Cela faisait bien deux mois de plus depuis le départ du loup.
Deux mois que la jeune femme enchaînait le travail au Konbini, les rondes nocturnes, les recherches. Tous les jours il était impossible d'avoir des cibles. Mais ce mois-ci, elle eût une enseignante, qui s'amusait à abuser de ses élèves pour leurs donner des notes. Des enfants traumatisées qui ne pourraient plus croire dans le système éducatif d'aujourd'hui.
Ce fut son dernier meurtre à l'heure actuel. Pas d'empreinte, la nuque brisé, elle évitait de laisser des traces, se faisant discrète et limitant l'usage de son bras dragon. Plus soigné, plus réfléchis, elle n'était plus sa violence pure que Genki avait pu voir leur de son premier passage à l'acte.
Refermant la porte de chez elle, en pensant à ce fameux Vengeur, elle se rendit compte des 4 mois depuis qu'elle l'avait rencontré. Pas de nouvelle, même si elle n'avait pas enlever le numéro... C'était peut-être pour le mieux. Après tout, ils n'avaient pas su coopérer, cela c'était finis dans les cris et l'incompréhension de l'autre. Puis elle se gérait très bien seule : seulement, elle ne pouvait s'auto-promouvoir Vengeuse, et elle ne cherchait pas non plus à rentrer en contact avec eux, comme convenu indirectement avec l'homme.
Déposant ses affaires de travail, elle soupira longuement en frottant ses tempes. Il fallait avoué, elle était fatiguée, sa solitude était difficile : le loup devait avancer sur sa route héroïque pendant qu'elle continuer sa route dans les ténèbres profonds pour sauver ce pays corrompus.
Une bonne douche calmera les idées de la Rouge. Ainsi, enlevant ses vêtements qu'elle mit dans un coin, et attrapant sa nuisette de nuit avec un change, elle partit sous l'eau après avoir allumer sa radio. Laissant cette eau couler sur son visage, longuement, comme pour emporter avec elle tous ces soucis. La Dragonne vivait à fond dans sa nouvelle vie, mais la douleur pouvait parfois venir la piquer. Ce n'était jamais agréable, de se voir piquer comme-cela et de savoir qui rien ne pourrait arranger ça... Probablement : du moins, elle n'avait pas réfléchis à comment régler ce problème. Ce n'était vraiment pas une de ses priorités. Ziendra chantonnait avec sa musique, les yeux clos, les mains sur le long de son corps, profitant de ce temps calme pour apaiser ses troubles et se préparer à une meilleur nuit.
Eteignant sa douche, et écoutant toujours sa musique, le corps fin mais plus musclée de Ziendra sortit, se faisant face à la glace. Elle s'arrêta en se fixant, avant de venir refrotter les cornes avec une lime, pour éviter qu'elle ne repousse de trop. Puis, ses yeux fixèrent son corps, posant un instant la main vers l'estomac les yeux clos.... Enfin, elle enfila sa légère nuisette, ne se séchant qu'à peine. Mouillée, la tenue collante, les cheveux goûtant, elle n'avait pas peur d'attraper froid. Il faut dire qu'elle s'en fichait ! Elle était seule après tout.
En face de la cuisine, elle se contenta de se faire des nouilles dans sa tenue légère mettant en valeur son fessier et sa légère poitrine, laissant paraître ses cuisses plutôt ronde pour son poids, transparaître la chaleur et la fraîcheur de ce corps de jeune femme abandonnée. Collant, on pouvait deviner toutes ses formes dans le moindre détail, même ce qui pouvait pointé de par le froid.
Avalant ensuite ses nouilles, en se plongeant dans les papiers comme à sa sale habitude, elle ne faisait aucunement attention autour d'elle, les cernes trahissant une fatigue mental et physique à vouloir trop se donner au monde. Le pot vide qu'elle jeta avec sa queue fut une de ces dernières actions avant de refrotter ses yeux ambrées. Il lui fallait du sommeil, mais elle coinçait sur une affaire. Ce serait dur.
Même une fois la Rouge étalée de tout son être sur son lit, la queue pendant dans le vide, le genoux relevé, le bras sur le front, Ziendra fixait le plafond en tentant d'établir des connections logiques entre ses différentes informations.
Son sommeil n'arriverait pas comme cela.
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"Si le but de notre monde est d'être esclave d'un système protégeant de faux-Héros, je ne souhaite pas en être. Justice, un jour, sera réellement faite, par les véritables sauveurs de l'Humanité."
Des retrouvailles inattendues Genki Sano & Lakshi Ziendra C’était une belle journée qui s’annonçait pour Genki. Il n’avait reçu depuis quelques jours aucune information de la part des Vengeurs. Pas de nouvelles, bonnes nouvelles, comme le dirait le fameux dicton. Peut-être que la criminalité de la ville demeurait plus calme ces derniers temps. Ou peut-être que le groupe n’avait pas le temps d’intervenir. Il existait une personne en mesure d’agir, agissant seule. Onyx. Celle qui avait décidé de suivre la voie du meurtre grâce au Blue Shadow. Parfois, il pensait à elle. Se demandant ce qu’elle devenait ou même si elle était encore en vie. Aujourd’hui, notre homme profitait de sa journée pour faire du rangement et se balader dans le centre-ville à la recherche d’une occupation. Il voyait autour de lui le peuple, heureux, insouciant. Cette vision ne pouvait que lui arracher un sourire. Il avait l’impression que son travail avait été utile. Que son job permettait aux civils de vivre une vie sans inquiétude. Il savait aussi que ce n’était pas le seul à être responsable de cette ambiance joviale. Qu’il existait, comme lui, des gens de l’ombre agissant pour le bien. La journée de repos était accueillie avec plaisir par Genki. Aujourd’hui, c’était une petite sortie au bar. Il allait boire des pintes puis profiter du soleil. La vie de rêve.
Arrivant sur les lieux, il passa sa commande avec plaisir. Il se réjouissait de pouvoir se rafraîchir et peut-être d’avoir la sensation d’être un peu éméché. Mais, il savait aussi qu’il ne devait pas dépasser un seuil. Si celui-ci était dépassé, son alter pourrait se révéler dangereux, pour lui et pour les autres. Détruisant son verre en quelques minutes et alors qu’il était sur le point d’en commander un nouveau, son téléphone vibra dans sa poche. Le dégainant dans un calme absolu, le message piqua sa curiosité. Était-ce les Vengeurs ? Genki venait-il enfin de recevoir des informations après plusieurs jours de vide? Oh que le moment était très mal choisi. Pourtant, la lecture du SMS ne le laissa pas de marbre. C'était une pub. Qu'il se sentait con d'avoir été si naïf. En réfléchissant bien, pourquoi n'irait-il pas chercher directement la mission, si rien ne venait à lui. C'est dans ce contexte qu'il décida de se rendre au QG des Vengeurs.
Sur place, il se mit à éplucher des dossiers, fouillant dans les nombreux tiroirs d'une pièce regroupant un paquet d'information. Il en voyait de toutes les couleurs. Des meurtres, des viols, de la torture. Toutes sortes de crime plus odieux les uns que les autres. Genki avait désormais une cible. Il avait trouvé un criminel qui méritait de périr. Il le fallait, et rapidement. Mais, alors qu'il rangeait ce qu'il avait dérangé, un dossier en particulier attira son attention. Le nom d'Onyx était inscrit dessus. Celui-ci n'était que très peu rempli. On pouvait retrouver à l'intérieur, le résumé de la dernière mission de Genki avec elle. Les informations venaient principalement de lui. En effet, il avait décrit plus ou moins la jeune femme aux Vengeurs. Pourtant, il existait dans ce fichier, un meurtre, plus ou moins récent. Il était probable que ce soit elle, mais c'était incertain. Il était aussi indiqué qu'il n'y avait rien a signalé sur la scène du crime. La dernière information était imprécise, mais importante. La rumeur disait qu'elle avait été aperçue dans un konbini du centre-ville, en tenue de travail. Riant de la situation, il avait envie de lui rendre une petite visite. Cachant maintenant le dossier entre son pantalon et sa chemise, il déposa le dossier du vrai criminel en évidence, sur une table, espérant que quelqu'un récupère le bébé. Il venait de se trouver une mission. Si elle agissait toujours de son côté, il devait lui en parler et tenter d'en apprendre plus.
C'est ainsi qu'il se dirigea vers le centre-ville, regardant au loin de nombreux konbini. Il était compliqué de faire une telle recherche. Cela revenait à retrouver une aiguille dans une botte de foin. Heureusement pour lui, après une heure de recherche, il fit une découverte. Elle était la. Dans cette boutique. Onyx travaillait encore. Non loin des lieux, il voyait la jeune femme effectuer des tâches pénibles. Se camouflant dans la foule, il attendait, sachant pertinemment qu’elle allait bientôt finir sa journée, puisque le soleil n'allait pas tarder à se coucher. Il arrivait à lire, malgré la distance, le prénom qui apparaissait sur son badge. Ziendra. C'était donc ça, son vrai prénom. Elle avait osé donner un pseudonyme au Blue Shadow. Petite déception, il faut l'avouer. Quelques minutes après, elle quitta les lieux pour rentrer chez elle. Genki ne fit rien de brusque ou de suspect. Il laissa la jeune femme prendre de l’avance pour ne pas se précipiter et rentrer en conflit avec elle. Désormais chez elle, elle vaquait à ses occupations, pendant que lui, cherchait un moyen d’entrer sans l’alerter. Par chance, la nuit tombait petit à petit sur la ville et la visibilité allait devenir moindre, lui permettant de rechercher plus activement. Puis, quelque chose attira son attention. La fenêtre donnant sur le salon d’Onyx était recouverte de scotch. La voici, sa porte d’entrée. Escaladant tant bien que mal le bâtiment, il mit un coup sec dans le coin supérieur gauche de l’adhésif. Celui-ci se décollant, laissa le Vengeur faufiler sa main sur la poignée afin de faire coulisser la vitre. Une fois à l’intérieur, le bruit de l’eau arriva jusqu’à ses oreilles. Elle était dans la douche. Genki avait tout le temps de recoller discrètement le scotch pour ne laisser aucune trace de son infiltration.
Puis, il se cacha. Au début derrière une porte, il se déplaça rapidement vers une petite salle qui semblait être une armoire à bordel. Laissant la porte entrouverte pour lui laisser un visuel, il attendait. Et c’est à ce moment-là, qu’il découvrit avec plaisir, son accoutrement. Elle était dans une nuisette magnifique, dévoilant toutes ses formes. Genki ne resta pas indifférent. Sous ses airs de dur à cuire, elle cachait bien son jeu. La beauté d'une femme suffit pour enflammer la passion. Devant une belle femme même les plus puissants tombent. Et aujourd’hui, c’était à lui de tomber. Il le savait, il l’avait déjà vu un peu dénudé. Mais la… Là c’était quelque chose. Il fallait le voir pour le croire. Lui, qui venait à la base pour la confronter, commençait à avoir des idées bien plus perverses derrière la tête. Il était difficile de se contenir dans sa petite planque. Mais il devait rester lucide. Quand bien même il voulait passer la nuit avec elle, ce n’était pas forcément son cas. Lors de la dernière discussion, elle avait annoncé vouloir lui mettre son poing dans la tronche. Il devait agir avec précaution. En attendant, elle vaguait à ses occupations et semblait travailler sans pause.
Soudainement, elle se frottait les yeux avant de se diriger vers sa chambre. C’était maintenant ou jamais. Sortant sans faire le moindre bruit, il se mit dos au mur pour pouvoir observer de loin. Elle était allongée, telle une déesse. Il faisait froid dans l’appartement, mais lui, avait chaud. Visiblement, ce n’était pas le cas de Ziendra. Le froid semblait lui faire pointer les extrémités de la poitrine. Sourire sur les lèvres, il s’adossa à la porte de la chambre et alluma une flamme dans sa main :
« Tu as peut-être froid, Ziendra, mais moi, tu me donnes chaud. Cela dit, j’ai un alter utile dans ce genre de situation. »
Il était tout excité à l’idée de lui parler à nouveau. Son élève se tenait devant lui, à quelques mètres, après plusieurs mois sans aucun mot. Il était certain qu’elle allait sursauter. Encore plus sachant que Genki venait de l’appeler par son prénom. Un prénom qu’elle n’avait jamais donné. Mais, maintenant que sa phrase d’accroche était lancée, il devait se préparer. Si elle tentait d’être agressive, il allait devoir se défendre. Alors, il déposa sa main sur sa cravate qu’il tira d’un coup sec pour la desserrer et enfin la retirer complètement. Plaçant une main dans sa poche, il regardait avec attention la jeune femme. Solide sur les appuis, il se permit cependant de reprendre la parole pour détendre l’atmosphère :
« C’est un plaisir de te revoir, Onyx. C’est le calme absolu depuis quelques jours. Alors je me suis dit qu’une petite visite s’imposait. Je tombe au bon moment en plus ! »
Il avait les yeux brillants. Brillants de désir. Comment allait-elle réagir ? @ Justayne
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Quand elle entendit une voix, reconnaissable, à l'entrée de sa chambre. Bien entendu, elle sursauta, grimpant sur ses jambes en position de défense et sourcils froncés, puis fixant Genki qui faisait du feu avec sa main, la jeune femme vint frotter son visage d'un air agacé au début. Défaisant sa posture et se laissant retomber sur son lit confortable, elle le fixa intensément. Qu'est-ce que ce nigot venait foutre chez elle ? Comment avait-il eue son prénom ?
C'était logique, les Vengeurs avaient du rechercher sur elle aussi. Décidément, elle n'était pas des plus heureuse de le voir là. Et elle lui donnait chaud, c'était quoi cette technique d'approche. Puis elle le vit défaire sa cravate, les yeux pétillant d'envie. Ah, c'était ça. Il fallait dire qu'elle était dans une tenue qui pouvait tenté plus d'un. Et ce Vengeur rester un homme, séduisant de plus.
Se relevant de son lit au final, Ziendra s'approchait de lui, jusqu'à être à sa hauteur, le fixant dans les yeux, proche, le frôlant de son corps et ses lèvres, un sourire narquois aux lèvres. Puis, se tournant, sa queue vint juste érafler gentiment la nuque par l'arrière, avant de toucher le nez.
"Je fais mon travail, désolée si ça prend du tiens. Je vais pas rester les bras croisés."
La Rouge se retourna, une main sur ses hanches, et le regard provocateur.
"Après tu as sûrement bien choisis ton moment pour débarquer à l'improviste. Chanceux, je dirais, que je porte cette tenue nous. Cela semble... te chauffer comme tu le dis."
Puis elle revenant, posant ses mains sur le bas du ventre de son interlocuteur, la poitrine collé aux torses. Sa queue remuait d'une excitation certaine.
"Après, tu dis avoir l'alter pour me réchauffer, mais je doute d'avoir envie de brûler vive. Il doit y avoir d'autres solutions..."
Et en se décollant, elle répéta simplement qu'allumer le chauffage serait suffisant en passant à côté de lui, laissant sa queue frotter son cou une nouvelle fois. Elle le titillait, clairement, jaugeant ses réactions. Comme elle l'eût dit, finir en steack haché cramé ne l'intéressait guère... Mais elle ne serait pas contre d'autres choses, un peu de plaisir et de chaleur humaine, de contact. Il faut dire que cela fait un moment que notre Dragonne ne s'est pas abandonné aux plaisirs le plus naturellement humain.
"Je ne pensais pas que tu reviendrais me voir, surtout pas chez moi. Des nouvelles intéressantes ? Des choses à dire ? Que me vaut cette visite nocturne ?"
Puis revenant à lui, elle se recolla, dos contre lui, frôlant ses lèvres avec ses doigts avec un certain sourire.
"Ou bien ma petite tenue t'as donné d'autres idées que je peux lire dans ce regard pétillant ?"
On peut dire qu'elle n'y allait pas de main morte, la petite. L'arrière train poser contre le bas de la ceinture de Genki, elle ne s'était pas gêné à le remuer quelques peu pour tâter du terrain, avec un grand sourire.
Quel drôle de femme. Bien que l'intérêt de savoir ce qu'il foutait ici était réel aussi.
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Des retrouvailles inattendues Genki Sano & Lakshi Ziendra Sa réaction ne se fit pas attendre. Sautant en premier lieu sur son lit dans une posture défensive, elle avait finalement décidé de se relaxer, bien qu’agacée, par la présence du Vengeur. Pourtant, il ne pouvait prévoir ce qu’il allait se passer après. Il avait balancé des paroles pour exprimer son désir envers elle. Il pensait qu’il allait s’en prendre une et qu’elle allait certainement l’envoyer chier. Rien de cela ne se passa comme prévu. Onyx se levait, s’approchant de lui et le caressant avec sa longue queue. C’est en frissonnant qu’un sourire se dessina sur ses lèvres. Genki n’avait pu espérer mieux. Elle était clairement réceptive à ses approches. Malgré cette excitation qui grandissait en lui, il restait de marbre, voyant Ziendra jouer à un jeu dangereux. Malgré sa fatigue, elle était taquine, s’amusant à le toucher de partout. Sa poitrine sur son torse allait être l’élément déclencheur. Il fallait être un moine pour résister à une telle femme. Pendant qu’elle rétorquait que son alter ne serait pas utile contrairement à des autres solutions, il déposa une main sur ses hanches qu’il attrapa avec poigne. Par la suite, il prit la parole à son tour, le feu disparaissant petit à petit :
« Je ne peux qu’accepter tes excuses dans cette situation. Le chauffage ? C’est une mauvaise idée je crois. J’ai l’impression que la température va grimper de manière naturelle. »
Elle se pavanait devant lui, mais grattait tout de même des informations sur sa venue. Oh il n’allait pas lui répondre. Pas maintenant. Si la nuit qui s’offrait à lui devenait torride, il n’allait pas la gâcher en disant un mot de travers sur les Vengeurs ou la dispute qu’il avait eu avec elle. Ziendra était tactile. Bien trop tactile pour qu’il ne tente pas des approches à son tour. Elle prenait les devants alors que c’était lui qui venait de pénétrer dans son domicile, annonçant clairement que sa petite tenue lui faisait de l’effet. Désormais de dos à lui mais aimanté à son corps, elle remuait son arrière-train sur son organe reproducteur. Cela avait évidemment l’effet escompté. La chaleur grimpait mais pas seulement. Profitant de cette position, Genki déposa sa main sur le ventre de la jeune femme, qu’il caressa en remontant petit à petit, passant par sa poitrine. Une fois au niveau de son cou, il resserra son étreinte et força son visage à regarder le sien. Son souffle chaud caressant son cou, il déposa un petit baiser sur celui-ci pendant qu’il déposa une autre de ses mains sur son fessier, rapprochant un peu plus le bassin d’Onyx contre le sien :
« Je crois que mes raisons pourront attendre. Disons qu’officieusement j’étais curieux de savoir ce que tu devenais. En attendant, je dois t’avouer que ta tenue me donne bien des idées. »
Puis, il repoussa Ziendra vers son lit. Par la suite, il attrapa les fermetures de sa chemise qu’il arracha d’un coup sec, dévoilant totalement son torse. S’approchant à nouveau d’elle, il souleva la jeune femme en déposant ses mains sur son fessier, laissant les jambes de Ziendra s’enrouler autour de sa taille. Ensuite, il plaqua la jeune femme contre un mur, fixant celle-ci d’un regard de braise. Puis ses yeux se baissèrent jusqu’à ses lèvres qu’il regarda intensivement pendant quelques secondes, avant de sauter le pas. Déposant ses lèvres contre les siennes, il s’y donnait à cœur joie, rajoutant aussi sa langue. Ici, il n’y avait plus de retour en arrière possible. Peut-être qu’une nuit de la sorte allait les rapprocher et faire oublier les problèmes du passé. C’est ce qu’il espérait secrètement. Il avait fait des erreurs et elle aussi. Mais après plusieurs mois, il espérait que tout ça était derrière lui et qu’elle allait redevenir son acolyte. Pour le moment, il comptait bien profiter du moment. Retirant son visage du sien, sourire sur les lèvres et jouissant de la position de ses mains, il prit une nouvelle fois à la parole :
« Si j’avais su que tu me réservais un tel accueil, je serais revenu te voir bien plus tôt ! »
S’esclaffant légèrement, il était cependant content de retrouver cette jeune femme. La discussion de demain risquerait d’être un peu moins plaisante, mais, ce n’était absolument pas le moment de penser à celle-ci. Il sentait sur son corps chacune des parcelles de celle de son interlocutrice. Sa poitrine, ses hanches, et même son entre-jambe, collé contre le sien. Genki était prêt à passer un agréable moment en sa compagnie… @ Justayne
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En peu de temps, la Dragonne se fut bousculé dans sa chambre où l'homme se dénuda d'abord de son haut. Laissant aux plaisirs des yeux ambrées de la dragonne d'admirer le corps de celui-ci. Il était beau, bien foutu : elle ne pouvait le nier. Dans un petit rire elle fut soulever, passant ses fines jambes autour de sa taille, sentant son désir aussi bien dans le regard que sous la ceinture. S'échangeant ce même regard envieux, coller contre le mur, le baiser fut intense, passionnelle, rempli d'un désir plus que certains.
Puis il prit la parole, sous le sourire amusée de Ziendra à une tel déclaration.
"Tu ne peux en vouloir qu'à toi même dans ce cas~"
La Rouge répondit d'un petit air narquois, taquin, avant de venir lui mordre doucement la lèvre inférieur, et recapturer celles-ci dans un nouveau long baiser où elle se laissait clairement aller. Laissant ses mains à la découverte du corps de celui-ci, profitant clairement de sa position. Puis descendant de lui, elle tira celui-ci vers le lit tout en défaisant sa ceinture habilement, les yeux pétillant de provocation et de désir.
Oh, cette nuit sera remplis de plaisir et de défis charnels pour les deux. Coupant court à toute discussion importante, mais il était bon de parfois savoir profiter des bons moments, des bonnes surprises qui arrivaient. Puis, cela allait détendre, rapprocher les deux d'une certaine manière dans cette fusion charnel, apaiser les tourments, laisser place à quelque chose de toujours un peu magique : même que ce n'est que d'un soir.
Ainsi, la nuit fut mouvementé pour nos deux personnages, qui ne se lassèrent pas de taquineries et de repousser probablement leurs limites tant le jeu de chaleur était présent. Tout cela, jusqu'à que la fatigue l'emporte pour un sommeil de courte de durée, bien que nécessaire après de tel ébats.
Nue, au tout début du jour, Ziendra était déjà éveillé. Remontant un peu sa couette, elle fixa Genki dormant à côté d'elle. Bon, c'était arrivé. Voilà... Ce fut assez bizarre de se le dire maintenant, bien qu'elle ne regrettait rien. La Dragonne avait bien pris son pied, pourquoi se plaindre ? Se levant, sans un bruit comme une ancienne habitude, elle utilisa rapidement la douche et se rhabilla d'une tenue simple. Un short, un T-shirt, pas le temps de chercher autre chose, ou pas le courage. Il fallait du café avant.
Sortant, elle referma la porte de la chambre en soupirant avant d'aller se préparer son or noir, sa drogue à elle, sa caféine. Malheureusement la Rouge n'avait rien à donné à manger, n'ayant pas pensé à cela, et vu qu'elle se nourrissait que rarement le matin... Qu'importe, il fera avec un café.
Maintenant le questionnement était présent : la raison réel de sa venue, quel genre de discussions allaient-ils avoir après cette agréable nuit ? Nulle doute que ce ne serait probablement pas aussi agréable... Mais il fallait bien passer par-là, elle doutait fortement que Genki se pointe sans aucune raison dans son appartement, après avoir appris son identité. Il avait sûrement des informations sur ses dernières actions, sa manière de faire : en plus de son emploi du temps.
C'était embêtant, se disait-elle en posant les cafés, rien de tel pour sentir la pression des Vengeurs qui l'avaient remarqué. Mais dans quels sens allaient-ils, avaient-ils demander son élimination à son ancien mentor ? Bien qu'elle était, au fond, bien contente de le revoir, si c'était pour finir en chicken grillé, c'est pas le top. Toutefois trop réfléchir, et se retourner la tête n'apportera rien : le mieux est d'attendre l'intéressé, assise à table à boire son café, pour avoir ses réponses, et probablement des questions.
Donc, plus qu'à entendre que l'endormi s'éveille.
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Des retrouvailles inattendues Genki Sano & Lakshi Ziendra Que la nuit avait été courte. Admirant son corps comme le ferait un peintre, il s’imaginait déjà ce qu’il allait pouvoir lui faire pour lui donner le maximum de satisfaction. C’est ce qui faisait vibrer Genki, le plaisir de sa partenaire. Après une multitude de baiser passionné, il fut attiré vers le lit, la ceinture se retirant grâce aux mains habiles de la jeune femme. Et pour être habile, ça, elle l’était. La nuit le prouvait. Celle-ci était remplie de plusieurs rounds et plusieurs positions, parfois même quelques expériences. Rarement, il avait eu une partenaire aussi intéressante. Rarement, il avait pris un plaisir aussi intense. Elle savait ce qu’elle faisait et c’était pour son plus grand bonheur. Ce n’est que très tard dans la nuit que se termina cette rencontre fortuite. Les deux amants, nus, dormant paisiblement, épuisé par la nuit qu’ils venaient de passer. Complétement lessivé, le Vengeur dormait comme un loir, dans les bras de son amante. Au fond de lui, il espérait remettre le couvert dans le futur. Comment pouvait-il oublier ce qu’il venait de vivre ? Comment ne pas souhaiter continuer une telle aventure ?
En attendant, le jour commençait déjà à se lever. Pourtant, le sommeil des deux anciens coéquipiers n’allait être que très bref. Les rayons du soleil pénétrant dans ses yeux, Genki ne pouvait s’empêcher de gesticuler et de changer sa position pour les éviter. Ne dormant qu’à moitié à ce moment-là, il sentait que Ziendra se levait. Mais, pas inquiété après une telle nuit, il se rendormit bien rapidement. Après quelques minutes, il se réveilla en sursautant et en transpirant. Il avait vu, l’espace d’un instant, le visage d’Okuni, son ancien professeur, le regardant dans la pénombre. Ce visage était brûlé presque entièrement. Les orifices de son crâne semblaient être rebouchés, suite à la fonte de la peau. Ce fichu professeur, bien que mort de sa main depuis de nombreuses années, arrivait encore à hanter Blue Shadow. Désormais assis, respirant de manière insistante pour reprendre son souffle, il se relaissa tomber en arrière, fixant le plafond. Il vint, de sa main, discrètement caresser à côté de lui, pour vérifier qu’il était seul. C’était bien le cas. En revanche, il sentait l’odeur de Ziendra partout autour de lui. Il ne faisait aucun doute que la nuit passée n’était-elle, ni un rêve ni un cauchemar.
Se calmant au fur et à mesure, il essayait d’oublier cet affreux visage. Pour se calmer, rien de mieux que repenser à Onyx et à ses multitudes de talent. Souriant débilement en se revoyant les différentes scènes, il était temps pour lui de se lever. Il était impoli de sa part de rester inerte alors qu’elle était certainement déjà prête à partir pour travailler. Alors, il attrapa son pantalon, toujours au sol ainsi que sa ceinture. S’habillant uniquement de son bas, il s’approcha de la porte, toujours fermé. C’est ainsi qu’une idée farfelue lui traversa l’esprit. Ziendra devait s’en douter. Sa visite n’était pas le fruit du hasard. S’il était présent et au vu de son affiliation, elle devait croire qu'elle était dans de beaux draps. Et si problème elle posait, la faucheuse viendrait toquer à sa porte. En l’occurrence ici, c’était Genki. Du moins, peut-être que c’était ce qu’elle pensait. Les Vengeurs avaient bien un dossier sur elle, mais, en aucun cas il n’avait été demandé au brun d’abattre son coup d’un soir. Il était présent de son plein gré. Elle allait avoir le droit à une petite blague de la part du jeune homme, en espérant qu’elle allait mordre à l’hameçon.
Ainsi, il activa son alter. Et plus précisément, il activa la technique qu’il appelle Blue Hell. Technique consistant à recouvrir l’entièreté de son corps par des flammes extrêmement brûlantes. L’effet fut immédiat. La chaleur de l’appartement commençait à monter en flèche. On ne pouvait voir dans cette torche humaine, que la lueur de ses yeux ressortir. Il ressemblait ici à un démon venant droit des enfers. Ouvrant la porte d’un coup sec, il fit quelques pas dans le salon avant de découvrir Ziendra, assise, qui avait préparé un café au Vengeur. Il se sentait un peu mal de jouer autant au con, mais maintenant qu’il était lancé, autant continuer jusqu’au bout. Tendant son bras vers elle, il prit la parole :
« Désolé Onyx, c’est mon devoir. »
Et c’est ainsi qu’il se mit à émettre des flammes de sa main. Mais alors qu’on pouvait croire qu’il allait brûler sans aucun scrupule son amante, l’entièreté des flammes de son corps se dissipèrent. Regardant sa réaction tout en rigolant comme un débile, fier de sa blague, il s’approcha de la table afin de déposer son fessier sur la chaise en face de la sienne. Genki espérait qu’elle allait apprécier la touche d’humour et ne pas le prendre mal. Ce serait dommage que la relation entre les deux repartent sur une mauvaise base suite à une blague de mauvais goût. Il le savait pertinemment, il cherchait un peu la merde. Mais ça l’amusait grandement. Après tout, il se sentait terriblement bien ce matin, malgré ce cauchemar. Il pouvait même paraître un peu niais. C’était vraisemblablement l’effet du sexe sur lui. Les yeux regardant Ziendra, grand sourire apparent, il déclara à la jeune femme :
« J’espère que la blague n’était pas de trop. Merci pour le café. Et pas que, d’ailleurs. »
Attrapant la tasse devant lui, il se mit à prendre une petite gorgée. On pouvait lire sur son visage un certain dégoût. Il était même en train de grimacer. Logique, il n’aimait pas le café. Pourtant ici, il se devait d’agir en gentleman. Elle avait préparé, certainement avec amour, celui-ci. Il ne pouvait pas refuser un tel cadeau. Alors il se forçait, essayant de réprimander au maximum ses mimiques faciales. Pendant qu’il se mettait à baîller, il essayait de réfléchir à commencer lui annoncer qu’elle posait problème à son groupe. Genki, après une telle nuit, allait devenir bien plus indulgent envers Onyx. Il ne pouvait espérer qu’elle allait comprendre sa situation. Prenant un visage un poil plus grave, il prit à nouveau la parole :
« Si je suis passé, c'est que j'ai trouvé un dossier sur toi. Dedans stipulait des informations que j'avais donné, ainsi qu'un meurtre qui pouvait potentiellement venir de toi. Si je suis entré chez toi, c'est avant tout par envie de te revoir. Mais aussi pour que tu me confirmes que tu continues d'agir. J'ai découvert ton prénom hier, pendant que tu travaillais. Je t’avais donné mon vrai prénom pourtant ! M’enfin, ce n’est pas le sujet. Comme je te le disais la dernière fois, il existe bien plus fort que nous. Et bien plus malin. Ce dossier est presque vide, mais quelqu'un, quelque part, sait que tu existes. Tu dois arrêter. Seule, tu risques ta vie à chaque instant. »
Évidemment qu’il était connecté à elle. Il était celui qui avait initié toute cette situation. C’était à lui de mettre un terme à tout ça. Il devait faire en sorte qu’Onyx arrête de de se mettre en danger et de piquer des cibles. Ce qui était en jeu, ce n’était pas que son intégrité au sein des Vengeurs, mais aussi la vie de la jeune femme. @ Justayne
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Attendre que l'autre Vengeur s'éveille et vienne la rejoindre pour la discussion qui devait sûrement l'amener ici. Buvant dans son café, simplement, elle était dans cette attente quelques peu stressante, car n'ayant aucune idée de ce que Genki faisait réellement ici.
Sentant soudainement la chaleur de l'appartement monté, elle renversa sa chaise en se redressant droit et grognant. Elle vit alors Genki sortir, tout en flamme et menaçant d'un bras la jeune femme qui avait attrapé sa chaise, prête à la lancer si nécessaire. Il venait la tuer alors ?! Puis il se stoppa, en riant. Ziendra le fixait, d'abord sans comprendre en tenant toujours fermement la chaise dans ses bras.
Une blague ?! Vraiment ?! Ca ?! Aaah ! Elle soupira d'agacement en reposant son siège, prenant place en croisant bras et jambes, les joues gonflés contre cette blague de très mauvais goût.
"Je ne sais pas si tu le mérites ton café avec cette blague ! C'est mauvais pour le coeur au matin, j'ai même pas bu mon café en entier !"
Puis un dernier soupir en frottant sa nuque. Bon, au moins, il n'était pas là pour l'éliminer semble t-il. La jeune femme ne le prenait pas plus mal que cela, après tout la nuit pouvait faire pardonner pas mal de chose. Puis sa nature plus calme l'aider à ne pas lui mettre une bonne gifle aussi, il fallait l'avouer. Le Vengeur pris place, semblant se forcer à boire le café. Normalement, elle l'aurait arrêté en voyant qu'il n'aime pas ça, surtout sachant comment elle dose faire : mais cela faisait une petite vengeance maintenant, avec un petit sourire alors elle le laissait se forcer et grimacer. Au moins, il jouait le gentleman, c'était plaisant aussi.
Musique d'ambiance:
Mais le moment de la vrai discussion arriva, le visage de Genki se resserra, alors que la jeune femme fronça les sourcils, pour durcir le siens. Ecoutant attentivement, patiemment chaque mot. Ces actions solitaires les emmerdaient ? Bien qu'elle ignore tout de comment et pourquoi ou si cela était vrai. Après tout, elle "aide" indirectement dans leurs tâches, non ?
"Il faut dire que j'ai perdu mon mentor, par ma faute, aussitôt que j'en ai eue un. J'allais pas me présenter après ce terrible événement chez les Vengeurs en mode : Bonjour recrutez moi. Ce n'était pas très envisageable, à ce moment."
Puis reprenant fort appui sur son siège, tout en fixant son or noir qu'elle tournait avec une cuillère elle était perdu un instant dans ces pensées. Rien ne disait que Genki venait lui offrir une place, ni même les Vengeurs en général. Rien ne disait que cet avertissement de devoir s'arrêter n'était pas une plus grande menace, et pas que pour elle. Genki en prenait pour son grade, pour l'avoir initié. C'était certain.
"Je n'ai pas envie que mes actions posent problème. Pas à toi non plus, tu as beaucoup de qualité derrière ton côté hautain et un peu énervant. Tu sais agir, réfléchir, étudier, comprendre, et prendre une décision nécessaire rapidement. J'ai du prendre un peu exemple sur toi pour m'apaiser, je dois l'avouer bien que ça me plais pas de le dire. En bref, j'veux pas risquer ta position de Vengeur."
Musique d'Ambiance:
Puis Ziendra repris plus appui sur la table, pointant sa cuillère vers Genki en l'agitant légèrement.
"Mais me demander de m'arrêter, c'est comme me demander d'ignorer ce monde qui souffre et qui appelle à l'aide. De le laisser pourrir avec juste une quantité de Vengeur tentant de rétablir l'ordre. Je ne suis pas faite pour rester les bras croisés et ignorante. Je comprends que ça me met en danger, et toi peut déranger ta position, mais même si je tentais de m'arrêter... Je finirai pas recommencer si je trouver une ordure sur mon chemin. Je suis comme ça, jusqu'au bout des doigts."
Puis elle repris sa réflexion de plus belle. Si elle ne voulait pas déranger les Vengeurs, ni détruire ce que Genki construisait... Si elle voulait suivre sa voie, elle devait apprendre à le faire autrement. Et l'une des manières....
"La dernière fois, c'était catégoriquement non. Mais comme tu le vois, j'ai bien changé en quelques mois. Laisse moi Rejoindre les Vengeurs ! Je ne serai plus une menace, mais une alliée ! Et on ne pourra plus te mettre en doute si je donne bon résultat."
Le regard de la Dragonne était plus sérieux et déterminé que jamais. Une lueur vive rebriller dans ces yeux auparavant inerte depuis quelques temps. La vie, la détermination, l'envie, réussir et atteindre ses objectifs : elle était animé d'un tas de sentiment, mais tout dépendrait de cette organisation, de Genki et non d'elle-même.
Ainsi, elle ne pouvait que le fixer en attendant.
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"Si le but de notre monde est d'être esclave d'un système protégeant de faux-Héros, je ne souhaite pas en être. Justice, un jour, sera réellement faite, par les véritables sauveurs de l'Humanité."
Des retrouvailles inattendues Genki Sano & Lakshi Ziendra Ziendra avait plongé dans la blague. Comme à son habitude, elle avait réagi bien vite, se doutant de la situation dans laquelle elle était. Elle avait été sur la défensive, prête à se battre si nécessaire. Heureusement, Genki s’amusait. Et quand elle le comprit, elle était restée bouche bée, s’asseyant à nouveau, faisant presque mine de bouder. C’était agréable de découvrir cette facette de sa personnalité. Une fois la glace brisée, c’était une personne totalement différente. Cependant, il était temps de parler des sujets qui fâchent. La raison de sa venue. Blue Shadow qu'elle ne pouvait pas continuer dans son coin. Ce n'était pas une demande des Vengeurs, mais la sienne. Il n'était pas serein en sachant qu'elle était seule dans sa mission, qu'il avait initié. Autre chose, elle pouvait faire perdre du temps à son groupe. Tout ça gaspillé parce qu’Onyx faisait bande à part. Cependant, elle avait raison sur un point, elle ne pouvait pas se pointer comme cela après l’historique de sa relation avec lui. Elle semblait maintenant dans ses pensées. C’était le moment opportun pour tout lui avouer.
« Je ne suis pas ici sur ordre des Vengeurs. Je viens pour ma propre conscience. Même après notre séparation, il m'arrivait de penser à toi. J'espérais au fond de moi, que tu sois toujours en vie. En revanche, ton travail est dangereux. Tu n'as aucun support, aucun moyen de te soigner, aucun moyen de faire des rapports. Si tu continues d'agir, un jour, ils enverront quelqu'un pour te surveiller. Cette personne sera bien plus impartiale. »
Genki espérait qu’elle allait comprendre que ce qu’elle faisait n’était pas correct. Elle faisait un bon boulot, c’était indéniable. Son travail dans l’ombre pour recueillir des informations était parfait. En revanche, elle ne partageait rien. Au fur et à mesure de la discussion, un grand sourire se dessina sur son visage. Elle disait prendre exemple sur lui. Il jubilait intérieurement. Savoir qu’il avait inspiré la jeune femme était une bonne nouvelle. C’est donc pour ça, qu’on ne signalait rien de particulier sur son dernier meurtre. Sans bavure, sans effusion de sang. Mais elle annonçait clairement qu’elle ne pouvait pas rester non plus les bras croisés. Elle refusait d’attendre et de laisser les criminels agir comme bon leur semble. Et le moment fatidique arriva. Elle-même, se disait prête à rejoindre les vengeurs. Baissant son regard vers la table, soufflant du nez tout en riant que très légèrement. Il releva ses yeux vers elle. Plongeant son regard dans le sien, il rétorqua :
« Ne t’inquiète pas pour moi. J’ai toujours été fort pour me sortir de la merde. Peu importe ce qu’il m’arrive, je vais survivre. Pour en revenir à toi, vois-tu, mes intentions en arrivant ici sont simples. T’empêcher d’agir ou… te proposer de me rejoindre, à nouveau. Tu as la bonne manière de penser. Tu es capable de prendre des décisions. Capable de t’adapter et de faire des recherches par toi-même. C’est évident que tu as totalement ta place parmi les Vengeurs. Après notre dernière rencontre, je ne peux pas tout remettre à moi et te reprendre sous mon aile. C’est à toi de faire ton choix. En tout cas, je souhaite pouvoir te compter parmi mes alliés, pour de vrai, cette fois-ci. »
L’annonce était faite. Elle était une recrue logique et parfaite pour les Vengeurs. Désormais, si c’est vraiment ce qu’elle voulait, elle devait se rapprocher d'eux. Elle devait en faire la demande. Décidément, les deux amants étaient aimantés. Qui aurait pu croire après une telle discorde trois mois auparavant, qu’ils allaient finir dans un lit, proche de redevenir cul et chemise. Cette pensée ne pouvait qu’arracher un sourire sur ses lèvres. Il était fier. Fier de l’évolution d’Onyx. Elle semblait être capable de se contrôler. Genki se releva de sa chaise et s’approcha de la fenêtre en mauvais état. Mains dans les poches, de dos à sa nouvelle conquête, il fixait dehors. La vie suivait son cours. Les civils se préparaient pour la plupart, tous à aller travailler. Allait-elle aussi devoir s’absenter et se rendre sur son lieu de travail ? Egoïstement, il ne le souhaitait pas. Il voulait encore profiter d’elle quelques heures. Pourquoi pas remettre le couvert. Mais, il ne savait pas exactement comment agir. Devait-il faire comme si de rien était où tenter des nouvelles approches ? Qui était-il pour elle, après tout ?
« En revanche, rejoindre les Vengeurs, signifie que tu dois initier la démarche toi-même. Tu dois te rapprocher d'eux et faire une demande d'intégration. Je n'ai pas le pouvoir nécessaire pour t'accepter. »
Disait-il toujours de dos à elle. Au fond de lui, il était pressé. Pressé de pouvoir compter sur elle dans le futur, si tout se passait comme il le désirait. @ Justayne
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Les Vengeurs n'en avait pas après elle, c'était un soulagement, Ziendra pouvait se défaire d'un véritable stress d'avoir éveillé trop de soupçon: Elle était encore tranquille et pouvait agir à sa guise malgré le danger, sans craindre une poursuite avec ce groupe. Le fait que Genki ait pu pensé à elle sembla la faire sourire, un sourire charmé par les paroles de celui qui lui avait fait bien plus tôt une bien mauvaise blague. Il fallait avouer que la Dragonne avait aussi pensé à Blue Shadow, de son temps libre : ce qu'il devenait et s'il la haïssait.
Mais l'homme marqué des points : Dans sa quête solitaire, elle était démuni. La jeune femme n'avait que peu de moyen de subvenir à ses besoins primaires, en plus de devoir probablement faire des soins. Aucun appui en cas de grand danger dû à une mauvaise évaluation, personne avec qui réfléchir stratégiquement. La Dragonne agissait seule, bien plus par dépit qu'autre chose : ne s'étant pas vu après la longue dispute avec Genki comme une bonne candidate pour les Vengeurs.
Néanmoins, il sembla la rassurer sur son potentiel : à lui de s'en sortir, et l'amélioration net de Ziendra qu'il n'avait pas oublié de noté. Un grand sourire pris place sur le visage de Ziendra : certes, rien n'avançait réellement dans cette discussion. Mais savoir Genki d'accord, de son côté pour qu'elle suive cette voie la rassurer grandement. La Rouge ignorait tout de comment contacter purement les Vengeurs, de comment se faire valoir auprès d'eux si elle obtient par magie un rendez-vous, quelque chose du genre. Mais sur cette route, elle ne serait pas entièrement seule.
Fixant le Vengeur allait à sa fenêtre, elle pencha la tête. Pour sûre qu'il était de son devoir personnelle, à elle, de se vendre auprès des Vengeurs comme une alliée. Cela ne promettait pas d'être de tout repos, d'être facile... Mais offrait un nouveau but à Ziendra.
"Je saurai les convaincre de mon utilité, et arriverai à rejoindre les rangs." Elle referma ses yeux. "Je ne saurai plus seule, moins en danger, avec plus de moyens. Cela semble t'aller n'est-ce pas ?"
La jeune femme finit son café avant de se lever pour venir aux côté de Genki, fixait la vie dans la rue, avant de le regarder lui.
"Même si tu ne me reprends pas sous ton aile, je saurai atteindre le niveau qu'il faut pour être une bonne alliée, de confiance."
Ziendra leva sa main vers lui, penchant la tête dans un sourire plaisant.
"Lakshi Ziendra, ravi de faire ta connaissance. Tu as de la chance, je suis en jour de repos. Normalement je m'organise pour en faire de la chasse, trouver des choses. Mais je vais avouer que j'ai envie de profiter de la venue de l'ancien mentor."
Puis elle lui poqua le visage avant de s'étirer longuement en fixant la ville une nouvelle fois. Son travail risquera d'être dur, acharné, cette voie était encore parsemé de grosse embuche... Mais elle relèverai les épreuves, se ferait connaître, deviendra l'une des meilleurs, sur qui le monde qui va mal peut compter pour le purifier. Elle sauvera le plus de ces pauvres âmes innocentes possible, en bonne compagnie. Enfin, si elle arrive à s'entendre avec d'autres vengeurs, cela pourrait-être compliqué... Mais sa conviction brûlante n'était pas prête de s'éteindre, pas aussi facilement.
Finalement, la jeune femme vint se coller contre Genki, ne se souciant guère des questions de savoir qui elle était ou pas pour : profiter simplement de la douceur et de la chaleur de ce geste tactile. Il avait réussi à avoir sa confiance, lui ouvrir les yeux, lui montrait le chemin. Ziendra était très reconnaissante, au plus profond de son âme. Elle l'aimait bien, au final : même s'il méritait des claques. Elle pourrait remettre le couvert avec lui sans trop de gêne, après tout... Une journée de repos, à se perdre à la simplicité avant d'attaquer le plus dur... C'est aussi une bonne manière d'être le plus détendu possible pour ses futurs épreuves, non ? Sans pour autant avoir une réel attache : ou du moins espérait-elle que son coeur n'allait pas lui faire de mauvais jeux ou tirage, pour le moment dira t-on qu'elle pensait plus au niveau du cerveau qui voulait se satisfaire.
Ainsi, frottant le dos nue de Genki, elle lui lança un regard coquin.
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"Si le but de notre monde est d'être esclave d'un système protégeant de faux-Héros, je ne souhaite pas en être. Justice, un jour, sera réellement faite, par les véritables sauveurs de l'Humanité."
Des retrouvailles inattendues Genki Sano & Lakshi Ziendra Genki était content de lui. La rencontre entre les deux semblait être un signe du destin. Rien ne les reliait, pourtant, une simple intervention lors d’un crime avait mené à aujourd’hui. Bien que ce n’était pas ce qu’elle souhaitait forcément, le vengeur comptait toujours garder un œil sur elle. Il ne pouvait se résoudre à indiquer la voie à Ziendra et continuer à vivre comme si de rien était. C’était la principale raison pour laquelle il se questionnait sur elle, durant les derniers mois. Il regardait à l’extérieur, admirant le monde qui s’offrait à lui. Pendant ce temps, elle acceptait de tenter de les convaincre. Évidemment que ça lui allait. Après la nuit qu’il venait de passer avec Onyx, il était encore plus impliqué. Cela pouvait ressembler qu’à une vulgaire partie de jambes en l’air sans suite. Mais pour lui, c’était plus que ça. Il n’était en rien amoureux de la jeune femme, mais, il ferait tout pour qu’elle se sente bien, parmi les siens. Puis, elle se rapprocha de lui. Observant à son tour la rue. Pendant qu’elle lui parlait, il souriait. Au fond de lui, il voulait garder cette femme sous son aile. Mais le choix lui revenait aussi, après la dernière fois. Enfin, elle se présentait. Officiellement cette fois-ci. Lakshi Ziendra donc. C’était original. Au moins, elle faisait enfin confiance pleinement à son amant, pour lui dire la vérité. De plus, elle voulait rester ici, au lieu de faire comme à son habitude : patrouiller.
« Sano Genki. Heureux d’apprendre que tu es en repos. On pourra continuer à faire connaissance, n’est-ce pas ? »
Il répondait à son tour à son regard coquin. Souriant, appréciant le moment, il vint profiter de son magnifique corps. Il agrippait avec poigne l’une de ses fesses, avant de lui mettre une petite fessée. Il voyait clair dans son jeu et lui aussi souhaitait jouer. Son regard plongé dans le sien, il l’embrassa avec passion. La journée leur appartenait, et il comptait bien n’avoir aucun répit. Attrapant sa belle, il remit le couvert, sur la table du salon. Désormais transpirant, il en profita pour prendre une petite douche en sa compagnie. Pas besoin de vous faire un dessin, c’était rebelote. La matinée passa en un claquement de doigts. Le temps passait vite, quand on s’amusait. Après autant d’effort, il n’avait qu’une envie : dormir. Mais il allait devoir attendre, il était bien trop tôt. Oh il pouvait faire une sieste oui, mais, comment allait-il pouvoir se regarder dans la glace si elle le prenait mal. En tout cas, le sport creuse l’appétit et Genki n’était pas épargné. Il attrapa sa chemise et décida d’aller faire quelques courses. Il lui devait bien ça, après tout. Embrassant Ziendra une dernière fois avant de partir, il se permit de prendre ses clefs et de filer.
Il fit des achats simples, dans le konbini du coin. Il prit sur lui de quoi faire un bon repas, appétissant. Il allait se diriger vers un curry, plat typique japonais. Genki n’était pas un grand cuistot, mais il vivait seul depuis un moment, alors, il savait se préparer ses gamelles. En revanche, pour deux, c’était autre chose. Il prit aussi le soin de racheter du café, au cas où il avait puisé dans ses réserves et… du chocolat chaud. Notre Vengeur comptait bien revenir dans le futur, alors, autant acheter de quoi se sustenter le matin. Ce n’est qu’après quelques minutes qu’il fit son retour à l’appartement de sa conquête. Il ne perdait pas de temps. A peine rentré qu’il était au fourneau. L’odeur qui se propageait dans la cuisine donnait fortement envie. Il fallait être inhumain pour ne pas avoir faim, en sentant ces arômes. Tout était enfin prêt. Fouillant un peu les différents placards de la pièce, il prépara deux bonnes assiettes, copieuses. Son ventre gargouillait à la simple idée de goûter sa préparation. C’est ainsi qu’il déposa sur la table le repas du midi. Riz au curry, avec morceaux de bœuf. Commençant à déguster, il prit cependant la parole :
« Pour en revenir aux Vengeurs, je vais t’envoyer l’adresse du QG que je connais. Je doute qu’ils soient contents de voir une inconnue se pointer mais, c’est le seul moyen que je vois pour que tu rentres dans le vif du sujet. Au moins, tu seras vite fixé. On verra plus tard, bon appétit. »
Pendant son discours, il avait attrapé son téléphone pour lui envoyer la fameuse adresse par SMS. Ziendra possédait toutes les cartes en main. Il ne pouvait plus rien faire pour elle. Il pouvait certes, essayer de la recommander. Mais, il n’était qu’un petit poisson chez les Vengeurs. Ses mots n’auront aucun impact quant à la décision. Il ne comptait pas faire des simagrées. Il ne voulait pas non plus se griller auprès d’eux. Mais Genki vouait désormais une confiance aveugle à son amante. @ Justayne
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Ainsi, ils avaient fait officiellement connaissance.
Et puis cela repartit de plus belle, sans vraiment d'once de repos : juste du pur plaisir. Non pas qu'il y avait un réel attachement, mais profiter des bonnes choses de la vie... Je pense que tous deux étaient d'accord, pour profiter d'une bonne journée sans se prendre plus la tête que cela. Voilà tout.
Et puis, notre Dragonne restera notre Dragonne, avait des besoins assez important. Il ne faut pas oublier qu'avant l'arrivée de Jin c'était déjà une femme à Homme. Donc, en toute logique après sa séparation, plus rien ne la retenait de se reconsolider dans ce genre d'habitude agréable, satisfaisante. Il n'y avait pas de regret : plus d'attache à l'ancien amoureux. Quelques spasmes d'amour toujours, mais rien qui ne puisse l'empêcher de profiter de ces instants charnels avec Genki.
Profitant de leurs moments jusqu'à la fin de la douche, elle l'entendit filer. Bah, il allait revenir, surtout qu'il lui avait piqué ses clefs sans rien demandait. La jeune Rouge gonflait les joues, en sous vêtements, encore mouillée de la douche, en se répétant qu'il avait quand même un sacré toupet !
Bah, elle profita pour remettre de l'ordre dans ce petit espace qu'était son logement, se rhabillant normalement. Profitant aussi d'ailleurs de l'absence de Genki pour fouiller et pousser le panneau au dessus de son lit, libérant un petit espace caché dans lequel elle rangeant soigneusement de nouveaux documents avec la tonne qu'il y avait, ranger dans des classeurs avec soins. Refermant soigneusement sa petite cachette, qui existait surtout car l'ancien propriétaire ici avait cachait tout son porno à sa femme dans ce faux plafond, elle dormait plus tranquille de savoir tout son savoir protéger son elle.
Puis elle fixa la fenêtre : le scotch devenait problématique. La preuve, Genki était rentré ! Il fallait qu'elle l'a change. D'un appel, Ziendra convena d'un rendez-vous ayant maintenant les moyens de se payer une nouvelle fenêtre. Heureusement qu'elle avait repris le travail !
Puis l'homme revint, redéposant les clé et se jetant sur les fourneaux sous le regard d'une Ziendra pleine de question, assise à sa table. Très vite les arômes vinrent chatouiller le nez de la belle, qui comprit que c'était l'heure du repas. Voilà qui était bien rare, qu'on lui fasse le dîner. Pour cela, il était pardonné d'avoir piquer les clés, temporairement.
Voyant le plat, les yeux de Ziendra pétillaient purement et simplement. Cela faisait combien de temps qu'elle n'avait pas mangé de vrai repas comme cela ? Sans tarder, elle s'appliqua à se nourrir avec un plaisir non dissimulé et une queue remuant dans tous les sens. Simplicité, efficacité. Puis Genki repris la parole, arrachant l'attention de la Dragonne de son assiette.
"Mmmh, ce ne serait pas chose aisé même si je viens me présenter. Je me demande ce qu'on va me réserver, comme accueil, comme possible entretien s'il y a. Même si on va juste me laisser une chose d'y foutre les pieds." Soupira t-elle. "Mais je compte bien tenter, ayant trouver ma voie. Il me faut juste préparer un discours qui convient, rapporter des informations utiles : leur montrer que je suis des leurs et utile."
Refermant ses yeux, elle reprit dans le délicieux repas qui remplissait vraiment son ventre trop souvent affamé par son manque d'attention à suivre les repas correctement. Enfin, à la fin de celui-ci, elle se chargea de la vaisselle en remerciant Genki d'un baiser volé. Avant de tout nettoyer avec soins, calme, chantonnant même un air quelques peu inconnus, mais qui semblait la calmait de tout.
Il faut dire que sa voix, calme et posée, était d'une grande douceur, et agréable : bien différent de ses cris ou quand elle force sur le grave pour se donner un genre : le naturel lui allait tellement mieux. Mais problème de fiertée, se laissait aller n'était pas plaisant, n'aimant pas paraître "faible".
Une fois fait, elle se prit un café, restant coller contre la cuisine en regardant Genki.
"Par conséquent, la fenêtre va être réparer d'ici peu. Je doute que tu puisses de nouveau t'infiltrer d'un coup de poing au sommet. Et n'ayant pas des horaires faciles, il faudrait que je te les communique : si et seulement si tu as un intérêt à revenir passer du temps ici. Je ne fais que proposer, même si c'est juste pas squatter pour des soins ou un repos : disons que ça te rajoute un refuge à ta liste."
Ne voulant pas trop énuméré qu'elle aimerait bien qu'ils remettent ça de temps en temps, malgré les rougeurs sur sa joue. Ce genre de discours direct, dans ce genre de calme inapproprié, là, ce n'est plus de son ressort.
"Je ne travaille pas de la journée, mais je commence en fin de celle-ci, pour un service de nuit. Il faut bien aider la petite vieille, gérant ses délinquants à son âge, ce n'est pas très juste."
Elle but dans son café.
"Je te tiendrai au courant aussi de quand j'irai voir les Vengeurs, tout cela. Pour le moment ça me demande un travail d'organisation important pour être impeccable. Et ne pas manquer aux services que je dois rendre à la vieille. Aussi."
C'était une alliée, pour sûre, bien que pour le moment rien n'affirme l'entrée chez les Vengeurs : c'est eux qui décideront de sa valeur. Quoiqu'il arrive, il était certain que pendant ce laps de temps, elle continuerait ses petites affaires et recherches : c'était aussi son travail, au plus profond d'elle. Ce serait dur de lui demander purement et simplement d'attendre d'être officiellement Vengeuse pour s'y remettre. Voir injuste, vu tout le coeur qu'elle mettait à l'ouvrage pour offrir un monde meilleur à cette société pourris jusqu'à la moelle, la sauver de ses propres problèmes engendré par des règles mal faite.
Ses yeux ambrées fixèrent le Vengeur, ne sachant s'il comptait rester plus longtemps ou non.
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"Si le but de notre monde est d'être esclave d'un système protégeant de faux-Héros, je ne souhaite pas en être. Justice, un jour, sera réellement faite, par les véritables sauveurs de l'Humanité."
Des retrouvailles inattendues Genki Sano & Lakshi Ziendra Genki venait de s’éclipser après avoir passé la matinée à profiter de Ziendra et de son corps. Il n’avait rarement eu autant de plaisir avec une femme. Et il espérait que l’avenir lui réservait de nombreux rendez-vous comme celui-ci. Mais, l’effort creuse l’appétit et ce n’est qu’après avoir terminé sa petite affaire en sa compagnie qu’il décida de faire quelques courses. Le sac plein de nourriture et de retour chez son amante, il eut le plaisir de découvrir que celle-ci était encore en sous-vêtement. Elle avait raison. Pourquoi s’habiller s’il s’amusait à tout retirer après. En tout cas, c’était agréable à voir. Elle était assise, à table, attendant qu’il termine de préparer son plat. Il était certain qu’il n’était pas le seul à baver devant une telle odeur. Après tout, elle avait été aussi active que lui précédemment. Les assiettes prêtes, le repas n’allait pas faire long feu. De ce que le Vengeur voyait, elle se régalait. Onyx savourait ce curry autant que lui. Sa queue vibrait dans tous les sens. Il était impossible pour elle de cacher qu’elle appréciait ce qu’elle mangeait. Genki était rassuré. Ce n’était pas du luxe, mais c’était préparé avec amour. Elle savait maintenant ce qu’elle avait à faire. L’adresse sur son téléphone, les directives annoncées, elle était prête. D’après elle, elle tenterait quoi qu’il arrive. Ces paroles arrachèrent un sourire sur le visage du Blue Shadow. Il était fier d’elle. Si tout se passait bien, il allait pouvoir l’appeler officiellement comme il le souhaitait : une alliée.
Le reste du repas se termina dans le silence. Le ventre vide, le temps n’était pas à la discussion. Rassasié, il se laissait glisser sur sa chaise. Sa posture était celle d’un homme prêt à s’endormir. Ziendra elle, se levait afin de débarrasser la table et de commencer la vaisselle. C’était un geste qu’il appréciait. Chacun avait sa petite responsabilité et c’était bien comme ça. Maintenant que la cuisine était propre, elle prit la parole. Évidemment, il accueillait ce qu’elle disait avec grand plaisir. Elle allait réparer la fenêtre, mais lui précisait qu’elle allait lui communiquer ses horaires, afin qu’il puisse repasser quand nécessaire. C’était presque mignon. Genki prenait cela comme une invitation évidente à passer du temps avec elle quand il le voulait. Ce n’était pas pour lui déplaire. Un sourire narquois sur le visage, il se releva et s’approcha petit à petit d’elle. Une fois devant elle, plongeant son regard dans le sien, il rétorqua :
« Ooooh, je vois que Madame est presque prête à me passer le double des clés. Une nuit avec moi et tu es déjà amoureuse ? C’est flatteur ! Mais ne t’inquiète pas ma belle, j’ai bel et bien un intérêt à repasser. »
Il était provoquant, mais taquin avec la jeune femme. Pendant son discours, il avait posé une main sur le visage de Ziendra, rougissante. Il déposa ensuite un baiser sur ses lèvres avant de retourner vers le salon. Devant la fenêtre, il souriait niaisement de la situation. De l’amour à la haine, il n’y a qu’un pas. Et aujourd’hui semblait le prouver encore une fois. Elle lui indiquait cependant qu’elle devait reprendre le travail dans la soirée. Toutes les bonnes choses ont une fin. Et c’était ce qu’il fallait pour profiter à chaque instant. Il n’allait pouvoir passer que quelques heures avec elle avant de devoir rentrer chez lui et reprendre sa vie.
« J’espère bien que tu me tiendras au courant. J’ai envie de te voir à l’action une nouvelle fois. J’attendrai de tes nouvelles. »
Il espérait que les Vengeurs allaient faire le nécessaire pour recruter une telle femme. Elle était une recrue parfaite. Ziendra partageait les mêmes idéaux. La même envie de se battre pour réellement changer le monde. À ses côtés, il pourrait effectuer un travail monstrueux pour la ville. À ses côtés, il se sentirait invincible. Le duo était parfait. Onyx au corps à corps, Genki à distance. Aucune cible ne pourrait résister à ce couple improbable. Il se voyait déjà grimper les échelons avec elle. Pourquoi pas prendre la tête de ce groupe. Il était beau de rêver. Ce fantasme paraissait irréalisable, pourtant, il allait tout faire pour le réaliser. À force de réfléchir, Blue Shadow commençait à fatiguer. Son ventre était plein et il allait commencer à ressentir le fameux coup de barre d’après repas. Baillant discrètement, il n’en pouvait plus de rester debout. Alors, il s’approcha de son amante doucement. Il lui mit une petite tape sur ses fesses nues avant de se diriger vers sa chambre :
« Désolé mais je crois que je vais piquer un somme. La matinée était mouvementée. Tu devrais faire pareil, si tu vas au boulot ce soir. Puisque que tu es amoureuse, je vais faire comme chez moi ! »
Dit-il en rigolant de la situation. Encore une fois, il voulait voir sa réaction en espérant qu’elle rentre dans son jeu. Il continuait cependant sa route pour se coucher dans le lit de Ziendra. Son odeur était toujours présente, mais elle était maintenant couplée à la sienne. Il ne pouvait s’empêcher de sourire en le réalisant. Il mit les deux mains derrière sa tête et ferma les yeux. Ce n’est qu’après quelques minutes qu’il tomba dans un sommeil léger. Il se sentait bien. Libre et heureux. Dans un tel contexte, il ne pouvait que s’endormir facilement et profiter du reste de la journée pour ne rien faire. Demain, Genki allait devoir reprendre son activité. Mais il était certain qu’Onyx n’allait pas tarder à le rejoindre dans sa quête…
Une heure après le début de sa sieste, le cauchemar de Genki refit surface. Il revoyait une nouvelle fois le visage de Monsieur Okuni meurtri, le fixer dans l’obscurité. Plus le temps passait, plus celui-ci se rapprochait. Une telle vision le terrifiait. Puis, le vieil homme déposa sa main sur sa bouche, l’empêchant de crier. Le Vengeur essayait. Son cri était étouffé, mais il utilisait chacune de ses cordes vocales. Dans la vraie vie, aucun son ne sortait. Cependant, il s’agitait. Bougeant dans tous les sens et suant à grosse goutte, il voyait l’homme agripper son t-shirt et le soulever. Ainsi, Sano essaya de se concentrer. Il devait se réveiller. Il devait se sortir de cette situation. Activant son alter dans son rêve, il se redressa d’un seul coup dans le lit. Assis, le regard sombre fixant le vide, il avait une partie de son visage consumé par ses flammes. Le réalisant assez rapidement, les muscles du visage contracté par la haine, il laissa le feu se dissiper petit à petit, ne laissant qu'une légère flamme ressortir de ses yeux. Il chuchota par la suite :
La jeune femme le regardait sortir ses conneries, du genre qu'elle serait amoureuse. Bien entendu. Cela lui avait arraché un sourire fortement amusé de l'hilarité de ce propos. Puis, Ziendra se laisser embrasser, prenant tout de même goût à cet échange : elle voyait mieux comment il était. Un homme taquin, qui aimer chercher l'autre. C'était sûrement une de ses nombreuses manières de montrer une attention particulière, plus que simple connaissance en tout cas.
A la seconde phrase, elle rétorqua un court instant qu'elle ne comptait jamais le mettre au courant, et qu'il disparaîtrait dans les abymes. Avant de rire, et de rassurer d'un geste de main qu'elle comptait bien lui dire ce qu'il en était. S'approchant de lui, une tape aux fesses, elle assura qu'elle le devait bien à son mentor après tout, qui lui avait ouvert les yeux et la voie.
Enfin, il sembla vouloir se reposer : ce qui n'était pas du tout une mauvaise idée aux yeux de la Rouge.
"Oh oui, tellement amoureuse, tu n'as pas idée ! J'ai le coeur qui fais Doki doki toutes les secondes et je m'imagine porter ton enfant."
Dit-elle en mimant le ventre et tirant la langue, avant de secouer négativement sa tête à la connerie, et rire un peu. De la légèreté, c'était agréable aussi. La Dragonne ne se refusera pas d'autres de ses moments... Après tout, ils sont nécessaire ne serait-ce que pour tenir sainement debout sans exploser. Non ? Suivant l'homme, tous deux se mirent au lit.
Ziendra le vit s'endormir bien vite, l'air amusée, roulant un peu des yeux : il était déjà à son aise ici. C'était bon signe, mais tellement bizarre. Après tout, la dernière fois, c'était de la haine, presque à se foutre sur la gueule... Ne pouvant rester l'un à côté de l'autre ! Et là, il dormait paisiblement dans son lit, à côté d'elle, après une journée d'exercice très... adultes.
Bah, ainsi va la vie, toujours pleine de surprise et rebondissement. Que voulez-vous ? Elle nous saisit parfois quand on s'y attend le moins pour nous mener vers quelques choses de nouveau : la question est, où ce chemin mène t-il avec ce type dans son pieu ? Quels seront les nouvelles épreuves, avec les Vengeurs ? Les nouveaux liens ? Beaucoup de question pendant qu'elle se laisser emporter par le sommeil. Toujours pleins de questions, car c'est ainsi qu'est sa vie, il faut se préparer à tout ce qu'on peut, au maximum... Pour savoir agir aux mieux, comme dans un combat. Oui, sa vie c'est un combat perpétuel... Peut-être est-ce une mauvaise image, mais à la Dragonne, celle-ci lui plaisait.
Très vite, après son petit somme, Ziendra sentit l'agitation sous sa couette... La tirant hors de ses rêveries et la faisant se redresser. Tournant le regard, elle ne vit qu'un Genki... Affolé ? Semblant se battre pour s'éveiller. Un cauchemar ? Virulent...
Virulent au vu du bond pour se redresser et des flammes d'un instant. La jeune femme le regardait reprendre contrôle dans une insulte, les yeux illuminaient de ces jets de lumières chauds. Voilà une facette qu'elle n'avait pas attendu de voir de celui-ci. A chacun ses problèmes, il est vrai : tous des traumatisées d'une certaine façon, d'une manière ou d'une autre.
Ziendra pris une cigarette, pour elle-même n'aimant pas s'agripper à l'anxiété qui n'était pas la sienne. Fumée lui permettait de garder sa bulle expressive libre des sentiments d'autrui. Ainsi, elle posa la main libre sur le dos de Genki, le frottant doucement.
"J'ignore de quoi t'as rêvé, et je ne sais pas trop si je peux faire quoique ce soit. Tout ce que je peux te proposer, c'est une oreille et une épaule. Une chaleur, de la présence, de la compassion. Mais je ne force à rien. A chacun sa vie, et ses secrets.... Mais je ne peux pas te laisser non plus comme ça. Encore une fois, je ne force à rien. Je suis juste là, je suis ton alliée. Quoi qui puisse t'aider, demande. Si besoin, parle. Evite juste de frapper, je suis un mauvais punching ball."
Remettant ses cheveux rouges brillants correctement derrière son crâne, la Dragonne semblait lui sourire avec une très grande tendresse. Un côté aimable que seuls les plus proches pourront apercevoir. Un sourir aussi pur, sincère, doux, beau, calme, posée : Contrairement au nom démoniaque qu'on lui avait donné à sa naissance dû à son apparence hors norme...
C'était le sourire d'un ange, qu'on voyait là.
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"Si le but de notre monde est d'être esclave d'un système protégeant de faux-Héros, je ne souhaite pas en être. Justice, un jour, sera réellement faite, par les véritables sauveurs de l'Humanité."
Des retrouvailles inattendues Genki Sano & Lakshi Ziendra Ainsi, Genki n’était pas le seul à se permettre de taquiner son interlocutrice. Ziendra aussi, semblait profiter de la situation pour dire des âneries. Il était agréable de se rendre compte qu’ils étaient sur la même longueur d’onde. Pas de prise de tête. Du sexe, de l’humour et des moments basiques de la vie. Il était clair que les deux avaient mis de l’eau dans leur vin. Malgré les discordes d’antan, rien ne semblait présager que la relation allait éclater à nouveau. Du moins, pour le moment, on ne parlait ici que d’une rencontre qui serait brève. Pas de vilain, pas de meurtre et pas de problème. Après tout, quelques mois auparavant, avant d’agir sur le terrain, les amants s’entendaient bien. Le point déterminant sera la prochaine mission dans laquelle ils travailleront ensemble. En attendant, lui était prêt. Prêt à se foutre au lit et profiter d’un après-midi de repos bien mérité. Avant de pénétrer dans la chambre, elle lui rétorqua en rigolant qu’elle s’imaginait porter son enfant. Lui aussi se mit à rire. Mais il ne pouvait s’empêcher de s’imaginer à quoi son enfant ressemblerait s’il était bâti avec Onyx. Le Vengeur était bien trop jeune pour être père, en revanche, dans le futur, un descendant lui ferait plaisir.
Désormais couché, il fut bien vite rejoint par Ziendra qui s’allongeait à ses côtés. Il se sentait en confiance et s’endormait très rapidement dans une telle situation. Pourtant, le cauchemar le réveilla. Après le mot vulgaire qu’il avait prononcé, il fixait le vide d’un regard haineux. Il respirait bruyamment, pour reprendre son souffle. Son poing était serré et il revoyait ce visage odieux quand il fermait les yeux. La flamme émanant de son œil brulait toujours et il avait l’air de ne plus prendre en compte son environnement. À tel point que quand une main se déposa sur son dos, il sursauta. D’un mouvement vif, il tourna sa tête vers la jeune femme, une main en feu, prête à décocher une flamme dans sa direction. Mais, lorsqu’il aperçut Onyx, toutes les flammes qu’il produisait s’évaporèrent et son visage devint neutre. Genki l’écoutait. Elle se disait prête à l’écouter s’il le souhaitait. Il se relaissa tomber sur le lit dans un long soupir. Devait-il lui parler de son passé ? C’est à ce moment qu’il réalisa. Il connaissait le corps de Ziendra, mais rien de son histoire. Et inversement. Malgré le rapprochement évident des deux amants, ils ne possédaient aucune information l’un sur l’autre. Il allait devoir commencer, vu l’état dans lequel il était actuellement. Le Vengeur passa les deux mains dans ses cheveux, les bras cachant une partie de son visage. Il prit enfin la parole :
« L’homme qui hante mes nuits est mort depuis bien longtemps. Mort de mes propres mains. La dernière fois, tu as explosé devant cet immonde violeur. Moi aussi, dans le passé, j’ai vécu ça. C’était mon meurtre le plus sauvage. Je n’étais qu’un animal qui ne cherchait qu’à survivre et à extérioriser ma colère. Je ne regrette rien. Mais, le premier laisse toujours une marque indélébile en toi. Aujourd’hui, je vois encore son visage quand je ferme les yeux. Un visage brûlé, fondu. C’est terrifiant. »
Oh oui, il ne regrettait rien. Ce meurtre avait façonné la personne qu’il était aujourd’hui. Bien qu’il eût cédé à ses pulsions les plus primaires à l’époque, il savait, au fond de lui, qu’il avait sauvé bien des enfants. Okuni avait testé ses limites en profitant de Genki. Il n’avait jamais sauté le pas, mais, ce n’aurait été qu’une question de temps avant qu’il recommence, en allant encore plus loin. Alors oui, aucun regret. En revanche, savoir qu’il était capable de tuer sans aucun remord lui avait glacé le sang, à l’époque. Il avait fui. Peur de regard de son père, peur que les autres ne voient qu’un monstre en lui, sans même comprendre ce qu’il avait vécu. En fuyant, il avait terminé chez des religieux. Bien qu’il n’adoptât pas les croyances de ces derniers, il avait été en mesure de se repentir et de vivre pleinement avec ce qu’il avait fait. Ziendra n’avait aucun contexte, mais il savait pertinemment qu’elle allait comprendre. Il n’avait pas été tendre avec elle lors du premier meurtre. Il avait été entouré à l’époque, pour ne pas tourner mal. Ce n’était pas le cas d’Onyx. Il avait eu peur qu’elle ne cède complètement à la voie du mal et qu’elle tue sans aucune distinction. Alors, le jeune homme glissa une main sur la cuisse de sa partenaire, avant de reprendre son histoire :
« Dans ma jeunesse, j’ai été populaire. Puis, du jour au lendemain, invisible. J’étais seul, timide et naïf. Mon professeur de l’époque a profité de cette situation pour m’approcher. Au début, ce n’était que des cours particuliers. Mais après, il me torturait mentalement. Me punissait à la moindre occasion. Il m’ordonnait d’être nu. J’avais l’impression d’être le problème. Et il l’avait bien compris. Un jour, j’ai décidé de quitter mon école et de m’éloigner de tout ça. Malheureusement, quelques temps après, ma mère est morte. Assassinée pendant que j’étais dans ma chambre. J’ai tout entendu et je n’ai rien pu faire. Et ce fils de pute en a profité pour me rendre visite à l’hôpital. Je n’ai pas réussi à me contenir. J’ai tué ce type avant de prendre la fuite. »
C’était la première fois depuis un long moment qu’il racontait son histoire à quelqu’un. Genki se sentait plus léger. Libéré d’un poids. Qui aurait pu croire qu’il arriverait à un tel stade dans sa relation avec Ziendra. Tout en parlant, il avait plongé son regard dans le sien. Il ne voulait pas perdre une miette de ses réactions. Il ne pouvait qu’espérer qu’elle n’allait pas prendre la fuite à son tour. C’était presque impossible. Après tout, elle-même se disait particulièrement prête à agir sur ce type de profil. @ Justayne
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Le laissant se rallonger en se tenant ses cheveux, elle regardait tout en écoutant avec une attention particulière, digne d'elle-même pourrait-on dire. Elle écoutait ce qu'il avait sur le coeur, ce qu'il ne digérer pas entièrement, ce qui le hantait malgré tout. Le premier meurtre. Ziendra pouvait comprendre ce qu'il expliquait, et de ces yeux il n'y avait pas le moindre jugement quant à son geste. Juger sur quelque chose où elle-même a était ... violente, serait indigne.
Ce type, qui le hantait, semblait avoir été un profond et sacré connard de ce qu'elle entendait. En soit, il n'avait eue que ce qu'il méritait. Elle ignorait jusqu'au ce type était aller, mais gravement atteint pour faire ça à jeune. Supportant la disparition d'un être cher aussi devait appuyer sur le traumatisme d'un premier meurtre violent. Ce salopard l'avait cherché : il l'avait trouvé.
Encore heureusement, il n'avait pas évoqué le système religieux à haute voix, ce qui aurait perturber le calme et la tendresse de Ziendra qui lui frottait les cheveux avec de la compréhension, compassion et attention.
Non, elle ne fuira pas, rien ne lui faisait peur ici. Plutôt, elle semblait réfléchir à comment l'aider à se débarrasser de son visage envahissant. Il faut dire qu'elle n'avait pas de regret personnellement, ni de cauchemar. Enfin, pas sur son meurtre, disons que ces problèmes à elle était bien différent, et sa peine était ailleurs.
Alors... Il fallait que la Dragonne prenne un temps de réflexion pour Genki, souhaitant l'aider à se soulager de cela, d'une manière ou d'une autre.
"Merci d'avoir partagé ton histoire. Je peux comprendre quelques morceaux, de sentiments. Je ne sais pas, toutefois, ce qu'il faut dire dans ces moments là. Ce qui me vient, c'est que tu as fais ce que tu devais faire, et tu le sais aujourd'hui. Je doute que tu regrette, mais une partie de toi ne peut effacer l'événement. Tu aurais juste voulu, probablement, que ce soit différent... Fais différemment. Je connais pas ce type, et je pense que je l'aurais pas porté au coeur de toute façon... Pour moi, il a eue ce qu'il méritait, et il doit rester là où il est : ailleurs, loin, dans la terre. J'm'en fous, mais pas dans ta tête. C'est parti, c'est fini, tu n'as pas su contrôler, mais cette expérience t'as permis aussi de devenir ce que tu es, celui qui aide le monde. Et d'une bonne manière. On apprend de nos erreurs. Ce visage n'a pas lieu d'être, pas en toi. Il faut lui dire adieu. Après, mes mots sont un peu secs car j'ignore comment..."
Ziendra était embêté, de ne pas avoir une solution dans le creux de sa main, pour lui. Mais certaines choses prenaient du temps : elle le savait. Il faudrait du temps, et apprendre à mieux le connaître, encore plus, pour l'aider à avancer sur ça et trouver le repos méritant qu'il a le droit d'avoir. Puis, la jeune femme se rallongea, venant contre lui, frottant son torse, quittant ses yeux un instant. Il avait partagé une lourde histoire, c'était ouvert à elle. C'était, enfin, ce serait injuste qu'elle reste silencieuse et fermée dans ce genre de situation.
"Equilibrons cet échange. Que ce ne soit pas qu'une personne qui y mette du sien." Affirma t-elle en fermant ses yeux.
Replongeant un instant dans ses souvenirs, et ses traumatismes, elle revint dans ses écoles religieuses, cette famille haineuse, et tous ce qui entoura sa jeunesse mal construite. Son premier réflexe, lors de cet acte, fut de frotté ses cornes sciées.
"Mon meurtre ne me ... traumatisme pas, car j'ai d'autres choses en tête qui s'en occupe. Pour ça que je ne sais pas comment t'aider plus que cela. Je suis née probablement dans la famille la plus religieuse du continent, une des dernières malgré l'apparition d'Alter. Mon prénom et nom n'a rien de commun à ma famille : c'est une appellation pour un être dit démoniaque, comme le dirait ma mère. Mon alter, ma forme, je n'avais que l'apparence d'un démon pour eux, un messager des enfers qu'ils devaient éduquer d'une manière ou d'une autre. Ca te laisse une idée."
Puis elle se rallongea sur le dos, frottant ses cheveux à elle un instant alors que ses pupilles se plantèrent dans le plafond pour tenter de contrôler l'émotion en elle.
"Y'a un gamin... Qui doit être un héros aujourd'hui.... Qui m'a pourris toute ma vie d'école. Torture mentale, physique, abus. Il adorait tenter de m'exorciser d'une manière ou d'une autre. Vive les écoles religieuses. Je n'ai plus de marque de cette époque, grâce à la chirurgie d'aujourd'hui. Les professeurs n'en avait que faire, et laisser les élèves agir. J'avais imaginé devenir une héroïne : et je vis ce monde me cracher à la gueule. Je ne rentrerai pas dans les détails, ni les réparations qui furent nécessaire. Mais si je dois comparer ton visage qui te hante, mais c'est celui de ce petit con et de ces mots. Sauf qu'il est en vie, et profite de sa position pour jouir de femme."
La Dragonne se redressa, avant de regarder à nouveau Genki. Son histoire n'était pas aussi tragique que Genki, voir bien plus futile... Mais c'était ce qui l'avait forgeait depuis petite, ces blessures physiques et mentales qui avaient détruit sa vie trop longtemps. Elle expliqua simplement qu'elle eût fuit, de sa ville natale, et n'a jamais été rechercher par personne. Et qu'elle vivait maintenant, sans aucun contact avec là-bas. Ou du moins elle tentait. Si elle tombait sur ce nouveau héros qu'elle a connu jeune, dont elle connaît les tords dans l'argent et l'abus... Ce genre de personne qui ne mérite pas la vie.
Une vision lui revint, la forçant à claquer sa main à son visage. Elle pendant à la place du Christ, mourante sous les rires des adolescent fier de l'avoir planter dans la croix du divin. Ouverte, saignante, un poids accroché à la queue qui s'arrachait. Les mots, les paroles, les jets d'objets divers... Avant de finir au sol, épuisé, douloureuse pour finir abusé par la bande de pote malsains. Violer dans l'âme et autre. Chassant ses pensées d'un pincement aux tempes, elle retourna vers Genki en lui souriant malgré tout. Tous le monde avait un passé, parfois douloureux qui hante. Elle le comprenait, et c'était probablement de là que la jeune femme voulait l'aider : car elle savait le poids que ça pouvait bouffer dans votre vie et santé.
"J'ai peut-être trop parler. Je devrais apprendre à gérer ma langue." Ria t-elle simplement.
N'avait-elle jamais parlé de ce passé à Jin, qui aurait.... tout simplement exploser à la révélation du pourquoi du comment elle était comme elle était. Jin n'aurait pas supporter, fragile. Genki avait une force mental qu'elle lui accordait, et un détachement aussi : elle pouvait parler sans qu'il risque de cramer tout son appartement, comme lui pouvait parler sans qu'elle balance des coups sur des meubles.
C'était pas plus mal comme ça.
Mais ses yeux attendait la réaction de l'autre, avec une légère appréhension.
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"Si le but de notre monde est d'être esclave d'un système protégeant de faux-Héros, je ne souhaite pas en être. Justice, un jour, sera réellement faite, par les véritables sauveurs de l'Humanité."
Des retrouvailles inattendues Genki Sano & Lakshi Ziendra On dit souvent que le temps ferme toutes les blessures, même s’il ne nous épargne pas quelques cicatrices. Dans le cas de Genki, la cicatrice était discrète, mais bien présente. Il s’était allongé à nouveau, profitant de la présence féminine de Ziendra pour se libérer. Une épaule sur laquelle s’appuyer, une oreille attentive. Elle lui apportait tout ça, en plus de la tendresse. Cette douceur dont elle faisait preuve ne faisait que le conforter dans le fait qu’il était prêt à s’ouvrir un peu plus à elle. Elle ne portait aucun jugement à son égard. Son visage restait neutre pendant qu’elle réfléchissait à une réponse. Sans doute cherchait-elle les bons mots. Mais existait-il de tels mots ? Son passé lui avait permis de survivre, de mettre sa mésaventure de côté. Les religieux qu’il avait côtoyés lui avait fait tourner la page. Alors pourquoi ce visage apparaissait-il dans ses cauchemars ? Il était résigné. Résigné à vivre toute sa vie avec l’effrayant visage de Monsieur Okuni, le fixant dans l’obscurité. Il était son point de départ, son souvenir le plus sombre. Il l’emporterait avec lui dans sa tombe. Son amante prenait enfin la parole. Comme il l’espérait, elle comprenait. Elle lui indiquait qu’il avait agi de la bonne manière, mais qu’il fallait maintenant passer à autre chose. Onyx avait raison. Pourtant, il était déjà passé à autre chose.
« Avec le temps, j’ai accepté. Vivre avec son visage qui me fixe dans l’obscurité n’est qu’un retour de flamme. Mon âme est tachée par le sang de mes victimes. Si la contrepartie est de ne plus pouvoir fermer les yeux, ainsi soit-il. »
Dit-il. Il était prêt à en payer le prix. Assassiner les cibles les plus dangereuses au péril de sa santé mentale. C’est la vie qu’il a décidé de mener. Chaque acte entraîne une conséquence. Et il faut les épaules larges pour continuer de vivre sans regret. Maintenant, elle se blottissait contre lui. Preuve qu’elle ne lui en tenait pas rigueur. Alors qu’elle caressait son torse avec délicatesse, Genki décida de lui saisir la main à son tour, lui caressant de son pouce quelques parties de celle-ci. Puis elle raconta son histoire. Une famille religieuse, loin d’être parfaite. Il connaissait maintenant l’origine de son prénom. Rares sont les gens capables de le déchiffrer. Ainsi, rares sont les gens capables de ne voir en elle qu’un démon. Cette appellation était originale. Unique. Bien que le choix eût été de nuire à cet enfant, il avait certainement fait l’inverse. Mais, son récit ne s’arrêtait pas ici. Alors qu’elle rompait cette fusion charnelle dont les deux amants profitaient, elle dévoila des détails. École religieuse, harcèlement physique et morale, ainsi que des tentatives d’exorcismes. Décidément, elle était loin d’avoir vécu une enfance heureuse. Le Vengeur ne pouvait donc que comprendre sa manière d’être. C’était une femme qui apparaissait froide et sur la défensive. Mais, ce n’était qu’une façade pour se protéger des gens mal attentionnés. Lui-même était comme ça, principalement envers les hommes.
Ce gosse qui profitait désormais de la vie d’un héros était coupable. Coupable d’avoir brisé une vie, comme son professeur avait brisé la sienne. Pourtant, il ne put s’empêcher de penser à une chose. Ce gamin avait agi comme une personne de son âge, ne comprenant pas les différences d’autrui. Les vrais coupables, ce sont les parents de Ziendra et ce système éducatif dans lequel elle avait été. Lui aussi, méritait une correction sévère. Quelques dents cassées et quelques côtes brisées seraient un bon début. Elle était pensive, frappant même son visage pour se sortir de ses pensées. Genki fronça des sourcils devant une telle réaction. Mais, il ne pouvait rien faire. Son passé lui appartenait. Quant à sa dernière phrase, elle arracha au Vengeur un petit rire, malgré la gravité de la situation. Il ne pouvait s’empêcher de rétorquer à la jeune femme en souriant :
« Huum, j’ai pourtant un souvenir m’indiquant que tu sais parfaitement gérer ta langue ! » Puis, il reprit son sérieux. « Les écoles religieuses et tout le bazar, c’est assez flippant. Après ma fuite, j’ai vécu avec des religieux pendant une année. Le personnel était sympathique, toujours prêt à aider son prochain. Mais, je n’arrivais pas à penser comme eux. Je refuse de croire qu’un être divin existe. Si Dieu est réel, pourquoi mettrait-il de tels enfoirés sur nos chemins ? C’est absurde ! »
Genki déposa ensuite sa main sur le ventre de la jeune femme, qu’il caressa délicatement. Il ne pouvait oublier les paroles de la jeune femme. Si ce type était encore en vie, pourquoi n’avait-elle jamais essayé d’aller lui casser la gueule ? Après tout, il le méritait. Pas que lui d’ailleurs, mais l’école en elle-même devait fermer. Son regard croisant le sien, sa main glissant sur son corps jusqu’à son cou en passant par sa poitrine, il prit une nouvelle fois la parole :
« En revanche, je dois avouer avoir un avis tranché sur ton histoire. J’espère ne pas minimiser tes problèmes, mais ce héros n’agissait que comme un gosse très con de son âge. Je ne dis pas qu’il doit vivre comme si de rien était. Mais, il ne mérite pas le châtiment ultime qu’est la mort. Par contre, tu mérites de te venger. Va lui rendre visite. Fais-lui subir ce qu’il t’a fait subir. Et après, porte ta haine sur l’école. Si tu veux brûler le bâtiment, je t’aiderai avec plaisir. »
Ziendra avait décidé d’être honnête, alors lui aussi le serait. Genki espérait ne pas froisser la jeune femme et qu’elle n’allait pas se renfermer sur elle-même. Il savait ô combien on pouvait se sentir en colère quand quelqu’un ne pensait pas de la même manière. Encore plus quand c’est quelqu’un de notre entourage. Mais si cette relation devait repartir sur des bonnes bases, autant être sain dans son discours et ne pas mentir. Il se disait prêt à jouer les chevaliers de l’apocalypse si elle souhaitait rendre visite à son passé. Ainsi, peut-être que lui aussi irait rendre visite à son Père qui doit attendre désespérément des nouvelles de son fils. @ Justayne
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Alors que celui-ci avec accepter de vivre avec ce visage, bien que pour elle au fond ce n'était qu'une injustice qu'il se faisait à lui même, puis il avait écouté... Sans de geste brusque, ni étrange réaction qui aurait pu pousser la dragonne à un mouvement de recul précipité. Il l'avait juste écouté, et se permis même une petite blague sur sa langue, arrachant encore un sourire à la Rouge.
Puis il divulgua sa présence chez des religieux. Il y eût un petit blocage musculaire de Ziendra, non pas que cela la dérangeait, mais la surprise et son dégoût l'avait fais d'abord réagir. Mais si tout c'était bien passé ; alors tant mieux ! De le savoir, au moins, elle était rassuré. Bien sûre que tous les croyants n'étaient pas des gens aussi tarés que ces parents ou cette bande de gamin... Bien sûr ! Mais qu'on quelque chose vous marque, comme ça, c'est pas toujours facile de mettre cet horreur et haine de côté pleinement. Toutefois, elle pouvait être d'accord qu'elle ne croyait pas au Divin.
Genki avait raison, pourquoi mettrai t-il tant de vilain ? Pourquoi rendrait-il ce monde si odieux ? Le Divin, dit si bon par ses "prieurs".... Ne devrait pas agir comme ça, car ce n'est pas de l'amour. En bref, ce n'est qu'une croyance stupide auquel s'accroche certaine personne pour vivre, voir survivre...
La Dragonne le sentit se rapprocher, posant sa main sur son ventre, la caressant alors qu'elle se laisser profiter de ce geste, agréable.
"Il n'y a rien à minimiser. Le ressenti de chacun est différent. J'ai toujours pensé que j'en fais trop sur mon passé." Dit-elle en secouant la main. "Une connerie jeune, pour sûr, mais la punition j'y ai réfléchi."
Mais à cela, elle finit simplement par soupirer, frottant sa nuque d'une manière un peu honteuse, celle d'une personne qui ignore pour une fois sur quoi elle met le pied.
"Disons que cette école, ce gamin, ce type... Tout ça, tout ce côté du Japon où j'ai vécu... La Famille aussi... J'ai jamais poursuivis une seule de mes recherches. C'est la zone la plus inconnus de toutes aujourd'hui pour moi. J'ignore où on est l'école, la vie de mes parents biologiques, si ce gamin est le même gamin. L'alter dont j'ai entendu parler, de ce héros mal foutu qui abuse, ressemble beaucoup trop pour une coïncidence..." Mais elle referma ses yeux. "Mais si cela l'était au final ? C'est aussi cela qui me retiens. Je suis... incapable d'y retourner... J'ai essayé, j'ai échoué, tant de fois. J'ai peur de ce que, moi, je ferai sur place.... La colère, la haine, la pulsion, le tout. Je n'ai pas envie d'exploser à nouveau. Je veux avancer, hors de ce chantier. Mais j'avance dans l'ignorance, et je le sais."
Posant sa tête sur son genoux, la jeune Dragonne était terriblement pensive. Que se passerait-il si ses plus grandes peurs, terreurs se révélaient plus vrai que nature, que rien de tout cela ne fut ... pas... un mauvais cauchemar ? Si tout, tout, absolument tout baignait dans un mal absolue ? Il faudrait rendre Justice après tout, pour d'autres qui pourrait peut-être subir ça aussi. Pas juste elle, mais aussi ces innocents peut-être ignorer du pays... Si loin ?
"Le gamin mérite pas la mort, l'école ne mérite pas d'exister. De ce constat libre de ma vie et conscience. Qui sait, qui d'autres souffre encore d'un mauvais traitement de l'école ? Puis, je pourrais saluer mes parents... Leur faire peur en leur montrant que je suis en pleine forme."
Peut-être qu'accompagner, cela serait tellement plus simple ? Et si tout devait se dérobait sous ses pieds, alors, quelqu'un pourra lui coller une gifle physique ou mentale. A la Genki, ca suffira peut-être. Se laissant retomber dans le lit, elle vint contre lui. Se confier développait une chaleur agréable, avoir confiance... était agréable. C'était moins.. chiant et douloureux qu'elle n'eût cru.
"Mais si je croise ce putain de pseudos-héros, celui-là qu'il soit ce gamin ou non, il mérite la mort. Abus d'argent, de fille. Profite de l'audience et de l'audimat, n'agit pas en dehors et laisse la merde. Il ne vaut pas mieux qu'un vilain, il s'engraisse sur le dos de la société et profite des avantages sans faire le tafs. Tu crois qu'une enflure pareil mérite la vie, toi ? Une personne qui se fou l'étiquette du bien pour faire le mal."
Dans ses paroles, elle cherchait à voir ce que pensait clairement Genki. Aussi, cela signifiait qu'en cas de désaccord, cette fois, elle était ouverte à la discussion. De toute façon, naturellement maintenant, la carapace percer, elle était plus ouverte d'esprit, douce, et réfléchit. Beaucoup moins speed, et énervé.
Il sentait bon, quand même, ce Vengeur. Elle embrassa son cou.
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"Si le but de notre monde est d'être esclave d'un système protégeant de faux-Héros, je ne souhaite pas en être. Justice, un jour, sera réellement faite, par les véritables sauveurs de l'Humanité."
Des retrouvailles inattendues Genki Sano & Lakshi Ziendra Genki racontait le reste de son histoire tout en profitant du corps de la jeune femme. En même temps, il plongeait son regard dans le sien. Il était le plus honnête possible. Évidemment, il comprit qu’elle était très réticente à l’idée de parler des religions. Elle s’était presque figée par réflexe lorsqu’il avait évoqué son passage temporaire chez les religieuses. Il ne comptait donc pas forcer sur le sujet. La discussion tournait autour du passé, mais ce n’était pas la peine de ressasser les pires souvenirs et de finir ce rendez-vous improvisé dans la haine et la mauvaise humeur. Le Vengeur était une oreille attentive, tout comme Ziendra. Elle lui parlait alors de ses craintes. La peur d’affronter son passé et d’exploser une nouvelle fois. De perdre le contrôle et de faire des gestes regrettables. Il comprenait, mais n’acceptait pas pour autant. Depuis la dernière fois, Onyx était capable de se battre sans se laisser emporter par les émotions. Pourquoi serait-ce différent cette fois-ci ? De toute façon, comment pouvait-on avancer dans la vie en laissant autant de questions derrière soi. Genki se devait d’être rassurant envers elle, comme elle l’avait été avec lui. Tout en continuant de lui caresser le corps délicatement, il décida de l’encourager :
« Je sais pas trop Ziendra. Si tu as été capable de te contrôler jusqu’à maintenant, pourquoi ne serais-tu pas capable de le refaire une fois là-bas ? Et puis, ton ancien harceleur, peut-être qu’aujourd’hui, il s’en mord les doigts. Ça ne coute rien de faire un tour. Tu es forte pour acquérir des informations. Tu devrais profiter de ce talent pour mener ta propre enquête et retrouver ceux qui ont fait de ta jeunesse un calvaire. »
Une réponse honnête, bien que n’allant pas totalement dans son sens. Ce fameux gamin pouvait avoir changé. Peut-être avait-il repensé à ses comportements odieux depuis le départ de Ziendra. On ne pouvait savoir sans le voir. Ou bien peut-être était-il encore plus sadique. C’est aussi une possibilité à ne pas écarter. Après tout, le manque d’information était évident ici. Elle-même disait ne jamais avoir tenté de découvrir la vérité. Il comptait bien la conforter dans l’idée que c’était une erreur de ne rien faire. Elle ne pouvait pas répéter le schéma dans lequel elle était avant sa rencontre avec Genki. Regarder de loin, sans jamais passer le cap. La situation était équivalente. Pendant qu’il était en pleine réflexion, elle vint se recoller à lui. De son côté, il entoura le corps de son amante de son bras, la blottissant un peu plus encore contre lui. Que c’était agréable de sentir ses formes nues contre lui. Malgré le sérieux de la discussion, cela lui donnait encore bien des idées. Se forçant à reprendre ses esprits, il écoutait sa dernière phrase. Ainsi, elle disait que le gamin méritait la mort. Il n’était pas d’accord sur ce point. Il ne voulait pas lui forcer à adopter son point de vue, mais il était certain que ce n’était pas la bonne décision :
« C’est ton passé après tout. Je ne peux pas te forcer à changer d’avis. Mais je désapprouve totalement ce que tu viens de dire. Oui, c’était un connard qui mérite de finir dans une cellule. Pourtant, même s’il possède des méthodes peu admirables, il sauve quand même des vies, non ? D’après toi, il vit clairement pour la gloire. Mais vivre pour la gloire ne signifie pas non plus attendre les bras croisés. Combien de vie est-ce que ce gars a sauvé ? C’est une personne détestable et un héros peu admirable. Pourtant, il reste un héros pour certains enfants. »
Genki espérait que ses mots allaient atteindre le cœur de Ziendra. Il ne pouvait lui dicter une conduite, mais il pouvait lui faire comprendre certaines choses. De plus, elle ne pouvait agir auprès d’un héros si elle choisissait de rejoindre les Vengeurs. Ils agissent contre les criminels. Et seulement les criminels. Alors, le fils de la famille Sano vint se positionner au-dessus de sa belle, avant de l’embrasser langoureusement. Il savait qu’il était certainement en train de vivre sa dernière heure avec elle, alors il allait profiter une dernière fois de tendre moment. Il passa une main dans ses cheveux, effleurant une de ses cornes. Puis descendit sa main jusqu’à sa cuisse en caressant chaque parcelle de son corps se trouvant entre les deux. Il attrapa cette cuisse qu’il redressa un peu avec poigne, dévoilant une partie de son fessier. Oh qu’il avait apprécié pouvoir faire des folies avec ce corps. Le temps n’était clairement pas au sexe, mais il souhaitait lui donner un goût de reviens-y avant de devoir se séparer. Genki retira son visage tout en gardant son front contre le sien. Les yeux plongés dans son regard ambré, il prit une dernière fois la parole :
« Pour en revenir à lui, tu dois faire ton choix. Qu’importe celui-ci, je ne compte pas t’abandonner. Mais tu dois savoir que les Vengeurs n’attaquent que les criminels. Attaquer un héros reviendrait à te tirer une balle dans le pied et à devenir une cible. »
Il annonçait la couleur. Peu importe ce qu’elle allait choisir, elle allait devoir assumer de vivre avec les conséquences. Genki ne comptait pas s’éloigner d’elle. Après tout, il était aussi celui qui essayait de pousser la jeune femme à affronter son passé. Pour avancer, elle devait en finir une bonne fois pour toute. Le Vengeur lui déposa un dernier baiser sur les lèvres avant de se relever du lit. Il se dirigea vers la fenêtre de la chambre qu’il ouvrit en grand. En premier lieu pour aérer la pièce et en deuxième lieu pour profiter de la météo qui se rafraîchissait. La journée était presque terminée et vu la température ambiante de la chambre suite aux nombreux ébats, cela devenait presque irrespirable. Genki se mit ensuite de dos à la fenêtre sur laquelle il s’adossa, pour observer son amante toujours au lit. Admirant son corps avec des yeux brillants, il se tardait de pouvoir recommencer. Mais une autre fois, bien sûr. Actuellement, il était vidé de toute énergie. @ Justayne
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Frottant son front un instant, avant de fouiner sa tête un peu plus dans son cou, il fallait avouer que la Dragonne était d'accord qu'il ne fallait pas laisser cela en suspend. Qu'elle devait s'y rendre, faire l'effort d'y aller et de répondre à tout ce qui était incertain. D'éclairer ces choses, de mettre les points sur les i, d'avancer.
"Il est vrai que je devrai mener l'enquête plutôt que de rester dans le flou. Je t'accorde ce point là."
Le calme et la capacité de répondre honnêtement du Vengeur séduisait malgré tout notre Ziendra, appréciant ce geste, ces dires, ce qui pouvait l'apaiser mais aussi aider à sa réfléxion. Après tout, toujours réfléchir seule dans un monde creux comme dans son coeur, couvert d'obscurité par ignorance: il vaut mieux être éclairer. Intérieurement elle se demanda pourquoi ne pas avoir été si indulgente envers Jin ? Sûrement car le partage ne fut que dans un seul sens. Elle l'a aidé, et suivit sans jamais demander rien, s'ignorant volontairement malgré la douleur et le dégoût de ne pas agir. La jeune femme avait donné, sans jamais vraiment attendre grand chose. En soi, c'était de sa faute si cela avait si mal finis : elle n'avait pas su ouvrir son coeur entièrement, et donc la discussion profonde n'avait jamais été une option.
Contrairement à ici où ses idées étaient écoutés, comprises, mais évalués. Ici, s'ouvrait un sujet où chacun avait un avis, et chacun pouvait apprendre de l'autre sans pour autant étouffer. Il n'y avait pas cette sensation d'un désaccord tellement profond dans l'idéologie, un creux si important qu'il n'était juste pas possible de combler.
Et ceci se prouva dans les paroles de désapprobation de Genki, sur ce héros qui était potentiellement ce vieux gamin. Des paroles pleines de sens, dans lequel la Rouge pouvait trouver réponse et accord. Car en effet, malgré le fait qu'il soit un horrible héros : des vies étaient sauvés. Et ce n'était pas rien, même si son caractère était à chier. Une vie est une vie !
"Je comprends ce que tu dis. Je veux dire, une vie ce n'est pas rien, et je suis d'accord. C'est juste.... Ma propre colère, et je m'aveugle un peu seule sur le sujet. Merci. Au moins, ta flamme m'éclaire dira t-on." finit-elle dans un sourire.
Il était au dessus d'elle, les yeux dans les yeux, pendant qu'elle frottait ses petites mains cendrées sur sa peau tout en l'écoutant simplement, profitant encore de ces quelques instants de paix avant de retourner bosser malgré elle, afin de gagner ce qui lui serre de pain quotidien. Il se releva, pour ouvrir les fenêtres, Ziendra saisit dès lors l'occasion pour commencer à se préparer. Rhabiller, trouver les vêtements, se refaire une beauté, et un sourire nécessaire même aux clients les plus ingrats. Il fallait se mettre dans l'état de servir ces personnes, même contre son gré, pour ses billets.
"Je ne veux pas tuer aveuglément, par colère ou chose qui me retient ailleurs. Alors avant de me rendre chez les Vengeurs, j'irai là-bas. A cet endroit, et ferait lumière sur tout ce que j'ai pu te dire."
La dragonne passa devant lui, rangeant quelques affaires au passage, et préparant ce qu'elle aurait besoin dès qu'elle reviendra ici, après le travail : comme du café pour passer la nuit, probablement à faire des rondes. La jeune femme, après tout, avait feignanté la journée pour profiter de Genki, elle ne pouvait pas se permettre de trop grande période d'inactivité qui pourrait lui faire perdre du terrain sur des cibles potentiels et autres. Frottant sa tête dans un soupir, se préparant mentalement à devoir ranger et tout préparer, sourire une bonne partie du temps pour de faux... Bref, elle se mettait dans son rôle, tout en rangeant les affaires importantes dans un petit sac à dos.
"Je t'enverrai un message pour quand je prévois, afin aussi de bouger plus vite avec les Vengeurs. Puis de toute façon tu connais l'adresse, pense juste à prévenir."
Venant à lui, volant un baiser avant de le taquiner du bout de la queue avant de se rendre vers sa porte d'entrée.
"Je n'ai plus vraiment le temps, à vouloir profiter trop. Je te fais confiance pour fermer derrière toi, et foutre les clés sous le paillasson. Ca suffira. Sinon, j'prendrai la fenêtre." Dit-elle dans un petit rire.
Fermant la porte derrière elle, la jeune femme laissé le Vengeur seul dans son appartement. Mais confiante, la Rouge ne s'en faisait pas plus que cela, se rendant au fameux Konbini avec un pas plutôt lent. Ces discussions avaient remontés pas mal de chose, et sûrement pas que pour elle. Se frottant les tempes, elle ne savait pas encore comment définir tout ça, ce fut toujours un peu trop pour tout comprendre. Avec le temps, elle saura. Pour le moment, Ziendra prendra ce qu'il vient, tout en avançant à travers passé et futur pour un monde meilleur.
Dans le fond, avoir causé, lui avait levé déjà un poids.
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"Si le but de notre monde est d'être esclave d'un système protégeant de faux-Héros, je ne souhaite pas en être. Justice, un jour, sera réellement faite, par les véritables sauveurs de l'Humanité."
Des retrouvailles inattendues Genki Sano & Lakshi Ziendra Qu’il fût content de pouvoir lui exprimer son point de vue sans que Ziendra s’emporte. Une discussion, un débat, rien n’était plus agréable. Elle semblait en plus considérer les paroles de Genki, qui lui souhaitait d’élucider son passé avant de rejoindre les Vengeurs. Évidement, lui-même commençait à songer à résoudre le plus grand mystère de sa vie : la mort de sa mère. Pourquoi était-elle morte. Qui avait osé tuer sa mère si gentille. Blue Shadow ne connaissait rien de ce type. La seule information en sa possession était qu’il avait été en prison, juste avant de l’assassiner. Il était pensif tout en regardant son amante se préparer pour le travail. Il était encore hésitant à l’idée de se replonger dans son ancienne vie. Mais s’il conseillait Onyx, peut-être lui aussi devait appliquer ses paroles. Après quelques temps, la jeune femme vint le sortir de ses pensées en lui adressant la parole. Elle comptait bien rejoindre les Vengeurs, après avoir fait le nécessaire avec le héros et l’école. Il ne pouvait s’empêcher de lui adresser un petit sourire en entendant la nouvelle. Encore plus quand elle vint lui arracher un dernier baiser tout en lui laissant le soin de fermer la porte en partant.
« Je fermerai derrière moi, ne t’inquiète pas. Mais n’oublie pas de me faire un double pour la prochaine fois ! Bon courage pour le taff. »
Dit-il en rigolant de sa bêtise. Pendant qu’elle était en train de partir, Genki suivait la jeune femme. La porte désormais fermée, il était seul. Un silence complet vint envahir l’appartement. Les deux mains dans les poches, regardant autour de lui, il ne se voyait pas rester plus longtemps. Après tout, lui aussi avait un appartement. Il profita du calme pour se servir un grand verre d’eau frais et alla se préparer à son tour. S’équipant sa chemise tout en profitant de la salle de bain pour se recoiffer un peu, il se dirigea ensuite vers la porte qu’il ferma derrière lui. Comme indiqué, il cacha les clés sous le paillasson et sorti de l’immeuble. Le soleil était déjà couché, laissant les ténèbres gagner les rues. Il prit la direction du konbini dans lequel travaillait Ziendra. Une fois non loin, restant à fixer la jeune femme travailler depuis la vitrine, il attrapa son téléphone portable afin de lui envoyer un message :
Ziendra, je vais m’absenter quelques jours. Notre discussion m’a ouvert les yeux. J’ai un mystère à résoudre de mon côté. J’espère trouver des réponses.
Ainsi, disparaissant dans l’obscurité, il rentra chez lui pour profiter d’une dernière nuit de repos avant de commencer son enquête. @ Justayne
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