Le premier défi de classification du tournoi international venait d'avoir lieu. J'avais pris le temps de regarder chaque défi quelques instants pour voir ce que les étudiants de Yuei pouvait faire. Mon observation avait débutée avec la partie liée au sauvetage. La première équipe avait réussi à avoir leur victoire, mais pas en payant le prix. Je voyais ensuite un homme de pierre tellement adorable avec son partenaire à la chevelure mauve qui s'en sortaient avec brio. J'étais ravie de voir que même les plus jeunes arrivaient à briller dans des moments aussi cruciale. C'était pour eux une façon de se démarquer ou d'être enfin reconnu.

Un combat attirait davantage mon attention cependant. Celui d'un troisième année que j'avais rencontrée dans un bar il y a peu. Le combat semblait pas si compliqué pour lui. Je l'avais vu enfin en action avec son alter et son regard qu'il m'avait montré lors de notre rencontre n'avait pas disparu. Même qu'il semblait encore plus puissant qu'avant. Je criais un grand Yes lorsque je le voyais gagner cet affrontement contre l'homme de pierre. Sans plus attendre, je retournais chez moi le temps que j'avais encore tous les sentiments du combat imprégner dans mon corps afin de travailler des idées. Je m'étais décidée de choisir Johan comme héros. Je désirais être son manager, mais je ne pouvais pas juste lui faire la demande en ayant rien à lui proposer. Je ne voyais pas le temps passé en travaillant sur mes croquis. J'avais plus d'une idée que je prenais le temps de noter dans un cahier alors que je me concentrais afin de lui remettre un essai terminé.

Le lendemain matin, je m'étais rendue tôt à l'école pour utiliser le matériel nécessaire pour imprimer et plastifier mon essai. J'espérais juste qu'il allait apprécier. J'avais demandée également à la direction si cela était possible d'avoir plus d'information sur lui et sans rien demander plus, ceux-ci m'avait donné un dossier sur la personne que je désirais. Bien sûr, je leur demandais si cela était possible que je le rencontre seul à seul dans l'un des ateliers pour faire ma proposition. Cela ne semblait pas être un souci et ils se proposaient eux-même de faire l'annonce pour la rencontre à ce fainéant. Cependant, elle se faisait avertir qu'il avait déjà eu par le passé une étudiante de son domaine qui avait tentée de travailler avec lui et qui au bout du compte cela n'avait rien donné. Est-ce que cela était une façon de me décourager ? De me faire changer d'avis ? Il pouvait avoir plein de raison du pourquoi cela n'avait pas fonctionné avec l'autre élève. Je ne changeais pas d'avis et je demandais gentiment que la rencontre aie lieu un peu avant l'heure du dîner. Ainsi, je ne lui ferais pas trop manquer les cours par mon intervention.

Je faisais mes cours tranquille et dès que je voyais que ma rencontre avec lui arrivait sous peu, je ramassais mes croquais ainsi que l'essaie qui se trouvait dans le casier pour courir dans l'un des ateliers que j'avais louée le temps de la rencontre. Comme cela on allait être en paix. Cela n'était pas la première fois que je faisais cela, mais je restais un brin stressée. Certes, il m'avait dit ce jour-là qu'il serait ravie que je sois sa manager, mais est-ce que cela allait être encore le cas ? Avait-il trouvé ailleurs ? Je prenais un grande respiration alors que je déposais mes objets sur la grande table qui se trouvait au milieu de la pièce.


Relaxe Astrid, c'est comme avec Zachary ou encore Keyblade ou cet étudiant de troisième année dont le nom m'échappe.

Je prenais le temps de m'assoir sur le bord de la table afin de cacher tous mes brouillon et l'essai qui se trouvaient derrière moi et j'attendais que la porte s'ouvre. Oh, je replaçais la jupe de mon uniforme et me recoiffais un peu pour assurer que plus que présentable.

J'étais enfin prête. J'attendais juste qu'il franchisse la porte pour faire le grand plongeon et lui faire la demande. Mon regard verdâtre voyait regardait l'horloge qui se tenait non loin de la porte. Il devrait déjà être ici à l'heure qu'il est. Je prenais une grande respiration. Ce n'était pas grave, il avait sans doute eu une obligation ou un devoir en retard à remettre. Je n'avais aucune idée du pourquoi il avait du retard et je tentais de ne pas trop m'en faire. Malgré cela, j'avais mes petits doigts qui tapotaient sur la table. Plus que le temps avançait, plus que j'étais impatiente. Je me sentais à bout de nerf lorsqu'enfin, la porte qui se trouvait devant moi s'ouvrait.

Un grand soupire soulagement me permettait de me calmer. Au moins il était présent et je préférais qu'il soit en retard plus tôt que de ne pas se présenter du tout. Je ne pouvais pas lui en vouloir et de pas son air, je pouvais sentir qu'il s'en voulait de ne pas avoir été à l'heure. C'était seulement une fois la phrase finie que je m'étais rendue compte qu'il venait de communiquer dans ma langue natale. Cela faisait quelques mois que je me trouvais au Japon. Je m'habituais de plus en plus à cette langue qui allait être dans mon quotidien. Mais, cela n'enlevais pas cet acte de gentillesse de la part de Johan qui avait prit la peine de me parler en anglais ce qui me faisais sourire un tantinet.

Il me demandait comment j'allais tout en rajoutant que je voulais le voir y parait. Ma tête penchait en direction des objets qui se trouvaient sur la table. Faut croire qu'il avait rien pigé du pourquoi je l'avais invité à me rejoindre dans cet endroit. Je me levais donc pour aller le rejoindre. Je me sentais vraiment minuscule devant lui. Je devais un peu lever ma tête pour pouvoir bien le voir.

Je vais bien.

Alors que je ne me gênais pas pour mettre mes mains sur la cravate afin de la placer comme il se doit avant de reprendre la conversation.

Je t'ai demandée parce que j'avais une proposition à te faire.

Je le prenais gentiment par l'un de ses bras comme lorsqu'il m'avait raccompagné chez mon amie pour tenter de le rapprocher de la table.

Est-ce que tu te souviens lorsque j'avais dis que j'allais chercher à mettre en valeur un étudiant avec mon management?

Je m'installais de nouveau sur le bord de la table pour lui pointer mon essai de carte de jeu.

Et bien , je t'ai choisis toi. Enfin, si tu le souhaite bien sûr. Simplement que ta détermination que tu m'avais montré au bar ainsi que lors de l'épreuve de qualification ma vraiment envie de travailler à tes côtés. Alors je te le demande.

Alors que je levais mes yeux émeraude pour le regarder plus directement avec l'envie qui devait se lire dans mon regard.

Veux-tu que l'on travaille ensemble ?

Il étirait un sourire lorsque je lui disais dans ma langue maternelle que j'allais bien. Je replaçais sa cravate vu que celle-ci n'était pas bien placée. Enfin à mon goût à moi et je lui parlais ou du moins je commençais à parler de ma proposition. Je n'avais pas vu sa réaction, tout ce que j'avais pu entendre était un léger bruit venant de sa gorge. Comme s'il venait de ravaler sa salive. J'ignorais donc ce bruit pour me diriger vers la table.

Objet où trônait des documents variés. La plupart n'était que des brouillons d'idée variée que j'avais pensée pour le promouvoir en tant qu'héros. Mais, celui que je voulais qu'il regarde particulièrement était la carte à jouer. Mon seul produit pour l'instant qui avait un aspect final. Je lui rappelais également notre conversation que nous avions eu dans ce bar. C'était à ce moment là que j'avais une réponse de la part du géant. Son Oh je vois, me faisais un peu douter sur ce qu'il avait bien pu penser avant tout ceci. Mais, je lui faisais un grand sourire lorsqu'il disait être flatté.

Je le laissais regarder la carte de plus près avant de reprendre délicatement son bras. Je souhaitais être près de celui avec qui je voulais travailler et aussi enfin surtout parce que j'étais une fille qui aimait avoir un contact avec les gens. Ma tête se déposait sur le bras de Johan quand il me parlait de nouveau. Pourquoi je ne voudrais pas travailler avec lui ? Je me plaçais devant lui pour dire ce que je voulais lui dire quand il me tapotait gentiment la tête. Mes yeux se fermaient tous seuls. J'aimais cette petite action d'attention de la part de cet étudiant. J'avais sans doute un sourire qui s'était agrandi au contact de la main sur mon cuire chevelu. J'ouvrais doucement les yeux pour ne pas m'endormir et lui dire ce que je voulais lui dire un peu plus tôt.

Bien sûr que je suis prête à tenter le coup. Ce que j'ai vu au combat de qualification m'a montré tant de possibilité. Tu es celui que j'ai choisie et peut importe ce que tu as vécu par le passé, je n'ai pas l'intention de changer d'avis. Tu vas être pris avec moi pour un bout de temps.

Me permettant de rire à ma dernière remarque.

En riant de ma dernière remarque, je pouvais remarquer que mes paroles le faisait sourire. Je pouvais me dire heureuse si mon travail ou du moins acharnement dans un petit bureau dans mon appart ou dans les cours on porté fruit.  

J'écoutais ses paroles alors que je restais contre lui. Je souriais de nouveau lorsqu'il complimentait mon travail. une partie de moi aurait aimée pouvoir en faire plus pour l'impressionner, mais avec les études et le peu de temps de sommeil, c'était tout ce que j'avais réussi à faire. Oui le travail que j'avais fait était bien, beaucoup mieux que mes anciens travaux que j'avais fais par la passé lorsque j'étais aux États-Unis. Cependant, je sentais que je pouvais faire mieux ici. Peut-être qu'il était ma source d'inspiration ?

En tout cas, je cessais d'être collé contre lui lorsqu'il disait qu'il serait ravi que l'on travaille ensemble. J'avais réussi à le convaincre YES! J'en sautais de joie tellement que j'étais contente. Même que je faisais un tour sur moi-même avant de le regarder de nouveau dans les yeux.

Super. Je suis vraiment contente. Tu vas voir. Tu ne seras pas déçu.

Mon sourire s'estompait au fur et à mesure que mon élu parlait de mon passé et qu'il demandait si cela allait mal là-bas. Je baissais mon regard pour aller m'assoir sur le bord de la table avant de commencer à parler.

Tout vas bien là-bas. Trop bien en faite.

Il n'y avait pas vraiment de criminalité de là où je viens. Les héros avaient toujours le dessus sur les vilains alors , je ne voyais pas l'intérêt d'encourager des héros qui avaient la vie facile. Argh si seulement c'était ça la véritable raison. Je soupirais avant de reprendre la parole.

Je ne me sens plus à ma place là-bas. Y ... Y s'est passé de quoi assez important pour que je ne souhaite plus rester là-bas.

Est-ce qu'il allait accepter ça ? Ou j'allais devoir tout lui expliquer ici et maintenant ?

En quelques instants, mes sentiments que j’avais se changeaient. Passant par le stress ou l’angoisse pour devenir de la joie avec un brin d’excitation avant de bien sûr, sombrer pour être plus triste. Tout cela en ayant discuté avec Johan que pendant quelques minutes. C’était d’une certaine façon intense. En plus que là il entrait dans un sujet qui m’était plus tôt délicat. J’étais pas mal moins à l’aise qu’un peu plus tôt quoi. Pourquoi il devait me poser cette question au juste. Je prenais donc le temps de répondre à la première partie qui parlait des États-Unis.

Je lui disais que tout allait bien même trop bien et cela était la pure vérité vu que bien les États-Unis ont rarement de problème. Si seulement j’avais pu me contenter de dire ça, sans doute que cela aurait pu m’éviter ce qui allait suivre. Mais hélas, j’ai osé parler vaguement du souci qui me traverse l’esprit. Ce qui semblait piquer davantage la curiosité du géant qui se trouvait pas mal près de moi. Il prenait le temps de me dire gentiment que si on voulait travailler ensemble que l’on devait tout se dire et qu’il était prêt à écouter. Je prenais une grande respiration tout en évitant son regard au départ. Merde, il avait raison. Pourquoi j’avais tant de mal à m’exprimer sur ça ? Quand je le regardais de nouveau, je restais silencieuse en me contentait de voir son sourire.

Je soupirais pour tenter de faire sortir tout le stress qui montait en moi. L’une de mes mains qui se serraient pour former un poing sur le coup d’une certaine peur. Je n’avais toujours pas parlé de ce point depuis mon arrivée au Japon. J’avais fait tout mon possible pour le mettre de côté en espérant que cela s’arrange par le temps.

Fine.

Était le seul mot que j’arrivais à prononcer alors que je me dirigeais vers la fenêtre pour regarder l’extérieur en déposant ma main droite sur le cadre de la fenêtre avant de me retourner et de déposer mon dos sur le mur qui se trouvait derrière moi alors que mes doigts grattaient le mur. Comme si je tentais de m’échapper de cette situation alors que j’allais tenter de lui expliquer ce qui s’était passé là-bas. Je n’arrivais pas le regarder directement. Je levais mon regard vert émeraude vers le plafond de l’atelier.

La raison du pourquoi que … je ne souhaite pas rester au là-bas.

Ouf j’avais vraiment de la misère à le dire. Je pouvais presque sentir des larmes couler sur mes joues alors que j’avais à peine entamé la réponse. La lumière artificielle de la salle faisait ressortir la brillance des larmes qui perlaient sur le bord de mes yeux alors que ma main gauche venait se coller contre ma poitrine.

C’est que … j’avais une histoire. Une histoire qui semblait être la bonne et.

Les larmes coulaient le long de mes joues.

Aussitôt que Zachary est parti vivre son aventure pour devenir un héros. Il …. il est mort.

Je m’écroulais au sol par la peine que je ressentais. Cette douleur était lourde sur mes épaules.

En l’ayant perdu, j’avais perdu aussi la raison de continuer mes études … de même vivre d’une certaine façon. Je devais partir de cet endroit où tout se passe bien pour arrêter de souffrir.

Je relevais mes yeux vers Johan alors que je continuais de pleurer.

Est-ce que tu comprends mieux maintenant ?

Alors que mon visage allait se déposer sur les genoux.

Recroqueviller contre le mur. J'avais l'impression que le temps venait de se ralentir. J'entendais le tic tic de l'horloge qui résonnait en echo dans ma tête. Je n'arrivais pas à faire cesser mes yeux de pleurer. Mes vêtements qui couvraient mes genoux était imbibés de mes larmes. Je me sentais tellement faible. une partie de moi venait de tout dire à haute voix ce que je n'osais pas dire et tout ce que je ressentais c'était de vouloir rester en boule et de ne plus bouger. J'entendais à peine la voix de mon élu qui me disais un "je vois".

Je n'osais pas le regarder. Pas dans l'état que j'étais là. Je ne voulais pas qu'il me voit comme cela. J'aurais voulue que cela reste comme c'était avant. Les câlins amicales et les sourires. Je ne voulais pas voir comment il me regardait à cet instant précis. Je me retournais même afin d'avoir mon visage contre le mur. Si seulement je pouvais me mettre invisible à ce moment je ne dirais pas non. J'étais vraiment pas à l'aise de me sentir de la sorte. Ma tête venait se coller contre le mur alors que je continuais de pleurer comme un bébé.

J'entendais des bruits de pas. Est-ce que c'était Johan qui décidait de partir ? Juste à l'idée de m'être confier pour quoi au final ? Me retrouver toute seule. L'idée me faisait mal. Mes poings se serraient alors que je sentais de quoi me toucher. Je sursautais de plus belle. Je ne m'attendais vraiment pas à ça. Par chance, je n'avais pas criée. Mes bras c'était placés au-dessus de ma tête comme une défense. Je ne m'attendais vraiment pas que Johan était encore là et qu'il allait faire ce qui était entrain de faire.

Je me laissais me lever tranquillement pour me retrouver le visage contre son corps. Ses bras massif qui me serraient dans le dos afin que je reste contre lui. Au moins, il ne serrait pas trop fort sinon j'aurais encore plus de mal à respirer. Je restais figée. Normalement j'aurais sautée sur l'occasion pour le serrer en retour. Mais là, je n'étais pas dans le mood. Mon front se déposait doucement contre le corps de Johan alors qu'il me disait que mon ex serait sûrement fier que j'essaie de continuer de vivre.

mhh mhh

Était tout ce que j'avais réussi à "dire" sur le moment alors que mes mains se déposaient doucement sur le torse de celui-ci qui tentait de me remonter le moral du mieux qu'il le pouvait. En tournant ma tête, je pouvais entendre les battements de coeur de celui-ci. Il avait beau être un peu plus rapide qu'à la normal je me sentais un peu rassurée. Malgré que la situation pouvait être particulière pour lui, il restait là à mes côtés alors qu'il aurait pu partir et ne jamais revenir. Il me disait que j'étais une femme forte. Je n'avais pas vraiment l'impression à ce moment précis. Cependant, ces mots étaient mignons et je venais le serrer à mon tour. Mais quand est-ce que j'allais arrêter de pleurer moi ?

Après un petit moment d'accolade, Johan se reculait pour me regarder. Je levais doucement mes yeux d'émeraude pour le regarder à mon tour et de constater qu'il utilisait ses doigts contre mes joues pour essuyer mes larmes. Ma tête se penchait sur le côté pour gentiment écraser la main gauche de l'héros entre ma joue et mon épaule. Une partie de moi voulait garder un brin de chaleur alors que le reste de mon corps avait froid. Je lui faisais un léger sourire en réponse de son sourire. Ce n'était pas le plus étincelant, mais cela permettait de savoir que j'allais un peu mieux ?

La dernière phrase qu'il venait de dire me faisait hocher de la tête.

Mon avenir dépend de ta performance durant le tournoi. Aucune pression bien sûr.

Alors que je riais légèrement à mon commentaire. Je tentais de changer un peu l'ambiance qui était morose depuis trop longtemps dans cet atelier.

Je venais de rire à ma propre remarque. Je venais vraiment de mettre ma vie d'une certaine façon entre ses mains. Je gardais mon léger sourire malgré le fait que je stressais pas mal. Je souhaitais de tout coeur qu'il allait faire une belle performance durant ces préliminaires ainsi que le tournoi internationale et qu'ainsi on pourrait voir mes produits qui le mettrait de l'avant et qui ainsi me permettrait de rester ici au Japon. Je ne voulais vraiment pas revenir aux États-Unis. Certes ma famille s'y trouvait toujours et j'étais une jeune adulte, mais je sentais que je n'avais vraiment plus ma place dans ce grand pays. je sentais que je devais trouver ma place ailleurs et je tentais le coup avec Johan. Si jamais cela ne fonctionnait pas parce que mon combattant n'aura pas été celui que je pensais, je vais devoir retourner chez mon père pour penser plus sérieusement à mon avenir. Je secouais un peu la tête ne voulant pas pessimiste. Je croyais en lui et je voulais que ça marche.

Johan me disait qu'il aimait bien avoir le futur des gens sur ses épaules et que je ne devais pas m'inquiéter. Est-ce que c'était son genre de venir constamment en aide aux autres ? Si c'était le cas, il avait bien l'étoffe d'un héros. Mon regard émeraude le regardait faire par la suite. Je voyais ses muscles ressortir malgré le linge qu'il portait. Johan faisait son culturiste. Cela me faisait rire. Je voyais bien qu'il exagérait le tout juste pour me faire rire et cela avait atteint son objectif. Ça me rappelait les émissions de concours qui passaient parfois à la télévision. Du gros n'importe quoi. J'essuyais une petite larme de joie alors que l'on changeait complètement de sujet. Je le regardais se placer contre le mur une fois qu'il m'avait demandé ce que je pensais des autres pays. Cela était une très bonne question.

Va falloir se renseigner en effet.

Je venais donc me coller contre un mur non loin de lui et je regardais le plafond un moment pour réfléchir à la question.

Pour USA, je m'attends que cela ne soit pas facile. Le pays est reconnu pour avoir les héros les plus forts et tout. Pour en avoir connu durant mon étude là-bas. Certain risque d'être pénible à affronter. Enfin, s'ils décident de participer. Pour les autres pays. Aucune idée pour être franche. Je tâcherai de m'informer le plus rapidement afin de te donner les informations nécessaire ou du moins ce qui pourrait être utile pour tes prochains défi.

Alors que nous étions entrain de réfléchir à récolter des informations sur les autres pays, Johan venait avec un point intéressant. Si jamais certain apprenait que je travaillais pour un adversaire, cela allait sans doute mal aller pour moi. Je pensais à l'étudiant de troisième année en autre que j'avais parlée quelque fois avec. Étant fidèle à son pays, il aurait du mal à accepter que premièrement, je prenais la décision de quitter le pays et qu'en plus j'osais travailler pour le Japon au lieu de travailler pour les meilleurs. Je souhaitais ne pas le croiser d'ailleurs durant cet évènement international. Juste à penser à devoir le confronter me donnais presque des frissons. Je souriais à Johan pour ne pas l'inquiéter.

Ne t'en fais pas, je trouverai bien une façon de ne pas trop me mettre dans l'embarras.

Je n'ai qu'à m'informer auprès des autres et cela se ferait quand même pas trop mal. Alors que je pensais déjà à quel élève de notre année pourrait être intéressant de parler, Johan disait que cela n'était pas nécessaire de s'en faire. J'aimais ce côté déterminé et trop assuré de ce géant. Il disait même qu'il allait tous les défoncer et il avait sans doute pas tord. Cela allait être intéressant à voir en tout cas. Le champion Américain-Japonais contre les États-Unis. Les gens allaient parler de cela pendant un bon moment. Du moins c'était mon impression face à ce qui nous attendait. Mon élu disait qu'il allait devoir s'entraîner. C'était en effet important s'il voulait gagner le premier tour contre la Chine.

Oh , oui bonne idée. Tu vas tout défoncer !

Je voulais l'encourager alors qu'il se dirigeait vers la sortie. Un petit soupir sortait de mes lèvres. Ça y'est , j'allais pouvoir faire mon boulot en tant que manageuse et faire mes preuves. Les dernières paroles du futur héros m'allaient droit au coeur.

Oui, je te tiens au courant si besoin est et je suis contente que tu aies accepté.

S'Il avait dit non, je ne sais pas vers quel élève j'aurais pu me retourner pour faire mon projet et ainsi courir la chance de rester dans ce pays que j'aimais de plus en plus. Aussitôt que la porte était fermée, je me concentrais sur mes esquisses afin d'avoir d'autre projet pour l'avenir.