les secours sont arrivés, il était trop tard. »
Les souvenirs refaisaient surfaces si facilement dans l’esprit du Vengeur. Il se revoyait dans son enfance jouer dans le parc avec sa mère et se balader avec elle dans le centre-ville. Une époque lointaine et révolue. Bien qu’il fût encore jeune, Genki avait grandi bien trop vite suite à cet évènement. D’ailleurs, sa vie n’avait été qu’un ramassis d’emmerde les unes après les autres. Il sentait en lui la colère monter et avant de commencer à devenir de mauvaise humeur, il réussit à se prendre en main et essaya de changer de sujet :
« Mais bon, parlons d’heureux évènement ! Une nouvelle flamme tu dis ? Ce chanceux a-t-il un nom ? »
Dit-il calmement. Genki n’essaya pas de paraître pour un étrange stalker. Ce qu’il souhaitait, c’était d’avoir une petite discussion simple avec une femme qu’il venait de croiser par hasard. Loin de lui l’idée de tenter une approche lourde alors qu’elle venait de lui annoncer la mort de son ex et sa phrase de reconstruction. @ Justayne
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À faire le tour du monde. Cela serait vraiment génial de pouvoir le vivre ne serait-ce qu'une fois. Je ferai peut-être ça pour ma retraite. Quoi qu'un peu plus tôt serait plus favorable pour en profiter le plus possible. Je voyais le hochement de tête de Genki à propos du sujet, celui-ci devait penser la même chose à propos de voyager et de découvrir plein de truc différent.
La conversation retournait à nouveau sur l'alliance. J'avais pris le temps de lui montrer ce qui était écrit avant de lui raconter ce que Zachary était pour moi. Ce qui semblait avoir affecté l'homme qui se trouvait sur le même banc que moi . Lui qui tentait de me faire la morale il y a peu, je voyais bien qu'il se sentait mal. De plus, il se grattait la tête pour confirmer que j'avais raison. Il s'excusait sur le champ de m'avoir fait parler de ça. Il ne devait pas s'y attendre en effet. Cela n'arrivait pas à tous les jours ce genre d'histoire. Je secouais négativement de la tête. Je ne lui en voulais pas du tout.
Ça va, je ne t'en veux pas. Il veut mieux que ça sorte plus tôt que de rester à l'intérieur de soi et de nous détruire à petit feu.
Lui disais-je avec un léger sourire avant que celui-ci dévoile une partie de sa vie. Il n'avait pas perdu le grand amour, mais il avait perdu aussi un être proche. Puis, ce qu'il avait vécu pouvait être aussi blessant si pas plus que ce que j'avais vécue. Juste à m'imaginer la scène, la tristesse pouvait sans doute se lire sur mon visage. Mon index droit qui faisait des cercles sur le bois du banc. Je ne savais pas trop quoi dire pour changer l'ambiance qui était un peu plus morose qu'au tout début de notre conversation. Heureusement qu'il revenait sur de quoi de plus joyeux. Je le regardais de nouveau alors qu'il demandait le nom de l'homme dont je devenais de plus en plus amoureuse.
Bien sûr qu'il a un nom. Je doute que tu le connais par contre. Il s'appelle Shizen.
Demoiselle en détresse Genki Sano & Astrid Gordon Cette rencontre bien qu’un peu étrange était peut-être un signe du destin. Rien ne semblait présager qu’aujourd’hui, Genki allait venir en aide à une jeune femme puis qu’il allait échanger avec elle. Une simple discussion comme rarement il en avait depuis son arrivée en ville. Cela lui permettait de discuter de son vécu et d’écouter celui des autres. En l’occurrence ici, Astrid. La pauvre femme donnait l’impression d’avoir vécu plusieurs vies. Elle avait eu le temps de rencontrer le grand amour et de prévoir un mariage avant de tout perdre. En l’apprenant, le Vengeur se sentait con. Lui qui venait de lui apporter son aide, se retrouvait à lui faire plus de mal que le délinquant lui-même. Par chance, et après des excuses, elle ne lui en voulait pas. Une réaction qui laissait apparaître un sourire sur son visage. Elle était définitivement unique en son genre. Sa compagnie était agréable. De plus, les paroles de cette dernière étaient censées. Garder tout pour soi n’apportait rien de bon.
« Tu as raison, Astrid. Parfois, parler nous libère d’un poids. Tourner la page n’est pas si simple. Mais, tu as l’air forte. Je n’ai aucun doute sur le fait que tu arriveras à passer à autre chose. »
Maintenant qu’il connaissait un peu de son passé, il était temps de s’intéresser à son futur. Et alors que Genki lui demandait le nom de son potentiel futur petit-ami, elle annonça le prénom de Shizen. Un nom qui lui fit ouvrir les yeux en grand. Shizen… Ce Shizen ?! Le héros végétal que le Vengeur aurait croisé pendant une intervention corsée ? Et bah, ce salaud choisissait bien les femmes qu’il côtoyait. En tout cas, la réaction visible sur son visage allait certainement faire poser des questions à Astrid. Alors, il se devait de lui dire qu’il connaissait cet homme.
« Shizen tu dis ?! Un peu que je le connais ! Nous avons arrêté un homme ensemble. Je ne peux pas te révéler les détails, mais heureusement qu’il était là. C’est quelqu’un de bien. Il a sauvé un paquet de vie ce jour-là. »
Dit-il en cachant un ton légèrement sarcastique. Cette affaire bien que résolue était loin d’être clean. Deux hommes travaillant pour la justice avaient perdu la vie suite à des négligences et des embrouilles entre le héros et le vengeur. Mais ça, elle n’était pas obligée de le savoir. Ici, Genki préférait choisir l’option de mentir légèrement, en espérant faire gagner des points à Shizen. Malheureusement, Blue Shadow n’allait pas pouvoir rester plus longtemps. Bien que cette discussion était sympathique, l’état de sa main commençait à l’inquiéter. Sans doute qu’il allait avoir besoin de faire un petit tour aux urgences pour soigner les quelques plaies de son corps et un bandage pour maintenir sa main tranquille. Et puis, il ne faut pas oublier qu’il se baladait pour une raison précise. Celle de trouver un cadeau pour son père. Cette demoiselle en détresse désormais en sécurité, il pouvait retourner vaguer à ses occupations.
« Bon… Ce fut un plaisir de faire ta connaissance. Après réflexion, je vais faire un tour à l’hôpital pour obtenir de quoi maintenir ma main en place quelques jours. Ce sera mieux que d’attendre que ça passe seul… Si tu vois Shizen, tu lui passeras le bonjour ! »
Dit-il en se levant doucement du banc sur lequel il était assis tout en lui faisant un léger sourire. @ Justayne
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Genki semblait désolé sur le coup d'avoir parlé de chose peu heureuse mais je ne lui en voulais pas. Au contraire, je prenais le temps de lui dire que cela faisait du bien de le dire et ne pas faire en sorte que ça reste à l'intérieur de soi. Il semblait même en accord avec moi, de plus il prenait le temps de me dire que j'avais l'air forte et que je pourrais passer à autre chose. Je le souhaitais de tout coeur. J'allais y arriver avec le temps et en ayant une autre flamme, cela risque d'aider à aller de l'avant.
Par la suite, je lui disais le nom de mon copain. Je devais avouer être surprise qu'il le connaisse. Attends, Shizen à travaillé avec cet homme ? Je vais tenter de lui en glisser un mot quand je le verrai. Enfin si j'y pensais encore rendu là. De savoir que Shizen avait sauvé beaucoup de gens me réchauffait le coeur. Un léger sourire apparu sur mon visage. Ah Shizen. Il n'y avait pas de doute, un sentiment pour lui était de plus fort. Je ne regrettais pas ma rencontre avec lui et je comptais bien le revoir.
L'homme prenait finalement la décision de suivre ce que je lui avais dis plus tôt. Il comptait aller à l'hôpital pour sa main et me demandait de saluer Shizen de sa part quand j'allais le voir.
Pas de soucie. Prends soin de toi.
Je le laissais donc partir. De mon côté, je me levais à mon tour de se banc pour me diriger vers la bijouterie la plus proche. Je n'avais pas eu beaucoup de sous de la bague vu qu'il n'y avait pas beaucoup d'or dessus. Je ne l'avais pas fait pour sa valeur monétaire. C'était pour pouvoir tourner la page. Une fois que la porte de la boutique se fermait derrière moi. Je prenais une grande respiration avant de sourire à l'avenir qui se présentait enfin à moi. Je devais trouver le moyen de le revoir. De lui dire ce que je ressentais vraiment pour lui.
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