My Hero Academia RPG
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Jin Akira
Vilain Solitaire
# Veridis Quo - Partie 1 (RP SOLO)
Mer 26 Mai - 15:13
VERIDIS QUO - PARTIE 1
Who we want to be ... ••• Depuis maintenant plusieurs mois, Jin avait cessé toute activité de justicier. Finit les rondes de nuit seul, finit les combats dans les ruelles sombres et malfamées en toute illégalité. Il avait bien rejoint Shizen quelques fois, à la demande du héros, pour reprendre des surveillances ou des traques, mais en dehors de cela, rien. Ce n’était pas l’envie qui lui manquait, pourtant. Rester ainsi les bras croisés, sachant qu’il pouvait sans doute sauver des vies en allant dehors, en bravant la loi, ça l’avait empêché de dormir pendant plusieurs semaines, dans un premier temps. Et si à cet instant, il parvenait à dormir, il ne se sentait pas moins coupable pour autant.

Sa vie était sur le point de changer drastiquement, et bien qu’il s’était douté que de tels changements allaient être compliqués à mettre en place, il avait grandement sous estimé l’impact que cela aurait sur lui. L’inactivité et la passivité ne lui convenaient guère, et il brûlait d’envie de retrouver son rôle de justicier. Mais il avait fait une promesse. Et celle-ci, il la tiendrait.

Car contrairement à Ziendra, Shizen ne comptait pas l’abandonner. La dragonne avait fait son choix, la voie du sang, de la haine et de la violence. Une voie sur laquelle il aurait pu la suivre. Une partie de lui le voulait, cette part de bestialité en lui qui avait toujours plus soif de sang. Et aussi cette partie de lui, toujours amoureux d’elle. Mais une autre part n’avait simplement pas pu s’y résoudre. Le petit garçon de douze ans qui avait toujours rêvé de devenir un héros et qui avait vu son rêve lui filer entre les doigts n’avait tout simplement pas pu laisser passer l’opportunité que Shizen lui avait offerte. Alors qu’il croyait son rêve définitivement hors d’attente, la vie lui offrait une seconde chance d’y parvenir.

Abandonner ses sentiments derrière lui n’était pas chose facile, et même si la dragonne avait tout fait pour qu’il tourne la page, il ne pouvait tout simplement pas faire taire l’amour qu’il ressentait pour elle. Leurs adieux avaient d’ailleurs été déchirants, pour l’un comme pour l’autre, et Jin prenait énormément sur lui pour ne pas y repenser. Il continuerait à porter la dragonne dans son coeur. L’amour finirait sans doute par mourir un jour, mais il n’oubliera jamais que même si leurs voies sont différentes, leur but est commun. Peut-être qu’un jour, ils se retrouveront et pourront à nouveau marcher ensemble face aux obstacles de la vie. Peut-être un jour Ziendra changea-t-elle pour de bon ? Ou bien ce serait lui qui sombrerait totalement dans les ténèbres ? Personne ne pouvait savoir de quoi demain serait fait, et Jin ne cherchait pas à le découvrir non plus.

Car aujourd’hui, il devait dire adieu à son ancienne vie. Dire adieu au justicier hors-la-loi, dire adieu à Ziendra et sa vision du monde chaotique. Dire adieu à cette vie, pour en commencer une nouvelle. Il avait attendu patiemment que Shizen entame les démarches administrative pour qu’il puisse devenir officiellement son partenaire, et si tout avait semblé se déroulé pour le mieux au départ, ce que redoutait Jin s’était produit : ses actes avaient finit par refaire surface.

Ce jour-là, dans le tribunal, en comité restreint …

« Bien, Mr Akira, nous avons réuni cette commission suite à votre demande d’intégrer la formation pour devenir un réserviste au sein de l’agence de héros Fireball, où vous dépendrez du héros professionnel Shizen Midori, dit le Bulbe. » dit-alors la personne qui présidait la séance, un homme d’une quarantaine d’année en costume qui replaçait régulièrement ses lunettes sur son nez, plus par réflexe que par confort.

Il était encore tôt, ce matin là. Une faible lueur inondait la pièce, due au ciel grisâtre du dehors. La pluie, elle, martelait les vitres, brisant le silence par un bruit constant de martèlement des gouttes sur le verre. L’ambiance était plutôt pesante, et Jin observait les trois personnes devant lui avec un regard un peu inquiet. L’une d’entre elles était une femme, assise un peu à l’écart, et tapant frénétiquement sur sa machine à écrire, couchant ainsi par écrit l’entièreté de l’entretien. Les deux autres étaient des hommes. Celui qui s’était adressé à Jin, et qui semblait être celui qui allai diriger la commission, jetait des regards insistants au second, qui fouillait dans des dossiers et des feuilles posées en pagailles sur la table.

Face à eux, Jin se tenait assis seul. Sa mère l’attendait à l’extérieur, non sans avoir tenté de le convaincre de rester avec lui, mais il avait insisté pour être seul. Même Shizen n’était pas là. Le héros avait déjà bien assez à faire avec son travail dans son agence, et il avait déjà tant fait pour lui … Jin souhaitait sincèrement assumer ses actes seul.

« Je note que vous n’avez pas souhaité qu’il soit présent, est-ce bien exact ?
- Oui, tout à fait. J’estime devoir répondre seul de mes actes.
- Fort bien, fort bien. Vous êtes cependant conscient que suite à votre demande, nous avons dû explorer votre dossier et vérifier que vous n’aviez pas de démêlée avec la justice. Bien évident, vous n’ignorez sans doute pas les découvertes que nous avons pu faire, je présume ?
- Non, en effet.
- Voici donc la liste des faits. En septembre dernier, vous avez été signalé par le héros professionnel Hot Hammer, qui a indiqué que vous étiez coupable d’utilisation illégal d’alter sur un lieu public. Ce dernier précise qu’il a temporairement accepté votre aide pour arrêter un vilain que vous combattiez sur place, mais qu’après l’affrontement, vous avez fui pour éviter l’arrestation. Est-ce vrai ?
- Oui. »

Jin se souvenait de cette histoire comme si c’était hier. C’était le jour où il avait rencontré Shizen. Ce jour là, il avait pour la première fois de sa vie été considéré comme un héros par quelqu’un d’autre que lui-même. Ce fut ce jour là qu’il commença à se poser des questions sur la légitimité de ses choix et de son combat. Il se souvenait aussi de sa fuite face à l’autre héros, ce qui n’allait clairement pas jouer en sa faveur. Hot Hammer avait d’ailleurs déclaré publiquement par la suite qu’il n’hésiterait pas à tout faire pour le mettre en prison s’il le retrouvait. Au final, le héros avait simplement dû devoir se désintéresser de lui, ayant sans doute d’autres affaires plus importantes à gérer que de retrouver un pauvre petit Vigilante inconnu de tous.

« Bien. Ensuite, l’autre incident est survenu deux mois plus tard, en novembre. Vous avez été arrêté par la police pour utilisation d’alter illégale au sein d’un hôpital, entraînant la blessure du héros professionnel Shizen Midori, alias le Bulbe. Passons sur les détails de la situation, mais vous vouliez alors agresser un membre du personnel hospitalier, et Mr Midori s’est alors interposé pour vous en empêcher. Est-ce vrai ? »

Jin baissa le regard. C’était sans doute l’un des épisodes de sa vie dont il avait le plus honte. S’être ainsi laissé abandonner à la colère, et avoir ainsi causé tellement de tort … Il avait blessé son ami, et avait déjà bien failli finir en prison. Sans l’intervention du héros, il ne serait alors pas là pour en discuter avec ces personnes.

« Oui. Mais cet homme en voulait à ma famille. Il s’est avéré qu’il était au final membre d’un groupe criminel.
- Certes, mais cela ne justifie pas votre comportement.
- Je n’avais pas l’intention de blesser qui que ce soit. Je voulais simplement protéger ma famille. Malheureusement, en raison de la nature de mon alter, mes émotions, ma peur, principalement, on prit le dessus et j’ai perdu le contrôle. Mr Midori … Shizen s’est interposé car il ne voulait pas que j’ai une mort sur la conscience.
- Vous dites donc que vous ne maîtrisez pas correctement votre alter ? Dites nous en plus, je vous prie.
- Mon alter me permet de me transformer en homme loup. Mes capacités physique sont alors augmentées. Je peux courir plus vite, frapper plus fort. Je ne suis pas spécialement plus agile que la norme, cela dit. Il m’est possible de changer seulement quelques parties de mon corps, mais plus la transformation est poussée, plus je risque de perdre le contrôle. Et cela dépend de mes émotions. Plus elles sont fortes, moins je contrôle mon pouvoir. »

Le second homme fouilla alors frénétiquement dans ses papiers avant de sortir une feuille et de la tendre à son collègue. Ce dernier l’examina alors rapidement, semblant la lire à une vitesse ahurissante.

« Cela est conforme à ce qui figure dans votre déclaration d’alter. Mais du coup, comprenez bien nos inquiétudes : si votre alter est aussi instable que vous le dites, ne serait-il pas dangereux de vous laisser devenir un héros réserviste ? Si vous n’êtes pas capable de vous maîtriser, ne risquez vous pas d’enfreindre les lois et de commettre un acte irréparable lors d’une perte de contrôle ?
- C’est en effet une possibilité, mais moi comme Shizen pensons qu’il m’est possible d’apprendre à mieux contrôler mon pouvoir. Je suis prêt à tout pour y parvenir et devenir un héros réserviste. J’ai conscience d’avoir agit dans l’illégalité jusqu’ici, et j’en accepterai les conséquences, mais je vous jure sur l’honneur que je veux me racheter, quel qu’en soit le prix.
- Mr Akira, soyez assurés que nous comprenons parfaitement vos motivations. Les quelques informations que nous avons sur vous confirment en effet que vos intentions sont louables. Cela dit, vous comprenez bien que vos actions ne peuvent rester impunies. Que dirait-on si nous laissions un homme ayant commis ouvertement des crimes rejoindre librement les rangs de nos héros ? C’est pourquoi cette commission a statué en faveur de votre demande, mais à une seule condition : vous devrez effectuer une peine d’emprisonnement d’un mois, et ce pour les chefs d’accusations de délit de fuite et d’utilisation illégale et répétée d’alter sur la voie publique. En revanche, Mr Midori ayant refuser de vous poursuivre pour agression, et compte tenu de la nature de votre alter, ce chef d’accusation ne sera exceptionnellement pas retenu. En contrepartie, Mr Midori devra se porter garant de votre bonne conduite et vous devrez vous plier à un suivit psychologique dès aujourd’hui, à raison de deux rendez-vous pas semaine. Si, durant votre séjour en prison, vous présentez une conduite exemplaire et que le psychologue émet un avis favorable quant à votre profil psychologique, vous pourrez, suite à votre libération, postuler officiellement à la formation. Enfin, une fois libéré, vous continuerez votre suivi psychologique, et ce à l’appréciation du médecin qui vous sera attribué. Acceptez-vous ses conditions, Mr Akira ?
- … Oui, je les accepte. »

L’homme griffonna alors quelques notes sur son carnet, puis déchira la feuille et la passa à son collègue. Il prit alors un dossier ne comportant que peu de feuilles et documents, et l’ouvrit pour feuilleter son contenu, avant de lever son regard vers Jin. Le jeune homme ne pouvait pas voir distinctement les yeux de son interlocuteur, cachés par les reflets lumineux sur les verres de ses lunettes, mais il devinait clairement ses intentions quand il entendit sa question.

« D’ailleurs, cette femme, cette … Lakshi Ziendra, c’est bien cela ? Savez-vous où elle se trouve actuellement ? Nous avons peu d’informations à son sujet, la plupart provenant de son dossier à l’hôpital, mais tout semble montrer qu’il s’agit d’une personne instable et potentiellement dangereuse. Aussi, vous comprendrez qu’il nous serait profitable à tous de partager vos informations, n’est-ce pas ?
- Sans aucun doute … Malheureusement, je ne sais pas où elle se trouve.
- Pourtant, le dossier médical indique que lors de son passage à l’hôpital, elle avait été découverte enceinte, et tout porte à croire qu’il s’agissait de votre enfant commun. Vous étiez donc proches, je me trompe ?
- Nous étions. Nous ne le sommes plus. La dernière fois que je l’ai vue, c’était il y a deux mois. Elle a décidé de partir de son propre côté, et je ne l’ai plus revue depuis.
- Je vois … Très bien, très bien. J’imagine que la femme qui vous a accompagné est votre mère ?
- Oui, en effet.
- Bien. Nous vous autorisons vos dernières heures de liberté avec elle, au sein de ce bâtiment. Vous disposez d’une heure en sa compagnie, afin de lui expliquer la situation, après quoi vous serez emmenés dans un centre pénitencier de moyenne surveillance afin d’y purger votre peine. Une fois le délai passé, si tout est en ordre, nous nous reverrons pour signer les documents attestant votre inscription à la formation de héros réserviste, aussi appelés « side-kick », et votre nouvelle vie pourra alors commencer. »

Pour seule réponse, Jin hocha la tête poliment à l’attention des deux hommes et de la sténographe, puis attendit qu’un policier vienne pour le raccompagner à la porte. Une fois sorti de la salle, Aïna se jeta sur lui pour le prendre dans ses bras.

« Jin, enfin ! Je commençais à me faire un de ses sangs d’encre ! Alors, dis moi, comment ça s’est passé ?
- Je … ils ont eu connaissance de mes actions passées … tu te doutes qu’ils ne peuvent tout simplement pas fermer les yeux dessus …
- Qu’est-ce que tu veux dire ?
- Je vais devoir aller en prison, maman … » Jin baissa honteusement la tête. Il savait très bien que cette nouvelle allait bouleverser sa mère, et il s’en mordait les doigts. Car s’il était une chose qu’il détestait par dessus tout, c’était de faire souffrir sa mère.
« Q… Quoi ? Tu vas … mais … pour combien de temps ?
- Un mois. Si je fais preuve d’une conduite exemplaire, ils passeront l’éponge sur mes actes et je pourrais alors suivre la formation. Je suis désolé de t’infliger ça, maman … Je n’aurais jamais dû te le cacher, j’aurais dû t’en parler depuis le début … » Jin sanglotait. La culpabilité le rongeait vraiment. Si autrefois il se sentait brisé par le départ de Ziendra, aujourd’hui cette tristesse semblait déjà s’estomper au profit de la culpabilité d’infliger une telle épreuve à sa mère.
« Je … Je ne peux pas te dire que je ne t’en veux pas de m’avoir menti ainsi. Même si je comprends pourquoi tu as agis de la sorte, j’aurais effectivement préféré que tu m’en parles, Jin. Je ne peux pas dire que je sois fière de toi sur ce point là, mais d’un autre côté, tu as fait preuve d’un courage incroyable en acceptant ainsi de reconnaître tes erreurs et d’en assumer les conséquences. Alors, ça va être dur, mais je sais que tu y arriveras. Tu deviendras un héros, mon chéri. Tu en es capable, tu as ça en toi. »

Jin, incapable de répondre, se laissant tomber dans les bras de sa mère, sanglotant un long moment avant de finalement se défaire de l’étreinte. Puis il lui annonça qu’il avait encore du temps devant lui avant de devoir se rendre au pénitencier. Il lui expliqua alors le détail de ce qu’il venait de se passer, comment les choses allaient se passer plus précisément, et alors qu’il se dirigeait vers la salle de repos avec sa mère accrochée à son bras, il prit son téléphone pour une des dernières fois avant un long mois pour envoyer un message à son ami Shizen afin de lui expliquer la situation.

« Shizen, c’est fait, je suis passé devant la commission. Et même s’ils me laissent un peu de répit le temps qu’ils puissent s’entretenir avec toi, le verdict est tombé et sans appel : pendant le prochain mois, je serai au pénitencier de moyenne surveillance de Musutafu. Je suis certain, te connaissant, que tu as dû remuer ciel et terre pour plaider en ma faveur, et je ne doute pas que tu aurais voulu que ça se passe autrement, mais compte tenu de la situation, je trouve que je ne m’en sors pas si mal. J’accepte cette sanction sans hésiter, car tu m’as montré une nouvelle voie à suivre, et si c’est le prix à payer pour la suivre, alors soit. Je sais aussi que tu aurais voulu m’assister aujourd’hui, mais je tenais à faire face seul aux conséquences de mes actes. J’espère quand même que tu passeras me voir quelques fois pendant mon séjour là bas, histoire de me donner quelques nouvelles. Sincèrement, et avec toute la gratitude que je peux t’exprimer, bien que ce ne sera jamais assez, ton ami. Jin. »

Une fois le message écrit, Jin mit son téléphone en silencieux et le rangea dans sa poche. Il savait que Shizen lui répondrait sans doute dans la minute, mais pour l’heure, il voulait profiter du temps  qu’il lui restait pour être avec sa mère. Il repensa aussi brièvement à Ziendra, et la dernière question de l’homme aux lunettes. Apparemment, elle n’était pas trop connue des services de polices et donc des héros, mais l’accès à son dossier médical suite à l’incident de l’hôpital semblait avoir éveillé leur attention. Bien qu’il savait que dorénavant, malgré leur passé commun et leur sentiments respectifs, ils étaient ennemis, Jin n’avait tout simplement pas pu se résoudre à la leur jeter en pâture. Peut-être s’en mordrait-il les doigts un jour, mais pour l’heure, c’était la dernière faveur qu’il lui faisait. Un dernier geste d’amour, en souvenir de ce qu’ils avaient vécu et tenté, en vain, de construire.

Ainsi, quand il fut assis à une table avec sa mère, un gobelet de café dans la main, le policier suffisamment éloigné pour qu’il puisse parler à voix basse, Jin prit un stylo et le carnet de sa mère pour y griffonner un mot à son attention. Il le lui glissa, exprimant à voix haute qu’il s’agissait des affaires qu’il avait laissé à son propre appartement, et non celui de Ziendra, et qu’il souhaitait qu’elle aille récupérer avant la fin du bail. En réalité, il lui avait laissé un message pour qu’elle prévienne la dragonne de ce qu’il s’était passé. Malgré l’air réticent de sa mère, Jin lui fit comprendre par son regard qu’il s’agissait là de son ultime faveur, sa dernière action en tant que hors-la-loi.

Le reste de cette ultime heure de liberté passa alors à toute vitesse. Jin aurait voulu pouvoir rester un  peu plus longtemps, rassurer davantage sa mère, mais l’heure fatidique approchait à grands pas. Il se saisit alors du téléphone de sa mère, sous le regard surpris de celle-ci. Le policier ne manqua d’ailleurs pas de réagir, comme sur le qui-vive, mais le jeune homme calma tout de suite la situation.

« Je ne fais que lui transmettre les coordonnées de Mr Midori, afin qu’elle puisse entrer en contact avec lui durant mon enfermement. » Jin reporta alors son attention sur sa mère. « Maman, si jamais tu as besoin de quelque chose, ou que tu es en danger, que tu as besoin d’aide, contacte Shizen. Je sais qu’il sera là pour t’aider. D’accord ?
- Oui, Jin, bien sûr. Mais de ton côté, sois prudent. Tu seras sans doute entouré de personnes peu recommandables, et ta libération dépendra de ta bonne conduite, alors s’il te plaît, même si c’est dans ta nature la plus profonde, ne joue pas trop au héros d’accord ?
- Je te le promets, maman. Dans un mois, tu viendras me chercher à la sortie de la prison et je pourrai commencer une nouvelle vie. »

Jin se leva alors, enlaça sa mère dans ses bras avant de suivre le policier qui l’appelait. Ce dernier lui passa les menottes, plus par nécessité protocolaire qu’autre chose, car Jin n’avait nullement l’intention de fuir. Il était déterminé à affronter ses fautes, endosser ses responsabilités, et devenir une nouvelle personne. Tant pis pour tout ce qu’il laissait derrière lui. Sa liberté d’action de Vigilante, son histoire avec Ziendra … Alors qu’il était assis à l’arrière de la voiture, il contemplait le paysage qui défilait sous ses yeux. Cette ville, ce monde si bancal … Est-ce qu’il parviendrait à faire pencher la balance à lui seul ? Non, certainement pas. Mais au moins, il allait essayer.

Finalement, au bout d’un trajet qui lui parut paradoxalement long et court à la fois, la voiture s’arrêta devant la prison. Quand il descendit de la voiture et qu’il regarda le bâtiment, Jin se sentit angoissé. Certes, il était prêt à assumer ses tords, mais maintenant qu’il y était, il commençait à appréhender la façon dont ça allait se passer. Car s’il était un criminel aux yeux de la loi, aux yeux de ceux qu’y se trouvaient déjà à l’intérieur, il risquait d’être davantage perçu comme un gringalet qui jouait les héros. Sans compter qu’il n’était pas impossible qu’il croise des types qu’il avait lui-même livrés à la police durant ses traques de nuits, auquel cas il lui serait difficile de rester dans les clous. Mais il se refusait à céder ainsi à la facilité. Il allait tout faire pour être quelqu’un d’exemplaire.

À partir de ce jour, The Wolf n’était plus. :copyright:️ 2981 12289 0
Jin Akira
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Veridis Quo - Partie 1 (RP SOLO) Jin1si10
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