Proie et prédateur Genki Sano & Lakshi Ziendra Cela faisait deux semaines depuis la dernière discussion entre Onyx et Genki. Aujourd’hui était cependant un jour spécial. Une mission avait été confiée au jeune Vengeur. Une information circulait au sein du groupe qu’un homme d’une quarantaine d’année, ancien criminel, avait été soupçonné de récidiver. Ce monsieur avait été en prison 8 longues années, suite à diverses accusations de viols. Après une rapide discussion par texto avec Onyx, il avait appris qu’elle était plus sensible à ce genre de crime. Alors, Sano avait été voir sa hiérarchie, expliquant qu’il avait trouvé une recrue qui n’osait pas sauter le pas. Après avoir indiqué ce qu’il cherchait pour l’aider, il attendu une longue semaine. Cependant, les informations n’étaient que des rumeurs. Des habitants provenant de la préfecture de Shizuoka avaient déposé une plainte à son encontre suite à son comportement parfois étrange et très insistant auprès de plusieurs femmes. C’est ainsi que Genki prit la direction de cette préfecture. Il acheta un billet de train pour le lendemain et prépara ses affaires. Pour sa tenue, il enfila son habituel costard. Il serait bien plus simple de se déplacer sans attirer l’attention sur lui, s’il était habillé comme un homme d’affaire. Désormais dans un train, il attrapa son téléphone. Il était temps d’informer sa coéquipière de sa nouvelle mission. Cherchant son numéro dans les contacts, il laissa un message sur son répondeur :
« Salut Onyx, c’est Genki. J’ai des informations concernant un type du nom de Kiba Fujita. Ancien taulard pour de multiples agressions sexuelles. Il n’est pas prouvé qu’il est récidiviste. En revanche, il semble causer des problèmes aux habitantes de la préfecture de Shizuoka. Je suis déjà dans un train pour me rendre sur place. J’ai déjà son adresse, il ne sera pas compliqué de le trouver. En revanche je vais devoir enquêter un minimum avant d’agir. J’ai réservé une chambre au Nihon Iro Hôtel. Peux-tu me rejoindre dans la soirée ? »
Voila qui était fait. Onyx était désormais en mesure de le rejoindre si elle le souhaitait. Genki lui, n’avait qu’une petite heure de trajet. Heureusement, la préfecture de Shizuoka n’était pas très loin de Musutafu. Il n’allait donc prendre à sa coéquipière que peu de temps pour le rejoindre. Il avait évidemment demandé sa présence que dans la soirée, pour lui laisser le temps d’enquêter.
Après une heure, le voilà finalement à la gare. Il était préférable de ne pas tergiverser. Si Kiba était réellement un danger, il fallait limiter les dégâts. L’adresse indiquée par les Vengeurs n’était qu’à une vingtaine de minutes de la station. Alors, s’aidant de son téléphone en guise de GPS, Genki commença son périple. Après cette bonne trotte, il arriva devant une maison peu recommandable. D’ailleurs, elle ressemblait plus à un énorme container sur deux étages qu’à une maison. C’était cependant assez logique après une sortie de prison de ne pas pouvoir obtenir un habitat digne de ce nom. Le foyer était en mauvais état et les vitres paraissaient si sale qu’on ne pouvait presque pas voir à travers. On ne pouvait voir à l’intérieur qu’une masse ombreuse se balader de temps en temps. Cela devait être notre homme. C’est alors qu’une phase d’observation commença. Genki, se cachant tant bien que mal sur le toit d’une maison en face de celle du criminel, n’attendait qu’une seule chose : que sa cible se casse. Ce n’est qu’après une heure que Kiba sorti de sa maison dans un accoutrement d’homme de chantier. Il avait donc un travail. C’était bon à savoir. La voie libre, le vengeur se précipita vers l’habitat. Son but était simple : fouiller chez lui pour trouver des indices.
Montant les escaliers pour se rendre devant la porte, il toqua à celle-ci. Après plusieurs secondes, toujours aucune réponse. Parfait, il était fort probable qu’il vive seul. Genki déposa sa main sur la baie vitrée et activa son alter pour faire fondre celle-ci. Passant sa main à l’intérieur, il ouvrit la porte et pénétra à l’intérieur du domicile. La fouille commença et le Vengeur n’était pas au bout de ses surprises. En premier lieu, il fit le tour du salon, ouvrant les placards pour tout scruter. Malheureusement, rien ne semblait indiquer qu’il était dangereux. Pourtant, c’est une fois dans la chambre du prédateur sexuel qu’il fit une découverte. Dans la table de chevet, se trouvaient plusieurs photos étranges. On pouvait voir les photos d’une jeune femme. Elle devait avoir une vingtaine d’année. Une belle brune, bien formée et l’air très innocent. Ce qui était perturbant, c’est qu’il n’y avait pas qu’une seule photo de cette fille. On parlait ici de plus de 6 clichés différents. Visiblement, prit à plusieurs jours d’intervalles, si on en jugeait par les vêtements de la jeune adulte. Le plus déroutant, c’était qu’elle n’était certainement pas au courant d’être photographié. On aurait dit qu’elle était à plusieurs mètres du photographe. Souvent, elle apparaissait comme la bouche ouverte, concentrée sur autre chose. On pouvait en déduire qu’elle était en discussion avec une autre personne. Ainsi, Genki comprit que les photos étaient volées. Malgré ça, ce n’était pas assez pour agir. Peut-être avait-il un crush et qu’il n’osait pas se dévoiler à la femme en question. Cependant, son passé était assez inquiétant pour que la situation soulève quelques doutes.
Alors, le butin étant maigre, Genki redéposa les photos dans le tiroir de la table de chevet. Mais, pendant qu’il faisait cela, un bruit suspect attira son attention. Le fond du tiroir ne semblait pas stable. Posant ses doigts dessus et mettant quelques à-coups pour le faire bouger, il fallait se rendre à l’évidence : ce compartiment en cachait un autre. Soulevant délicatement la planche, il découvrit à l’intérieur un appareil photo. Le saisissant, il le mit en marche. Et là, stupeur. Des nouvelles photos ainsi qu’une vidéo. Celle-ci était très importante pour la suite. On y voyait, cette même femme, de nuit, se faire traîner dans un bâtiment lugubre. Il apparaissait aussi qu’elle était inconsciente ou morte. Elle ne se débattait pas et n’émettait aucun bruit. On pouvait voir divers panneaux, indiquant une interdiction d’entrer ainsi qu’un avis de destruction. Puis, la suite de la vidéo. Kiba avait ouvert une salle sombre et il avait violé sans aucun scrupule cette jeune demoiselle. Le plus étrange, c’est qu’elle ne disait rien. Elle n’essayait même pas de se débattre. Pourtant, lors de l’acte, elle avait les yeux ouverts. Genki fit le rapprochement avec une information des Vengeurs. Ses victimes disaient avoir été incapables de bouger. Possédait-il un alter entravant les mouvements ? C’était possible.
Regardant la vidéo, Genki ne put s’empêcher d’avoir des nausées. Kiba s’en donnait à cœur joie. Il frappait, mordait et infligeait des sévices les plus humiliants possibles. On pouvait voir dans les yeux de la femme une énorme détresse. Elle ne disait rien, mais elle appelait à l’aide. Il ne pouvait qu’imaginer ce qu’elle vivait. Le visage du Vengeur était crispé. Il serrait les dents et les poings. Son regard emplit de haine, il devait absolument trouver ce fils de pute. Mais la vidéo s’arrêtait sans donner vraiment une localisation. Il n’avait qu’un seul indice : c’était un bâtiment qui allait être détruit sous peu. Dans sa colère, il pensa à Onyx. Elle devait absolument voir les images pour comprendre pourquoi certains méritaient la mort. Ne pouvant emporter la preuve avec lui pour éviter les soupçons, il utilisa son téléphone, pour filmer ce que l’appareil photo diffusait. La qualité n’était pas optimale mais, on voyait une bonne partie de ce qu’il se passait. Il avait ce qu’il voulait. Genki devait maintenant partir et camoufler son passage. Il redéposa les preuves correctement avant de se diriger vers la porte. La vitre cassée était problématique. Si Kiba avait des doutes, il pourrait fuir. C’est alors qu’une idée lui traversa l’esprit. Il referma derrière lui la porte en sortant et descendit les marches. Il saisissait ensuite plusieurs pierres qu’il balança sur les différentes vitres du prédateur. Ainsi, peut-être allait-il croire à une vendetta de la part d’un voisin, ou à des gamins jouant à un jeu débile.
Désormais, il devait rentrer à son hôtel pour continuer ses recherches. La ville était grande et il allait être compliqué de trouver une localisation crédible. Ce n’est qu’une fois au Nihon Iro qu’il demanda au réceptionniste de lui prêter un ordinateur portable, prétextant devoir assister à une réunion. Une fois dans sa chambre, il entama son enquête, ne sachant pas que la nuit allait être longue. Mais le temps était compté… Rien à faire. L’indice en sa possession était trop vaste. Il devait exister des dizaines de bâtiment en ruine proche de la destruction. Il ne pouvait pas se permettre d’aller vérifier chacun d’eux. Utilisant Google Maps pour visiter les différents recoins de la ville, il semblait être dans une impasse. Plus sa colère montait, plus il était difficile de se concentrer. Il perdait patience. Genki avait envie de tout casser autour de lui. Son poing serré, le regard vide d’émotion, il devait extérioriser sa haine. Son bras se mit alors à s’enflammer. La chaleur était intense. La pièce devint rapidement une fournaise. Il avait l’impression d’être le pire vengeur de l’histoire. Une innocente était en train de subir des atrocités et de prier pour sa vie alors qu’il était bloqué sur un simple bâtiment… @ Justayne
PS : Diverses informations pour illustrer, sous balise spoiler.
Etalé dans le lit de cette hôtel miteux sans rideaux, Ziendra fixait le plafond en soupirant, jetant un oeil ensuite à ses anciennes blessures qui semblait aller mieux... Mais guérir d'une brûlure sans véritable soin professionnel pouvait prendre du temps. Se levant, elle attrapa son vieux téléphone, pour faire le tour des messages envoyé avec Genki. Celui-ci s'était surtout intéressé à ce qui pouvait la faire trébucher dans le meurtre. Ce qu'elle haïssait plus que tout et trouver le plus impardonnable des crimes.
Le Viol. Sur Mineur, femme, homme... Qu'importe, un viol et un viol. Cest une chose horrible où l'un se sent plus puissant que tout, abusant mentalement et physiquement de sa pauvre victime jusqu'à pouvoir les terroriser pour le reste de leur jours. Capturer, ils sont souvent libérer car “pas de meurtre”. Cela était grisant, de voir des enfoirés, des raclures de la sorte, Hommes ou Femmes, s'en sortir pour mieux récidiver. La loi était trop gentil avec les vilains en tout genre. Trop de règle avait été mis en place pour protéger l'accusé plutôt que les victimes. Ce système était complètement malade, il n'y avait pas d'autres mots.
Et c'était son devoir d'éradiquer la peste, car pour se salir les mains il fallait un courage plus grand que juste arrêté du vilain.
Dans la matinée, elle loupa un appel. La Rouge, écoutant alors son message en fronçant les sourcils, grogna en comprenant le contenue. Ainsi, une chasse s'ouvrait, à la recherche de preuve atténuante contre un enfoiré libéré ? Ainsi soit-il. Il fallait maintenant se préparer. La Dragonne ne pouvait partir en portant sa tenue d'expédition habituelle, beaucoup trop louche dans un train. Alors Ziendra se rabbatut sur une tenue plus “normal”. Un T-shirt, un sweet à capuche, un jean, des bottes hautes renforcés, un casque pour la musique... Elle avait juste l'air d'une voyageuse.
De plus, ayant poncé longuement ses cornes : celle-ci n'était plus visible sur le haut de son crâne, sauf si on regardait de près. Ses cheveux, arrangés dans une coupe courte plus soignés, se faisaient moins agressifs. Ses longues oreilles abritaient toujours autant de boucle d'oreille, mais cela n'était qu'une question de style. En bref, c'était une civile parmi tant d'autres, avec un alter de transformation physique qu'elle ne pouvait pas enlever.
Une fois à la gare, le billet en poche, elle monta dans le train en direction de la préfecture de Shizuoka. Ce serait sa première fois dans cette agglomération, ce qui n'allait sûrement pas l'aider pour la recherche. C'était agaçant, mais un peu excitant. Et puis, l'idée de mettre un terme aux cycles de souffrances d'un déchet de l'humanité était aussi... Plaisante.
Une heure suffit pour le trajet. Remettant son sac à dos sur elle, la jeune femme vint s'approcher d'une carte de la ville pour se repérer, et surtout trouver le fameux hôtel. Elle n'avait aucune informations sur ce Kiba, rien de constructif en tout cas : il sortait de ses zones de recherches habituels, sur internet il n'y avait que le strict minimum dû à son ancien emprisonnement et actes. Mais quelques recherches ne ferait pas de mal. Des informations depuis la population directement, près du poste qui a reçu le plus de plaintes. Voici alors Ziendra, jouant à nouveau la journaliste, pour son plus grand plaisir auprès de passant un peu trop naïf, récoltant leurs témoignages avait certains éléments clés qui pourraient servir : si seulement elle savait comment assembler tout ce puzzle. Elle s'y perdit l'après-midi entière, à se renseigner, dans plusieurs quartiers, à faire de faux-sourire et se forcer à être aimable : mais cela était juste pour réussir à chopper la maladie qui se baladait librement dans la ville.
Bref, elle espérait que Genki lui délivre des choses à se mettre sous les crocs, que la jeune femme aux yeux ambrées puisse amplifier les recherches. Juste quelques indications, et elle se mettra au travail. Spécialisé dans la chasse, elle ne doutait pas de ses capacités pour trouver une saloperie... Il suffisait de quelques indices. Juste ça.
La Rouge arriva enfin devant l'hôtel, avec un peu de mal n'ayant aucun GPS. Elle entra, signalant qu'elle était avec Genki et qu'elle devait le rejoindre pour leur travail. Automatiquement la dame de l'accueil sourit, et refila un ordinateur à Ziendra qui haussa le sourcil, mais se contenta d'accepter sans questionner : sûrement une prévention de l'autre Vengeur. Une fois la clé en main, elle se rendit à la chambre qu'elle ouvrit... Et referma bien vite.
Dedans, brûler de colère Genki. La seule idée de Ziendra vint de lui lancer une serviette humide à la tronche.
“Si tu veux cramer l'hôtel, continue, on aurait déjà des ennuis avant d'avoir trouvé la raclure de bas étage. C'est pas dans cet état que tu seras efficace, Genki.”
Posant son sac et supportant malgré elle la chaleur, bien qu'elle n'appréciait pas, elle désactiva l'alarme au cas-où, ne voulant pas avertir qui que ce soit de quoique ce soit. Enfin, Ziendra se posa sur le lit, sortant de son sac un calpin remplis de témoignage et le déposa sur la table de nuit, alors qu'elle ouvrait le propre ordinateur qu'on lui avait filé. Un truc qu'elle n'utilisait pas très bien, mais qui pouvait être utile. Ses yeux ambrées se posèrent sur Genki, alors qu'il sembla se calmer juste à cause de la présence de Ziendra. Frottant sa nuque, l'air sérieux, elle se remit à parler.
“Alors, qu'est-ce que tu as obtenus en plus des informations de ton QG ? Disons que ma pêche est plutôt infructueuse dans une ville où je n'ai aucune habitude. J'ai deux trois témoignages intéressant, mais rien qui me mènera à la raclure.” Soupira t-elle de déception.
Sa queue s'était enroulé autour d'elle-même; Ne pas travailler dans les zones de Musutafu la rendait quelques peu nerveuse. Ce n'était pas son domaine, pas sa ville : beaucoup trop d'inconnus qui laissait place à trop de scénarios possible. Difficile de créer un plan d'espionnage ou d'attaque dans ces conditions. Ziendra se sentait revenir au début de ses actes à Musutafu, où elle n'y connaissait rien. Cela lui avait pris si longtemps de juste trouver comment s'y prendre.
Et ici, elle n'avait pas le temps pour ça.
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Proie et prédateur Genki Sano & Lakshi Ziendra Genki ne devait pas perdre son objectif de vue. En plus de devoir absolument trouver l’endroit où était retenue captive la fille, il devait aussi faire en sorte qu’Onyx soit confrontée à une situation la poussant à agir. En outre, ce n’était pas à lui de s’attaquer à Kiba et lui faire gouter les flammes de l’enfer, mais bien à sa coéquipière. C’était si dur. La vidéo était horrible et chaque image de celle-ci repassait dans la tête du Vengeur. Chaque bâtiment qu’il regardait sur Google Maps, lui faisait perdre un temps précieux. Il commençait à perdre les pédales. Son bras en feu était si chaud que la pièce était aussi chaude qu’un désert en plein été. Continuant son enquête avec l’autre main, il n’entendit même pas la dragonne entrer dans la pièce. Pour ainsi dire, il n’avait pas vu l’heure et avait presque oublié qu’elle était en route. Il avait la tête ailleurs. Soudainement, un torchon humide lui percuta le crâne. Surpris, il tourna la tête assez rapidement, remarquant qu’il était bien en sécurité, en voyant la chevelure rougeâtre se trouver dans l’entrée de la pièce. Ce drap mouillé, ne le resta pas bien longtemps. La chaleur produite par son alter avait été suffisante pour complètement retirer l’humidité de celui-ci. Pire encore, il se mit à prendre feu et à se consumer petit à petit. Alors, Genki l’attrapa de son bras enflammé avant de le réduire à néant, pour limiter la casse dans la pièce.
Onyx lui indiqua qu’il n’arriverait pas à être efficace dans un état comme celui-ci. Malgré le fait qu’il était en train de bouillir intérieurement, éteignant son alter, il reprit son activité. Elle, s’installa paisiblement sur un ordinateur, non loin du vengeur, avant de sortir un calepin sur lequel était noté différentes informations. Elle cherchait des informations ? Mais il n’avait que ça, des informations. Et c’était bien le problème. Son regard était toujours empli de haine malgré la présence de sa coéquipière. Il avait presque l’air de lui en vouloir. C’était malheureusement sa colère qui allait parler à sa place :
« Écoute-moi bien Onyx. Je n’ai qu’une envie, c’est de cramer cet hôtel et tu sais pourquoi ?! PARCE QUE J’AI ÉTÉ BIEN PLUS QU’EFFICACE ! Tu veux des infos ? TIENS ! Regarde. Regarde et tu comprendras. »
Tout en criant par moments dans sa phrase, il claqua son téléphone sur la table, proche d’une main d’Onyx. Celui-ci était ouvert sur la vidéo prise par Genki. Elle n’allait rater aucun détail, si elle regardait la vidéo jusqu’au bout. Peut-être était-il trop direct, mais c’était nécessaire afin qu’elle comprenne qu’il n’avait pas le temps de jouer à l’enquêteur à deux francs.
« J’ai regardé cette putain de vidéo une dizaine de fois. Je ne trouve rien bordel. RIEN ! Elle est dans un bâtiment en ruine proche de la destruction ! J’ai épluché toutes les images de la ville ! »
Son regard était noir et bien qu’Onyx n’y fût pour rien, il devait passer ses nerfs sur quelqu’un avant de mettre la main sur Kiba. Se relevant de son coussin, il se dirigea vers le petit balcon, laissant la jeune femme seule devant la vidéo. Genki avait besoin de prendre l’air. S’il ne le faisait pas, il allait devenir plus exécrable qu’il ne l’était déjà. Au fond, il espérait que sa coéquipière n’allait pas le prendre mal et qu’elle avait les nerfs solides. Il ne voulait pas retourner à l’intérieur et voir Onyx se morfondre sur elle-même. Maintenant qu’elle était là, elle devait le soutenir. Évidemment, il ferait de même. Regardant le ciel pendant cinq bonnes minutes, il s’estimait chanceux de pouvoir observer les étoiles. Il devait sauver la victime, coûte que coûte. Elle aussi, devait vivre pour profiter des astres comme lui le faisait actuellement. Le Vengeur prit de grandes inspirations, pour se relaxer. Bien sûr que la dragonne avait raison. Il n’allait pas être utile s’il se laissait emporter. Il le savait très bien. Mais rester de marbre dans une telle situation demeurait impossible. Désormais plus calme, il retira son haut de costume pour être plus à l’aise. Retirant par la même occasion sa cravate il en profita même pour ouvrir quelques boutons de sa chemise. Il faut dire qu’à cause de lui, il faisait extrêmement chaud dans la chambre d’hôtel. Entrant à l’intérieur, il tourna son regard vers Onyx.
« Désolé. Je suis dessus depuis plusieurs heures sans succès. J’aurais bien besoin d’un regard neuf sur l’affaire. »
Genki espérait qu’elle allait accepter ses excuses, en plus de lui prouver qu’elle était capable de lui apporter son aide. @ Justayne
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Ce fut une douche froide dans la chaleur étouffante de cette chambre.
Voilà que Genki implosait, sur elle, montrant sa rage et sa colère envers la chasse en cours. Accusant sur le coup que la jeune Ziendra n'avait pas fais grande chose de plus qu'il n'avait pas déjà fait, l'acculant dans des cris comme on pouvait pestiférer contre une gamine. La dragonne avait grogner très sévèrement, mais cela ne sembla pas prendre sur Genki qui s'exila sur le balcon.
Comment osait-il lui parler sur ce ton ?! Il n'a pas pris la peine de regarder ces recherches, comme ci le tout puissant Vengeurs était le seul à avoir les cartes en main ?! La dragonne pesta, claquant sa queue au sol avec violence et serrant les dents. Mais soupirant, elle attrapa le téléphone, se doutant qu'elle devait regarder. Tous le monde à le droit à ses mauvaises humeurs, mais elle lui balancera ses infos qu'il le veuille ou non, surtout qu'il reconnaisse son travail effectué avec soins, abrutit d'enflammée...
Puis ses yeux ambrées se rivèrent sur la vidéo, qui ne fut pas pour agrémenter l'humeur de Ziendra. La scène était ignoble à regarder, surtout les yeux de la jeune femme bien consciente. Mais, malgré le dégoût et la colère, elle avait tout regardé, recommencer, en arrière, en avant, retourner. Nourrir cette rage dans sa recherche pour, justement, ne pas louper une miette de l'atrocité. Une fois la vidéo bien regarder dans chaque sens, avoir même annoter à côté les diverses informations pouvant y être déceler, elle avait jeter le téléphone sur l'auter siège en pestant.
Oh, elle comprenait la colère de Genki, bien que cela ne justifier pas son caractère envers elle... Ce n'est pas ELLE, qui est entrain de faire souffrir les innocents. Et quitte à lui prouver ce point, et son utilité, Ziendra le fera.
Genki revint, s'excusant. Mais il n'eût de réponse de la Dragonne.
Pas de suite.
Celle-ci était dans son calepin, concentré de manière presque démoniaque, et son aura n'était pas super enjoué non plus. Après un instant de silence, choppant l'ordinateur de Genki, elle tapota en relisant ses notes à côté, toujours sans en dire un mot à l'autre. Puis tapotant, et enfin zoomant, elle retourna le PC vers Genki, claquant aussi le calpin à coté avec toutes ce qu'elle avait surligné et mis en valeurs sur les témoignages.
Le bâtiment se trouvait là, à l'abandon, derrière un ancien magasin. Il devait être détruit par les services du bâtiment pour construire un agrandissement de ce même magasin, et lui donner une seconde vie.
“Mon travail ne veut pas quedal, alors avant de gueuler comme un saoûlard, va lire les lignes. Tes infos et les miennes, mélanger avec deux style de recherche différents, et on a le lieu de fait de notre bâtard a exterminé.”
La voix de la jeune femme était dépourvu d'émotions positive, une haine plus que visible sur la gueule après avoir maté cette vidéo trop de fois, remuant de manière incontrôlé sa queue qui fouetté littéralement l'air.
“Avant de péter un plomb, Môsieur, et de penser que tu as fais le plus grand du boulot, pense qu'on est une équipe. Tu es mon mentor, certes, mais cela ne veut pas dire que je ne sais pas faire et chercher... Ou trouver mes proies.” Grogna t-elle. “Ne me sous-estime plus jamais sur mes capacités...”
Elle lui tourna la dos, alors qu'elle fouilla dans son gros sac à dos pour sortir sa tenue de combat et son matériel bien à elle. Comme-ci elle allait rester une minute de plus à se prendre la tête alors que la raclure est encore entrain de commettre fort probablement ces choses ignobles. Elle avait prouvé son point, elle avait un caractère très mauvais. Tant pis si ça ne lui plaisait pas... Mais jamais elle ne se laissera marcher dessus alors qu'elle est UTILE.
Se changeant à grande vitesse, s'équipant, elle n'adressa qu'un brève regard à Genki. Il ne faut pas ignorer la potentielle source d'informations infinis des premiers à avoir fait des remarques sur le comportement étrange de ce travailleur. Juste se focaliser sur un individu et ne pas voir autour pouvait assombrir les chemins afin de trouver qui que ce soit. De longues années dans les rues lui ont appris de ne jamais fermé un accès à l'information, tel qu'il soit.
Une fois en tenue, et prêtre à en découdre terriblement au point qu'elle tremblait d'impatience, elle fixa Genki.
“Je sais que ça va me servir de test pour voir jusqu'où j'arrive. Mais tu vas ramener ton fessier j'espère ? Je n'aimerai pas qu'il s'en sorte car j'ai une faiblesse mentale ou une connerie du genre. Tu l'as dis toi-même... On est deux. Tu restes mon mentor.” Soupira t-elle. “Allons-y, ne laissons pas cette innocente morflant plus longtemps. Je vais prendre les toits, je suis plus à l'aise et me repère mieux... On se retrouve devant.”
Puis sortant pas la fenêtre et usant de sa force, elle s'exfiltra pour atteindre les hauteurs de la ville et rejoindre ce bâtiment à détruire.
Ce soir, le sang coulera.
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"Si le but de notre monde est d'être esclave d'un système protégeant de faux-Héros, je ne souhaite pas en être. Justice, un jour, sera réellement faite, par les véritables sauveurs de l'Humanité."
Proie et prédateur Genki Sano & Lakshi Ziendra Genki était parvenu à récupérer un semblant de calme intérieur en s’exilant sur le balcon. Pourtant, il était loin de se douter qu’Onyx n’allait que très peu supporter son énervement plus tôt. Entrant à l’intérieur pour s’excuser, elle ne daigna même pas lui répondre. Bien que comprenant sa réaction, il fronça des sourcils. On pouvait apercevoir sur sa tempe, une petite-- veine sortant plus que d’habitude. C’était souvent signe d’un agacement. Il était capable de repartir au quart de tours. Ne voulant pas lui en tenir vigueur, il resta debout, stoïque, sans ne dire un seul mot. Onyx elle, saisissait l’ordinateur pour entamer des recherches. Elle ne semblait pas chercher à l’aveuglette. Elle devait avoir une information capitale. La curiosité du Vengeur fut piquée. Marchant vers la table pour la rejoindre, elle retourna l’écran vers lui en frappant à son tour son calepin sur le meuble. Finalement, elle ne faisait que lui rendre la monnaie de sa pièce. Ses actions désagréables ne lui plaisaient pas pour autant. Elle avait du répondant. Mais ça, il fallait en avoir pendant le moment opportun, non pas après que la tempête soit passée. De plus, il se faisait insulter alors même qu’il n’avait rien dit de la sorte à sa coéquipière. Décidément, ce duo partait du mauvais pied. S’approchant d’elle et lui faisant face, fixant celle-ci dans les yeux, il rétorqua d’une froideur extrême :
« Économise ta colère pour ce qui importe. Je ne remets pas en question ton utilité, mais ton approche envers moi. Change tes manières et nous n’aurons aucun problème à l’avenir. »
La tension était palpable. Mais une fois sa phrase terminée, Genki se mit accroupi à côté de la table, pour regarder l’écran. Effectivement, les quelques photos disponibles sur internet ressemblaient énormément à ce qui était sur la preuve. Bien joué, Onyx. Il ne le dira pas, mais il le pensait. Elle avait fait preuve de sang froid et de perspicacité. Elle avait utilisé son après-midi à bonne escient et il ne pouvait qu’en être connaissant. Pendant qu’il regardait les environs pour gratter le maximum d’information et élaborer une tactique, sa coéquipière se préparait. Une fois fait, elle adressa quelques mots à Genki. Il ne dit aucun mot en retour, mais lui souriant, il hocha de la tête par la même occasion, pour lui donner son approbation. Puis, elle disparaissait en sautant par la fenêtre. Le combat allait être bien plus facile, à deux. En revanche, il espérait qu’Onyx n’allait pas engager sans lui. Kiba avait un alter redoutable et il était peu probable qu’elle soit au courant. Tant pis, il lui dirait en arrivant sur place.
Sortant de l’hôtel en passant par la réception, il déposa les ordinateurs tout en remerciant le personnel. Dehors, il se mit à courir sans perdre de temps. Après quelques minutes, il arriva sur les lieux. Restant d’abord en retrait, il fit en premier lieu un travail de reconnaissance. Pas un chat ne trainait dans les environs et aucun son ne se faisait entendre dans ce chantier. Pourtant, aucun doute possible. C’était bien la scène de crime. Alors, Genki prit position en se cachant dans arbre à seulement quelques mètres de l’édifice. Durant son trajet, il avait réfléchi à une stratégie. Onyx étant une femme, elle allait pouvoir l’approcher bien plus facilement. Alors, il lui passa un coup de fil :
« C’est moi. Je vais rester en retrait pour le moment. Toi, je te laisse te rendre sur place et commencer des recherches. Si jamais il arrive à te surprendre, essaye de te faire passer pour un urbexeur. Reste prudente. Il est capable de paralyser par contact. C’est comme ça qu’il attrape ses victimes. J’ai un visu sur l’entrée. S’il passe, je serais au courant. Si au bout de dix minutes je n’ai aucune nouvelle, j’interviendrais. Bon courage, tête de nœud. »
De préférence, il fallait se faire discret et le prendre par surprise ouvrant la salle menant à la victime. Ainsi, Kiba ne serait pas en mesure de nier les faits. Genki avait cependant décidé de laisser carte blanche à Onyx. Elle était forte, mais qui sait ce dont ce type était capable. Si elle se faisait capturer par le prédateur, elle ne risquait pas de mourir, car il allait vouloir profiter d’elle. En revanche, si c’était le Vengeur qui se faisait capturer, qui sait ce qu’il ferait ? Oui, il utilisait Onyx comme un appât. Il l’envoyait directement au charbon pour s’assurer de rester en vie. Mais, rien ne dit que l’intervention allait échouer. Maintenant, il ne pouvait qu’attendre… @ Justayne
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Avec agilité, elle passait de toit en toit, examinant attentivement sa destination.
Ce type, Kiba bidule truc... Ne méritait que de souffrir atrocement en plus de la mort. Ce genre d'individu ne devrait même pas être autorisé à survivre ! Nature et lois mal faite, laisser des ordures pareils en vie et libertée... C'est en soit, un crime.
La dragonne pouvait sentir son sang bouillonnait malgré elle, d'impatience et de haine. Mais en guise de toutes réponses, elle se frappa les joues. Ziendra devait rester concentrer afin de réussir au mieux cette mission, et de sauver cette jeune femme... Si elle était encore en vie. Ce n'était pas dans ses habitudes d'agirs, encore moins de faire du sauvetage. Mais il devait bien y avoir une première fois à tout, non ?
Arrivant sur les lieux, la Rouge resta en hauteur, pour l'observation et attendant son coéquipier.
Respirant l'air frais encore disponible, elle attrapa le portable aux premières vibrations, recevant les premiers ordres, du plan à mettre en place. Elle grogna, être de la chair à pâté ne lui plaisait pas du tout : mais ne pouvait ignorer le fait qu'elle était femme, et donc intéressante pour la raclure ici... Elle comprit.
Toutefois, y allé tout équipée de la tête au pied poserai problème. Une fois aillant accepté et raccrocher le téléphone, celle-ci enleva le surplus suspect, se retrouvant en T-shirt, pantalon, chaussure, et ajoutant simplement un bonnet sur le haut de son crâne. Glisser juste deux dagues dans chacune de ses semelles préparés, c'était le minimum qu'elle pouvait se permettre de transporter discrètement.
Enfin, elle descendit, et vint prendre la direction du bâtiment, pénétrant sans l'ombre d'un doute.
L'endroit ne sentait pas bon : poussières, odeur de poubelles traînant là, les murs tagués et âbimés. Ce truc était pourris, il pourrait s'effondrer de lui même, pensa Ziendra.
Le bâtiment était grand, et fouillé aller s'avérer difficile avec les débris instables. Mais elle se promenait, chercher, fouillait, examiner. Cela prenait trop de temps à son goût, mais elle ne pouvait faire autrement... L'homme ici connaissait son terrain de jeu, alors qu'elle n'avait aucune idée des petits chemins ou autre.
Puis une grosse voix résonna, derrière elle, à l'étage supérieur. La dragonne se retourna directement en fixant l'homme écœurant de la vidéo.
“Qu'est-ce que vous branlez là m'dmoiselle ? C'est d'gereux ! Vous pourriez vous abimez votre jolie minois !” “Oh, excusez moi bien, j'aime explorer les lieux abandonnés, je leur trouve un certains charmes.” Ria t-elle, malgré elle. “Vous avez certainement plus de charme que ce vieux trous, j'vous l'dis ma p'tite dame !” Sourit-il.
Ziendra nota la sueur sur l'homme, le pantalon remis de manière négligée, le T-shirt plein de transpirations et de traces de sang. En elle, le siens ne fit qu'un tour. Sa queue claqua la sol alors que l'homme descendit jusqu'à elle, proposant de la faire sortir pour sa sécurité. Il ne regardait, visiblement, que son jolie minois. Ne pas se faire toucher et garder une certaine distance. Elle avait l'impression de danser autour du forceur, qui voulait vraiment la saisir par la taille. Il crut à un jeu, dans sa folie probablement.
Ziendra, ne supportant pas l'idée de se faire toucher, usa de sa queue pour attraper les barrière en hauteur, tirant pour arriver en haut sous la surprise du gros porc qui commença à s'exciter.
“Oh oh ! C'est de la triche là ! J'me demande, v'te queue ça doit aussi être sensible... C'est érotique !” Saliva t-il. “Aller on se calme, j'te veux pas d'mal, juste du bien... Puis tu devrais descendre, c'pas sûr là haut !”
Ignorant l'homme et ses cris soudains, elle s'élança vers la première pièce pour y trouver la femme allonger, nue, et terroriser. Couvertes de blessures, de bleus, défigurés et ensanglantés dans tout ce bric à bras. Le choc réel la fit s'arrêter un instant net devant l'horreur de l'endroit, et tous les détails répugnant autour. C'est alors qu'on lui toucha un bras.
Aussitôt, elle recula, tenant son bras gauche maintenant immobile. Elle avait baissé sa garde.
“C'est pas gentil de fouiller dans les chambres...”
Il était taré, y'a pas à dire, répugner. Rien qu'à ces yeux, on pouvait deviner ce qu'il vouait faire avec Ziendra. Mais... C'était mal la connaître.
“Retire toi tes désirs de la tête... Raclure... C'est pas avec un bras en moins que tu m'auras... Tu vas crever... Après avoir bouffé tes propres boules...”
A la surprise de l'homme, aucune terreur séduisante sur la tête de la Dragonne. Non, la Rouge aux yeux ambrées le regarder avec un regard fou, les yeux injectés de sang par la rage. Son bras droit se transforma alors, gonflant de volume jusqu'à prendre cette apparence de dragon... Le tout, était de ne plus se faire toucher...
Alors pendant que l'abrutit fixer son bras menaçant et ses yeux, sa queue l'avait choppé, renversé... Pour qu'elle s'élance et le frappe en plein visage, l'éjectant du bâtiment même avec une violence expéditif. La jeune femme ressentit son bras frémir de douleur devant autant de violence délivré, mais aussi de plaisir.
Kiba se releva des débris en l'insultant de tous les noms possible, ne trouvant pas mieux pour tenter d'attiser de la peur chez elle alors qu'elle atterit face à lui tel un démon prêt à vous dévorer. Son aura... n'avait plus rien avoir avec ce qu'avait pu apercevoir Genki. Là, elle y allait vraiment à fond. L'homme ne lâcha rien, s'attaquer maintenant au corps à corps, et forçant la Dragonne à passer tous son temps à esquiver le plus précisément possible : être toucher, serait l'handicape.
Il eût sa queue, qui retomba mollement au sol, comme son bras gauche immobile. Ziendra grogna, sa queue l'aidait surtout dans son équilibre lors de ses mouvements et esquives : avec ces deux handicaps, un manque total d'équilibre l'empêcher de bouger comme elle le souhaitait. L'ordure, satisfait de la voir galérer quand même, se priait de la laisser se faire, que ce ne serait rien : qu'il ne la tuera pas, juste ils s'amuseront comme de grands enfants. Que des propos sexistes, dégelasses, dans les détails... Horreur. Pauvre femme, dont Ziendra espérait que Genki s'occupait maintenant.
“TU VAS LA FERMER MAINTENANT ?!”
Elle avait décollé, d'un coup sec, et sans attendre, venant caler son pied dans les côtes de l'homme qui vola. Courant à son atterrissage, elle choppa sa jambe droite dans la gueule du dragon qui l'a déchiqueté. Ziendra était devenu incontrôlable. Claquant Kiba contre le sol, un mur, et les débris avant de venir mordre avec le dragon entre les jambes, et tirer de toutes ses forces en arrachant des hurlements, des bruits de chairs et d'os brisé, et enfin collé l'attribut masculin fraîchement retiré dans la gueule de notre ennemi, dans le plus profond de sa gorge. Il tenta de l'arrêter en levant les bras pour la chopper, mais Ziendra attraper les deux bras dans la gueule et tirant aussi sec, puis les retournant, elle les brisa sans sourciller du sang qui giclait.
“LES ORDURES COMME TOI NE MERITE QU'UN CHEMIN. LA DOULEUR POUR L'ETERNITE EN ENFER.”
L'homme ne pouvait que ramper, pleurant les larmes de son corps, recrachant et vomissant devant la violence exacerbé de notre Dragonne qui venait d'exploser. Toutes cette haine accumulé... Tout... TOUT. TOUT ! Le bâtiment grondait des trous et affaiblissements faites par la Rouge, mais ceci ne semblait pas l'inquiétait, alors qu'elle continuait de tabasser l'homme incapable de réagir plus, juste criant, hurlant sa peine.
Mais avant qu'il tombe dans l'inconscience, la gueule de dragon vint empoigné la tête, alors qu'elle le fixa de très près, le sourire jusqu'aux oreilles.
“Tu saluera Satan de ma part, enflure.”
Et d'un coup net en tourbillonnant sur elle même, elle lui fit faire un tour de tête qui le tua pour de bon.
La dragonne était couvert de sang, haletante, ne faisait pas attention, plus à rien, jute le cadavre, elle, le sang.... Et puis elle éclata de rire, attrapant sa tête, riant de plus en plus fort. Sa folie ne s'estompait pas... Faire le pas, avoir tuer... Elle l'avait fait ! ELLE L'AVAIT FAIT ! ELLE EN ETAIT PUTAIN DE CAPABLE !
Ziendra pouvait être aussi violente que le loup, et frapper fort, dans la douleur et la torture des douleurs mérités à ces raclures ! Miracle ! Elle était donc utile pour sa société, pouvait les pauvres âmes des faux-héros et des champignons qui poussent dans cette société POURRI ! Alors que retrouvant sensation dans ses bras endormi, elle continuait de rire à en perdre le souffle, s'écroulant à genoux devant le cadavre, lui hurlant dessus qu'il l'avait mérité, et qu'il aurait mérité tellement plus !
Enfin, haletante, ses esprits commencèrent à revenir à eux... Fixant ses mains pleines de sang et le cadavre, l'adrénaline redescendant avec la colère et la rage. Avait-elle seulement le droit de juger ainsi, de se faire la main de Dieu dans ce bas monde ? Ou était-elle ce fameux démon que ces parents avaient jurés qu'elle était depuis gamine ? Un tourbillon l'envahis, ne sachant que dire, que pensait. Où était-elle ? Pourquoi ? La jeune femme ? L'homme ? Genki ? Jin ?... Jin... Jin... Jin ! Secouant sa tête et tirant ses cheveux, elle refusait de penser à celui qui l'avait tant retenue, mais notre dragonne était bien sous un choc terrible... Et la tensions dans son cerveau fut-elle, qu'elle perdit littéralement connaissance à la fin.
Le pas avait été franchi, mais à quel prix de la sanité de la Rouge ?
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"Si le but de notre monde est d'être esclave d'un système protégeant de faux-Héros, je ne souhaite pas en être. Justice, un jour, sera réellement faite, par les véritables sauveurs de l'Humanité."
Proie et prédateur Genki Sano & Lakshi Ziendra Voilà une situation que Genki n’avait pas prise en compte dans ses calculs. Il espérait au fond de lui que l’homme allait se pointer par la porte de devant. Ce qu’il ne savait pas, c’est qu’il était déjà sur les lieux, profitant de sa victime pendant que lui s’amusait à faire de la reconnaissance. Perché dans son arbre, il attendait calmement une opportunité pour intervenir. Mais, après plusieurs minutes, ce sont des voix qui retentissaient dans la ruine se tenant en face de lui. Il était en mesure de percevoir la voix d’Onyx et celle d’un homme. Sûrement celui qu’on recherchait. Le poing serré, il voulait se ruer à l’intérieur pour mettre fin à ce raffut et mettre hors d’état de nuire Kiba. Mais, il devait faire confiance à sa coéquipière, bien qu’elle fût envoyée comme appât. Simplement, le Vengeur décida de descendre de son arbre afin de se rapprocher du bâtiment. Ce n’est qu’après quelques pas qu’un nuage de poussière brunâtre traversa les murs et qu’un projectile heurta le sol hors de l’édifice, non loin de Genki. Le combat avait commencé. Analysant la situation du mieux possible, il comprit que cette confrontation avait commencé au premier étage, ou peut être deuxième. Si la victime était en vie, il devait faire vite et vérifier par lui-même.
Courant le plus rapidement possible, il monta les marches avec vivacité, se retrouvant désormais devant un étage quasiment vide. Pourtant, une pièce demeurait ouverte, laissant s’échapper une faible quantité de lumière. À l’intérieur, il pouvait entendre des gémissements, non pas de plaisir, mais de douleur. C’était bon signe, elle était vivante. Se précipitant vers cette porte, Genki n’était pas prêt à voir une telle vision d’horreur. Elle était nue, recroquevillée sur elle-même. Sur son corps, était présent des dizaines d’hématomes et plusieurs ouvertures. Le sol autour d’elle était humide et par endroit, taché de sang. La brune au milieu de la pièce, semblait presque morte. Pourtant, elle respirait bien. Marchant vers elle d’un pas déterminé, le Vengeur s’accroupissait auprès d’elle, soulevant légèrement son corps pour positionner le haut de son buste, au niveau de ses mollets. La jeune femme prit la parole, en larmes :
« Aidez-moi monsieur… S’il vous plait... Je ne peux plus supporter ça… J’ai envie de mourir… »
Pendant ces mots, elle agrippa avec force les vêtements de Genki. Elle avait vécu un enfer pendant plusieurs jours, ou peut-être semaines. Notre Vengeur était bouleversé. Elle avait pourtant l’air si innocente. Comme était-il possible d’agresser et de profiter d’un être si fragile. Malgré la colère qui grandissait en lui, il savait qu’il ne pouvait pas se laisser emporter. Ce qui primait avant tout était la sécurité de la victime. Sa détresse était enfin terminée. Alors, retirant sa chemise pour lui enfiler, il souleva la jeune femme telle une princesse. En revanche, tant que Kiba n’était pas mort, il était un danger. Ne pouvant se résigner à partir sans le savoir hors d’état de nuire, il se mit à monter les escaliers pour se rendre sur les hauteurs du bâtiment. Il déposa la jeune femme et se rapprocha du bord. En bas, combattait toujours Onyx. Bien rapidement, l’affrontement prit une tournure surprenante. Celui-ci était à sens unique. Sa coéquipière se déchaînait sans aucune retenue sur le prédateur. Le sang giclait dans tous les sens. La violence émise par la dragonne était terrifiante. Elle n’avait plus aucun contrôle sur la situation. Pire encore, elle se réjouissait de devoir le tuer. Le Vengeur ne put s’empêcher de penser qu’il venait de créer un monstre. Un monstre qui était capable du meilleur comme du pire. Elle était bien capable de tuer. Mais la manière et la forme n’étaient pas les bonnes.
Désormais mort, Onyx semblait s’amuser. Criant, riant et jouant presque avec la tête de Kiba. Elle était tarée. Une énorme tristesse s’emparait du visage de Genki. Peut-être avait-il parié sur le mauvais cheval. Il était souffrant, au bord du gouffre. Il fallait l’endormir à tout jamais. Le bras du Vengeur se mit à prendre feu. Tendant son bras vers sa coéquipière qui ne le voyait pas, il hésitait, tremblait. Il serrait les dents, contractait son poing et laissait apparaître une larme coulant le long de sa joue. Elle perdit conscience. Et, dans un élan de lucidité, il se ravisa. Sa frustration était grande et ses doutes encore plus. Faisait-il le bon choix ?
« MERDE ! »
Cria-t-il. Il venait de se glisser dans un bourbier sans nom. Genki devait maintenant s’occuper de la victime et d’Onyx. Malheureusement, il ne pouvait pas faire les deux en même temps. Retournant auprès de la jeune femme, il souleva celle-ci une nouvelle fois avant de descendre du bâtiment. En arrivant en bas, elle était en état de choc. Voir ce sang et le cadavre de ce qui était autrefois son violeur lui fit une drôle de sensation. Il méritait d’être puni, mais était-ce réellement ce qu’elle voulait ? Il était trop tard pour revenir en arrière. Et le monde se porterait bien mieux sans lui. Elle le comprendrait avec le temps. Ne sachant pas quoi faire, le Vengeur devait cependant être efficace. La seule solution viable était de laisser tomber sa coéquipière. Avait-il vraiment le choix ? Cette façade d’Onyx était dangereuse. Allait-elle se réveiller et persister dans sa folie ? Tant de questions et si peu de temps. Alors, Genki décida d’aller abriter la victime en premier lieu. Il se rendit dans le commissariat le plus proche, portant toujours à bout de bras la jeune femme. Désormais à quelques mètres, il lui demanda un service avec une voix la plus douce possible :
« Hey. Je m’appelle Genki. Tu as certainement remarqué que nous n’étions pas des héros. Nous travaillons pourtant pour la justice. Je vais avoir besoin d’un petit service. Je sais que c’est dur mais j’ai besoin de toi. Pour m’aider, tu dois dire que tu ne te souviens plus de l’endroit où se trouve le bâtiment. Juste le temps que je récupère ma pote. Et surtout, tu n’as vu personne, d’accord ? Par contre, je vais devoir récupérer ma chemise. Question d’ADN, tu comprends ? »
La dernière demande était horrible, mais pourtant légitime. La victime le regardant dans les yeux, hocha simplement la tête pour lui donner son accord. Genki déposa son front contre le sien, en guise de remerciant et il récupéra sa chemise avant de filer. Elle était désormais entre les mains de la police et en sécurité. La conscience tranquille, il devait maintenant s’occuper d’Onyx. Par pitié, soit toujours sur place, se disait-il. Pour gagner de la vitesse, il se pencha légèrement vers l’avant. « Slide. » Chuchota-t-il. Les flammes émanèrent de ses jambes et de ses mains, pour le propulser. Après quelques instants, il se retrouva sur la scène de crime, qui était toujours aussi indescriptible. Par chance, rien n’avait bougé. La Dragonne était toujours au sol, inconsciente. C’était désormais à son tour d’avoir la chance de se faire porter telle une princesse. Qui pourrait croire en voyant son visage endormi qu’elle était capable d’une telle violence. Son visage était paisible, presque agréable à regarder. Mais sous cette façade se cachait un véritable démon prêt à exploser.
Utilisant à nouveau son alter, il se propulsa jusqu’à l’hôtel. Évidemment, il ne passa pas par l’entrée principale. Onyx était recouverte de sang. Elle allait attirer l’attention et il n’allait falloir que peu de temps avant qu’un signalement soit effectué à son encontre. Escaladant la fenêtre, il fit quelques pas avant de déposer la jeune femme au sol. Alors, il lui retira son t-shirt et le reste de ses affaires, pour ne lui laisser qu’un soutien-gorge et une culotte. Ses vêtements étaient une preuve irréfutable du meurtre qu’elle venait d’effectuer. L’ADN de Kiba était partout sur elle. Genki déposa ensuite des vêtements propres à lui sur le lit, afin d’effectuer une petite protection pour les draps. Il déposa par la suite sa coéquipière dessus. Il ne fallait pas non plus tacher le lit pour éviter les soupçons. Par la suite, il déposa les fringues tachées d’Onyx dans une poubelle vide, avant de commencer à y mettre le feu. Il se questionnait sur la suite. Devait-il revenir en arrière et couper les ponts avec elle ? Fallait-il prévenir Jin avant qu’elle ne devienne incontrôlable ? Les habits maintenant réduit à néant, il ne restait désormais plus que des témoins du crime. Il avait espoir que sa folie était passée. Une discussion s’imposait. Il ne pouvait qu’attendre que la nouvelle vengeresse se réveille. S’asseyant sur le lit à côté du sien, il était en pleine réflexion. Un air sérieux était présent sur son visage et il ne semblait pas savoir quoi faire.
Plus rien n'occupé son esprit, instable et brisé. Justes quelques craquelures, des vagues images, dans lesquels elle flottait, exténuée. Elle se souvenait vaguement de son meurtre, de l'excès, de la joie, du craquage, de la tristesse... Un mélange terriblement, un goût horrible. Quelque chose clochait, ce repos n'avait rien de reposant, et semblait crier autre chose.
Le dégoût, la décompensation.
Résultat inévitable d'un stress important sur une mentalité fragiliser et d'une dépression, une décompensation peut pousser la victime à agir de manière complètement absurde et dangereuse, en perdant la notion avec la réalité autour d'elle. Ce meurtre... Ce type... Il avait juste fait explosé la bombe à retardement qu'avait été Ziendra depuis des années.
Des années à contenir sa rage, sa haine. Aimer à en perdre la raison un homme qu'elle a abandonné pour ses raisons. La honte et l'humilation d'avoir fahi y passer dans un passage à tabac à sens unique, où elle perdit sa dignité féminine. L'avortement, qu'elle dû supporter seule... D'arracher une vie innocente de son corps, car ne pouvant l'élever. Les meurtres de Jins, ces crises. Les paroles de Shizen, la vie haineuse de ses parents.... Staïn.
La jeune femme avait simplement explosé tous ce qu'elle s'était juré d'enfermer à jamais... Et en revoyant tout cela, elle n'avait aucune joie, aucun plaisir, pas de satisfaction : peut-être de la peur, envers ce qu'elle était ? Les médecins avaient prévenus depuis son hospitalisation qu'elle avait été intable, mais à ce point ?!
Doucement, ses yeux s'ouvrirent vraiment, prenant conscience de l'hôtel, de la chambre. Ses yeux étaient vidés d'énergie, son visage torturé. Se redressant en se regardant, en sous-vêtement mais toujours ensanglanté, elle regarda enfin Genki.
“J-Je...”
Elle ne put finir sa phrase qu'elle dû se lever, vomir ses trippes dans la cuvette des toilettes, avec des sanglots et tremblements. Puis l'eau du robinet, frottant très nerveusement tout ses bras en grommelant contre elle, tremblante. Non, elle n'avait pas adoré tuer cet homme. La vrai Ziendra, ici, était sous le choc et la terreur du passage à l'acte, le dégoût pur du sang. Il méritait de mourir, mais ses actions... A elle ! ... Elle était écœurante.
“M-ma mère avait raison... A-a cr-croire que je suis la fille d-du démon.”
Parler était difficile, alors qu'elle sortait de la salle de bain, revenant s'asseoir avec difficulté, séchant ses yeux. La femme, la Ziendra qui ne se montrait pas, était une femme brisé par la vie, qui ne l'avait jamais accepté. Il était aisé de comprendre que ce qui venait de se passer n'était pas de la pure volonté maléfique : mais une explosion d'avoir mis en boite tous ses problèmes.
“Je suis désolée... Je ne mérite pas la place de Vengeur... Titre ou rien... Mon acte à été pire qu'autres choses.” Elle mordait ses lèvres, tremblant. “J'ai perdu le contrôle... J'ai explosé... Je ne voyais plus rien... Je ne savais même plus ce que je faisais... Je me suis vengé de tout... Sur ce type... De tout... C'est impardonnable. Je ne veux pas mieux que les ordures... Staïn me tuerait immédiatement...”
S'attrapant avec ses bras, frottant ses épaules comme elle pouvait, tenter de ne pas trop pleurer pour des raisons d'égo, elle devait continuer.
“Je... ne regrette pas de l'avoir... tuer... Mais pas comme ça... j'aurais voulu... pas comme ça.” Un très long soupir s'en suivit..”
La dragonne n'osait même plus regarder Genki, elle était pâle, morte de fatigue suit à l'explosion de ses sentiments et problèmes. Elle savait sa route, ce qu'elle voulait, mais elle savait aussi qu'elle s'y était mal pris, que ce n'était pas comme ça qu'elle voulait... Ziendra n'avait aucune envie d'être un monstre tueur aux sangs froids. Cette fois, une main se posa sur son visage alors qu'elle grimaçait, les larmes pleins les yeux malgré elle.
“M-mes problèmes, mes p-problèmes pas vrai ? ... J-je comprendrai que tout s'arrête déjà... Je n'ai pas su gérer...”
Si proche de son avenir, et si loin. Au fond, maintenant, tous ce qu'elle souhaitait, c'était du réconfort. Da la chaleur. De l'humanité... Elle avait si honte, si froid... Elle était, en fait, si seule maintenant. Peut-être n'était-elle bonne qu'à être enfermée à jamais ? Mourir ? Pour protéger les innocents ?
“Je suis tellement désolée.”
C'est tout ce qu'elle put finalement sortir de sa voix brisé de tout cela.
C'était dur. Et ce n'était pas comme ça qu'elle avait pensé son avenir...
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"Si le but de notre monde est d'être esclave d'un système protégeant de faux-Héros, je ne souhaite pas en être. Justice, un jour, sera réellement faite, par les véritables sauveurs de l'Humanité."
Proie et prédateur Genki Sano & Lakshi Ziendra Le temps de réflexion de Genki fut bien court. Il faut croire que secouer Onyx dans tous les sens depuis la fin de l’intervention finissait par avoir un effet sur son évanouissement. Ne regardant même pas dans sa direction, elle essaya de prendre la parole. Sans même avoir commencé une phrase, elle se rua vers la salle de bain pour évacuer ce qu’elle avait en elle. C’était donc ça, la femme forte qui tenait tête au Vengeur ? C’était donc ça celle qui criait qu’elle voulait que justice soit faite ? La mort d’un prédateur l’affectait autant ? Il était temps d’assumer. Elle s’est comportée de la pire des manières. Ses actions ne reflétaient en rien les objectifs son groupe. Elle agissait comme bouleversée et sous le choc. Peut-être était-ce vraiment le cas. Mais ça, Genki ne pouvait l’accepter. Puis, elle sortit de la salle d’eau, revenant dans sa direction pour s’asseoir. Des mauvais mots. Encore des excuses. Des chouinements. Lui restait impassible. Insensible à ses pleurs. D’après elle, elle accumulait depuis des années. Et face à ce malfrat, elle avait été incapable de se retenir. Elle ne méritait pas d’intégrer les vengeurs ? C’est bien vrai. Actuellement, elle ne rentrait dans aucune case.
Elle osait aussi parler de Staïn. Était-ce une sorte de modèle ? Ce type qui n’était que connu pour abattre les héros ? Parlait-on ici du même mec ? Lui, qui tuait ceux qu’il n’estimait pas méritant. Il ne se basait que sur ses propres critères et pourtant le peuple l’idolâtrait. Il était lui-même un des plus grands criminels existant de cette génération. Elle ne regrettait pas de l’avoir tué. Encore heureux. Il ne méritait que ça. Finalement, au fur et à mesure de ses mots, Genki tourna son visage vers elle. Il regardait sa coéquipière avec mépris et dégoût. Des excuses, encore et toujours. Il ne pouvait plus garder sa colère en lui. Il prit enfin la parole, le poing serré :
« Ferme la… FERME LA PUTAIN ! Il est temps d’assumer tes actes. TU CROIS QUE CHIALER VA TE FAIRE AVANCER ?! OU EST LA FEMME FORTE QUI ÉTAIT PRÊTRE À FAIRE JUSTICE ELLE-MÊME QUITTE À LAISSER SON MEC DERRIERE ? Ta réaction me dégoûte. Qu’est-ce que je dois faire ? Te dire que ce n’est pas de ta faute ? Que tout va bien aller ? Tu peux rêver ! Il méritait totalement sa mort. Il devait crever. Tu as fait justice ! MAIS BORDEL ! C’était quoi ça ? Cette violence ? Ce déchaînement ? Putain, tu as même attrapé sa tête pour rire… Pour quoi passons-nous maintenant ?! Et la victime, ce n’était pas ton problème en revanche ? Notre mission ne s’arrête pas à assassiner sans aucune putain de retenue. Je te confirme bien que tu n’as rien d’un vengeur. Tu ne veux pas rejoindre la ligue par hasard ? PARCE QUE DES MALADES TU VAS EN TROUVER LÀ-BAS ! TU AGIS COMME EUX ! Ressaisis-toi. On dirait une pauvre chienne qui sait qu’elle a fait une connerie et vient ramper pour se faire pardonner. Tu as fait de la merde. Roh et en plus tu t’écroules juste après ? Donc je dois sauver cette pauvre femme et toi ? Je vais m’arrêter là, c’était un fiasco total. Va falloir que tu grandisses Onyx. Maintenant, c’est à toi de prouver que tu es capable de faire bien mieux. »
Voilà qui était fait. Genki avait vidé son sac. Il aurait pu continuer, mais à quoi bon. En quelques heures, elle était passée d’une femme pleine d’ambition à un déchet ambulant. Il n’avait pas envie de devoir la ramasser à la petite cuillère non plus. Onyx avait intérêt à comprendre le message. Elle avait fait des erreurs, et pas des moindres. La voie des vengeurs est un chemin semé d’embûches et une faute ne définit pas qui l’on est pour le restant de nos jours. Elle peut toujours se rattraper. Ses derniers mots lui laissaient une porte ouverte. C’était à elle de se ressaisir et de bondir sur l’occasion pour se surpasser. Plus ultra, n’est pas ? Ce qui était certain, c’est qu’il ne souhaitait plus travailler à ses côtés pour le moment. Elle devait s’exiler, se ressourcer et revenir plus forte qu’auparavant. Seulement après, il lui donnerait une seconde chance. Il appréciait sa compagnie. Genki avait longtemps cherché une personne lui tenant tête, n’ayant pas froid aux yeux. Ce duo était malheureusement mort-né. Quoi qu’il en soit, il était temps de se reposer. Comme on dit, la nuit porte conseil. Il espérait au plus profond de son être que celle-ci allait lui être bénéfique. Se relevant de son lit, il s’approcha d’elle, posa une main sur sa tête et lui caressa doucement le crâne.
« Dors. J’espère que la nuit t’apportera des réponses. »
Puis, il se retira. Il retira quelques boutons de sa chemise afin de la laisser ouverte et s’allongea sur son lit, tournant le dos à Onyx. Il ferma les yeux, se demandant s’il pouvait vraiment lui en vouloir. Il avait été son mentor et il avait échoué à cette tâche avec brio. Secrètement, il remettait aussi la faute sur lui. Il aurait dû être là. Mais tout avait été si vite… @ Justayne
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La jeune femme rester figer, à tout se prendre dans la gueule.
Elle n'avait fait qu'écouter sans rien dire, se faisait démolir un peu plus à chaque mot et accentuation, fixant l'homme qui devait l'amener vers son chemin s'éloigner, et briser tout ce qu'il y avait autour. A ce moment, le regard de Ziendra était livide, un regret immense d'avoir osé faire confiance à ce type aussi court cela puisse avoir été. Mais aucun mot ne sortait de la personne brisée.
Sans un mot, elle le laissa tourner dos, pendant qu'elle se retrouvait bien seule avec elle-même. Pendant longtemps, elle ne remua même pas, rien, fixant le vide. Puis, plus tard, se leva et se dirigea vers le miroir de la salle de bain, posant ses mains sur chaque rebords. C'était trop. Ce type, la première fois, elle aurait pas dû se retenir et lui éclatait le crâne. S'il ne veut pas avoir de coeur, ce n'est pas le problème de la dragonne qui ressent toujours comme une humaine normale.
Un choc est normal, c'est lui qui est écoeurant à trop en demander : au final il se comporte comme Jin, en lui imposant un comportement et refusant ce qu'elle est profondément.
La ligue des vilains ? Comme-ci elle pouvait rejoindre un tel ordre ! C'était la juger entièrement sur ça, sur ces problèmes. Pas voir plus loin que le bout de son nez égocentrique. Ce type n'était pas le bon. Il venait de lui prouver que c'était qu'un connard parmi tant d'autres. Avant d'accuser le monde, cherche les raisons, évalue la situation, comme tu le fais pour tes victimes : fais pareil pour tes associés.
La jeune femme ne pouvait dénié que ces gestes avait été horrible, mais sa réaction plus que naturelle suite à de nombreux traumatismes qu'il préféré ignorer à l'image qu'elle avait construit d'une dur à cuir... C'était juger une personne sur sa couverture uniquement. Il valait pas mieux que les abrutits de médias qui défilaient des absurdités.
Au fond d'elle remonta une profonde haine contre le monde. A chaque fois qu'elle avait osé donner sa confiance, que son vrai côté plus faible ressortait, on l'écrabouillait en lui crachant dessus comme un vulgaire déchets. Mais pour qui ces personnes osent-elle se prendre ? Cette société est plus que malade, tous les groupes sont malades. Si tous vengeurs sont comme lui, incapable de comprendre plus loin qu'eux-même, que peut-elle attendre d'eux.
Quelque chose se brisa dans son âme, peut-être ce qui aurait pu la sauver... De ses propres démons. Si elle n'était digne de rien et de personne, alors elle serait digne de ses rêves et de ce qu'elle attend pour le monde.
Passant sa tête sous l'eau froide pour tenter d'apaiser ses sentiments, ses réflexions tourner entre tout le vécut personnel de la jeune femme et de ces traitements inapproprié.
Puis, se redressant, elle décida que se laisser faire n'était pas la solution, mentor ou pas.
Sans hésiter, elle le réveilla à coup d'eau froide sur la tronche, avant de prendre une distance de sécurité, sur un pas méfiant et combattif si nécessaire.
“Alors tu vas m'écouter, tu m'as bien briser le cerveau et l'âme, sois fier de toi. Mais oui, j'suis plus forte que ça, connard, et t'as pas idée. Tu m'as abaissé, déglingué, sans juger quoique ce soit autour : t'as juste joué l'aveugle qui n'a vu qu'un côté d'une pièce. T'as jamais songé de prendre en considération l'existence d'un autre côté ? Moi je l'ignore pas, et je refuse de juger ta putian de colère justifiable. Mais écraser autrui, ça par contre, oui, c'est pour la ligue des vilains. TU es un bon VILAIN. J'ai fais un acte ignoble, j'ai perdu le contrôle, et malheureusement cela arrive : même aux plus grands des héros. Faire confiance, donner une seconde chance, plutôt que s'emporter comme un pépé en manque de temps de vivre, oubliant des informations et posant toute la faute sur une personne, tu veux pas remettre la totalité des événements en questions ? C'est trop dur pour ton petit cerveau de Vengeur ? Si tous les vengeurs sont aussi fermés que toi, je ne veux pas les rejoindre. Un Vengeur voit aussi loin qu'un héros avec le potentiel d'agir là où le héros ne peut aps : il AIDE et SAUVE les victimes. Il détruit ce qui n'est pas nécessaire et dangereux à la société. Mais il semble que tu as oublié ce que peut ETRE une victime : parfois ce sont tes alliés... Parfois ce sont les condamnés. La règle la plus importante, celle de sauver les âmes des innocents, tu l'as échappé. La preuve, en détruisant ma confiance et ma croyance d'un vrai chemin...”
Quoique Denki puisse tenter de faire à ce moment, le regard de la jeune femme se resserra très sévèrement, frappant du pied au sol alors que son bras se changea entièrement. Elle ne voulait pas se battre, mais elle n'avait pas finis de parler. Il l'avait démoli, et elle avait des choses à redire à cet enfoiré.
“Je t'appréciais, tes idées me semblait juste. Je pensais que tu pourrais m'accompagner sur le chemin difficile que je voulais prendre, et non pas m'insulter comme une grosse merde par MON erreur. Je nie pas l'atrocité, et mes réactions bizarres : cela est un problablement que cliniquement chaque victime peut endurer dans une sur exposition. Que veux-tu, pour toi ton premier meurtre à peut-être été simple : moi il s'est réalisé dans un cauchemar que tu veux jeter à la poubelle. Ignorer les problèmes des autres, surtout des coéquipiers, c'est partir dans le mauvais sens : vers la merde définitive. Tu ne faisais pas confiance à mes idées, et tu ne fais pas confiance car tu m'as vu craqué. Tu n'es donc pas confiant de ton propre choix, car tu ne vas même pas chercher plus loin que ça. Tu as vu un truc, tu t'arrêtes, c'est tout. Si c'est comme ça que tu jugeais tes meurtres, tu tuerai beaucoup d'innocent. Je doute que ce soit ça. Alors agit autrement EN DEHORS DE TES MEURTRES. REFLECHIS. PENSE. LES AUTRES ILS SONT HUMAINS AUSSI ! UNE VIE !”
Sa queue était monté si haut qu'elle semblait trembler elle aussi de rage.
“J'me suis laissé tâché, gueuler, pousser car j'te connais pas assez pour vraiment péter les plombs. Mais là t'es aller trop loin, en oubliant les PROPRES PRINCIPES DU VENGEUR. Tu es peut-être un bon meurtrier, solitaire en tout cas. Mais en équipe, t'es à chier. Tu n'as pas l'esprit de compréhension, d'extension de la pensée, et du besoin de l'autre ou de comment faire. Et voilà le résultat. Alors plutôt que d'être hautain et de te voir plus haut que tu ne l'es, redescend sur terre.”
Puis enfin, son bras redevint normal alors qu'elle attrapa son téléphone.
“Maintenant réfléchis, remue tes pensées autrement peut-être et réponds : Je te supprime ?”
Simplement, devait-elle supprimer le numéro, et suivre sa voie, quitte à mettre Genki comme ennemi ? Ses yeux n'avait récupéré aucune lueur : il avait brisé l'espoir de la jeune femme d'avoir sa place, d'être utile, d'être quelqu'un. En ce moment, elle ne voyait pas où aller, mais qu'importe : si on voulait pas d'elle, elle se casserait. De toute façon, qui aurait besoin d'une malade ? D'un enfant du démon ? Malgré toutes ses bonnes ambitions, plus pures que jamais, dans le désir de laver la sociétée des pires ordures, personne ne semblait comprendre qu'elle restait qu'une simple humaine d'à peine 21 ans qui tenté de grandir dans un monde qui l'avait toujours rejeté et étiquetté.
Ses légers tremblement trahissait le fait qu'elle n'aimait pas la dispute, se prendre la tête maintenant, mais qu'elle ne pouvait faire autrement. Elle ne se pardonnait pas le crime, ni d'être descendu comme de la merde. Mais devoir quitter sa route, la briserai bien plus.
A ce moment, qui sait ce qu'elle deviendra, une fois sans aucun espoir.
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"Si le but de notre monde est d'être esclave d'un système protégeant de faux-Héros, je ne souhaite pas en être. Justice, un jour, sera réellement faite, par les véritables sauveurs de l'Humanité."
Couché dans son lit, il ne put qu’entendre Onyx quitter son lit sans un mot. Genki avait été dur et sans aucune limite dans ses propos. Pourtant, il était persuadé d’agir justement. Il ne regrettait pas ses mots, simplement de ne pas avoir été présent à temps. Malgré la tension et le silence palpable, le Vengeur commençait à sombrer dans son sommeil. Sa journée avait été longue et riche en émotion. Mais il n’était pas au bout de ses peines. Alors qu’il pensait la discussion terminée, un liquide froid se déversa sur son visage. Sortant de son sommeil en sursaut, il se redressa immédiatement sur son lit. Il comprit bien vite qu’Onyx n’était pas prête à se calmer et qu’il avait complétement réussi lui faire sortir de cette phase de pleureuse dont elle semblait se complaire quelques minutes auparavant. Assis sur son lit, le regard noir, il passa son visage dans ses mains pour s’essuyer avant de les joindre devant sa bouche, essayant de se canaliser. Oh qu’il ne supportait pas se faire réveiller de la sorte. Et puis, un monologue de sa part. Qu’il paraissait long quand il était incapable de faire preuve de patience dans l’immédiat. Elle osait lui dire qu’il l’avait brisé et qu’il n’avait pas pensé à être de son côté.
Comment ça perdre le contrôle pouvait arriver ? On parlait ici d’un job important. On parlait ici de sauver des vies. Elle osait lui faire la morale après ses actes. Il avait accueilli cette jeune femme parmi les siens sans connaître son histoire. Il n’avait posé aucune question. Sa vie d’avant importait peu, si elle souhaitait changer. Peut-être aurait-il dû. Il faut croire que sa faiblesse face à la gent féminine lui jouait des tours. Il se releva, faisant désormais face à Onyx, qui était sur la défensive. Son bras était prêt à frapper à tout moment, s’il faisait un geste brusque. Elle continuait, sans cesse, à crier et lui expliquer qu’il n’avait pas été correct avec elle. C’était certainement vrai. Mais pouvait-on lui en vouloir. Les principes des vengeurs ? Que connaissait-elle des vengeurs ? Pourquoi parlait-elle alors qu’elle n’avait jamais rencontré un seul homme de ce groupe. Et la dernière phrase. Oh elle était de trop. Je te supprime ? Dit-elle. Était-elle encore à la maternelle ? Quelle était la prochaine étape ? Un unfollow ? Un sourire apparut sur le visage de Genki, puis un petit gloussement. Et il éclata de rire. Cette situation n’avait ni queue ni tête. Ce rire nerveux dura quelques secondes, avant qu’il ne se reprenne en main. Des flammes se mirent à sortir de son dos, puis de ses bras. Voulait-elle en découdre ? Il était prêt. Après tout, elle avait osé sortir son bras devant lui après sa provocation. Il était entouré de meubles et de produit facilement inflammable. Il était dans son élément. Il allait prendre des coups, c’était sûr. Mais à quel prix ? Il prit enfin la parole, pour répondre à l’ingrate qui se tenait en face de lui :
« Je t’ai brisé ? Moi ? Tu étais déjà brisé. Je t’ai ramassé. Je t’ai offert un objectif. J’ai essayé de t’aider dans ta quête et c’est comme ça que je suis remercié ? Je dois te faire confiance ? Sous quel motif ? JE NE TE CONNAIS PAS ! Je n’ai jamais demandé ton histoire et je ne souhaite pas la connaître. Ton passé t’appartient et il en revient à toi seule de le mettre de côté. Tu crois que les gens que tu aides veulent connaître les moindres détails de ta vie ? TU ME PARLES DES VENGEURS ? MAIS QUI ES-TU ? TU NE CONNAISSAIS AUCUN VENGEUR AVANT MOI ! NOUS N’ÉTIONS QU’UN MYTHE A TES YEUX ! NE ME PARLE PAS DE NOS PRINCIPES ALORS QUE TU N’EN CONNAIS AUCUN ! JE DOIS AIDER ET SAUVER LES VICTIMES ?! C’EST CE QUE TU AS FAIT TOI ? TU AS LAISSÉ LA PAUVRE GAMINE SANS AUCUNE HÉSITATION POUR TE BATTRE ! TU ME DEMANDES D’ÊTRE COMPRÉHENSIF AVEC TOI ?! Mais c’est le monde à l’envers ! As-tu seulement essayé de te mettre à ma place une seconde ? Je te garde à mes côtés pour te montrer la voie de la justice et à la première occasion, tu perds complètement les pédales. SUIS-JE TA NOUNOU ? DOIS-JE TE SURVEILLER A CHAQUE OCCASION ? DOIS-JE ASSURER TES ARRIERES A CHACUNE DE TES INTERVENTIONS ?! JE N’AI MÊME PAS EU LE TEMPS D’INTERVENIR ! TU AS DÉCIDÉ DE JOUER SOLO ET TU OSES ME PARLER D’ESPRIT D’EQUIPE ? Mais évidemment que je m’arrête à ce que j’ai vu ! Je t’ai envoyé en première ligne, c’est que je croyais en toi ! Et où a mené cette confiance ? À TOI QUI JOUAIS AVEC UN CADAVRE ! C’est vrai qu’à ce moment-là, tu avais l’air d’être une sacrée victime. »
La chaleur augmentait et la tension entre les deux s’intensifiant. Où allait mener cette discussion ? Il ne faisait aucun doute que l’équipe n’allait pas poursuivre à coopérer. À partir de maintenant, elle allait poursuivre sa route de son côté et lui du sien. Ils n’étaient pas compatibles. C’était un dialogue de sourd. Chacun campait sur ses positions. Comment pouvait-il lui accorder sa confiance après des actes aussi atroces ? C’était donc ça, sa réaction ? Elle pleurait comme un enfant pour son meurtre mais ne supportait pas les critiques ? Elle allait trop loin. Il était droit dans ses bottes. Genki voulait aider son prochain et cela lui retombait dessus. C’était elle, qui était venu le chercher. Qui souhaitait en connaître plus sur son monde.
« Donc c’est ça, ta réaction ? Tu es incapable de recevoir des critiques ? Mon chemin est tracé. Je sais où je vais. Alors que toi… Je t’ai offert une perspective d’avenir. La route est longue et dangereuse. Si tu n’es pas capable d’affronter tes démons et de continuer, va. Retourne dans ta rue regarder le ciel en attente d’une réponse. Va rejoindre le Lycan si c’est ce que tu veux. Tu avais l’air de tellement apprécier vivre à son crochet, après tout. »
C’était l’ultime provocation de Genki. Allait-elle s’emporter ou comprendre qu’elle devait ouvrir les yeux et arrêter d’agir comme un être torturé ? @ Justayne
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Alors qu'il s'emportait à son tour, elle ne put retenir un petit sourire. Ils étaient tous deux têtus, campait sur les idées bien à eux. Leurs objectifs ? Communs. Leurs manières de pensées ? Complètement différente. Bien qu'elle savait sa voie, ce qu'elle voulait, avec lui... Cela ne pourrait pas fonctionner. Si c'est pour éclater à chaque fois comme ça, où était l'intérêt. Décidément, elle ne pouvait pas prendre d'ordre ni rien.
C'était une solitaire après tout. Il est vrai, c'était là sa meilleure efficacité : la solitude de l'acte. Bon acte, pour la société, voilà tout.
Mais contrairement à ce qu'il croyait, elle connaissait bien plus des vengeurs qu'elle ne semblait paraître. La Rouge avait longuement mené des recherches sur eux, même après leurs défaites contre les héros. En bref, elle avait déjà eue un regard sur leurs actions, leurs activités et leurs pensées. Mais trop prudente à l'époque, elle n'avait encore jamais agis, et était resté de côté à juste noter... Encore... Plus.
Se rendait-il compte qu'elle pourrait, si elle le souhaitait, relié toutes les informations, et les faire sombrer ?! Nah... Elle ne le ferait pas, car les Vengeurs ne le méritaient pas. Ils faisaient le bien. Mais lui, il l'agaçait avec ses hauts airs de monsieur supérieur et je sais tout. Laissant son bras redevenir normal, elle les écarta en penchant légèrement la tête.
“C'est triste, la vision que tu te fais de moi, mais c'est la tienne. Tu es aussi borné que moi, rien ne te ferais changer de danse.” Elle soupira en secouant négativement sa tête. “Ca ne peut juste pas fonctionner, avec nos caractères. On va se foutre des bâtons dans les roues. Je ne doute pas de ce que je veux, et de ma voie à suivre, je doute juste de toi. Je te remercie d'avoir sauver ma déglinguée de personnes, au moins. Mais ce parcours m'aura ouvert les yeux sur plusieurs détails.”
Alors que la chaleur augmentait dans la salle, la jeune femme marchait simplement pour attraper ses affaires après avoir ranger son téléphone. Elle semblait s'en foutre, et ressemblait désormais à celle qu'il avait rencontré : celle qui ne le connait pas, et n'a donc aucune confiance en l'homme. Juste de la curiosité, et rien de plus.
“On aurait peut-être pu faire bonne équipe, mais je suis pas là pour devoir montrer mes valeurs. Elles sont là, et ne partiront pas. Je ne flancherai pas une seconde fois. Tu as peur ou je ne sais quoi, avec ton dégoût. Quel drôle d'équipe on ferait à travailler ensemble. Mais je continuerai, sans toi...” Frottant sa nuque, cette fois le regard ambrée sur Genki. “Mais si je te croise sur ma route, je ne serai pas très contente. Ce n'est pas mon but de tué innocent ou sauveur. Mais si peux t'en décocher une, je le ferai, car j'ai mauvais caractère et je ne te pardonne pas non plus.”
Se redressant, changé, avec son sac sur le dos, sa queue continuait de traînait par terre négligemment alors qu'elle s'approchait d'une des fenêtres, s'asseyant sur le rebord. Son regard froid, intimidant, fixait Genki.
“Rejoindre le Lycan, pour qui tu me prends dis donc ? C'est triste à voir, ta vision. Vraiment, t'as pas mieux ? Ooh, et par rapport aux vengeurs...”
Elle sortit un cahier cette fois, et ne fit que le feuilletait devant ses yeux. Et se mit à décliner des informations essentiels, confidentiels de ceux-ci. Il n'y avait pas tout, mais une grande quantité, dont une poignée de Vengeurs qu'elle n'avait pas certifié mais où les doutes étaient présent. Cette démone, déesse des informations à récoltés en silence, avant une liste sur tout ce qui tournait. Les gangs, la Ligue, Les Vengeurs, Les Héros. Une vrai mine d'or, en réalité... Ce n'était qu'un bref aperçu, montrait qu'elle était loin d'être ignorante.
“J'en ai pas parlé, de peur que tu fuis de voir que j'en savais peut-être trop. J'ai mes méthodes, mes sources, et tous les vengeurs ne ferme pas leurs clapets. Je suis peut-être ce qui se rapproche le plus de l'alliée inaccessible, mais aussi de l'ennemie dangereux. Si je le voulais, je pourrais trouver votre base. Encore une fois, ce n'est pas mon désir de vous détruire, vu que je veux vous rejoindre. Juste que je n'aime pas qu'on me traite d'ignorante, alors que je possède probablement plus d'informations que vous tous réunis. J'aurais pu vous partager tant : des meurtriers en libertés, des héros vendant en esclavages des enfants que je n'ai pas encore attrapé, des trafics humains d'alter, de la drogue modifiant l'alter qui peut tuer ces utilisateur ou les foutres au coma, des groupes qui cherche à décoller hors de la Ligue; les agissements derniers de la Ligue. Mes yeux sont partout, mes contacts aussi.”
De sa position, elle semblait tenir le pion maître de la partie. Son expérience dans les bas fonds de la société, à racler les murs, vivre comme une pauvre lui avait apporté tant de sources que personne n'avait encore exploré, car pas l'informations partagé, et elle car elle n'était pas prête.
“Enfin, je doute qu'il en reste beaucoup maintenant que je vais passer à l'action.”
Elle croisa ses jambes, fixant Genki sans arrêt.
“On aurait pu faire des choses grandioses, sauver des tonnes d'innocents, aller de l'avant, être une vrai équipe de sauveur et vengeur de ces pauvres âmes.”
Soupirant, elle ferma ses yeux. Clairement, elle ne jouait pas la comédie, et vu qu'il avait lui même tout détruit, alors pourquoi cachait d'avantages son potentielle ? Jamais elle n'aimait tout révéler d'un coup, mais ici, elle voulait lui prouvé l'erreur qu'il venait de faire. Peut-être ainsi comprendrait-il qu'elle n'est pas un monstre, juste une chasseuse nocturne.
Mais avec son caractère, il risquait juste brûler plus, sous le regard vide de la Dragonne qui n'avait plus aucune attache envers le bel homme. Il avait brûler trop vite, et en brûlant, il avait bousillé la chance d'important quelques choses de grand à son clan.
Il pouvait tenté de l'attaquer, elle était prête à l'éviter, et fuir si nécessaire. Mais, sympathique, elle lui laisser la chance de parler une dernière fois. Malgré son visage sans vie.
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Proie et prédateur Genki Sano & Lakshi Ziendra Cette embrouille n’en finissait plus. Comment ce duo avait pu se retrouver à un point de non-retour ? Une seule mission et déjà une relation détruite. C’était la colère qui parlait. Autant pour lui que pour elle. L’égo est une mauvaise chose. Aujourd’hui en était une preuve de plus. Elle n’avait désormais plus l’air agressive, arrêtant la transformation de son bras mutant. Pourtant, elle ne revenait toujours à la raison. Continuant sans cesse de remettre la faute sur lui. Comme s’il était la raison pour laquelle elle avait flanché. Genki n’en pouvait plus d’entendre ces sottises. Évidemment qu’il avait une mauvaise vision d’elle. Contrairement à elle, il avait fait ses preuves. Elle avait demandé un combat, il lui avait donné. Qu’avait-elle fait pour lui ? Rien. Il avait essayé tant bien que mal de lui ouvrir une porte pour lui permettre de tourner la page. Mais elle n’avait rien comme il le fallait. Elle récupérait petit à petit ses affaires. Bien. Il approuvait totalement cette réaction. Elle devait disparaître. Mais elle continuait à prendre la parole. Au moins, elle affirmait qu’elle allait continuer sans lui. C’était au fond ce qu’il voulait. Onyx pouvait continuer à se rapprocher des Vengeurs, en revanche, il ne souhaitait pas faire partie de son entourage quand elle péterait un nouveau un câble. Il ne voulait pas qu’elle soit sous sa responsabilité. Et voilà que maintenant, elle le menaçait. Souriant orgueilleusement, il répondit :
« Je suis devant toi, si tu veux tenter ta chance. Je confirme que nous ne pourrons pas fonctionner ensemble. C’est dommage, bien que j’étais dur, j’avais espoir en toi. Tu sais, tu m’as demandé des preuves. Tu voulais me tester. Alors t’entendre dire que tu n’es pas ici pour prouver tes valeurs, je trouve ça culotté, quand on sait que tu ne jurais que par un combat pour savoir si je méritais de t’avoir à mes côtés. J’ai tout fait pour que tu baisses ta garde et que tu acceptes de me suivre dans ma quête. Mais, qu’est ce que toi, tu as fait pour moi ? J’ai attendu de te voir à l’action, c’était ça la preuve dont j’avais besoin. Et tu m’as déçu. Tu es pleine de contradiction. Comment peux-tu savoir que tu ne vas pas flancher ? Avant l’intervention, tu étais pleine de beau discours. Et pourtant… J’en ai assez de me battre. J’en ai ma claque de parler à un mur. »
Soupirant de déception, il arrêta de produire des flammes. Elle était sur le bord de la fenêtre, prête à partir. Grand bien lui fasse. Il n’allait pas la retenir après cette discussion. Au moins, il savait qu’elle allait continuer seule. S’asseyant sur la table, en face d’elle, il l’écoutait une nouvelle fois. Puis, elle attrapa un cahier qui semblait bien rempli. Et elle déballa des informations sur les vengeurs. Déblatérant qu’elle connaissait beaucoup de chose et qu’elle pouvait nuire au groupe si elle le souhaitait. Qu’elle était tombée bien bas. Croyait-elle vraiment qu’elle avait un poids sur eux ? Qui était-elle pour croire qu’elle était en mesure de faire quoi que ce soit contre eux ? Genki ne pouvait s’empêcher de glousser légèrement. Elle était drôle cette petite. Pensait-elle que les criminels étaient tous de petites frappes comme le prédateur de cette nuit ? Seule, elle n’allait arriver à rien. Avoir des informations ne signifie pas être capable d’en faire usage. Elle avait du caractère ! Il ne pouvait pas le nier. Mais les conneries sortant de sa bouche étaient du très haut niveau. Se grattant l’arrière du crâne et soupirant, il fixa la jeune femme tandis que son regard était devenu complètement neutre.
« Aaah, bien joué Sherlock. Impressionnant. C’est des sacrées infos que tu as. Mais est-ce que tu te rends compte des conneries que tu dis ? C’est bien oui ! Va trouver notre base. Va essayer de nous détruire. Tu peux y aller vraiment ! Je te défis même de le faire ! Tu sais que toi et moi, sommes insignifiants dans ce monde ? Nos leaders peuvent faire jeu égal avec All Might et toi, tu crois être en mesure de nous faire tomber ? Utilise tes infos, vas-y. Lance une guerre. Mais tu auras le sang des innocents sur tes mains. Et maintenant que je sais tout ça, tu te doutes bien que si tu tentes quelque chose, ce n’est pas moi qui viendrai à ta rencontre, mais quelqu’un de bien plus fort et dangereux. M’enfin… Voyons le bon côté des choses. Tu pars de ton côté et moi du mien. Ce qui veut dire deux interventions au lieu d’une. Ce n’est pas plus mal, non ? De toute façon, on se reverra. La ville est petite. Et peut-être qu’à ce moment, tu auras changé d’avis. Si tu veux discuter, tu me trouveras bien assez vite, hein Sherlock ? »
Une pointe d’ironie se faisait ressentir dans sa dernière phrase. Mais il espérait qu’Onyx comprenait le sens caché. Malgré ce déchirement entre les deux, Genki souhaitait voir son évolution. Si elle changeait, il serait prêt à lui rouvrir les bras. Pour le moment, il se doutait qu’il ne verrait pas ses yeux ambrés pendant un long moment. C’est bien dommage. Malgré sa froideur en toute circonstance, elle avait du charme. C’était une potentielle conquête qui s’évadait avant qu’il ne tente quoi que ce soit. Ce n’était pas plus mal pour lui après tout, elle était une source de problème. En revanche, il n’allait pas rester ici cette nuit. Si elle pétait un câble une nouvelle fois, il ne voulait pas mourir mystérieusement dans son sommeil. L’hôtel était compromis. Le lieu était pourtant charmant ! Mais, il attrapa à son tour ses affaires. Récupérant ceux sur le lit, il fit de même que pour les vêtements d’Onyx : dans la poubelle et réduit au néant pour détruire les dernières preuves. Tournant une dernière fois, son regard vers son ancienne coéquipière, il lui fit un signe de la main. Adieu, la Dragonne. Et à la prochaine ! @ Justayne
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Au final ce n'était pas le problème de la Dragonne, plus maintenant. Elle ne voulait aucun mal aux vengeurs, juste lui faire comprendre qu'elle aurait été utile. Rien de plus : et lui n'avait vu qu'une menace absente. C'était donc ainsi, une menace ? C'était terminé, mais au moins tout était dit.
N'appuyant plus sur les moments, la jeune femme se laissa simplement tomber de la fenêtre, se rattrapant plus bas. Elle n'avait plus rien à faire ici : du travail réel l'attendait, en retournant chez elle. Une nouvelle justicière était née, bien que son regard dépourvu de vie était quelques peu menaçant. Sa queue avait perdu de ces mouvements, se contentant à l'équilibre de la Dragonne.
Ziendra allumant une cigarette en repensant aux tout, avant de chasser ses pensées d'un revers de la main dans la fumée. Au moins, elle savait où elle allait.
La Rouge attendra le premier train, et partit. Retournant dans sa ville, pour retrouver un véritable repos.
Une fois sur place, elle se rendit à son ancien appartement délabré. Loin de elle l'idée de croiser qui que ce soit, mais l'argent ne pleuvait pas. Prendre un hôtel serait de trop. Débarrassant ses affaires elle ne prit pas la peine d'observer si le moindre changement avait eue lieu ici. Ces seules activités fut de prendre une longue douche bien méritée, les yeux livides laissant l'eau couler le long de con corps sombre.
Ceci fait, la clope au bec, elle sortit les dossiers que contenait sa maison, quelques uns parmi tant d'autres, et commença soigneusement à établir sa liste de futur victime, de personne méritant la mort. Pas de place au doute, à l'amour, à la peur, ni rien. De toute façon, elle était vide. Une coquille qui ne marchait que vers l'accomplissement d'un but qu'aucun héros ne pouvait atteindre, surtout pas ceux qui coulait joyeusement leurs vie dans le vice.
Mais pour continuer ses chasses nocturnes, et espérant tenir, il fallait retrouvé un boulot; la vieille du Konbini lui aura garder une place, elle l'aimait bien et inversement. Ce n'était pas plaisant de bosser au milieu de crétin, mais l'argent allait manqué. C'était malheureusement nécessaire.
Ziendra téléphonera au petit matin afin de reprendre son poste, avant de repérer son appartement et le ranger comme il se doit. Déposant son lot de feuilles sur la table après un bon moment à juste travailler, notre Dragonne s'étira, fumant à sa fenêtre et fixant l'horizon.
Une partie d'elle était probablement morte lors de cette mission avec cet abrutit de Genki. Mais sans ces chieurs de sentiments, au moins, plus rien ne la retenait et son froid l'aidera à avoir contrôle. Elle était prête...
Vengeuse ? Non, ce serait trop simple après tout ça. Juste une Chasseuse de la nuit, l'ombre qui sauvera les innocents. Voilà tout.
Oooh qu'elle espérait ne pas croiser la face de Genki avant trèès looongtemps.
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