Cette fois, elle avait explosé son réveil, qui avait volé à l'autre bout de la salle tandis qu'elle se levait, frotter difficilement son visage cerné, fatigué, lourd. Aah, elle pouvait le sentir dans tout son corps, ce serait une journée de merde. Comme souvent d'ailleurs, mais aujourd'hui elle cumulait la fatigue d'avoir trop tirer sur la corde dans ses expéditions nocturnes. Ça lui apprendra à vouloir en faire trop. Sa tête était lourde, douloureuse, mais elle devait se préparer... C'est dans un effort qu'elle alla prendre sa douche, et se forcer à commencer la journée, avec un brin d'espoir qu'il pourrait quand même y avoir une amélioration avec le temps, non ?
Comme toujours, elle enfilait la même tenue de travail, faisait le même trajet, et le même boulot pendant des heures, à supporter des clients ingrats ou des enfants, mais en restant de marbre et affichant toujours ce même faux-sourire de politesse qu'elle devait avoir dans ce Konbini. Ranger les rayons, les stocks, aider la gérante, continuer, recommencer, encore, supporter. C'était long, toujours la même chose, et rien d'intéressant, l'impossibilité de fumée, de se détendre, de chasser. Juste enfermer, ici, à servir cette nation ; cette société qui s'était perdue il y a si longtemps maintenant. Ziendra s'agaçait que d'y penser, et d'y penser tout le long de sa longue journée aux contacts de ses êtres humains omnibulé par le « sublime société héroïque. » Buarf. S'il savait tout ce qu'il se passe dans l'ombre.
Qu'importe, la journée se passa, se termina pour elle tard dans la nuit. Libération, cigarette au bec, crachant sa fumée. Enfin un peu de calme, enfin elle allait faire quelque chose de bien plus utiles ! Retournez à la chasse, chopper des informations, réunir le nécessaire pour attaquer plus tard ceux qui doivent être punis, héros comme vilain. Mais dans son écran de fumée, elle vit trois gars s'approchaient d'elles, tous armés de batte de base-ball, ou de clé à molette. Aah... C'était sûrement ça la merde qui aurait dû arrivé. Mais de sa position, trop proche du Konbini, elle ne pouvait pas se déchaîner ou se défendre... Puis d'ailleurs pourquoi il lui en voulait d'abord ? La jeune femme leva les mains, tentant d'apaiser les aggresseurs.
« Te fous pas de notre gueule conasse ! On t'a retrouvé, dragonne qui nous espionne ! Not' patron l'aime pas ça t'sais ? Il veut qu'on te bute ! Alors viens ! » « Lequel ? » « Lequel ?! T'Oses demander en plus pétasse ?! » « Puis vous pensez-vraiment que je vais vous suivre comme ça, bande d’abrutis. Réfléchissaient avant d'agir. Là vous êtes sur mon territoire. »
Ca s'envoyait des piques, et elle voulait les forcer à faire l'erreur de l'attaquer ici... Mais elle ne s'était pas attendu à être tirer par la queue, et trainant par une grande force dans une ruelle. On ne put entendre résonner que son cri de douleur soudain. Dans cette ruelle, on venait de lui plantait le bras droit avec un couteau. Et a cause de cette douleur , elle ne pouvait pas retransformer son bras ! Quel mauvaise surprise ! Elle était sous le choc et l'incompréhension de son incapacité, alors que des coups vinrent jouer une symphonie sur son corps... Des coups violents, et sans pitiés, volant avec des crachats de glaires et des insultes qui gisait.
Elle ne comprenait pas, la douleur la rendait faible ? Et elle avait mal, de plus en plus mal... Pour la première fois elle se sentait en danger... Et elle ne pouvait pas joindre Jin, car impossible de bouger dans son état. Crie sur crie, cela s'enchaînait. Mais elle ne céda pas, contractant sa mâchoires pour encaisser du mieux qu'elle pouvait, tentant vainement de réfléchir. C'était forcement un petit gang qu'elle chassait, mais la prise par surprise et le fait d'avoir était retrouvé n'annonçait rien de bon : elle devait être dans le viseur du Padre. Et donc ces raclures n'étaient que là pour la tester... Mais elle ne pouvait riposter, elle avait beau essayer, la douleur l'empêcher... L'attaque surprise avait fonctionné sur elle, la rendant inapte au combat pour le moment, alors que ses blessures augmentaient, et le sang jonchaient le sol.
Ziendra était couché le ventre à terre, la face dans le sang, fixant faiblement ceux qui venait de la tabasser presque à mort pendant que deux autres semblaient faire les guets. Non... Non ça ne pouvait juste pas être sa fin. Non, pas maintenant, alors qu'elle venait tout juste de se décider à agir pour la Justice ! Non ! ELLE NE LACHERA PAS ! Redressant la tête, elle put hurler un appel à l'aide.
« AUSECOURS ! » « FERME TA GUEULE SALOPE ! »
Le coup repartit, la claquant contre un mur, la rendant à semi-consciente...
Et pour la première fois dans sa vie, elle se vit espérait l'apparition... D'un héros.
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"Si le but de notre monde est d'être esclave d'un système protégeant de faux-Héros, je ne souhaite pas en être. Justice, un jour, sera réellement faite, par les véritables sauveurs de l'Humanité."
Il se faisait déjà tard quand Shizen prit la route du retour depuis chez ses parents. Une fois n’est pas coutume mais régulièrement il venait dîner avec eux, prendre des nouvelles raconter un peu leur quotidien. Sa mère étant toute particulièrement attentive au récit de son fils. Elle était fière d’avoir un héros dans la famille. Son père n’était pas spécialement intéressé par les épreuves de son fils mais faisait acte de présence et profitait un peu de sa présence pour se plaindre de son travail autour d’un verre. Après tout père et fils adulte pouvait à présent discuter des tracas quotidiens. Sa mère ne demandait plus qu’une seule chose à son fils. Qu’il fonde une famille et au mieux une famille de héros. Elle se voyait déjà grand-mère de petits enfants héroïque dépassant leur père et pouvant intégrer la prestigieuse école de UA. En partant Shizen prit alors quelques lianes de rechange que sa mère avait fait pousser ainsi que diverses feuilles et huiles essentielles concocté par ses soins. Shizen avait la main verte et concoctait également ses propres mélanges. Il enfourna alors le tout dans son sac à dos en échangeant les lianes usées par les nouvelles. Il prit son sac à dos d’une main, l’enfila, fit signe à son père de loin et embrassa sa mère en lui souhaitant bonne nuit.
Sur le chemin du retour il contemplait le paysage laissant son regard aller de droite à gauche, s’arrêtait par moments en regardant le ciel comme s’il le découvrait pour la première fois. Il n’était pas quelqu’un qui sortait régulièrement le soir bien que ses collègues l’invitaient souvent il préférait les soirées au fond de son lit.
Il pouvait apercevoir par ci par là quelques saltimbanques, certains très doué en associant leur tour avec leur alter, d’autres encore des hommes accoudés contre les façades de bâtiment le regard hautain. Plus il alla en amont de la ville en se dirigeant chez lui plus le brouhaha de la ville résonnait dans sa tête. Cherchant alors un peu de tranquillité dans ce chaos, il se détourna des voies fréquentées pour arpenter de petites ruelles plus calmes ne se souciant nullement d’un quelconque danger pensant qu’à toute occasion il pouvait fuir en escaladant les façades des bâtiments grâce à ses lianes fraîchement acquises. Il sourit quand il trouva un faux calme par là ou il passait. Il se revoyait se promener au cœur de la végétation apercevant divers animaux libre et heureux. Les mains dans les poches et se rapprocha doucement de chez lui.
Une voix le tira alors de ses pensées.
Musique d'ambiance:
« AU SECOURS ! »
Il retira les mains de ses poches ferma les yeux pour essayer de localiser d’où pouvait venir l’appel de détresse. Fronçant les sourcils et poings serrés il n’écouta alors que son courage et escalade les murs qui l’entourait en prenant de la hauteur pour se diriger le plus rapidement possible au secours de cette personne semblant se trouver dans les alentours la voix étant audible assez clairement. Utilisant ses lianes comme des ressorts et s’agrippant aux diverses structures, il ne devait surtout pas perdre sa concentration sous peine de faire une chute vertigineuse pouvant lui couter très cher. En surplombant les ruelles il inspecta chaque recoin. Il chercha et chercha davantage sans trouver cette personne en danger rapidement. Il commença à paniquer et s’imaginer le pire des scénarios. Non je ne laisserais pas cela se produire alors que je suis là pensa-t-il. La nuit et les ruelles étant sombre ne lui facilitait pas le travail quand tout à coup il aperçut dans un coin un groupe de trois hommes semblant s’acharner sur quelque chose. Il se rapprocha rapidement pour s’apercevoir que ce quelque chose était quelqu’un. Les lianes tendues et glissant le long du mur, il vit que cette personne était en sang et devait intervenir au plus vite. Il remonta rapidement et se positionna juste au-dessus d’eux qui continuait de s’abattre sur la personne. Le temps était compté mais Shizen fit preuve d’une remarquable concentration et fit jaillir ses lianes sur les trois malfrats à la vitesse de l’éclair. Il réussit à en immobiliser deux le troisième esquivant la liane de justesse. Shizen descendit alors rapidement de son perchoir se plaçant en face du dernier. Il resserra davantage les liens des deux autres qui lâchèrent un hurlement de douleur avant que Shizen ne leur recouvra la bouche de ses lianes.
« Raclure de héros de mes deux tu vas le regretter de t’en être pris à nous ! Fallait laisser cette poufiasse crever ! Tu vas maint.. OUaaaargh ! »
Avant qu’il ne finisse sa phrase Shizen avait dissimuler une de ses lianes derrière lui et l’attrapa le tirant jusqu’au héros finissant alors le travail en le ligotant comme les trois autres. Heureusement pour Shizen il eut l’avantage de la surprise. Il usa alors presque la totalité de ses lianes pour resserrer les liens des malfrats.
Musique d'ambiance:
Il se précipita alors vers la personne en détresse s’apercevant que cette dernière était une femme. Elle baignait dans son sang et semblait avoir été poignardé au niveau du bras. Elle semblait très secouée et perdre conscience. Il tâta son pou qui semblait diminuer de plus en plus. Elle était en grave danger. Il fit alors un garrot avec ses lianes et la positionna dans son dos à l’aide de ces dernières. N’ayant plus le temps d’attendre les secours il appela néanmoins la police pour indiquer ou retrouver les trois malfrats.
« REPONDEZ MOI VITE J’AI BESOIN DE SAVOIR OU SE TROUVE L’HOPITAL LE PLUS PROCHE DE LA ZONE OU JE ME TROUVE J’AI UNE PERSONNE EN DANGER ELLE DOIT ETRE HOSPITALISER D’URGENCE !! »
Le policier lui indiqua rapidement ou il pouvait trouver un hôpital. Shizen se concentra davantage afin d’user des derniers mètres qui lui restait de ses lianes pour de nouveau escalader rapidement les bâtiments et se diriger le plus rapidement possible vers l’hôpital qui était à présent clairement visible de là où il se trouvait.
« RESTE AVEC MOI ! N’ECOUTE QUE MA VOIX ! JE SUIS LA ! ON Y EST PRESQUE ! JE NE TE LAISSERAIS PAS PARTIR AUSSI FACILEMENT ! RESTE AVEC MOIIII !!! »
Usant de toutes ses forces il fonça le plus vite possible direction l'hôpital n'espérant alors plus qu'une chose, la sauvée.
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"Croque la vie à pleine dent !" Mouais, je verrais plus tard... la sieste voilà ce que je vais croquer haha!
Les coups tombaient, et sa conscience semblait s'en aller, perdu.
Mais l'apparition soudaine d'une personne qu'elle ne put décrire vint changer le tout. Quelqu'un était venu à son secours, et d'instinct, elle crut que ce fut Jin. Jin qui était toujours là pour elle... Mais c'était sûrement aussi dû à l'hallucination dû au blessures. Le combat se fit entre les individus, court, mais suffisant... Alors que la dragonne peina à redresser la tête pour regarder son sauveur, qu'elle ne pouvait distinguer. La jeune femme souffrait, probablement des os cassaient en plus des commotions et des ouvertures sur son corps...Oui, elle était très mal au point, suite à cet attaque surprise. Qui l'aurait cru, elle si battante et au sang-chaud, se faire avoir si facilement ? Le manque de concentration dû à une journée épuisante ? Le fait qu'elle avait peut-être trop baisser sa garde ?
Dans tous les cas, la voilà sur le dos de l'homme inconnu, qui semblait vouloir l’amener à l'hôpital. Du moins, ce fut le seul mot qu'elle comprit, le reste semblait passer comme... Comme nulle part, juste elle n'arrivait pas à distinguer correctement les mots, alors que le sang coulait le long de son visage, sa queue traînant sans énergie. Une de ses cornes étaient brisés. Brisés pour de bon. Ce n'était pas le genre de chose qui se soignait. Alors qu'elle écoutait la voix, elle ne put retenir un murmure.
« J-Jin... Jin... » Soupira t-elle difficilement, avant de perdre connaissance.
***
Elle fut déposé dans un lit spécial une fois à l'hôpital, qui demanda au héros d'attendre pendant qu'ils emmenaient Ziendra dans la salle des urgences, et des opérations. Les soins intensifs allaient commencé. Et cela durera quelques heures, dû aux multiples blessures de la jeune femme, qui respirait difficilement avec un poumon percé par une de ses côtes démolis. Le temps se faisait long, et à part marcher en rond tout en réglant ses papiers administratifs d'héros, il ne pouvait rien faire qu'attendre que les docteurs et spécialistes fassent leurs jobs.
Ziendra elle, flottait dans un lieu sombre, perdu entre la vie et la mort. C'était une sensation étrange, de flotter dans absolument rien, mais de voir comme des images de la vie défilaient devant soit sans jamais pouvoir les toucher au risque de les faire disparaître dans les Ténèbres. Elle était ici, car elle avait mal calculé et baisser sa garde. C'était entièrement sa faute, et celle de ces connards de rebus de société ! Elle se sentait naïve, Naïve d'avoir cru qu'elle pouvait changer les choses. Finalement elle restait qu'un être humain avec beaucoup de limites. Mais la chance pour elle était de vivre en cette période incroyable où des alters de soins et une grande technologie existait. Cela permis de la remettre sur pied, la réparer et l'emmener dans une chambre jusqu'à son réveil. Elle revit des images avec Jin, et ses combats avec lui, surtout celui de la Tuyauterie... Non, elle ne pouvait pas abandonné son loup, elle ne pouvait pas rester ici... Et puis, c'était sûrement lui qui l'attendait à l'extérieur ! Il fallait espérait, et garder cette lueur d'espoir près de son cœur pour s'en sortir.
Les docteurs vinrent voir Shinzen, affirmant qu'il avait sauvé la dragonne grâce aux magnifiques travail de l'équipe de soins. Il pouvait aller lui rendre visite, elle aurait bien besoin d'une figure à reconnaître pour ne pas faire un choc à son réveil.
***
L'orage grondait dehors, alors que le torrent de pluie s'abattait avec violence sur les murs, comme grondant contre l'acte ignoble dont la jeune femme avait été victime. Elle ouvrit difficilement ses yeux, son visage couvert d'hématome encore visible. Paniquant, elle se redressa trop vite, manquant de tomber, alors qu'elle regardait tout autour d'elle avec une peur lisible dans les yeux. Puis, voyant le héros à son lit, elle s'apaisa, mais semblait aussi.... très sur ses gardes. Elle était dans un hôpital, et ce n'était pas Jin qui était là... Mais bel et bien un autre homme. Enfin, elle grimaça de douleur de ce mouvement trop rapidement et se rallongea, en dépit.
« Pourquoi avoir sauver une inconnue... » Soupira t-elle dans la douleur. « Vous êtes qui ? Un héros ? » Elle grogna. « Vous auriez dû me laisser là bas ! Vous n'y gagnez rien à me sauver ! »
Puis elle toucha sa corne brisé, et son visage se tourna vers une douleur plus sentimentale... La touchant encore et encore, alors que sa queue remuait difficilement, de tristesse. Un morceau d'elle-même lui avait été arraché... A part une prothèse, ceci ne pouvait se refaire. Les larmes lui montèrent alors qu'elle fixait maintenant Shizen, pleurant comme jamais elle n'avait fait. La peur ressurgissait, et la dévorait, alors qu'elle se sentait pitoyablement faible, impuissante, et inutile... Que faire ? Elle était en proie au désespoir, confronté à trop de sentiments et une réalité qu'elle haïssait tant.
« Je vais les tuer... je vais les buter ! Je vais me venger ! » Couina t-elle entre les sanglots. « Ils méritent pas de vivre ces salops ! Pourquoi ?! Tu les as tués ?! Arrêtés ?! La prison ne sera pas suffisante ! »
Elle s'excitait, pris d'adrénaline. Elle voulait juste faire justice, et la voilà qui avait faillit déjà en crever... Quel malheur, mais quel malheur.
« Pourquoi... Je suis si faible... » Murmura t-elle, prise de torture par ses pensées.
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"Si le but de notre monde est d'être esclave d'un système protégeant de faux-Héros, je ne souhaite pas en être. Justice, un jour, sera réellement faite, par les véritables sauveurs de l'Humanité."
Shizen était en proie au stress et espérait de tout son cœur que cette pauvre femme allait s’en sortir. Il s’en voudrait alors de ne pas être intervenu à temps. Il commença à ressasser le passé en s’insultant de l’intérieur pensant aux autres possibilités lui étant offerte pour agir plus vite. J’aurais dû commencer en partant de l’Est CRETIN ! s’insurgea t’il au fond de lui. Les médecins vinrent alors le libérer de ses tourments quand ils lui annoncèrent qu’elle était sauve et avait besoin à présent de repos. Il demanda alors au seul médecin qui était resté avec lui si elle avait de la famille. Tout ce qu’avait réussis à obtenir les médecins jusqu’à présent était son nom LASHKI Ziendra. Etonné de savoir que personne n’allait venir à son chevet, il demanda alors au médecin s’il pouvait y aller. Acquiesçant à sa question il partit alors dans sa chambre.
En entrant dans la chambre son inquiétude resta présente. Pourquoi tant d’acharnement sur cette jeune fille? Cette femme ne semblait a présent ne posséder plus qu’une corne, le visage endommagé. Il retint une de ses larmes de couler se reprochant davantage de ne pas être intervenu plus tôt.
Il s’assit alors près de son lit la tête dans les mains la regardant en se posant des tonnes de questions à son sujet. Pourquoi n’avait-elle pas de famille ? Que faisait elle dehors et pourquoi ces gars s’en sont pris à elle ? Sachant qu’il n’aurait certainement pas la réponse à ses questions, il plaqua son dos contre la chaise et croisa les bras. L’orage semblait devenir de plus en plus fort quand Shizen regarda par la fenêtre une heure après être entré dans la chambre. Il se retourna quand enfin elle commença à s’éveiller. Un éveil cependant en panique.
« Pourquoi avoir sauver une inconnue… Vous êtes qui ? Un héros ? Vous auriez dû me laisser là bas ! Vous n'y gagnez rien à me sauver ! »
Quelle énergie ! pensa Shizen qui commença à s’approcher en lui demandant gentiment de rester calme sans qu’elle ne l’entende, elle repartit en commençant a hausser le ton.
« Je vais les tuer... je vais les buter ! Je vais me venger ! Ils méritent pas de vivre ces salops ! Pourquoi ?! Tu les as tués ?! Arrêtés ?! La prison ne sera pas suffisante ! »
Shizen expira se sentant un peu plus soulagé de la voir aussi vivace. Il voyait qu’elle pleurait mais attendait que cette dernière soit un peu plus calme pour communiquer avec elle. Shizen s’approcha lentement et plaça sa main sur son torse en s’adressant à elle.
« Je suis Shizen. Je suis effectivement un héros mais ne crains rien tes agresseurs sont à présent neutralisés. » il marqua un temps et repris « Je comprends tes sentiments, mais tout d’abord, je n’allais pas laisser une personne mourir alors que je pouvais intervenir. Mon devoir est de protéger les gens qui m’entoure » il lui adressa alors un sourire « et tu en fais partie, je suis vraiment soulagé et heureux de voir que tu es sauve, j’ai eu tellement peur pour toi. »
Il s’affala alors sur le fauteuil prêt du lit en expirant. Il pencha la tête en arrière et se mit à rire en pensant que récemment sa vie de héros était plutôt mouvementée. Il se redressa et s’excusa du rire qu’il venait d’avoir en lui expliquant qu’il ne rigolait pas à son propos. Il se souvint alors de quelque chose, elle semblait appeler quelqu’un quand il l’emmena à l’hôpital mais n’avais pas distinguer clairement son nom bien que curieusement, il crut connaître ce nom.
« Tu devrais te reposer, plus rien ne t’arrivera ici, je vais rester à ton chevet le temps que tu te remettes de tes blessures. Je sais que tu n’as pas de famille mais tu semblais appeler quelqu’un. Pourrais-je savoir qui afin de pouvoir le ou la contacter, j’imagine que cela te ferait le plus grand bien. » il baissa la tête « Excuse-moi de te déranger comme ça je vais te laisser un peu et me chercher un café je reviens plus tard tu as sans doute besoin de rester quelques minutes seule. »
Sans répondre alors à ses dernières questions il quitta la pièce la tête basse et attristé. Il était normal qu’elle éprouve une telle injustice et il savait qu’il en existait beaucoup d’autre comme elle.
Arrivant au distributeur de café, il inséra sa pièce se demandant si effectivement la justice était suffisante. Il n’était pas particulièrement accroché aux lois mais les respectais et croyais en leur efficacité. Les héros étaient la alors pour permettre d’appliquer efficacement ses règles garantissant la protection de tous. Il ne voyait pas les héros comme des stars ou des figures ressemblant aux comics bien que certains s’y prêtait. Pour lui les héros sont le prolongement de la loi et la représentation de la sécurité et du bien être apporté à tous. Ziendra lui sembla alors tout particulièrement touché par le manque d’efficacité et il savait qu’il aurait à répondre en tant que héros à ses questions et à ses doutes.
La récente affaire de Staïn ne faisait que croitre les rangs des vilains et le doute accorder à notre justice. Comment un simple héros de titre comme moi pourrais apporter une vision juste de notre monde ? murmura-t-il.
Peu importe le titre les héros sont là pour diverses raisons mais luttent tous pour le bien-être commun mais beaucoup ne le voit pas comme cela.
C’est en pleine réflexion qu’il reprit le chemin de la chambre Ziendra ne voulant pas la laisser seule trop longtemps. N’ayant personne à ses côtés son rôle comme il le voyait était tout aussi bien de rassurer son entourage et d’apporter le soutien que cette femme avait besoin. Il entra alors dans la chambre, la jeune femme le dévisageant quand il s’asseyait sans rien dire tout en la regardant.
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"Croque la vie à pleine dent !" Mouais, je verrais plus tard... la sieste voilà ce que je vais croquer haha!
Alors qu'elle calmait doucement, serrant la couverture de son lit d'hôpital dans ses doigts, elle semblait mal au point. Aussi bien mentalement que physiquement. Elle ne cessait de réfléchir à qui, quel gang avait osé s'en prendre à elle ? Il y avait de forte chance que ce soit le cartel de drogue, celui qu'elle tentait d'arrêter avec Jin, mais qu'il n'avait pas encore trouver le Padre, juste arrêter des intermédiaires... Bien que de manière quelques peu sanglantes... D'où la vengeance ? Elle grinça des dents, alors que l'homme vert prit la parole, alors qu'elle le fixait avec une intensité rare, des larmes et des tremblements. Par toute vraisemblance, elle était en colère et traumatisée...
« Je suis Shizen. Je suis effectivement un héros mais ne crains rien tes agresseurs sont à présent neutralisés. » il marqua un temps et repris « Je comprends tes sentiments, mais tout d’abord, je n’allais pas laisser une personne mourir alors que je pouvais intervenir. Mon devoir est de protéger les gens qui m’entoure » il lui adressa alors un sourire « et tu en fais partie, je suis vraiment soulagé et heureux de voir que tu es sauve, j’ai eu tellement peur pour toi. »
Elle ne répondit par, se contentant de le fixer. Mais sur son visage, un ton grave, comme celui du fait d'être anéanti à la nouvelle... Étrangement elle n'éprouvait aucun soulagement en l'entendant dire cela, en apprenant qu'il était un héros en fonction, et qu'elle venait d'être sauver par ceux qu'elle haïssait. Mais il ne pouvait le savoir, savoir que dans son cœur le tonnerre grondait plus fort que dehors. La dragonne baissa les yeux, se camouflant légèrement avec la couette tandis que l'autre homme semblait partir après lui avoir demander, sans succès, un contact. Elle n'en avait pas, du moins pas là.
Enfait elle avait Jin, mais elle ne pouvait se résoudre à l'appeler. C'est en regardant ses blessures que la rouge ne pouvait définitivement pas l'appeler pour qu'il vienne : il imploserait, encore une fois, et risquerai de se remettre dans un état second qu'elle-même ne pourrait stopper... Car tel était son loup : protecteur, aimant, et capable maintenant de meurtre. Ziendra se résigna, du moins pour le moment, à tout appel. Puis La Rouge profita du silence pour regarder la violente pluie s'abattre, comme le soir de la conclusion de son union avec Jin... Mais cette fois elle était seule, après un échec violent, dans ce lit d'hôpital, sauver par un héros qu'elle ne connaissait ni d'Eve et d'Adams... Un héros qui l'avait sauvé sans rien demander, juste sa survie. Voilà qui était troublant, au final... Comment... Pourquoi... Quel était l’intérêt ? Serait-il un image nouvelle des héros, un héros suprême comme All-might ? Un héros qui... Qui est un vrai héros ? Est-ce non seulement possible ? Le mieux serait fort probablement de poser des questions... profiter de cette mauvaises postures pour tirait quelque chose de positif, au du moins, d'essayer.
Le retour de monsieur tout vert dans sa chambre, elle le laissa s'installa avant de se racler la gorge, et parler d'une voix cassé probablement par les différents chocs émotionnels et la ruée de coups qu'elle avait subis.
« Je ne comprends pas, pourquoi vous m'avez sauver... Enfin, si on le prend de votre point de vue, c'est juste censé être votre travail.... Mais qu'est-ce que cela vous apporte au final ? » Elle semblait être une gamine brisée. « Les héros ne sont pas des saints, j'en ai trop vu qui abuser de leurs positions, j'ai du mal à croire que vous m'avez sauvé juste par égard de l'être humain... » Etait-ce la morphine qui la faisait parler si honnêtement et ouvertement ? « Mais j'ai envie de croire... Bizarrement... Que vous êtes cette petite lueur dans cet amas de Ténèbres, qui donne sens à la justice. Je ne sais pas pourquoi. Ca me fait peur, car jamais je n'avais pensé aussi.... normalement, va t-on dire. »
Son cerveau était à l'envers. Était-ce dû au choc qu'elle était si calme, pleureuse ? Etait-ce dû au coup qu'elle ne savait pas se montrer distante, froide, et qu'elle osait croire à la possibilité que celui-ci était un vrai héros ? Comme ceux qu'elle en qui elle croyait enfant ? Enfant... Enfant, oui, c'est vrai qu'elle avait voulu être une héroïne aussi, qu'elle admirait les combats de ceux-ci, sans jamais voir leurs travers, croyait que tous était l'incarnation du bien, et les vilains le mal.. Mais la vrai vie était malheureusement très différente, pas vrai ? La réalité donné bien d'autres sens à tout cela, et surtout était plus cruel que ces gens enfantins dans la cour de récréation.
Ceci elle l'avait bien compris, dans sa famille chrétienne qui n'avait jamais accepté son apparence trop proche des démons.... Juste par croyance au divin, alors que les alters sont connus pour être tous très différents... Mais ils étaient pieux, et ne pouvait rien voir d'autres que leurs foutus croyance. Etait-ce à ce moment là qu'elle avait perdu foi dans ses rêves et l'humanité ? Elle ne savait plus.
« Oh, je ne vous ai même pas remercier... Mais... Merci... oui, c'est ça, merci. » Elle toussa un peu, grimaçant de douleur en se tenant la poitrine ensuite. « Je... Je connais bien quelqu'un, mais s'il me voyait comme ça... Il imploserait... Je ne veux pas lui faire mal, je préfère … Qu'il ne sache pas. Il a déjà trop de chose à gérer. » La dragonne échappa un doux sourire à ces dires. « Il a ses propres épreuves, et je ne veux pas en devenir une. Il me ferait la moral aussi, ou irait pourchasser jusqu'à tuer les brigands. » Elle fixa le Héros en levant une main. « Hum, façon de parler. Disons que nous tenons juste beaucoup à l'un et l'autre. C'est juste mon loup. » Soupira t-elle.
La jeune femme regarda à nouveau vers l'extérieur, écouter l'orage éclatait encore et encore. Elle ferma ses yeux, respirant doucement, ignorant ses douleurs. Elle demanda à Shizen d'ouvrir la fenêtre si possible, pour respirer l'air humide à pleine narine.
« Parlez moi de vous, Shizen... Je suis curieuse... »
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"Si le but de notre monde est d'être esclave d'un système protégeant de faux-Héros, je ne souhaite pas en être. Justice, un jour, sera réellement faite, par les véritables sauveurs de l'Humanité."
Quand le héros aux cheveux verts s’installa café à la main quelle ne fut pas sa surprise quand la jeune femme aux cheveux flamboyant s’adressa à lui. Il ne pensait qu’elle s’adresserait à lui aussi tôt mais cela lui fit chaud au cœur et sourit alors brièvement avant de l’écouter.
« Je ne comprends pas, pourquoi vous m'avez sauvé... Enfin, si on le prend de votre point de vue, c'est juste censé être votre travail.... Mais qu'est-ce que cela vous apporte au final ? »
Elle ne doit pas faire confiance à beaucoup de monde et a certainement une vie bien troublée pensa-t-il.
« Les héros ne sont pas des saints, j'en ai trop vu qui abuser de leurs positions, j'ai du mal à croire que vous m'avez sauvé juste par égard de l'être humain... Mais j'ai envie de croire... Bizarrement... Que vous êtes cette petite lueur dans cet amas de Ténèbres, qui donne sens à la justice. Je ne sais pas pourquoi. Ça me fait peur, car jamais je n'avais pensé aussi.... normalement, va t-on dire. »
Quand elle évoqua le problème de certain héros corrompu il ne put s’empêcher de baisser la tête et savait que cela était un problème majeur. Il ne cherchait pas particulièrement à briller sur la scène mais espérait être un digne représentant de cette classe dont sa mère adule. C’est quand elle lui adressa alors ces douces paroles qui il écarquilla les yeux et se demanda moi une lueur ?! Shizen ne s’était jamais senti aussi gêné lui qui par rapport à ses collègues en faisait le moins et souvent engueulé par son chef vient de recevoir le plus beau des compliments pour un héros. Un compliment qui allait dans son sens, que les héros sont la représentation de la justice.
« Oh, je ne vous ai même pas remercier... Mais... Merci... oui, c'est ça, merci. Je... Je connais bien quelqu'un, mais s'il me voyait comme ça... Il imploserait... Je ne veux pas lui faire mal, je préfère … Qu'il ne sache pas. Il a déjà trop de chose à gérer. Il a ses propres épreuves, et je ne veux pas en devenir une. Il me ferait la moral aussi, ou irait pourchasser jusqu'à tuer les brigands. »
Quand elle le remercia il lui adressa un sourire sincère et chaleureux. Il éprouvait à cette instant un grand bonheur et commençait à s’apaiser et rassuré de voir que cette mystérieuse femme se calmait. Il était d’autant plus rassuré de savoir que qu’il y avait quelqu’un auprès d’elle et au vu du sourire affiché quand elle parla de lui, Shizen se doutait que ça devait concerner son amant. Le monde est finalement plus juste qu’on le croit pensa Shizen. Cette jeune fille troublée semblait malgré tout avoir trouvé un peu de bonheur.
« Hum, façon de parler. Disons que nous tenons juste beaucoup à l'un et l'autre. C'est juste mon loup.»
« Loup ? »
Il ne put s’empêcher de répéter le mot à haute voix. Il se souvint alors dû vigilant avec qui il avait fait équipe ayant la capacité de se transformer en loup et plus y pensait plus le nom qu’elle avait murmuré l’amenait à croire que c’était lui. Il secoua la tête et se dit que c’était surement une pure coïncidence car cela faisait quelques temps qu’il n’avait pas revu Jin et commençait à s’inquiéter un peu pour lui et espérait qu’il allait bien. Il se sentait un peu mal à l’aise à cette pensée en se demandant si cela était vraiment bien pour un héros de s’inquiéter pour un vigilant. Il sourit alors et pensa que c’était tout à fait normal de s’inquiéter pour un ami même si ce dernier n’était pas sur le droit chemin. Il lâcha un pouf de sourire en baissant la tête laissant apparaître que son sourire. Je parle d’ami serais-je aussi naïf ? J’espère qu’il le perçoit plus ou moins comme ça. Non pas qu’il n’écoutait plus la jeune femme mais c’est quand elle s’adressa de nouveau à lui qu’elle le tira de ses pensées. Il partit ouvrir la fenêtre à sa demande et lui demanda.
« Parlez-moi de vous, Shizen... Je suis curieuse... »
Il la regarda droit dans les yeux un peu dubitatifs en se pointant du doigt. Puis il lui sourit davantage.
« Commence par me tutoyer pas besoin d'être aussi formel haha ! Par ou commencer ? Et bien je ne suis pas un héros populaire, à vrai dire on ne me connait pas du tout. Je suis dans une petite agence de héros dirigé par Fireball ou je fais régulièrement équipe avec mon partenaire Hikaru. Je ne cache pas être très fainéant et j’essaye de ne pas trop en faire pour être le plus tranquille… » il passa sa main derrière sa tête et baissa la tête honteusement « euh…oui…enfin ce n’est pas très digne d’un héros je le sais mais quand il faut agir je n’hésite pas une seconde, non pas parce que c’est mon travail comme tu peux le croire mais parce que je me soucie de mon entourage. Si nous vivons dans un monde bienveillant ou les gens sont en sureté et peuvent se développer alors il y aura la paix et je suis fier de pouvoir apporter ma petite pierre à cet édifice. Pour être tout à fait franc comme tu as pu l’être avec moi je me soucie bien plus de la nature encore. Je suis persuadé qu’en devenant héros et en assurant la tranquillité la nature pourra se développer de même de son côté tout cela grâce à une paix durable. »
Il finit son café en buvant sa dernière gorgée et baissa la tête en croisant les doigts.
« Le souci est qu’en ce moment même il y a un développement trop important des idées de Staïn. Certains peuvent le voir comme un prophète, un idole ou un exemple à suivre ou bien tout à l’inverse. Je ne vois en lui que l’incompréhension des autres le poussant à agir ainsi. Sa paix intérieure n’a pu être maintenu et voilà le résultat. Son idéologie mène maintenant à de nombreux regroupement et apportera avec son lot de conflits. Le problème c’est qu’avec les pouvoirs que nous avons-nous risquons d’endommager l’environnement qui nous entoures, je ne veux pas voir les animaux souffrir à cause de notre bêtise et nous devons œuvrer à leur bienêtre. Ils font partis de ce monde tout autant que nous mais beaucoup les négliges… Ils sont comme Staïn, des êtres incompris et négligés et si nous ne faisons rien nous aurons de grave problème à l’avenir. » Il se leva et regarda Ziendra « Il ne faut pas agir comme le ferait Staïn, la violence ne résoudra pas nos problèmes personnels ce n’est qu’une illusion pour cacher nos propres peurs et les extérioriser sans jamais vraiment les combattre alors que si nous suivons la voie que nous proposes la société qui n’est pas encore parfaite et que l’on réussisse par différents moyens cela prouvera que la violence n’est pas utile pour trouver la paix. »
Il se rassit brusquement et sourit de nouveau
« Hahaha ! Excuse-moi j’ai encore beaucoup trop parlé ! Mais je suis sûr que comme tu le ressentais en parlant de ton amant le sourire aux lèvres nous pouvons résoudre les problèmes de la même manière en souriant et œuvrant tous ensemble à une paix durable. Ces simples pensées nous rendant heureux nous permettent de faire abstraction du reste et c’est ce que je ressens quand je me promène en pleine nature.»
Il se leva de nouveau se dirigeant vers la fenêtre regardant au loin.
« Haaa… même si beaucoup de mes congénères sont persuadés qu’utiliser la force est le seul moyen. Il est vrai que ça aide mais violence contre violence est-ce vraiment la seule possibilité que nous offres le monde ? Notre Histoire à bien prouvé le contraire et démontré que ces guerres d’utopie ont mené aux plus grandes catastrophes humaines. La facilité n’est pas le meilleur moyen de tout résoudre. »
Il se retourna et repris sa place.
« Excuse-moi de nouveau je suis parfois très pipelette et quand je réfléchis je ne m’arrête pas facilement. Mais pourrais-tu me parler un peu de toi également ? Qui est cette ravissante femme au couleur de feu répondant au nom de Ziendra que j’ai sauvé ? Ne t’en fais pas je ne te forcerais pas à parler et si je dois alors parler pour te rassurer je ferais le plus grand monologue de l’histoire haha ! Après tout il faut que tu retrouves la forme pour retrouver ton bien aimé !»
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"Croque la vie à pleine dent !" Mouais, je verrais plus tard... la sieste voilà ce que je vais croquer haha!
La jeune femme écoutait patiemment le monologue du héros, aussi long fut-il... Après tout, cela lui apporté de nouvelles données, et forcé de constater qu'elle avait du respect envers son sauveur de ce soir-là, elle ne pouvait ignorer son avis. Il était plus particulier que ceux qu'elle avait déjà pu croisé. Celui-ci louer un grand espace de son cœur pour Mère nature, c'était intriguant. Toutefois, quand le sujet passa sur celui de Staïn et la manière dont il voyait les choses, le visage de la dragonne ne put que se renfermer en un instant. Sans le respect que Ziendra lui porter, elle l'aurait fort probablement frapper ou attaquer, même dans son lit d'hôpital... Car après tout, cette réponse là allait à l'encontre même de la voie qu'elle avait choisit avec son amant, Jin. Une voie qui se rallier à l'idéologie de Staïn, et qui acceptait le fait de tuer comme une nécessité affligeante pour redresser cette société.
Mais comment tenir un pareil discours dans un hôpital face à un héros qui lui paraissait tout de même louable ?
Ce n'était juste pas possible, aussi elle se contenta d'aller à la fenêtre légèrement ouverte, pour s'allumer une cigarette... Le manque la tiraillé très fortement, elle devait prendre sa dose de nicotine, et observer l'écran de fumée une fois recraché pour reprendre son calme et son esprit. Mais même, juste se tenir là était difficile. La rouge le regarda aussi, vu qu'il était à la fenêtre et enchaînait sur un autre topos de discussions, qui donnait toutefois matière à réfléchir à celle-ci... Mais même si elle pouvait y réfléchir, maintenant elle ne pouvait guère revenir en arrière.
« Excuse-moi de nouveau je suis parfois très pipelette et quand je réfléchis je ne m’arrête pas facilement. Mais pourrais-tu me parler un peu de toi également ? Qui est cette ravissante femme au couleur de feu répondant au nom de Ziendra que j’ai sauvé ? Ne t’en fais pas je ne te forcerais pas à parler et si je dois alors parler pour te rassurer je ferais le plus grand monologue de l’histoire haha ! Après tout il faut que tu retrouves la forme pour retrouver ton bien aimé !»
Un petit rire amusée lui échappa, il était un peu étrange... Mais il était sympathique malgré tout. Elle fit signe que ce n'était pas grave, de parler autant ; Au moins il faisait la discussions. Il fallait dire qu'après tout cela, il était difficile de parler pour la jeune femme. Mais elle en avait envie, alors, il suffisait juste de faire un petit effort. La rouge reprit quelques bouffés avant, profiter du silence pour caresser sa corne brisé mélancoliquement. Puis, elle écrasa la cigarette, avant de la jeter dans son paquet pour ne pas salir. Retournant s'asseoir difficilement, elle se mit face à son interlocuteur, se décidant à prendre la parole.
« Je ne suis pas si ravissante que cela, pas besoin d'autant de compliment. » Fit-elle en secouant négativement la tête. « Je suis donc Lakshi Ziendra, jeune femme qui travaille dans un Konbini et vit dans une chambre de bonne. Rien d'aussi impressionnant que la vie d'un héros avec un motif hors-norme mais louable. Je ne suis qu'une citoyenne, parmi tant d'autres, qui regarde ce monde dépérir. » Un long soupir suivit. « Je suis désolée, mais j'ai beaucoup de mal à me rallier à ta vision de choses, pour la simple et bonne raison que je n'ai aucune confiance dans les hommes : il suffit de voir ce qui vient de m'arriver. » D'un geste plus lent, pensif, elle remis une mèche en place. « Je ne vois pas comment... des prisons surchargés pourrait s'occuper des gros malfrats réellement, et comment les nobles héros doivent traiter et trouver les vilains héros. Je veux dire, rien n'est rose et rien n'est complètement noir, mais comme la nature est bouffé par les humains, notre société aujourd'hui est dévoré par le vice et ces comportements honteux... Que même les rares nobles héros semble être incapable de gérer dû à leurs, malheureusement, sous-nombres. »
Elle semblait pestait contre la morphine à nouveau, qui l'a faisait bien trop parler à son goût. Ziendra avait plus de mal que d'habitude de se contenir. La morphine aidait certes la douleur, mais aussi à délier les langues on dirait. Enfin qu'importe, c'était l'avis d'une « citoyenne » égaré qui venait de se faire tabasser, cela ne devait pas paraître trop louche après ce genre d'événement du coup. Mais la jeune femme repensa à son loup, remarquant son désir qu'il soit ici pour la rassurer dans ses idées, et prendre soins d'elle. Elle avait besoin de lui, mais elle ne pouvait pas l'appeler : elle ne pourrait pas cacher l'attaque ici dans l'hôpital... Mais elle ne pourrait pas plus tard non plus. Sa corne brisé était le signe d'une attaque violente contre elle... Rah, qu'elle n'aimait juste pas prendre des décisions.
Une fois la réponse du héros dans la poche, une infirmière se pointa.
« Excusez moi de vous déranger... J'ai quelque chose à annoncer à Lakshi Ziendra. -Je vous écoute. » Répondit l’intéressée, agitant la main pour dire aux héros de restait. « Mmmh, bon. Après des analyses, et une concertation professionnel, nous voulions vous avertir car vous n'avez montré aucun signe d'inquiétude à ce sujet. -Quel sujet ? -E-eh bien... mh.. Madame Lakshi avez vous une relation avec quelqu'un ? -En quoi ça vous regarde ça ? » Enragea la dragonne sur l'instant. «Madame Lakshi, c'est important, pour votre propre santé, et … Enfin... -Dites moi donc c'est quoi le problème, ne tourner pas autour du pot ! -Vous êtes enceinte, le saviez-vous ? ».
Le temps s'arrêta complètement pour Ziendra, qui n'en crut pas ses oreilles. L'infirmière continuait d'expliquer, et surtout de parler de la nécessité que Ziendra reste ici en cas de fausse-couche et tout le tralla... Mais la jeune femme était ailleurs, les yeux écarquillées, tremblante de peur. Enceinte ?! Non... C'était forcément une erreur ! Mais... Mais l'infirmière soutenait que non... Bordel de merde, pensa t-elle, avant de poser sa main sur son ventre. Enceinte, de Jin ?! Non mais... Non ! Elle n'était clairement pas prête pour cela, aussi bien qu'elle entra dans une crise de panique.
Elle hyperventilait, pleurait, enrageait sur place... L'infirmière et le Héros tentait tant bien que mal de la rassuré et la calmer, alors qu'elle commença à balancer son oreiller contre le mur d'enfonce en gueulant un coup de rage, et de désespoir.... Puis finalement fixa l'infirmière en demanda si... Si l'embryon allait bien, finalement. L'infirmière affirma que, par miracle des médecins, tous deux allaient bien... Mais qu'elle devait être surveillé et donc rester un moment ici. La soignante dû partir, une fois le calme revenu, alors que Ziendra fixait dans le vide inlassablement, comme à nouveau égaré dans ce qu'elle devait faire.
« Voilà une nouvelle que je n'attendais pas du tout... Ce n'était absolument pas prévu. »
Elle posa sa main sur son ventre, perturbée, avant de regarder le Héros. Ziendra ne savait pas si elle devait joindre Jin ou non, étant toujours aussi perdu, et surtout effrayé de la réaction du loup. Puis comment annoncé deux nouvelles aussi désastreuse l'une après l'autre ? La rouge enragé littéralement, malheureusement pour le héros.
« Qu'est-ce que je suis censé faire maintenant ?! ».
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"Si le but de notre monde est d'être esclave d'un système protégeant de faux-Héros, je ne souhaite pas en être. Justice, un jour, sera réellement faite, par les véritables sauveurs de l'Humanité."
A la suite des réponses de Ziendra, Shizen ne put dire quoi que ce soit. Il restait là près de la fenêtre vers laquelle il était retourné accouder au mur la tête baissée sachant qu’il ne pouvait apporter les réponses que cette jeune femme semblait chercher. Il savait que son discours n’était pas dénué de sens car la société était bien rongée d’un mal profond qu’il soit du bon ou du mauvais côté. Elle avait été victime de ce mal et sa vengeance n’en paraissait que des plus légitimes. Qu’aurais fait tout être dans une telle situation ? Peut-on réellement pardonner aussi facilement ? Non, cela était bien évidemment impossible mais il ne fallait pas se laisser noyer dans ces pensées qui ne ferait que rendre le monde plus sombre.
Avant même qu’il ne put s’adresser à Ziendra, un médecin entra et annonça une nouvelle qui semble être des plus merveilleux quand nous l’apprenons. Cependant, la dragonne n’était pas dans ce cas et avis et explosa, s’agitant dans tous les sens. Cela inquiétait réellement Shizen qui avait peur que ses blessures ne se rouvrent la mettant dans un état grave. Il fit du mieux qu’il pouvait mais n’était pas très doué à cet exercice.
Le calme revenu, Ziendra semblait complètement désemparé le regard dans le vide et une main sur le ventre lâchant alors ces quelques mots.
« Qu'est-ce que je suis censé faire maintenant ?! »
Shizen ne répondit pas ne sachant lui-même quel comportement adopté. Il ne connaissait pas cette femme, ni sa vie, ni son vécu et se retrouvait la devant elle dont le sors semblait s’acharner sur elle ardemment au vu du comportement qu’elle avait adopté après cette nouvelle.
Il se leva et s’approcha lentement de la future mère. Il s’accroupit devant elle, posa une main sur la sienne, l’autre sur son épaule, la regarda et lui sourit tendrement.
« Tu n’es pas seul. Je ne suis peut-être personne à tes yeux mais je m’inquiète de mon entourage et s’il le faut je t’apporterais le soutien dont tu as besoin ce soir. Je peux être ton sac de frappe, ton confident et même un ami sur qui compter. Les héros ne sont pas parfaits tu as raison mais je ne me compare pas aux autres. Ce n’est pas un travail mais l’envie d’aider son prochain qui m’importe le plus. Ce soir tu es mon prochain et tu as besoin d’aide. »
Il se releva, fouilla dans le tiroir et attrapa le téléphone de Ziendra et le posa sur le chevet de façon qu’il reste visible.
« Un homme doit s’inquiéter pour toi. Peu importe ce qu’il va se passer à présent mais n’oublie pas que s’il te fait sourire comme j’ai pu le remarquer, je pense qu’il a le droit de savoir où tu te trouves. Ne reste pas seul, il est surement le père et vous devez en discuter. »
Il retourna près de la fenêtre et la ferma s'inquiétant qu'elle ne puisse avoir froid puis s’assis au bord du lit près de la jeune femme.
« Je sais que je n’ai pas à te dire ce que tu dois faire mais tu viens d’apprendre quelque chose d’important et tu as vécu la pire nuit de ta vie. Tu dois te reposer pour penser calmement à la suite. Je sais que tu dois t’inquiéter de l’attitude de ton homme en te voyant dans cet état… » il soupira et repris « mais si cela peut t’aider je resterais non loin de là pour l’empêcher de faire une bêtise. Un choix important s’offre à vous et je ne laisserais pas des malfrats intervenir dans le possible bonheur d’une future famille. »
Il se leva de nouveau allant cette fois-ci près de la sortie et jeta un dernier coup d’œil sur Ziendra. Il sorti alors de la chambre en disant qu’il n’en n’avait pas pour longtemps. Il se jeta alors sur son téléphone pour en apprendre un peu plus sur les hommes qu’il avait neutralisé ce soir. Ils n’étaient que des sous fifres et devait faire partie d’une organisation. Il n’en apprit malheureusement que très peu sur eux. Des noms, sans trace, jamais de poursuite. Il raccrocha et serra son poing le téléphone en main regardant par les fenêtres de la salle d’attente. Il se jura de faire payer à tous ceux qui agissaient de la sorte. Il décida de prendre un peu l’air et savait que Ziendra devait respirer un peu après tant de choc reçu ce soir-là.
Les brancards arrivaient régulièrement laissant entrevoir des blessés, des malades et même des morts. Une vision terrible que de voir autant de patient. Il n’y avait pas de conflit au sein même de la ville mais la ville souffrait effectivement en silence et toutes ces personnes passant devant le héros en était la preuve. En revenant vers la chambre de la dragonne il aperçut alors une intervention rapide des médecins essayant de ramener à la vie une femme. Son mari hurlait de douleur et son enfant, une jeune fille pleurait toutes les larmes de son corps impuissant. Les médecins sortant Shizen en attrapa un et demanda ce qu’il s’était passé se sentant impliqué après avoir assister à la scène. Il déclina son identité de héros en expliquant qu’il enquêtait quand le médecin lui annonça qu’elle fut poignardée et lacérée au visage par des inconnus. Il lâcha le médecin qui se précipita alors vers d’autres urgence. Shizen était complètement immobile se sentant impuissant également. Voyant cette petite fille appeler sa mère de désespoir il ne put s’empêcher de commencer à pleurer. Pendant que lui dormais profondément tous les soirs la ville était en proie à ce genre de malheur.
La tête baissée et le regard dans le vide il retourna alors vers Ziendra quand tout à coup il cria au milieu de l’hôpital
« POURQUOIIIIIII ??!! »
Jamais il ne se sentit aussi inutile. Les héros devaient alors devenir encore plus que l’image que nous avions d’eux aujourd’hui. Il ne s’agit plus d’être rassurant, non, les héros se devaient d’être des incarnations de la paix luttant contre l’obscurité et devaient rayonner bien que le soleil la nuit. Il était sûr à présent qu’il trouverait le moyen d’être ce genre d’homme, ce genre de force, ce genre de héros, un bout de paix.
Quand il entra dans la pièce il offrit une boisson chaude et quelques barres chocolatées à la jeune femme tout en lui souriant, mais au fond de lui Ziendra incarnait alors à ses yeux toutes les victimes qu’il n’avait pu aider. Il ne la laisserait pas tant qu’elle ne sera pas saine et sauve non pas seulement sur le moment mais à l’avenir proche. Il lui laissa alors son numéro de téléphone qu’il écrivit sur un bout de papier et lui demanda de nouveau de se reposer. Il prit place alors sur le fauteuil et attendit patiemment qu’elle trouve enfin le sommeil.
Il prit alors congé d’elle et demanda aux médecins de l’avertir si quoi que ce soit devait arriver. Il ne rentra pas chez lui, bien que la fatigue fût là et son envie pressante de dormir l’alourdissant, ce soir il resterait dans les rues à veiller à la sécurité des gens qui l’entoure.
« Non, ce soir je ne laisserais personne agir de nouveau dans l’ombre, j’apporterais la lumière nécessaire. Je ne suis rien pour l’instant mais je franchirais les étapes et deviendrait aussi fort qu’il le faudra pour arriver à établir la paix. »
Du haut d’un immeuble ayant récupéré les lianes de son appartement encore valide il regarda au loin regardant l’hôpital pensant à Ziendra et son enfant. Il irait la voir le lendemain à coup sûr avec ou sans son consentement, il devait s’assurer qu’elle, son homme et son enfant allait s’en sortir.
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La jeune Ziendra écoutait à peine le héros qui lui apportait pourtant soutien. Elle était égaré dans le fond de ses pensées, et de tout ce qu'il venait de se passer ce soir là. Beaucoup trop de chose qu'une âme seule pouvait supporter à cet instant présent... Et malgré le respect affirmé envers Shizen, cela ne suffisait pas pour la mettre à l'aise, car respect n'est guère encore le synonyme de confiance. Les oreilles pointus de cette dernière perçurent le sons du téléphone poser sur la table près d'elle, alors que l'homme finissait son discours. Elle ne déposa qu'un bref regard vide sur lui, avant de le voir sortir, la laissant seul avec ses malheurs.
Le tonnerre gronder dehors, alors qu'elle posa son paquet de cigarette juste à côté du téléphone, et n'osant soudainement plus bouger. Etait-ce cela le prix pour le dur travail qu'elle faisait main dans la main et Jin ? Soudainement, elle voyait un avenir sombre, beaucoup trop sombre pour eux. Etait-ce réellement, même, possible d'imaginer une vie après avoir combattu le mal ? Un enfant ? C'était trop vite, là certes... Mais même dans l'avenir... S'ils se battent dans le sang, c'est pour que personne d'autres n'est à le faire, être les êtres déchus d'une Justice tranchante... Voilà ce qu'ils étaient, et ils seraient toujours chassés, à partir du moment qu'on trouve leurs identité : et cela semblait être son cas. Elle serra la mâchoire, laissant aller à ses sanglots tout en serrant ses vêtements vers son ventre. Devait-elle, en plus de sacrifier sa dignité humaine, abandonner l'idée d'avoir une vie heureuse ? C'était donc ça la réalité qu'elle n'avait jamais perçu ? Celle que jamais elle ne caressera le rêve normal d'être mère, et de créer une famille dans le meilleur environnement possible... La dragonne pouvait déjà à peine subvenir à ses besoins et celui de loup... Vivant de sa chambre de bonne comme des Justiciers nocturnes sans le sous.
Ayant le facteur embryon en tête, elle semblait voir sa vie d'un autre œil : plus critique, et sévère. L'auto-punissant de son choix de route... La flageolant de ses décisions et de ses mains rouges d'un sang qui n'était pas le siens;dans son esprit du moins. D'ailleurs, la jeune femme fixait celles-ci en se demandant soudainement quels étaient ses véritable droit dans cette vie morose, morbide ? Putain de société de merde... Réellement ! Au final, elle n'avait ni fumer, ni appeler qui que ce soit...
Ziendra fixa avec des yeux vides et fatigués l'homme qui revenait, alors qu'elle tripotait sa corne briser, toujours aussi pensive et égarée. Visiblement les deux chocs consécutifs venait de briser la motivation et la manière de voir le monde de la jeune femme, pris dans une crise interne, un combat contre elle-même. Au final, il dit revenir le lendemain, et qu'elle pouvait dormir tranquille. Bien trop épuisée pour contester ou bavarder, la jeune femme se coucha. Un court instant elle fixa le héros...
« Vous, au moins, vous êtes quelqu'un de vrai... Je le crois, et je veux croire en vous... Alors croyez en vos bonnes actions aussi, sinon jamais je ne le pourrai... » Soupira t-elle aussi audiblement que possible avant de s'endormir.
Musique d'ambiance:
Toutefois, pendant cette nuit, la jeune femme ne fut que plus agité, prise de cauchemar en cauchemar, la voyant mourir, elle ou lui en véritée. Lui, qui était devenu une part si importante de sa vie, mais qui à chaque réveil semblant de plus en plus loin. Elle courait, courait à toute vitesse, tendant ses bras et l'appelant, trébuchant douloureusement, se relevant, recommençant... Mais la distance était de plus en plus loin de lui... De lui... Puis de lui et d'un enfant. Une vision à la fois splendide et horrifique. Mais elle continuait, comme pourchassant un rêve que jamais elle n'aurait le droit d'atteindre, bloquer, tomber, souffrant, grimaçant, se relevant, recommençant sans cesse, alors que la figure semblait se faire absorber maintenant par des ténèbres gluant sous les cris et les pleures de la jeune femme, complètement désespéré. La même chose gluante la retenait plus loin, l’amenant en arrière sous ses hurlements, alors qu'elle tentait vainement de tendre les mains vers Jin, hurlant son nom, lui suppliant de venir à elle... De ne pas l'abandonné. Puis... Le calme plat, et elle seul dans ces ténèbres, qui se gorgeait d'une couleur rouge sang, comme celui de ses mains et de corps qui apparaissaient autour d'elle. Enfin les sirènes de la police, tout autour, qui semblait la viser avec des armes de pointes... Etait-ce là, l'avenir qu'elle avait choisit et emmener Jin dedans ? Ce désespoir infâme de tenter en vain de sauver un monde qui se refusait de comprendre cette nécessité, et les pourchasserait jusqu'à la mort ?
Le tir explosa, et elle s'éveilla en sueur, alors que le soleil débutait à peine de se relever. Quel horrible cauchemar, qui laissait les marques de ses larmes coulait sur son visage. Oooh, quel envie de fumer la prenait, mais un soupçon d'une raison insoupçonné l'en empêchait, alors qu'un main se reposa sur son ventre. Ses yeux ambrées viennent se poser sur le téléphone, qu'elle ouvrit pour voir des appels manqués et des messages du loup. En silencieux, elle n'avait rien entendu, mais voir tout cela l'inquiétait... Comment allait-il réagir. Serait-il non seulement capable de supporter tout cela ? Qu'importe, elle avait besoin de lui. Là. Maintenant
Tap. Tap. Tap. Tap. Click.
Non, elle ne l’appellera pas... N'ayant pas la force de lui dire oralement tout ces malheurs, ni qu'il puisse entendre la douleur dans sa voix. Un message simple lui demandant de venir à l'hôpital suite à un « accident ». Ziendra n'en avait pas précisé la nature, et ne comptait pas le faire. Elle rangea le téléphone, pour ne pas l'entendre vibrer sous les réponses, et finit simplement par s'attraper la tête en repensant à ce cauchemar, puis sa véritable vie.
Qu'elles pouvaient bien être ses solutions d'avenirs ?
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"Si le but de notre monde est d'être esclave d'un système protégeant de faux-Héros, je ne souhaite pas en être. Justice, un jour, sera réellement faite, par les véritables sauveurs de l'Humanité."
Lorsque Ziendra s’était levée pour aller à sa journée de travail, comme tous les jours depuis maintenant deux semaines, Jin avait sursauté en entendant le réveil s’écraser contre le mur dans un fracas assez déroutant. Regardant sa belle se réveiller avec peine, baillant et se frottant des yeux cernés, le jeune loup se redressa pour l’enlacer contre elle, non sans grimacer quelque peu. Il déposa un doux baiser sur la joue de la dragonne, et souhaita à cette dernière bon courage pour sa journée de travail, sachant pertinemment que cette dernière abhorrait son emploi.
Répondant au doux sourire de sa belle, Jin se rallongea, ressentant encore quelques douleurs des suites de leur dernière escapade nocturne. Son combat l’avait beaucoup amoché qu’il ne l’avait cru, et avec la mort de son patron, il avait logiquement perdu son travail. De toute manière, il aurait fini par démissionner si ça n’avait pas été le cas, ne pouvant concevoir de continuer à travailler dans un endroit où il avait côtoyé sans s’en rendre une telle ordure. Sans parler du fait qu’il se reverrait constamment en train de lui ôter la vie. Même s’il était convaincu au plus profond de son être d’avoir fait le choix qui s’imposait sur le moment, n’ayant alors pas eu le luxe de peser le pour et le contre, il gardait en lui une certaine amertume concernant leur victoire.
Ziendra quitta l’appartement, non sans lui voler un dernier baiser, laissant alors le jeune homme seul pour la journée. Il resta allongé un long moment, se demandant ce qu’il allait pouvoir faire pour s’occuper. Puis ses pensées convergèrent vers elle. Sa dragonne, avec ses beaux yeux d’ambres et ses cheveux rouges de feu. Sa peau de charbon aussi douce que la soie, son sourire si tendre que seul lui avait eu la chance de pouvoir contempler … Même si les fondations de son ancienne vie commençaient lentement à s’effondrer, il était heureux. Il savait qu’elle serait à ses côtés, qu’elle le suivrait, et qu’ensemble, ils pourraient tout affronter.
Il reste allongé ainsi une bonne heure, les yeux fermés, pensant à tout ce qu’ils avaient accomplit mais surtout à ce qu’ils pourraient accomplir dans l’avenir. Oui, il avait trouvé un sens à sa vie, il avait choisi le chemin sur lequel il allait se lancer, et il ne serait pas seul. C’est tout ce qui lui importait. Au bout d’une heure, il se leva, alla prendre une douche et consulta son téléphone. Sa mère lui avait laissé un message, elle voulait qu’ils se voient tous les deux. Ce serait peut-être l’occasion de lui dire pour lui et Ziendra … Oui, c’était le moment rêvé. Cela faisait maintenant deux semaines qu’il n’était pas rentré chez lui, deux semaines qu’il n’avait pas vu sa mère. Il était temps.
Il s’habilla alors, et au moment de sortir, il jeta un œil à son manteau blanc. Il était en lambeaux, immaculé de sang, si bien qu’on ne distinguait plus la couleur d’origine du manteau. Il allait devoir s’en acheter un nouveau. Il ferait ça dans la journée, mais d’abord, sa mère.
[Musique d'ambiance]:
Il la rejoignit au même salon de thé où il avait rencontré Hanami, ce qui ne manqua pas de lui rappeler quelques souvenirs qui lui arrachèrent un sourire amusé. Sa mère ne tarda pas à le rejoindre, et s’installa à sa table. L’ambiance semblait tendue, un léger malaise prenant lentement place.
« Jin … Mon chéri … Tu es sur que ça va ? Cela fait deux semaines depuis … Enfin, tu sais … tu ne donnes pas de nouvelles, je m’inquiète, tu sais ? - Je vais bien maman, je te rassure. À vrai dire, je ne me suis jamais senti aussi bien … - Ah oui … ? Mais que s’est-il donc passé, dis moi ? Je suis curieuse. - Tu te souviens de Ziendra ? La fille qui était chez moi, l’autre fois, quand j’avais manqué un jour de travail ? - Oui et bien ? » insista Aïna, un sourire enthousiaste se dessinant sur ses lèvres, comme si elle avait déjà compris. « Et bien … On t’a menti ce jour là … en fait, Ziendra et moi … On … Voilà on est ensemble, et c’est pour ça qu’elle avait passé la nuit chez moi. »
Jin rougissait pour plusieurs raisons. D’une part, il venait d’avouer qu’une fille qu’il aimait avait passé la nuit chez lui, avec tout ce que ça impliquait, ce qui d’ailleurs ne manqua pas de faire rougir sa mère également, comprenant que son fils était ‘‘devenu un homme’’. Mais d’une autre part, il lui mentait d’une certaine façon, ne lui avouant pas les vraies raisons de leur rencontre et ce qu’ils faisaient dans l’ombre depuis ce jour.
« Oh Jin, je me demandais combien de temps tu allais encore attendre avant de me l’annoncer ! - Que … attends, quoi ? » Jin semblait désemparé, ne s’attendant pas du tout à une telle réaction. « Jin, je suis ta mère, après tout. Ça se voyait comme le nez au milieu de la figure qu’il y avait eu quelque chose entre vous deux. » Elle vint alors toucher du bout de son index le nez de son fils, toute souriante. « Je suis heureuse que tu aies enfin trouvé quelqu’un qui te comble à ce point, mon chéri. Cette fille a l’air d’être quelqu’un de bien. - Elle l’est … vraiment. Avec elle, je me sens … différent. Plus fort, plus confiant, plus assuré. Je … Oui, je l’aime, vraiment, je l’aime de tout mon coeur. Je ferais tout pour elle. - Je suis heureuse de l’entendre, mon grand garçon. » Les deux se levèrent et s’enlacèrent tendrement, juste avant qu’Aïna n’ajoute une petit phrase. « Par contre, sois prudent et pense à te protéger, je ne sais pas si je suis prête à devenir une grand-mère. - … Maman !! »
Aïna riait, amusée de la petite blague qu’elle avait fait à Jin, et surtout de la réaction de ce dernier, qui rougissait énormément. Ils s’enlacèrent une dernière fois, puis Jin salua sa mère et retourna à l’appartement de Ziendra. Il passa le reste de la journée à lire des dossiers et des carnets de notes de la jeune femme, préférant mettre à profit son temps libre pour préparer leur prochaine opération, même si cette dernière allait tarder. Régulièrement, il regardait l’heure sur son téléphone, priant désespérément pour que la journée se termine et que sa douce lui revienne.
Il se rappela qu’elle était de fermeture, aujourd’hui, et qu’elle rentrerait sans doute tard, mais il voulait resté éveillé pour l’accueillir et l’enlacer avec amour. Seulement, la fatigue finit par prendre le pas sur sa volonté, si bien qu’il finit par s’endormir. Il se dit qu’à défaut de l’accueillir quand elle rentrerait, il pourrait au moins lui offrir un doux réveil. Il s’endormit alors seul, et son sommeil fut d’ailleurs plutôt agité. Il rêvé que Ziendra était en danger et qu’il ne pouvait pas intervenir, condamné à la voir souffrir, impuissant. Puis il ouvrit les yeux, le souffle un peu court. Il se tourna alors vers Ziendra … et constata qu’elle n’était pas dans le lit.
« Bizarre … Elle est pas du genre à être si matinale, d’habitude … »
Jin se leva alors lentement, grimaçant en se tenant les côtes, puis alla voir dans la salle de bain, le coin cuisine et le salon … Mais aucune trace de la dragonne. Commençant à sentir une vague d’inquiétude monter en lui, Jin se précipita dans la chambre pour prendre son téléphone. Il composa le numéro de sa belle et attendit qu’elle décroche. Aucune réponse. Il répéta l’opération une bonne trentaine de fois, marquant quelques pauses par moments et tournant en rond, son inquiétude se muant progressivement en panique. Puis il sentit une vibration et entendit une petite sonnerie.
[Musique d'ambiance]:
Il regarda alors son téléphone et vit que le message venait d’elle. Il fut dans un premier temps soulagé, mais quand il déverrouilla son téléphone et lu le message. Son sourire disparu, ses yeux s’écarquillèrent et son coeur sembla s’arrêter. Il lâcha la tasse de café qu’il s’était faite couler entre temps et sortit, se rappelant au dernier moment de verrouiller la porte avant de prendre ses jambes à son cou.
Il courut aussi vite qu’il le pu, ne pensa même pas à prendre le bus. Rester assis dans un transport et attendre d’arriver sans pouvoir rien faire ? Très peu pour lui. Il préféra transformer ses jambes, lui donnant plus de vitesse, et courut. Il courut aussi vite qu’il le pu, comme si le diable était à ses trousses, si bien qu’il atteignit l’hôpital en une vingtaine de minute, là où il lui aurait fallu plus d’une demi-heure en temps normal. Arrivé à l’accueil, il se précipita vers la réceptionniste, ne manquant pas de la faire sursauter.
« Excusez moi, je viens voir mon amie. Elle a été admise hier soir en urgence, elle s’appelle Ziendra. Lakshi Ziendra. - Oui, bien sûr, un instant … Hmmm … Ah voilà, Chambre 1993, troisième étage. - Merci ! »
[Musique d'ambiance]:
Jin courut alors, prenant les escalier qu’il escaladait presque tant il gravissait les marches rapidement, les enjambant quatre par quatre. Bientôt, il atteignit l’étage en question, et cherchant le bon numéro de chambre. Une fois devant le numéro 1993, il inspira profondément et posa sa main tremblante sur la poignée, avant de pousser la porte. Et là, il la vit. Des contusions sur les bras, au visage, et une corne brisée. Les larmes montèrent instantanément tandis qu’il s’approchait d’elle, pour finir par s’écrouler à genoux à son chevet.
« Non … Que … qu… que s’est-il passé … Non … J’aurais dû être là … Je … »
Jin était terrifié, anéanti de voir sa bien aimée dans un tel état, mais surtout, il se sentait coupable. Coupable de ne pas avoir été là pour la sauver, pour la protéger. Pour tenir la promesse qu’il lui avait faite. Alors qu’il tenait la main de la dragonne dans les siennes, l’embrassa tout en pleurant à chaudes larmes, il l’écouta lui faire une annonce à laquelle il ne s’attendait pas.
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C'était une coquille vide. Avant l'arrivée de son loup, elle avait la visite des infirmières pour son traitements et le changements des bandages... Mais même à la douleur, elle ne semblait plus réagir, seuls ses mains rester crispés sur son t-shirt vers l'estomac, n'absorbant apparemment pas le choc émotionnel... Qui semblait créer une inquiétudes chez les soignants, qui ne savaient comme lui faire manger son petit-déjeuner. Ziendra n'était pas présente, et fixait juste le ciel dehors du début de journée. Comment, à l'arrivée du loup, allait-elle pouvoir lui annoncer cela ? Comment pourrait-elle se faire pardonner d'avoir été aussi faible, inefficace, et d'avoir probablement laisser trop de trace qui la conduisait à elle ? Comment lui expliquer qu'elle songeait à arracher ce qui vivait en elle, mais qu'elle n'en avait pas la force car cette vie là... Etait encore pure et innocente, aussi microscopique soit-elle... C'était l'état le plus pur des êtres vivants, ceux qui avait encore le plus de chance de bien finir... Alors comment pourrait-elle tuer un pur innocent ?
Aaah, trop de questions, tellement plus qu'à l'habitué... C'était un vrai carnage, une torture mentale, et elle était renfermé. Le passage des infirmières, des médecins, tout semblait juste s'écoulait lentement autour d'elle, dans le silence qu'elle se forçait à avoir en ne répondant à plus aucune question, focaliser sur ses propres pensées. La Rouge était inerte, perdue, effrayé... Puis on ouvrit, plus tard, encore sa porte... Cela ne faisait qu'une vintaine de minute, mais cela avait parut une éternité, et les yeux ambrés de la dragonne purent enfin voir les traits d'une personne qu'elle commençait, bien entendu, à reconnaître avec aisance. Elle entendu le désespoir dans sa voie, et vit ses larmes...Et craqua, pleurant avec lui, et serrant ses mains dans les siennes fragiles et âbimés.
Pendant de longues minutes, elle ne sut que dire qu'elle était désolée, tellement désolée. Elle répétait qu'elle s'en voulait, qu'elle était faible et idiote, que tout ça c'était de sa faute, et certainement pas celle du loup. Ziendra ne semblait même pas vraiment écouter le loup qui tentait de l'apaiser, elle paniquer, faisant détraquer ses appareils alors qu'elle relâcher tout, d'un coup et violemment. La peur de la mort, de tout perdre, la peur d'avoir tout fais foiré, et de ce qu'elle avait. Ayant les pensé complètement mélangé et une impossibilité de réfléchir droit, elle lâcha la plus grosse bombe.
« Jin... Jin ! E-en plus... En plus il fallait que je sois enceinte ! Enceinte ?! Enceinte ! Tu comprends ? Ils s'en sont pris à deux innocents ! Mais je sais pas... Je sais pas ! J'en sais rien ! … Que … Que dois-je faire ? Je suis si faible ? Je peux pas tuer un innocent! Mais je peux pas garder ça ! Mais je peux pas ! Je peux pas.... Je peux pas ? Je sais pas ! Jin ! Jin ! »
Elle sanglotait à chaque fin de phrases, et parler avec difficulté alarmante, alors que sa respiration devint trop rapide, entrant en hyperventilation ? Les médecins vinrent, pour la calmer, et lui faire prendre des cachets qui l'apaiseront, et plus de morphine. Ceux-ci prirent un instant à part le Loup, suggérant de laisser un temps calme à la femme. Le médecin en chef, celui qui s'était occupé d'elle depuis que Shizen l'avait amené, écarta Jin vers une salle un peu plus loin, pour qu'ils parlent sérieusement, et en paix. Il fit asseoir le loup, avant de prendre place en posant son dossiers et soupirant de difficultés. Il commença par un discours normal, mais s'arrêta vite en voyant Jin serrer ses crocs comme un forcenée.
« Vous méritez de savoir ce qui est arrivée à votre ami, car vous êtes le seul proche qui a répondu à l'appel. » Dit-il dans un grand soupir, frottant ses lunettes. « Sa famille nous a ignoré, prétextant ne pas avoir de fille. Vous êtes donc la seule personne qui a un contact avec Lakshi Ziendra, et … semble t-il, le père de ce qui grandit en elle. Alors vous avez le droit de savoir. » Le docteur se leva, allumant un projecteur à radio, pour montrer les différents dégâts subits par la dragonne. « Je sais, de part le Héros qui l'a sauvé, que c'est un gang des rues qui s'en est pris à elle. Pourquoi, on l'ignore, mais ils avaient clairement pour but de ne pas la laisser vivre. Commotions cérébrales, multiples déchirures et fractures... C'est un miracle qu'elle n'est pas fait en plus une fausse couche. »
Il referma les dossier tout en soupirant longuement, attristé d'annoncer ce genre de nouvelle.
« Je me doute que vous devez avoir un désir de vengeance... C'est logique, mais écoutez moi... Elle a besoin de vous plus que n'importe qui maintenant. On a constaté que depuis qu'elle a appris qu'elle était enceinte, elle a cessé de réagir, et c'est entièrement renfermé. Sa crise traumatique à l'instant prouve qu'elle subits un trop grand choc mental, et que seule... Elle pourrait faire des bêtises. » Il remit le nom du héros et la photo de Shizen, qu'il avait glissé dans ses rapports. « C'est le héros qui a sauvé votre amie, il est censé repassé quand il aura du temps... Alors rester près d'elle, jusqu'à pouvoir discuter avec lui. Il en saura peut-être plus que moi à ce moment. »
Et ainsi, le médecin libéra Jin, le ramenant dans la chambre de la dragonne, qui fixait la fenêtre. Elle fixa ensuite Jin s'installe, et repris ses mains en s'excusant une nouvelle fois. Elle semblait honteuse, avoir une honte infâme de son échec et de sa position actuel, mais aussi terrifiée à l'idée de ce que pouvait faire ou dire le loup. Elle ne savait juste pas où se mettre.
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"Si le but de notre monde est d'être esclave d'un système protégeant de faux-Héros, je ne souhaite pas en être. Justice, un jour, sera réellement faite, par les véritables sauveurs de l'Humanité."
La nouvelle était invraisemblable. Enceinte ? De lui ? Il allait devenir père, à son âge ? Si Ziendra n’avait pas été aussi perdue, vulnérable, il aurait sans doute accusé le coup. Mais en voyant sa belle dragonne dans un tel état, il ne pouvait pas se laisser aller, laisser le choc de la nouvelle prendre le pas sur ses responsabilités. Il tenta alors de calmer aussi bien qu’il le pouvait, mais rien n’y faisait. Le choc émotionnel et psychologique était beaucoup trop intense pour elle. Rapidement, alertés par les moniteurs qui bipaient et les cris terrifiés de la jeune femme, deux infirmières et un médecin firent irruption dans la chambre. Les infirmières parvinrent à maîtriser la jeune femme et lui firent prendre quelques calmant, pendant que le médecin emmena Jin dans une pièce un peu plus loin, où il pourrait discuter avec le jeune homme au calme.
« Vous méritez de savoir ce qui est arrivée à votre ami, car vous êtes le seul proche qui a répondu à l'appel. » Dit-il dans un grand soupir, frottant ses lunettes. « Sa famille nous a ignoré, prétextant ne pas avoir de fille. Vous êtes donc la seule personne qui a un contact avec Lakshi Ziendra, et … semble t-il, le père de ce qui grandit en elle. Alors vous avez le droit de savoir. » Le docteur se leva, allumant un projecteur à radio, pour montrer les différents dégâts subits par la dragonne. « Je sais, de part le Héros qui l'a sauvé, que c'est un gang des rues qui s'en est pris à elle. Pourquoi, on l'ignore, mais ils avaient clairement pour but de ne pas la laisser vivre. Commotions cérébrales, multiples déchirures et fractures... C'est un miracle qu'elle n'est pas fait en plus une fausse couche. »
La vision de ces images eurent l’effet d’une bombe en lui. Sur le moment, il se sentit fou. Fou de rage, de colère et de tristesse. Il n’avait pas été là, pour elle, pour la protéger, et maintenant, elle était gravement blessée. Il n’avait qu’une envie sur l’instant, retrouver les coupables et leur faire payer au centuple. Sans s’en rendre compte, ses dents s’allongèrent en crocs, la fourrure commença à pousser sur ses mains. Il serrait la mâchoire si fort qu’il poussa un léger grognement de rage, à peine audible, mais qui n’échappa pas au médecin.
« Je me doute que vous devez avoir un désir de vengeance... C'est logique, mais écoutez moi... Elle a besoin de vous plus que n'importe qui maintenant. On a constaté que depuis qu'elle a appris qu'elle était enceinte, elle a cessé de réagir, et c'est entièrement renfermé. Sa crise traumatique à l'instant prouve qu'elle subits un trop grand choc mental, et que seule... Elle pourrait faire des bêtises. » Il remit le nom du héros et la photo de Shizen, qu'il avait glissé dans ses rapports. « C'est le héros qui a sauvé votre amie, il est censé repassé quand il aura du temps... Alors rester près d'elle, jusqu'à pouvoir discuter avec lui. Il en saura peut-être plus que moi à ce moment. »
En voyant la photo, Jin se stoppa net. Toutes ses pensées s’envolèrent en un instant. Shizen ? C’était lui qui avait sauvé Ziendra ? Il se rappela alors leur combat ensemble, la détresse du Bulbe quand il avait comprit que malgré lui il avait tué un homme, et cette même détresse qu’il avait su anéantir chez Jin quand lui-même avait failli franchir le pas. Il se souvint de la bonté d’âme de ce héros, pourtant inconnu, et des sacrifices qu’il avait été prêt à faire pour le sauver lui, un parfait inconnu. Pire, un hors-la-loi, un criminel. Un vigilante. Et pourtant il l’avait sauvé, et maintenant, il avait sauvé sa femme. Parvenant à calmer sa colère, Jin se releva et serra la main du médecin avant de retourner voir sa douce.
Elle semblait calmée, fixant la fenêtre d’un regard vide. Quand elle aperçut Jin s’asseoir à son chevet, elle lui prit les mains et se confondit alors en excuses, argumentant que c’était de sa faute, et pas celle du jeune homme. Devant la détresse de sa bien aimée, Jin amena ses mains à ses lèvres et les embrassa tendrement, lui adressant le plus chaleureux des sourires. Il n’oubliait pas la rage qu’il avait ressentit tout à l’heure, elle était toujours présente, mais pour l’instant, Ziendra était sa priorité. S’assurer qu’elle allait se remettre, et surtout, une fois qu’ils auraient tous les deux encaissé le choc, envisager quoi faire de la graine de vie qui se développait en elle.
« Là, je suis là mon coeur. Tout est fini. Tu n’as pas a t’excuser, les seuls fautifs, ce sont ceux qui t’ont fait ça. Et le plus important, c’est que tu sois en vie, et … et que lui aussi soit en vie. » Jin posa alors une main sur le ventre de la jeune femme. « Je sais que tu es perdue, que tu ne sais pas quoi faire par rapport à cette vie qui grandit en toi, et … Pour être franc, moi non plus, je ne sais pas quoi penser. Mais pour l’heure, le plus important est de te reposer. Je vais rester avec toi, je veillerai sur toi. » Jin se leva alors et se pencha en avant pour embrasser le front de la jeune dragonne. « Je te le promets, Ziendra, je te protégerai. Je ne laisserai pas ce genre de choses se reproduire. »
Jin se mit alors assis au bord du lit, laissant la dragonne se blottir contre lui, éclatant à nouveau en sanglots avec elle. Il valait mieux qu’ils laissent s’évacuer leur trop plein d’émotions. Ils n’étaient clairement pas en état de réfléchir à la situation pour l’instant. Tout ce qu’ils pouvaient faire, c’était encaisser. Le jeune loup demeura ainsi un long moment avec sa belle, la caressant tendrement et la laissant déverser ses larmes autant qu’elle en avait besoin. Au bout d’une longue heure, Cette dernière avait fini par se calmer, mais Jin resta auprès d’elle, la gardant contre lui.
« Je venais d’annoncer à ma mère pour nous deux … Elle était ravie d’apprendre qu’on était ensemble, haha … Elle trouve que tu as l’air d’une merveilleuse personne … et je pense qu’elle n’a pas tort. »
Alors que le jeune homme rassurait la dragonne de son mieux, lui parlant d’une voix douce et lui souriant tendrement, il vit la porte s’ouvrir et une touffe de cheveux verts passer le cadre. Jin leva alors les yeux vers le Bulbe, qui semblait des plus surpris de voir le loup dans cette chambre. Ce dernier se leva, rassurant la dragonne qu’il n’irait nulle part, puis avança d’un pas déterminé vers le héros, le regard dur.
Il le prit alors dans ses bras, l’enlaça amicalement, fondant en larmes en tentant d’articuler, mais seul un mot parvint à se faire entendre par le héros aux cheveux verts.
« … Merci. »
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Le soleil commençait déjà à être bien haut quand Shizen décida d’arrêter sa ronde. Durant toute la nuit il ne put s’empêcher de revoir la petite fille en face de sa mère avec l’image de la jeune Ziendra toute pâle et en proie à l’incertitude se superposer à l’image de la petite fille. Cela lui suffisait pour être remonter à bloc et il n’avait effectivement pas chômé cette nuit. Il réussit à arrêter deux simples voleurs et une femme qui semblait liée à un groupe particulier.
Durant cette nuit, allant de ruelle en ruelle et de toit en toit il put stopper deux voleurs qui avait agressé de pauvre femme ne les ménageant pas le moins du monde. Effectuant alors plusieurs allers-retours entre commissariat et le centre-ville. Sa détermination était sans limite.
Plus tard dans la nuit en espionnant une femme vêtue de noir et cherchant à se faire discrète qu’il se mit à la suivre discrètement. Arrivant alors à sa destination elle était en compagnie d’un homme. Un échange sembla s’être effectué et il intervint alors rapidement. La surprise ne leur laissant aucune chance Shizen piqua droit d’abord sur l’homme les lianes condensés sur son bras droit et frappa d’un coup violent l’homme en plein visage qui vint se fracasser au sol le rendant inconscient. Au même moment il fit jaillir ses lianes sur la femme ne lui laissant aucune échappatoire. Il l’a fouilla et trouva des documents relatant des informations sur divers héros et d’autres personnes inconnu. L’interrogeant il comprit qu’elle était attachée à un groupe répondant au nom de « Léviathan ». Ce nom ne lui disait rien mais en la menaçant un peu il apprit alors qu’elle était dirigée par quatre personnes cherchant à assoir leur domination sur une partie de la ville par le commerce et la force chacun disposant d’un nombre réduit de sous fifres dont cette femme faisait donc partie. En amenant les deux malfrats au commissariat il se dit qu’il était certainement temps de retourner voir Ziendra avant de prendre un peu de repos.
Musique d'ambiance:
Pour se faire il prit le métro voulant profiter des quelques minutes de repos que pouvait lui procurer les sièges. Une fois sur les lieux et se rendit à l’accueil et s’annonça. Arrivant au 3ème étage un médecin l’interpella.
« Excusez-moi héros, le père présumé est ici veillé à respecter leur intimité. Ils sont jeunes tous les deux, la jeune est encore sous le choc et le jeune l'es certainement tout autant il leur faut un soutient pouvons-nous comptez sur vous en plus des soins que nous apportons ? »
« Evidemment ! »
Il regarda alors la porte de la chambre quelque peu rassurée de savoir qu’elle avait retrouvé son bien aimé. Il avança alors d’un pas déterminé jusqu’à la porte. En ouvrant cette dernière, il aperçut alors la jeune Ziendra dans les bras d’un garçon aux cheveux bruns. Ses yeux s'ouvrirent en grand.
"Jin ?!"
Avant même qu’il ne fasse quoi que ce soit Jin l’avait serré dans ses bras le remerciant à chaude larme pour ce qu’il avait fait. Il ne savait pas trop comment réagir à cela. Il le serra alors en retour lui tapotant le dos pour le rassuré avant de l’éloigner de lui et lui sourit.
« Alors c’était toi son loup. Ce monde est vraiment petit haha ! Essuis toi les yeux, ils sont gonflés et rassurez-vous tout le monde va bien. Toi, ta charmante fiancée et ton enfant. » Il le regarda alors fixement « Ne cherche pas à te venger je me suis déjà occupé d’eux et je mène l’enquête. Ton rôle se résume à veiller sur elle et il sera à présent conséquent. Que l’enfant soit là ou pas il va falloir vous organisez et je connais des personnes qui pourrait vous apportez de l’aide. »
Il se rapprocha alors de Ziendra la regardant accroupit juste en face d’elle.
« Tu es encore bien sous le choc mais si cela peut te rassurer je mène ma petite enquête sur tes agresseurs et je trouverais leur chef et ils finiront tous derrière les barreaux à perpétuité. » Il tendit le doigt en direction de Jin lui faisant un signe négatif qui était alors répété par l’une de ses lianes agissant comme un miroir. « Toi tu n’as pas intérêt à bouger d’ici tu sais ce que tu risques en agissant et s’il faut j’interviendrais moi-même pour te stopper. »
Il se redressa et s’approcha de Jin et lui mit une main sur l’épaule et lui dit à voix basse.
« Ne cherche pas à te venger, choisi l’amour et tu verras que le contrôle de ton alter sera tiens. La paix intérieure et le bonheur est la clé à ta maîtrise »
Il continua sa route en direction de la fenêtre et l’ouvrit, il s’accouda alors et prit une profonde respiration.
« HAHAHAHAHAHAHA !! »
Il rigola d’un coup à gorge déployer provoquant l’intervention des infirmières demandant au héros de se calmer lui rappelant qu’il se trouvait dans un hôpital.
« HOPITAL, BUREAU OU DANS LA RUE PEU IMPORTE ! JE FAIS SAVOIR AU MONDE QUE JE SUIS LÀ COMME LE FERAIS NOTRE SYMBOLE DE LA PAIX ! HAHAHAHA ! »
Il se retourna alors vers le jeune couple tout sourire et lui adressa toutes ses sincères félicitation pour le prochain venu de cette enfant. Le poing sur le cœur il leur jura de les protéger au nom de ce qu’il croit juste. Dans sa fougue il s’imagina à quoi pourrais ressembler leur enfant, de son avenir et les imaginer tellement heureux chacun un sourire aux lèvres. Jin devenant héros volontaire en cas de besoin et ayant un super travail de direction, Ziendra comme styliste et femme de grand caractère. Il répétait toujours au sein de ses phrases les mêmes mots, bonheur, paix et famille. Il chercha par ses histoires à leur faire comprendre qu’il fallait chercher le bonheur et que créer une famille serait une des solutions pour leur apporter à la fois bonheur et paix. Plus que tout au fond de lui il savait que s’il réussissait à leur faire toucher le bonheur du bout des doigts il commencerait alors à poser la première pierre à l’édifice de la paix qu’il cherchait à établir en tant qu'héros.
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"Croque la vie à pleine dent !" Mouais, je verrais plus tard... la sieste voilà ce que je vais croquer haha!
« Alors c’était toi son loup. Ce monde est vraiment petit haha ! Essuis toi les yeux, ils sont gonflés et rassurez-vous tout le monde va bien. Toi, ta charmante fiancée et ton enfant. »
C’était quelque peu surréaliste. Quelles étaient les chances qu’il recroise Shizen dans te telles circonstances ? Lui qui pensait ne pas le revoir de si tôt suite à leur dernière rencontre, le voilà qu’il venait de sauver Ziendra ? Le monde était vraiment petit, en effet. Essuyant ses larmes, un sourire aux lèvres, Jin ne savait pas quoi dire au héros, qu’il commençait doucement à voir comme un ami. Ce dernier le fixa alors intensément avant de poursuivre et d’ajouter :
« Ne cherche pas à te venger je me suis déjà occupé d’eux et je mène l’enquête. Ton rôle se résume à veiller sur elle et il sera à présent conséquent. Que l’enfant soit là ou pas il va falloir vous organisez et je connais des personnes qui pourrait vous apportez de l’aide. » Jin perdit brusquement son sourire, avant de baisser les yeux, un peu honteux de constater que Shizen avait lu en lui aussi facilement. Mais en même temps, Jin était un véritable livre ouvert dans cette situation.
Jin posa alors une main sur l’épaule de Shizen, lui adressant un regard confiant et plein de gratitude, ne sachant pas trop quoi dire en réponse aux paroles du héros. Il repensait à cette fameuse nuit, et se sentait un peu coupable de ne pas avouer à Shizen que malgré tout le bon qu’il avait vu en lui, le loup avait finalement franchi le pas. Il ouvrit alors la bouche, essayant de parler à son ami, mais ce dernier se rapprocha de la dragonne.
« Tu es encore bien sous le choc mais si cela peut te rassurer je mène ma petite enquête sur tes agresseurs et je trouverais leur chef et ils finiront tous derrière les barreaux à perpétuité. » Il tendit le doigt en direction de Jin lui faisant un signe négatif qui était alors répété par l’une de ses lianes agissant comme un miroir. « Toi tu n’as pas intérêt à bouger d’ici tu sais ce que tu risques en agissant et s’il faut j’interviendrais moi-même pour te stopper. »
Avant même que Jin n’ait pu répliqué, le héros vint poser sa main sur son épaule et lui murmurer à l’oreille, d’une voix à peine audible pour que Ziendra n’entende pas.
« Ne cherche pas à te venger, choisi l’amour et tu verras que le contrôle de ton alter sera tiens. La paix intérieure et le bonheur est la clé à ta maîtrise »
Jin regarda le héros en silence se diriger vers la fenêtre et l’ouvrir avant de rire aux éclats. Dans l’incompréhension, le jeune loup ressassait ses pensées. Shizen avait sans doute raison, mais il ignorait que c’était déjà trop tard pour Jin. Même s’il n’avait pas agit de gaieté de coeur en tuant Netobi, mais plus par instinct de survie, et qu’il avait tué Takahashi sous l’emprise d’une drogue qui l’avait presque entièrement dépossédé du contrôle de ses mouvements, il avait toutefois franchi ce fameux cap. Et si jusque là, il était persuadé qu’il avait agit de la bonne façon, non pas par vengeance mais par amour, pour protéger Ziendra, maintenant qu’il était devant le fait accomplit et qu’il se rendait compte qu’il n’avait pas pu la sauver cette fois, il sentait la culpabilité monter en lui.
Au final, tuer, était-ce vraiment la solution ? D’une part, il en restait convaincu. Il avait beau y repenser, s’il se sentait coupable, les regrets d’avoir tué Takahashi étaient tout simplement absent. Plus que la culpabilité d’avoir tué quelqu’un, c’était celle d’avoir trahi la vision que Shizen avait eu de lui. Alors que le héros riant à la fenêtre, criant au monde entier qu’il serait toujours là pour sauver n’importe qui, tel un Symbole de la Paix, Jin ne put retenir quelques larmes et un sourire. Quand le héros se retourna, le jeune homme le fixa avec beaucoup de gratitude dans le regard.
[musique d'ambiance]:
« Tu sais, Shizen … Je te mentirais si je te disais que je n’étais pas fou de rage en ce moment. J’imagine que ça doit se voir comme le nez au milieu de la figure, mais effectivement … Je meurs d’envie de me retrouver face aux responsables et … J’ai vraiment envie de les tuer, de leur faire payer au centuple ce qu’ils ont fait à Ziendra. » Jin marqua alors une pause, regarda la dragonne, se mordant la lèvre en voyant ses nombreux pansements et ses blessures, puis reposa son regard sur son ami. « Mais toute aussi forte que soit ma colère … mon amour pour Ziendra est encore plus fort. Elle a besoin de moi, elle … elle avait besoin de moi, hier soir, et je n’étais pas là … Heureusement, toi tu l’as été, et grâce à toi, je peux toujours la serrer dans mes bras. Alors sois rassuré, tant qu’elle restera ici, je serai à ses côtés. Je refuse à nouveau de l’abandonner, de la laisser seule. »
Jin alla s’asseoir au bord du lit de la dragonne, la regardant dans ses yeux d’ambres tandis que les siens commençaient à laisser perler quelques larmes. Tout en la fixant, il continua de parler à Shizen.
« Elle est la plus belle chose qui me soit arrivé en ce monde, et elle me prouve que malgré tout le mal qui y règne, il est encore possible d’y trouver du bonheur. » Jin embrassa alors le front de la dragonne et se tourna vers le Bulbe. « Et maintenant, il va falloir réfléchir à la situation, penser non plus à nous deux, mais à nous trois. » dit-il en posant la main sur le ventre de sa douce, s’adressant alors à elle. « Ziendra, je sais que tu es perdue et que tu ne sais pas quoi faire par rapport à cet enfant, et moi non plus, mais rappelle-toi la promesse que je t’ai faite : toi et moi, c’est à la vie comme à la mort. Souviens-toi, peu importe le chemin qu’on doit emprunter, je l’emprunterai sans regret tant que tu seras à mes côtés. Peu importe les obstacles, on les affrontera ensemble, qu’il s’agisse de vilains, de monstres ou de la venue inattendue d’un enfant, je serai toujours à tes côtés pour faire y face. On va trouver une solution. On va trouver notre réponse. Toi et moi. »
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Elle n'était plus vraiment, plus vraiment présente. Son corps profitait des douces et aimable action de son amant, mais elle rester figer pour autant, coincée dans ses tumultueuses pensées, le torrent de son âme. Il n'y avait guère de réponse ou de questions ici, juste le fait d'essayer d'avaler la pilule comme elle pouvait après avoir pris bien trop dans la tronche. Pauvre petit bon de dragon, désemparé, dont une haine à la lame aiguisé commençait à s'entrevoir dans les tréfonds de son âme torturé.
Son amant lui parlait, tenter de la réconforter, d'être doux et aimant. Mais la jeune dragonne, jamais, ne répondit, n'ayant que des regards égarés, et fuyard. Une honte silencieuse, et le fait de s'en vouloir de ne pas avoir été assez prudente pour qu'on retrace le chemin jusqu'à elle. Quel belle conne qu'elle faisait maintenant, dans ce lit avec un polichinelle dans le tiroir. Ah, on y pensant, ses parents avaient sûrement était contacté ? Et ne voyant aucune nouvelle d'eux, ils avaient sûrement dû raconter qu'ils ne la connaissaient pas avant de raccrocher au nez de l'hôpital. Quel parents, ce n'étaient décidément pas des exemples à suivre avec leur fanatisme de leurs putain de religion.
Les paroles du jeune homme entrait et ressortait d'oreille en oreille, sans la moindre réaction de la jeune femme, ormi peut-être le fait qu'elle serra ses grandes mains dans les siennes, avec toute la force qu'elle pouvait avoir. Dans ces yeux, se lisait petit à petit la haine. Une haine grandissante, et pas si nouvelle. La haine de cette société, et de son fonctionnement... Un désir de plus en plus aiguisé de vouloir refaire la loi et de démolir le crâne de ceux qui avait osé cracher sur elle, et la mettre à mal. Une Justice devait être mené, et quoiqu'en dise qui que ce soit, ce sera elle qui la mènera.
Pendant ces absences, elle n'avait guère vu revenir le héros, et fut surprise alors d'entendre le rire à la fenêtre, sursautant à l'occasion. Puis elle le fixait, ce héros qui lui avait sauver la vie, et qui semblait promettre d'en sauver toujours plus, de devenir une figure importante. Mais que nenni. Enfin, du moins, pour la dragonne. Il était sympathique, et semblait correspondre aux héros qu'elle louait et respecté... Mais avec toutes les règles qui entravaient sa fonctions, il ne pourrait que remplir des prisons déjà pleine... Et un verre d'eau plein ne peut contenir plus : la suite vous paraît alors évidente ; d'autres vilains se feront la mal ou seraient relâcher dû au trop-plein de ces mêmes prisons.
Les deux hommes semblait maintenant échangé, visiblement il se connaissait... Toutefois cela n'eût aucun effet sur Ziendra, toujours aussi vide et terriblement calme. Ses yeux d'ambres les suivait faire leurs actions, échangeait, sans jamais participer. A vrai dire, elle ne saurait quoi dire de plus que le loup n'eût déjà dit... Et elle avait déjà tout lâché la veille.
Dorénavant elle tenter de récupérer, d'absorber ses différentes nouvelles, de ce qui semblait devenir une nouvelle voie dans sa vie... Mais elle restait dans le dénis, malgré elle. Tout s'agitait dans sa tête, ne lui offrant aucun répit, une vie où elle ne pourrait plus jamais rien faire, occupé à la maison. Non pas que l'idée de la tranquillité et de la vie de famille la perturber, mais avec ce qu'il y avait en elle … Jin l'empêcherait d'agir, alors qu'elle venait juste de commencer à mener à bien sa mission. Comment faire pour qu'il accepte de la laisser agir, et ne s'inquiète pas à s'en dévorer la main... ?
Finalement, pourquoi ce truc était encore en vie en elle, alors qu'elle avait autant morflé ? C'était une torture mental, et elle se mit soudainement à serrer des dents avec des larmes. Elle n'était pas prête, comme à la fois elle l'était. Ces chocs internes devenait insupportable ! Comment régler cela ? Sans mourir et en acceptant les deux ? Etait-ce non seulement possible ?! Elle laissa Jin s'approcher d'elle quand il remarqua qu'elle était mal au point, sous le regard discret mais présent du héros. La jeune femme, de toute façon, ne semblait plus se préoccuper de rien... Ainsi, elle chopper Jin, ouvrant son manteau et sortant le couteau suisse dont elle connaissait la position, avant de l'ouvrir dans un élan de rage et de haine.
Le loup eût juste le temps de lui attrapa les bras alors qu'elle se démenait en lui gueulant dessus et le mordant, semblant visiblement prête à s'éventrait elle même pour soulager ses tourments. Incapable d'être raisonner sur le moment, alors que le héros vint la défausser de la lame alors qu'elle hurla de larme contre lui et conter son amant. Sa queue vint gifler Jin et repousser les infirmières et médecins qui apparurent pour la calmer. Elle n'était que haine et violence, hurlant qu'elle tuerait ces salopards de ce cartel de merde, qu'elle tuerait tout ceux qui veut l'empêcher d'atteindre son bonheur, sa Justice ! Elle mordait, griffait et se débattait à mort, alors qu'on fit sortir de force le loup et le héros.
Quelques longues minutes plus tard, tout ce beau monde ressortit, et le médecin les informa que sa situation mentale était critique, et qu'elle resterait sous surveillance quelques jours. Il avait eût le temps de parler rapidement avec elle: il affirma qu'elle voulait de l'enfant, mais n'arrivait juste pas à encaisser ce qu'elle avait vécut, la rendant fragile à la moindre pensée négative. Dorénavant, la Rouge dormait, ils pouvaient rester près d'elle, mais dans le calme.
C'est ce dont elle avait besoin, de calme pour se remettre correctement dans ces chaussures.
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"Si le but de notre monde est d'être esclave d'un système protégeant de faux-Héros, je ne souhaite pas en être. Justice, un jour, sera réellement faite, par les véritables sauveurs de l'Humanité."
Au moment où Ziendra avait eu une crise de rage, Jin n’avait pu réagir que par instinct pour l’empêcher de sortir la lame de son couteau suisse. Après quoi elle l’avait frappé si violemment avec sa queue de dragon qu’il s’était écrasé contre la chaise. Il avait alors regarda sa belle entrer dans une rage folle, incontrôlée, et avait observé la scène avec des yeux impuissants. Rapidement, l’équipe médicale intervint et parvint à calmer la jeune femme. Le médecin prit alors à part les deux hommes, l’amant et le sauveur, pour leur expliquer la situation.
Du côté de Jin, seules quelques informations avaient réussi à parvenir à ses oreilles, notamment la plus importante selon lui : elle souhaitait garder l’enfant. Jin ne savait pas encore quoi faire de cette nouvelle. Il ne savait pas encore s’il devait se réjouir à l’idée de devenir père, ou bien être terrifié, pour la simple et bonne raison qu’après avoir vu Ziendra dans un tel état, sa rage grondait.
S’il avait été sincère avec Shizen quand il avait dit que malgré son désir de vengeance, il resterait auprès de sa belle le temps qu’elle aille mieux, il n’avait pas imaginé qu’elle aurait pu être aussi blessée et meurtrie par cette agression. Et il pouvait le comprendre, avec du recul. Les deux hommes retournèrent dans la chambre quelques temps après, pour voir la jeune femme endormie. Le jeune loup l’observait, assis sur la chaise, les mains jointes devant le visage et les coudes posés sur les genoux. Son regard la fixait intensément, mais on pouvait facilement y lire une détermination sans faille.
« Shizen, reste avec elle un moment, s’il te plaît, je dois passer un appel. Je n’en ai pas pour longtemps, et après, il faudra qu’on discute, toi et moi. »
Sans laisser le temps au héros de répondre, Jin passa la porte de la chambre et traversa le couloir. Il décida de se rendre sur le toit de l’hôpital. La journée avait passé rapidement, ils étaient sans doute déjà en fin d’après-midi, et le ciel couvert donnait à la ville un aspect sombre, comme s’il faisait presque nuit. Levant les yeux au ciel, Jin revêtit son apparence de loup et poussa un hurlement qui retentit dans tout le pâté de maison. Une fois une partie de son stress évacué de la sorte, il prit son téléphone et composa le numéro de sa mère, reprenant sa forme humaine.
« Allô, Jin ? Comment vas-tu mon chéri ? - Maman, je vais avoir besoin de toi … »
Quelques minutes plus tard, Jin redescendit du toit et alla retrouver sa belle et le héros dans la chambre d’hôpital. Il s’excusa d’abord auprès de Shizen pour être parti aussi brusquement, puis lui expliqua qu’il avait appelé sa mère pour la mettre au courant et qu’elle puisse prendre le relai de temps en temps en restant au chevet de la jeune dragonne. Puis il fixa le héros d’un regard sombre, presque vengeur, et lui dit d’un ton sec de le retrouver dans le couloir. Il passa la porte et attendit que Shizen le suive, puis il se tourna vers lui.
« Shizen, tu as dit que t’avais arrêté ceux qui ont agressé Ziendra n’est-ce pas ? J’aimerai aller les interroger avec toi, s’il te plaît. Je veux les entendre, je veux les voir, les regarder dans les yeux et leur dire qu’ils ont commis une erreur. Rassure toi, je ne m’en prendrai pas à eux. De toute façon, je ne pourrai pas. Mais je veux t’assister sur cette affaire. Ils ont voulu la tuer, me prendre la femme que j’aime, et je compte bien découvrir qui le leur a ordonné, crois-moi. »
Jin marqua une pause. Son visage était fermé, il n’avait rien à voir avec celui qu’il avait d’habitude. C’était un visage froid, sans aucun émotion apparente, mais on devinait bien dans sa voix qu’une intense colère bouillonnait en lui. Il ajouta alors :
« Si je te le demande, c’est parce que je te fais confiance et que je sais qu’avec toi, j’aurais un allié sur qui je peux compter. Et aussi parce que si tu refuses, je me lancerai seul à leur poursuite, et qu’à ce moment là, je ne pourrai pas te promettre de les épargner. »
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Le héros les mains sur les hanches et le sourire aux lèvres n’’était que le plus heureux de voir son ami « interdit » et sa jeune fiancée se serrer l’un l’autre. L’amour est une chose merveilleuse et cela n’en était que la démonstration la plus pur peu importe comment nous percevions le monde, le bonheur nous permet de nous y échapper et d’être heureux. Il se retourna face à la fenêtre respirant l’air frais cherchant en partie à ne pas trop penser à sa fatigue ayant veiller toute la nuit.
Tout à coup les deux jeunes amants se mirent à bouger, Shizen se retournant d’un coup vit alors Ziendra couteau à la main qui fut heureusement arraché de ses mains par Jin. Essayant de la maintenir elle hurlait, criait et se débattait comme si sa vie en dépendait. Dans un élan rapide Shizen intervint pour aider le jeune loup à calmer sa bien-aimée. Rien à faire elle était visiblement très forte pour une femme aussi menue. Était-ce son alter ? Ce n’était pas le moment d’y penser, Jin était déboussolé et complètement paniqué par sa réaction. Elle frappa alors de sa queue comme un bourreau fouettait ses victimes violemment. Shizen n’ayant plus le choix sortit ses lianes pour maintenir ses bras et ses jambes. Jin malgré ce qu’il endurait faisait tout pour la raisonner, mais en vain. Le héros aux cheveux vert appela alors sur la sonnette de demande d’aide. Le personnel médical ne tarda pas à intervenir luttant avec les deux jeunes hommes pour la calmer. Une équipe entière vint aux secours des autres. Jin et Shizen furent mit dehors la jeune femme maitrisée par de nombreuses mains.
Ils sortirent tous deux dans l’attente d’une meilleure situation. Au bout d’un certain temps l’équipe ressortit de la chambre expliquant alors au héros et à l’amant la situation critique. Ziendra était véritablement choquée, atteinte profondément, dans quel domaine ? Impossible de le savoir mais un trauma serrait alors graver au fond d’elle à tout jamais. Shizen ne put s’empêcher de repenser à ce qu’il avait fait sous le contrôle du vilain au milieu des égouts. Le regard sombre et les poings serrés au point de s’en faire mal il jura au fond de lui de faire payer ses ordures. Il ne s’agissait non plus de venir en aide simplement et faire de la prévention mais d’agir. Agir comme un héros. Plus que tout il était temps pour Shizen de quitter le domaine des héros méconnu à celui de connu.
Jin semblait devoir faire quelque chose d’urgent lui demandant de veiller quelques instants sur sa dulcinée le temps d’accomplir sa tâche. Shizen entra alors dans la chambre, Ziendra semblait enfin apaisé quoi qu’il lui parût évident qu’on lui avait injecté de bonne dose de tranquillisant parvenant à l’endormir. Au moins, pour l’heure, elle dormait enfin. Jin retrouva sa place auprès de Ziendra pendant que Shizen les bras croisés attendait contre le mur près de la porte le plus silencieusement du monde.
C’est au bout de quelques minutes de calme complet laissant seulement entendre dans la chambre le bruit des machines indiquant le niveau de santé de la dragonne que Jin se leva, le regard sombre, les poings serrés lui demandant de le retrouver dans le couloir. Quand ce fut chose faite il s’approcha du Bulbe.
« Shizen, tu as dit que t’avais arrêté ceux qui ont agressé Ziendra n’est-ce pas ? J’aimerai aller les interroger avec toi, s’il te plaît. Je veux les entendre, je veux les voir, les regarder dans les yeux et leur dire qu’ils ont commis une erreur. Rassure toi, je ne m’en prendrai pas à eux. De toute façon, je ne pourrai pas. Mais je veux t’assister sur cette affaire. Ils ont voulu la tuer, me prendre la femme que j’aime, et je compte bien découvrir qui le leur a ordonné, crois-moi. Si je te le demande, c’est parce que je te fais confiance et que je sais qu’avec toi, j’aurais un allié sur qui je peux compter. Et aussi parce que si tu refuses, je me lancerai seul à leur poursuite, et qu’à ce moment là, je ne pourrai pas te promettre de les épargner. »
« Je comprends ton envie de vengeance mais saches que nous n’avons plus rien à en tirer de ces criminels. La police ne fera rien de plus que les incarcérés rapidement dans une prison leur faute pleinement acquise. On ne pourra pas les revoir de sitôt à moins d’être leurs avocats et même en temps qu’héros je ne peux rien faire pour aller les interroger moi-même. »
Tous deux se regardèrent droit dans les yeux chacun dont le regard semblait indiqué à l’autre sa détermination. Vengeance et justice. La mentalité différait entre les deux mais le même objectif était en ligne de mire. Shizen savait que sa réponse ne satisferait pas la demande de Jin mais avait autre chose à lui proposer.
« Tu disais que ta mère pourrait prendre le relais n’est-ce pas ? Ce que je vais te proposer sera très périlleux autant pour moi que pour toi et si nous échouons nous risquons de perdre tout ce que nous avons. Je ne le fais pas seulement parce que c’est toi mais pour ce que je crois juste. »
Les paroles du loup n’avaient que confirmer ses craintes concernant son avenir. Le vengeur semblait pleinement éveillé et ses mots « je ne pourrai pas te promettre de les épargner » ne faisait que confirmer le fait qu’il ne se contentait plus de frapper mais de faire du mal. Shizen n’aurait alors d’autre choix à l’avenir de l’arrêter lui-même. Il savait qu’en faisant cela il priverait alors la jeune Ziendra d’un père et ne ferait que croître la colère qu’elle semble nourrir au fond d’elle. Quel était le véritable choix de la justice ? Était-ce juste de séparer une famille dont le père luttait également pour la paix mais d’un point de vue plus sombre ? Était-ce juste de laisser un vigilant courir les rues ? Un père ou un meurtrier ? Shizen ne savait plus qu’elle était la meilleure attitude à adopter. Sa vision propre ou celle de son devoir de héros. Il regarda alors plus intensément cet homme dont il éprouvait un attachement sincère et dont il savait pertinemment que ce lien d’amitié ne pourra perdurer à l’avenir.
« La journée tu ne peux te transformer et cela serait beaucoup trop dangereux pour nous, il suffit juste de te souvenir de notre dernière escapade. La chance nous avait souri mais il ne s’agit pas de chance ici mais de lutte contre le mal. Il faudra alors agir la nuit et non pas toutes les nuits pour ne pas attirer l’attention car tu devras rester auprès de Ziendra aussi bien la journée que la nuit. Si je me fais voir auprès de toi durant ces rondes je perdrais à tout jamais mon titre et je ne pourrais plus œuvrer pour ce que je crois et toi tu iras là ou tu ne pourras plus revoir ta future famille. Je te demande de bien réfléchir à ce que tu vas faire, notre objectif et notre réussite dépendra de tes émotions. »
Shizen expira car il savait que la chose était très risquée et avait fait comprendre à son ami qu’après tout cela ils devront certainement ne plus jamais se revoir. Il expliqua alors au loup qu’il y aurait un rapprochement entre lui et le loup à la fin de cette histoire et qu’il ne pourrait mentir davantage sur son rapport.
Serait-ce déjà la fin d’une relation entre la nouvelle amitié naissante entre eux. La société dans laquelle ils vivaient ne pouvait-elle pas accepter ce genre de relation ? Un vigilant était-il obligatoirement condamné ? Un héros devait il forcément se borner à suivre les règles. Ce sont ces questions qui ont mené à beaucoup de souffrance. UA, All MIght, le top des héros, l’Etat, le gouvernement. Toutes ces entités ne suffisaient pas à endiguer le problème du chaos. Chaos dont semblait souffrir Jin et Ziendra. Leur enfant était-il voué à connaître le même sort ? Non. Shizen ne pouvait le permettre. Il lutterait jusqu’au bout pour ne pas laisser un être pur souffrir dès la naissance.
Il tendit un bout de papier au lycan dans lequel était inscrit son numéro de téléphone et devait alors absolument l’appeler que par des numéros masqués, cabine ou autre moyen pour qu’on ne remonte pas jusqu’à lui si on venait à enquêter sérieusement sur eux.
Shizen en faisant tout cela savait qu’il franchissait également une ligne rouge pour tout héros, mais en tant qu’héros n’était-il pas de son devoir d’aider son prochain et tout particulièrement son ami qui semblait s’engager dans la voie des ténèbres. Lui qui voulait devenir un rayon de lumière, n’était-ce alors pas à lui de guider de nouveau le chemin de son ami le ramenant à la raison ? Plus il y pensait plus il savait que ce choix était juste et qu’importe la fin de tout cela il aurait alors essayé d’œuvrer en ce qu’il croyait être bon.
Il fit alors comprendre qu’il valait mieux discuter de tout cela sur le toit. Ils prirent alors le chemin en direction des hauteurs. Jin semblait toujours aussi déterminé la rage au ventre.
« Ce que je vais t’expliquer à présent sera notre plan à suivre jusqu’à l’aboutissement de cette histoire. Je te demande à nouveau pour chacun de tes actes à suivre de penser avant tout non pas à te venger mais à ta famille. Celui qui aura à répondre des actes à venir ce sera moi et non pas à toi. Je serais là pour vous protégez et si tu ne trouves pas ce moyen, pour ton bien et pour ta famille je ne te laisserais pas tomber et je t’arrêterais moi-même quitte à y laisser ma vie. C’est la voie que j’ai choisie et c’est à moi de te montrer à nouveau que tu es un être qui doit vivre dans la lumière, bercé par les rires de ton enfant et l’amour de Ziendra. Nous sommes encore jeunes, tu as encore le temps de revenir vers ce que je t’apporte. »
Il expliqua par la suite qu’ils devront chercher des informations premièrement concernant ce groupe se faisant appeler « Léviathan » en toute discrétion. Des nuits ensemble et parfois Shizen seul comme il l’avait fait la nuit dernière et ce jusqu’à trouver des noms. Les noms de ces quatre ombres planant au-dessus de cette famille. Etrangement cela lui rappela sa chasse avec Jin ou il devait effectivement affronter quatre vilains. La poursuite était de nouveau ouverte mais celle-ci était encore plus périlleuse pour eux. Non pas par le combat mais pour leur avenir. L’avenir de trois êtres et d’un héros en recherche de justice.
Il fournit alors toutes les informations concernant ce groupe à Jin et lui demanda de voir de son côté lors de ses escapades nocturne en tant que vigilant n’avait pas trouvé quelque chose à ce sujet. Pour le moment il n’avait rien sous la main à part le nom et de ce groupe qui semble vendre des produits dopants et de la drogue en tout genre. Le groupe devait être vraiment réduit car la police ne semblait avoir aucunes informations à leur sujet. Il s’agissait alors à ne pas en douter d’un petit groupe passant certainement par des commanditaires pour ne pas se faire connaître. Les trois hommes agresseurs de Ziendra semblaient être alors des commanditaires de ces derniers mais ne faisant pas partie de ce groupe en conclut le héros. Prenant alors le temps de transmettre à Jin ses théories, il réfléchissait à comment il pourra se reposer. Sa nouvelle activité allait lui prendre beaucoup de temps et le sommeil lui manqué mais son image de flemmard allait pour une fois lui être utile au travail et ne fera que la renforcer ce qui pourrait être un atout dans la mesure où personne ne se douterait que Shizen était actif la nuit.
Plus rien ne semblait à présent se mettre entre leur route. Ils n’avaient alors plus qu’à appliquer le plan et trouver les auteurs coupables à n’en pas douter de nombreuses autres infractions. S’ils en étaient venus à frapper la jeune Ziendra c’est qu’elle devait être mêlé à tout cela d’une manière ou d’une autre. Soit parce qu’ils savaient que Ziendra était la petite amie de Jin qui leur avait posé des problèmes, soit parce qu’elle-même était comme Shizen et son discours précédent avec le héros pouvait lui confirmer cela. Tôt ou tard Shizen le saura et devra alors faire des choix cornéliens.
Tout cela ne dépendra que de lui, je ne dois pas le laisser sombrerpensa fortement Shizen. Il s’approcha alors d’un pas lent vers Jin qui ne cessa pas de le fixer. Il se tint alors devant lui les yeux dans les yeux à trente centimètres l’un de l’autre et Shizen posa alors sa main droite sur le cœur de Jin. Le héros inspira profondément avant de lui adresser ces dernières paroles.
« REGARDE MOI BIEN JIN ! C’EST IC LA CLE DE TOUT ! L’AMOUR EST LA CLE ! NE PENSE PAS A LA RAGE ! NE LAISSE PAS TES EMOTIONS BESTIALES TE CONTROLER ! DEVIENS CELUI QUE TU REVES D’ETRE ! DEVIENT LE HEROS DONT TU AS TOUJOURS VOULU ETRE ! DEVIENT MON AMI ! DEVIENT UN PERE ! DEVIENT MON PARTENAIRE ! »
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"Croque la vie à pleine dent !" Mouais, je verrais plus tard... la sieste voilà ce que je vais croquer haha!
C’était bien ce que Jin redoutait. Les trois agresseurs ne serviraient à rien, dans l’état. La police comme les héros n’avaient pas réussi à les faire parler, ces derniers ayant sans doute été assez payés ou intimidés pour ne pas révéler l’identité de leur commanditaire s’ils se faisaient capturer. Jin aurait sans doute pu les faire parler … s’il avait pu se retrouver seul à seul avec eux, sans surveillance de la police ou de Shizen. Il savait qu’il aurait réussi à leur arracher des noms, mais ils étaient déjà aux mains de la « justice » rouillée et inefficace de leur société.
Jin enrageait. Plus le temps passait, plus il donnait raison à ce que Ziendra lui avait dit lors de leur rencontre : arrêter les criminels, à quoi bon ? Ils finiraient par sortir, tôt ou tard, et ça, Jin ne pouvait pas le supporter. Dans un coin de son esprit, il garda l’idée de les traquer une fois qu’ils auraient été relâchés, afin d’exercer lui même sa justice, mais pour l’heure, Shizen avait une proposition à lui faire.
« Tu disais que ta mère pourrait prendre le relais n’est-ce pas ? Ce que je vais te proposer sera très périlleux autant pour moi que pour toi et si nous échouons nous risquons de perdre tout ce que nous avons. Je ne le fais pas seulement parce que c’est toi mais pour ce que je crois juste. »
Jin observait le héros aux cheveux verts d’un air surpris. De quoi parlait-il ? Qu’avait-il en tête, exactement ? Il n’allait quand même pas mettre en péril son statut de héros, si ? Si tel était le cas, cela ne ferait que confirmer ce que Jin pensait du Bulbe : c’était un vrai héros. Pas un de ces guignols en costume qui paradaient pour le seul plaisir de recevoir les lauriers de la réussite et de la gloire. Mais il savait aussi que si Shizen mettait en jeu son statut, il se retrouvait vite dans la même case que le loup. Et si d’un côté, il n’aurait pas dit non à un tel allié, il savait aussi que jamais Shizen ne pourrait se résoudre à franchir le pas que lui même avait déjà franchi quelques semaines plus tôt. Sur ce point, ils seraient en désaccord perpétuel, et cela rendrait leur collaboration très difficile.
Shizen lui expliqua alors sa vision de la situation : ils ne pouvaient pas se permettre d’être vus ensemble, ce qui excluait donc déjà les escapades de journée, au moins pour Jin. En effet, depuis l’incident dans les égouts, le loup avait été signalé par Shizen comme un vigilante. Il ne lui en voulait pas, le héros n’avait pas eu le choix que de respecter les règles, et ce dernier avait même fait en sorte d’être le plus vague possible pour laisser le plus de marge à Jin. Mais de ce fait, même s’il n’était pas activement recherché, Jin se doutait que s’il était vu en compagnie de Shizen, on ne tarderait pas à faire des liens et que cela compromettrait autant le héros que le désir de vengeance du loup-garou.
La situation ne semblait pas plaire à Shizen, qui avait visiblement bien compris que Jin était prêt à tout, qu’il n’avait plus aucune limite dans ses agissements. Avait-il deviné que Jin avait déjà commis l’irréparable ? Peu importait le loup. Tout ce qu’il voulait, c’était retrouver les responsables et les faire payer. Entre temps, Shizen avait invité le jeune homme à le suivre jusque sur le toit de l’hôpital, afin qu’ils puissent discuter en tout tranquillité, et loin d’éventuelles oreilles indiscrète.
[Musique d'ambiance]:
« Ce que je vais t’expliquer à présent sera notre plan à suivre jusqu’à l’aboutissement de cette histoire. Je te demande à nouveau pour chacun de tes actes à suivre de penser avant tout non pas à te venger mais à ta famille. Celui qui aura à répondre des actes à venir ce sera moi et non pas à toi. Je serais là pour vous protégez et si tu ne trouves pas ce moyen, pour ton bien et pour ta famille je ne te laisserais pas tomber et je t’arrêterais moi-même quitte à y laisser ma vie. C’est la voie que j’ai choisie et c’est à moi de te montrer à nouveau que tu es un être qui doit vivre dans la lumière, bercé par les rires de ton enfant et l’amour de Ziendra. Nous sommes encore jeunes, tu as encore le temps de revenir vers ce que je t’apporte. - Ma famille … Ziendra et cet enfant qui grandit en elle … » Jin marqua une longue pause, regardant au loin, observant la ville, imaginant tous les crimes qui étaient en train d’y être perpétrés. « Jusqu’à il y a peu, mon seul désir était d’arrêter tous ces criminels qui passaient entre les mailles des filets, qui échappaient aux héros, par manque d’attention, de vigilance … Par manque de moyens ou de temps. Je n’ai jamais remis en cause les héros et leur légitimité, jusqu’à ce que j’en trouve un qui trempait dans du trafic d’humain. Je sais bien que tous ne sont pas ainsi. Toi par exemple, Shizen, tu es un vrai héros. Tu te bats, tu agis, poussé par le seul désir d’aider ton prochain, de faire de ce monde un monde meilleur. Et je te respecte pour ça. Je te considère comme ce que j’ai le plus proche d’un ami. »
Jin serrait les dents, conscient que malgré toute l’affection, le respect et la gratitude qu’il éprouvait envers le héros, cette situation dans laquelle ils se trouvaient allait sans aucun doute possible mettre à mal leur relation.
« Même en ayant rencontré Ziendra, mon objectif restait plus ou moins inchangé. Je voulais débarrasser le monde du mal qui le gangrène. Mais maintenant … Maintenant je vais devenir père. » Jin regarda ses mains, qu’il savait déjà tâchées de sang, et se doutait qu’elles allaient l’être à nouveau. « Je ne sais pas si je ferai un bon père … Le mien ne l’a jamais vraiment été … Ou du moins, plus depuis bien trop longtemps. Mais pour autant, je veux essayer, tout donner. Mais cette perspective m’a ouvert les yeux. »
Jin fit volte-face, regardant Shizen droit dans les yeux. Ce qu’il allait dire lui déchirait le coeur, mais il ne pouvait pas faire autrement que de jouer cartes sur table avec le héros, l’affection qu’il éprouvait pour lui étant trop forte pour qu’il lui mente. De toute façon, Shizen l’aurait sans doute compris tôt ou tard.
« Je sais que tu n’approuveras pas ma vision de la justice, mais sache que je ne reculerai devant rien pour retrouver les responsables et mettre à terme à leur agissements. Je ferai de mon mieux pour ne pas en arriver à des extrêmes … Mais sois prévenu Shizen, si toi où n’importe qui se met en travers de ma route, d’une quelconque façon, je n’aurai aucun regret à vous affronter. »
Jin avait le regard dur, froid et vengeur. Il savait que Shizen désapprouverait, mais il lui était impossible de tout simplement laisser la justice branlante et usée de ce pays offrir la moindre chance aux monstres qui avaient osé s’en prendre à sa femme.
Shizen, tout en écoutant le discours du jeune homme, s’était alors rapproché de lui, se tenant face à face avec le vengeur, et posa sa main sur le coeur de ce dernier, inspirant avant de lui lancer un discours plein d’optimisme.
« REGARDE MOI BIEN JIN ! C’EST IC LA CLE DE TOUT ! L’AMOUR EST LA CLE ! NE PENSE PAS A LA RAGE ! NE LAISSE PAS TES EMOTIONS BESTIALES TE CONTROLER ! DEVIENS CELUI QUE TU REVES D’ETRE ! DEVIENT LE HEROS DONT TU AS TOUJOURS VOULU ETRE ! DEVIENT MON AMI ! DEVIENT UN PERE ! DEVIENT MON PARTENAIRE ! »
Jin le fixait, un peu décontenancé. Décidément, cet homme était vraiment singulier, mais dans le bon sens du terme. Malgré leur évidents désaccords, leur différence de point de vue et leur idéologie qui semblait s’opposer, Shizen lui donnait quand même la chance de quitter ce chemin qu’il avait pourtant emprunté et qu’il savait sans retour. Ne pouvant contenir son émotion, quelques larmes perlèrent au bord des yeux de Jin, qui posa sa main sur celle de son ami.
« Tu me demandes d’agir par amour, de penser à Ziendra et mon futur enfant ? Mais Shizen, depuis que je l’ai rencontrée, Ziendra occupe la moindre de mes pensées. Elle est tout pour moi, elle est la raison pour laquelle je n’abandonnerai jamais ce combat que je mène. Car je sais qu’elle sera toujours à mes côtés. Et savoir aujourd’hui qu’elle porte notre enfant ne fait que renforcer mes convictions. Ce monde doit être purgé, nettoyé. Je sais que la violence n’est pas une solution à mes yeux, j’en étais aussi longtemps convaincu, mais malgré tous nos efforts pour rester du bon côté de la moral, reconnais le, Shizen. Ce système est pourri. Il ne fonctionne pas, il ne fonctionne plus. Les prisons ne servent plus à rien, si ce n’est à retenir temporairement toutes les ordures qu’on y envoie. Je sais que tu as encore foi en ce système, mais moi non. Je n’y crois plus. »
Jin repoussa alors lentement la main du héros, sans pour autant la lâcher. Il savait que ce qu’il venait de dire serait dur à attendre pour Shizen, ce dernier ayant vu au fond de Jin un vrai héros, un potentiel de devenir un symbole de paix. Mais Jin n’en était pas convaincu, il savait que sa part de ténèbres serait toujours là et qu’un jour où l’autre, elle finirait par prendre le dessus. Alors autant l’embrasser pleinement, la dompter et en faire une force plutôt qu’une faiblesse. Il serra alors la main du héros, plantant son regard dans le sien.
« Je ne pense pas que le héros que tu as vu en moi existe réellement, Shizen. Mais je suis prêt à lui donner une chance de me prouver le contraire. Je te considère d’ores et déjà comme un ami. Je serai ton partenaire, et je te promets une chose, c’est de tout faire pour ne pas succomber à l’appel de la vengeance. Je veux bien te donner une chance de me prouver que le monde dans lequel on vit n’est pas encore totalement fichu. Mais je veux aussi que tu saches que si ta vie, la mienne ou celle de Ziendra et de mon enfant est menacée, je n’hésiterai pas. Si je n’ai plus le choix, je n’aurai pas la moindre hésitation. Sois prévenu. »
Jin prit alors le héros dans ses bras, l’enlaçant de manière fraternelle. Il avait conscience que la promesse qu’il venait de faire allait être dure à tenir, mais il le devait. Pour lui-même, pour son ami, et pour elle aussi. Pour sa belle dragonne, qui maintenant abritait en elle la graine d’une nouvelle vie. Pour cet enfant à venir, il devait rester libre, et œuvrer pour un monde meilleur. Un monde dans lequel son enfant pourrait grandir en toute sécurité et en toute liberté.
Après leur longue discussion, Jin sentit son téléphone vibrer dans sa poche. Il regarda alors l’écran qui affichait un message de sa mère, lui disant qu’elle était dans la chambre de Ziendra. Il regarda alors son nouveau partenaire et lui expliqua le contenu du message, avant de l’inviter à retourner dans la chambre. Les deux hommes reprirent donc la direction du troisième étage, et une fois arrivés, Jin poussa la porte pour découvrir sa mère, debout à côté de Ziendra, qui dormait toujours. Quand cette dernière vit son fils passer la porte, elle se jeta dans ses bras.
[Musique d'ambiance]:
« Oh Jin ! Mon chéri, j’ai fait aussi vite que j’ai pu ! Que s’est-il passé ? Est-ce que ta petit amie va s’en sortir ? - Tout va bien maman. Physiquement, elle va bien. Ses blessures sont sérieuses, mais elle s’en remettra. C’est plutôt au niveau psychologique qu’elle a été le plus blessée. - C’est affreux … la pauvre petite … » Aïna remarqua alors Shizen, qui se tenait derrière Jin. « Oh, euh … Bonjour, navré, je ne vous avais pas vu ! Je suis Aïna, je suis la mère de Jin. »
Jin les laissa se présenter et faire un peu connaissance, en profitant pour aller s’asseoir au bord du lit. Il se mit alors à caresser les mèches de cheveux de sa bien aimée, le cœur pincé. Il se pencha alors vers elle pour embrasser sa joue avant de se relever.
« Je vais faire équipe avec Shizen pour retrouver les responsables, et je les ferai payer. Ma mère va rester avec toi quand je serai absent, mais ne t’en fais pas, je viendrai te voir aussi souvent que possible. Je ne t’abandonnerai pas, Ziendra. Toi et moi, c’est à la vie comme à la mort, n’oublie pas. Je t’aime. »
Jin se redressa après avoir déposé un autre baiser sur la joue de la belle au bois dormant, puis retourna vers sa mère et Shizen qui étaient encore en train de discuter. Jin prit alors la main de sa mère avec douceur, lui disant qu’il devait lui dire plusieurs choses importantes.
« Maman … Je … Je sais que ça va te faire un choc mais s’il te plaît, essaie de rester calme. - Jin, qu’y a-t-il … ? - Ziendra … Ziendra est enceinte. - … Pardon ?! » Aïna resta bouché bée un moment, fixant Jin, puis Ziendra, avant de reposer les yeux sur son fils. « Oh Jin ! » sanglota-t-elle en le prenant dans ses bras. « Je sais que je t’avais dit ne pas être prête à avoir de petits enfants, mais je suis quand même si heureuse pour toi ! - C’est … c’est vrai ? - Bien évidemment, mon chéri. Cela dit … » Elle lui prit alors l’oreille et la lui tira en le réprimandant. « … ça ne change rien au fait que je t’en veux quand même un peu de ne pas avoir fait attention ! Tu vas devoir prendre tes responsabilités, si Ziendra veut garder l’enfant, tu as compris ? - Aïe … Oui maman, bien sûr ! - Alors je serai à tes côtés. À vos côtés dans cette épreuve. - Merci maman. Mais j’ai autre chose à t’annoncer. Voici donc Shizen Midori. Je suppose que tu es au courant maintenant, mais c’est lui qui a sauvé Ziendra de ses agresseurs, c’est grâce à lui qu’elle est en vie et que le futur ne court aucun risque. Et je vais l’aider à trouver les responsables. - Toi ? Mais tu … - Rassures-toi, maman, je ne ferai rien de dangereux, je l’aiderai juste à traiter les informations qu’il récoltera dans son enquête. C’est moi qui ait insisté, je dois au moins ça à Ziendra. »
Jin se sentait encore mal de devoir mentir à sa mère de la sorte, mais il ne pouvait tout simplement pas lui avouer qu’il était un Vigilante. En temps normal, ce serait déjà une pilule trop difficile à avaler, mais avec tout ce qu’elle avait appris à l’instant, elle ne s’en remettrait pas. Jin jeta un regard en coin à Shizen, lui faisant comprendre d’entrer dans son jeu. Il se doutait que le héros lui ferait sans doute un sermon quant à son mensonge, mais il s’en moquait. Tout ce qui lui importait pour le moment, c’était que sa mère soit rassurée et que Ziendra soit sous bonne garde. Il enlaça alors sa mère, avant de lui demander de transmettre un message à Ziendra quand cette dernière se réveillerait, puis lança un regard à Shizen qui lui indiquait qu’il était prêt à y aller.
L’heure de la chasse avait sonné.
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Quand Jin et Shizen redescendirent du toit pour rejoindre la chambre de Ziendra Shizen rencontra alors la mère de du loup. Elle semblait être une personne si pure, un petit rayon de soleil à elle seul. Il se demanda alors comment Jin avait pu tourner de cette façon et ne pas devenir un héros comme lui. Il aurait même fait un meilleur héros que le héros végétal.
Il engagea la conversation avec sa mère et lui expliqua ce qu’il s’était passé, comment Ziendra c’était retrouvé dans cet état là et qu’il compatissait au chagrin de son fils. Il avait compris que sa mère n’était pas au courant de ces tournées nocturnes et ne voulait pas être à l’origine d’un nouveau problème qui d’ailleurs le rongeait lui-même. Un héros n’est que l’œuvre de la justice, était-il capable de faire autant de mal en suivant les règles. Oui le bonheur est présent mais ne tiens qu’à un fil et se fil devait être renforcé, il devait ajouter le sien aux autres. Jin le lui avait fait comprendre sa simple présence atténue ses envies de vigilant mais Shizen ne serait-il pas en train d’en devenir un et devenir un imposteur ? Il secoua la tête perdue dans ses réflexions. La mère de Jin prit place près de la jeune femme encore endormie et Jin vint alors vers lui faisant clairement comprendre qu’il était prêt à y aller. Shizen redéposa une main sur l’épaule de son compagnon et lui fit signe de la tête indiquant qu’il était effectivement tant d’y aller.
En sortant Shizen regarda une dernière fois ces deux femmes blessées l’une et l’autre de façon différente mais ne méritant pas l’heure place ici en cet instant. Il prit la tête en marche mais avant qu’il ne franchisse les portes de sorties Shizen tomba comme une masse. Il resta la quelques instants quand le personnel médical et Jin l’entourait essayant de communiquer avec lui. Il n’était pas inconscient mais était tout simplement très fatigué, l’usage répété de son alter et cette nuit blanche l’avait complètement mis sur les rotules. Le personnel lui demanda de se reposer et acquiesça de la tête en signe. Il se releva et regarda alors le personnel reprendre son poste quand il eut ces pensées pardonnez-moi je ne peux pas laisser des personnes souffrir là dehors alors que vous tentez de tout faire pour les sauver. En vérité c’est à vous que nous aurions dû donner le titre de héros.
Jin lui demanda alors si tout allait bien lui faisant clairement comprendre qu’il pourrait très bien commencer seul mais il était hors de question de le laisser seul. Le seul moment où il le sera, sera quand il sera près de sa douce pas avant. Il était hors de question de laisser continuer sur cette voie, le vigilant lui offrit de nouveau une chance de démontrer ses convictions à travers les actes qu’il entreprendrait et il n’allait pas laisser cette chance s’envoler pour une fatigue passagère. Il aura alors tout le temps pour se reposer plus tard. Il sourit à Jin comme il savait bien le faire. Jin avait toujours ce regard sombre et près à tout pour faire payez aux agresseurs de Ziendra. C’est pour cela qu’il devait continuer de sourire, il fallait rester cette petite lumière qui luttait encore au fond du loup. La bête n’était pas totalement éveillée et Shizen espérait tout au fond de son cœur qu’il arriverait à maintenir sa part humaine encore allumé.
Une fois les pieds dehors, Shizen sortit de l’une de ses poches une petite fiole indiquant potion de sauge séchée. Cet élixir était un breuvage qu’il avait concocté lui-même permettant au héros de se maintenir éveillé grâce à ses effets. Il but d’une traite l’élixir ce qui avait un goût pas très agréable au vu de la tête qu’il avait fait. D’habitude il ne prenait que quelques gouttes mais cette fois il n’était question de rester éveillé à son travail mais d’aller de l’avant.
Le héros lui expliqua qu’il devait se rendre à son agence pour essayer de trouver des informations ou indice relatant le nom du Léviathan. La police n’avait rien dans leur donné et savait qu’il y aurait peu de chance d’en trouver mais il fallait commencer quelque part. En pleine journée leurs mouvements d’actions étant limité.
Une fois rendu sur place Shizen demanda au loup de rester dans un magasin près de l’agence, il ne fallait pas le voir avec lui-même sous cette forme. Il entra et tout le monde était occupé à ses tâches quotidiennes saluant le héros. Il prit place sur son bureau et commença les recherches. Après une trentaine de minutes de recherche, il n’avait rien trouvé. Les seules informations qu’il possédait concernait des vilains de grande envergure. Il se leva et vint voir l’un de ses collègues et lui dit qu’il prenait alors son tour de patrouille. Son collègue fut choqué par sa demande, Shizen étant si récalcitrant à la tâche m’enfin cela lui permettrait de rester tranquille au bureau pensa son collègue héroïque.
Il sortit de son agence et rejoignit son ami qui l’attendait avec impatience mais lui expliqua que les recherches n’avaient rien données. Ils s’assirent de nouveau tout deux restant en silence à regarder les passants. Il n’était que 13h37 et la nuit n’était pas près de tomber. Ils restèrent alors là à attendre ce qui agaçait profondément Jin et Shizen le comprenait. Il ne voulait plus alors cacher ce qu’il savait et devait parler à Jin.
« Ecoute, ton comportement je le comprends mais sache que je sais ce que tu as fait. Je t’avais dit que je garderais un œil sur toi et mon sentiment à ton égard reste le même bien que tu sois devenu un meurtrier. Je sais également que Ziendra est impliquée de près ou de loin avec toi. Je pense qu’elle a dû avoir une influence sur toi mais tu n’as pas su voir le bon côté des choses. Ne me demande pas comment je sais tout cela car tu sais déjà que je suis très perspicace et aujourd’hui je n’ai pas à te cacher quoi que ce soit car nous devons faire justice. Tu penses que la mort peut résoudre tous les problèmes de notre monde ? N’oublie pas qu’en tuant un homme ou une femme tu peux tuer avec une famille, un enfant innocent. N’oublie pas qu’en agissant en vigilant tu le faisais pour compléter la justice là où elle ne pouvait aller et c’est pour cela que je suis plus ou moins avec la vision des vigilants peu importe mon statut. N’oublie pas qu’elle a décidé de garder votre enfant, ton enfant. Seras-tu alors regardé ton enfant et lui avouer plus tard que tu as tué ? Seras-tu capable d’élever ton enfant en sécurité en sachant que déjà vous êtes pourchassés ? Vas-tu encore mentir longtemps à ta mère ? »
Il expira et ne savait pas comment faire comprendre sa vision à Jin pour que celui-ci se retrouve en sécurité.
« Tu sais ce qu’il risque de se passer entre toi et moi si tu persiste à poursuivre cette voie… » il détourna le regard pour regarder au loin à travers la vitrine « Il faut aller chez Ziendra et voir si elle-même ne possède pas quelques informations là-dessus. » Jin fut étonné d’entendre cela mais avant qu’il ne réagisse Shizen continua « je sais qu’elle mène des sortes d’enquête, et Hikaru mon partenaire m’avait relaté ses péripéties avec une femme enquêtant sur les désirs des héros à la peau ambrée et à l’allure d’un démon. Haaaaa…. Oui ce monde est vraiment petit ou alors les coïncidences trop régulières. Tu comprendras alors que le rapport est simple à établir et ta surprise ne fait que confirmer cela. » il se leva « Ne perdons pas plus de temps et allons-y ».
D’un geste de la main il invita Jin à lui indiquer le chemin jusqu’à chez elle. Il le regarda de nouveau voyant son inquiétude concernant le fait de lui montrer là au réside sa dragonne mais Shizen lui demanda de lui faire confiance comme il l’avait fait jusqu’à en lui rappelant que toutes les informations le concernant était resté secret malgré tout ce qu’il savait à leur sujet.
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"Croque la vie à pleine dent !" Mouais, je verrais plus tard... la sieste voilà ce que je vais croquer haha!
Le silence c'était installé dans la petite chambre, alors que tout bougeait en dehors. Les accords et les discussions se faisaient, alors que la dragonne était simplement allongé là, forcé de se reposer par les médicaments : principalement les calmants suite à son excès de rage soudain et incontrôlé. Elle était maintenant sous bonne surveillance, car l'équipe médicale craignait l'état mentale de la Rouge, qui n'était guère stable. Le temps s'écoulait au ralentit dans cette chambre, et la lumière du jour ne semblait point réveiller cette belle au bois dormant, ni même les tendres baisers de son amant et l'arrivée de la mère de celui-ci. Non, elle était encore seule, perdu dans son sommeil et tourments.
Ce fut à son réveil, qu'elle se découvrit sans la présence de Jin, mais celle de sa tendre mère. Celle-ci sembla lui parler, et tenter de l'aider à s'asseoir, mais elle n'obtenue aucun réaction de Ziendra, qui avait pour le moment ce regard livide d'une droguée, et les mains tremblantes. Elle était en manque de nicotine, et poussa un long soupir comme pour reprendre son souffle. La mère de Jin prit alors soin d'elle, découpant une pomme, et la nourrissant malgré l'absence mental de la jeune femme. Ziendra était bien trop occupé à réfléchir. Réfléchir où était Jin et ce Héros vert... Et surtout pourquoi ils avaient osé partir à la chasse de ces enflures sans elles ?! Certes elle était blessé et dans un état des plus lamentable... Mais avec les soins reçus, elle pouvait tenir ! Poursuivre ces ordures et les éradiquer ! Quoique cela poserait problème à Jin, et sa pauvre mère. Elle grinça des dents, sous le questionnements de la maman.
La Rouge remercia la jeune femme pour ses soins et attentions, prétextant qu'elle n'avait pas besoin d'autant. Au contraire, elle demanda un temps calme, de solitude, pour réfléchir... Et après de maintes demandes, elle pu l'obtenir, pour quelques légères minutes. Ziendra alors se mit à réfléchir de manière assez importante à comment sortir d'ici. On lui barrerait le chemin, et la droguerait pour la refoutre dans le lit, et l'empêcher de rattraper ces salopards qui avaient réussis à lui briser une corne et son égo. Elle se leva, allumant une cigarette, et se posant à la fenêtre. D'ici c'était impossible de sauter, où elle se briserait simplement encore les jambes... Et l'utilisation abusif d'un alter de soins peut ne pas soigner correctement par la suite. Option rejeté. Elle recracha sa fumée en frottant son visage de sa main libre, encore douloureux. Même si elle désirait si profondément se jeter droit dans la ville à la recherche de ceux qui l'avait retrouvé, elle ne pouvait en même temps pas si résoudre.
Soudainement, elle sentit qu'on lui arracha la cigarette, et la jeta. Elle se retourna, prête à gueuler avant de voir la mère de Jin en colère contre elle, alors que la jeune femme aux cheveux rouge levait par réflexe les mains sous tant de colère. Elle avait oublié, pour la chose dans son ventre. Ca aussi, c'était à réfléchir encore ; dans la confusion elle avait dit vouloir le garder ;.. Mais était-ce vraiment ce qu'elle voulait finalement ? Elle n'en avait guère idée. Après tout elle ne pourrait lui offrir une vrai vie... Que si elle changeait de voie. Mais veut-elle changeait de voie ? Si personne ne se salit les mains, condamne sa vie pour la vrai Justice, qui le fera ?!
Sous les demandes d'Aïna elle retourna s'asseoir sur son lit, tout en recoiffant ses cheveux. Visiblement, la dragonne ne voulait pas rester ici, vu son impatience dans ses jambes.
*******
L'appartement de la jeune femme est un vrai capharnaüm. Tout est foutu dans tout les sens, des papiers accrochés au sol, au mur, et sur la table ainsi que bureau. La petite chambre de bonne était toutefois bien mieux entretenue vu que Jin y avait passé un peu de temps : à part les papiers de recherches de Ziendra, il n'y avait plus de sachets traînant ou de pot de ramens non jeter. Mais en entrant de l'antre de Ziendra, on y reconnaissait sa patte : celle d'une femme qui passait sa vie à rechercher des réponses et pour cela, à mener des enquêtes tel une policière qui ne lâchera jamais ses cibles, les traquant à mort si en voulait.
Le plus malheureux était qu'en y découvrait la nature rustre et radical de Ziendra, dans ses réflexions envers les gangs et ces trouvailles d'héros ou vilains à « neutraliser » plus que tout. Elle n'était pas une tendre, et ses réflexions faisait parfois peur, même sur la vue d'une société nouvelle grandissant sous le courroux de la Justice, prête à abattre leur tête d'un coup de hâche bien placé.
« L'utopie ne serait possible que par le sang versé pour construire une paix durable. La peur endiguera l'ennemi, quitte à devenir les dicatateurs de ce nouveau monde pour éradiquer la menace, je ferai alors abattre la loi sans aucun jugements de faveurs ou de situations de quoique ce soit : ainsi vrai Justice sera faite. Adieu faux-héros et vilains. Embrasser notre Paix miséricordieuse. »
Voilà ce qu'on pouvait trouver en fouillant bien, même ce genre de passage la jeune Dragonne lui avait bien caché, pour ne pas l'effrayer, aussi le fait qu'elle avait rencontré probablement des membres de la ligue, sans laisser de traces, car n'étant pas sûr de leur appartenance... Toutefois sa réflexion sur la Ligue était ni contre, ni pour. Voir, en fait, elle le jugeait comme un mal nécessaire : une sorte de gangrène qu'il faut laisser agir, et éradiquer plus tard pour un effet plus efficace.
Le monde de Ziendra était celle d'une vilaine à en devenir, et beaucoup moins héroïque que son amant.
en bref Messages : 227 Age : 21 Puissance : 2 170 Puissance : 401
"Si le but de notre monde est d'être esclave d'un système protégeant de faux-Héros, je ne souhaite pas en être. Justice, un jour, sera réellement faite, par les véritables sauveurs de l'Humanité."
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« Je suis Shizen. Je suis effectivement un héros mais ne crains rien tes agresseurs sont à présent neutralisés. » il marqua un temps et repris « Je comprends tes sentiments, mais tout d’abord, je n’allais pas laisser une personne mourir alors que je pouvais intervenir. Mon devoir est de protéger les gens qui m’entoure » il lui adressa alors un sourire « et tu en fais partie, je suis vraiment soulagé et heureux de voir que tu es sauve, j’ai eu tellement peur pour toi. »
« Tu devrais te reposer, plus rien ne t’arrivera ici, je vais rester à ton chevet le temps que tu te remettes de tes blessures. Je sais que tu n’as pas de famille mais tu semblais appeler quelqu’un. Pourrais-je savoir qui afin de pouvoir le ou la contacter, j’imagine que cela te ferait le plus grand bien. » il baissa la tête « Excuse-moi de te déranger comme ça je vais te laisser un peu et me chercher un café je reviens plus tard tu as sans doute besoin de rester quelques minutes seule. »
« Commence par me tutoyer pas besoin d'être aussi formel haha ! Par ou commencer ? Et bien je ne suis pas un héros populaire, à vrai dire on ne me connait pas du tout. Je suis dans une petite agence de héros dirigé par Fireball ou je fais régulièrement équipe avec mon partenaire Hikaru. Je ne cache pas être très fainéant et j’essaye de ne pas trop en faire pour être le plus tranquille… » il passa sa main derrière sa tête et baissa la tête honteusement « euh…oui…enfin ce n’est pas très digne d’un héros je le sais mais quand il faut agir je n’hésite pas une seconde, non pas parce que c’est mon travail comme tu peux le croire mais parce que je me soucie de mon entourage. Si nous vivons dans un monde bienveillant ou les gens sont en sureté et peuvent se développer alors il y aura la paix et je suis fier de pouvoir apporter ma petite pierre à cet édifice. Pour être tout à fait franc comme tu as pu l’être avec moi je me soucie bien plus de la nature encore. Je suis persuadé qu’en devenant héros et en assurant la tranquillité la nature pourra se développer de même de son côté tout cela grâce à une paix durable. » 
« Le souci est qu’en ce moment même il y a un développement trop important des idées de Staïn. Certains peuvent le voir comme un prophète, un idole ou un exemple à suivre ou bien tout à l’inverse. Je ne vois en lui que l’incompréhension des autres le poussant à agir ainsi. Sa paix intérieure n’a pu être maintenu et voilà le résultat. Son idéologie mène maintenant à de nombreux regroupement et apportera avec son lot de conflits. Le problème c’est qu’avec les pouvoirs que nous avons-nous risquons d’endommager l’environnement qui nous entoures, je ne veux pas voir les animaux souffrir à cause de notre bêtise et nous devons œuvrer à leur bienêtre. Ils font partis de ce monde tout autant que nous mais beaucoup les négliges… Ils sont comme Staïn, des êtres incompris et négligés et si nous ne faisons rien nous aurons de grave problème à l’avenir. » Il se leva et regarda Ziendra « Il ne faut pas agir comme le ferait Staïn, la violence ne résoudra pas nos problèmes personnels ce n’est qu’une illusion pour cacher nos propres peurs et les extérioriser sans jamais vraiment les combattre alors que si nous suivons la voie que nous proposes la société qui n’est pas encore parfaite et que l’on réussisse par différents moyens cela prouvera que la violence n’est pas utile pour trouver la paix. » 
« Hahaha ! Excuse-moi j’ai encore beaucoup trop parlé ! Mais je suis sûr que comme tu le ressentais en parlant de ton amant le sourire aux lèvres nous pouvons résoudre les problèmes de la même manière en souriant et œuvrant tous ensemble à une paix durable. Ces simples pensées nous rendant heureux nous permettent de faire abstraction du reste et c’est ce que je ressens quand je me promène en pleine nature.»
« Tu n’es pas seul. Je ne suis peut-être personne à tes yeux mais je m’inquiète de mon entourage et s’il le faut je t’apporterais le soutien dont tu as besoin ce soir. Je peux être ton sac de frappe, ton confident et même un ami sur qui compter. Les héros ne sont pas parfaits tu as raison mais je ne me compare pas aux autres. Ce n’est pas un travail mais l’envie d’aider son prochain qui m’importe le plus. Ce soir tu es mon prochain et tu as besoin d’aide. »
« Un homme doit s’inquiéter pour toi. Peu importe ce qu’il va se passer à présent mais n’oublie pas que s’il te fait sourire comme j’ai pu le remarquer, je pense qu’il a le droit de savoir où tu te trouves. Ne reste pas seul, il est surement le père et vous devez en discuter. »
![Une Lueur dans les Ténèbres. [feat Shizen Midori & Jin Akira] [Terminé] Jin1si10](https://i.servimg.com/u/f56/19/04/11/51/jin1si10.png)
« Alors c’était toi son loup. Ce monde est vraiment petit haha ! Essuis toi les yeux, ils sont gonflés et rassurez-vous tout le monde va bien. Toi, ta charmante fiancée et ton enfant. » Il le regarda alors fixement « Ne cherche pas à te venger je me suis déjà occupé d’eux et je mène l’enquête. Ton rôle se résume à veiller sur elle et il sera à présent conséquent. Que l’enfant soit là ou pas il va falloir vous organisez et je connais des personnes qui pourrait vous apportez de l’aide. »
« Tu es encore bien sous le choc mais si cela peut te rassurer je mène ma petite enquête sur tes agresseurs et je trouverais leur chef et ils finiront tous derrière les barreaux à perpétuité. » Il tendit le doigt en direction de Jin lui faisant un signe négatif qui était alors répété par l’une de ses lianes agissant comme un miroir. « Toi tu n’as pas intérêt à bouger d’ici tu sais ce que tu risques en agissant et s’il faut j’interviendrais moi-même pour te stopper. » 
« Shizen, tu as dit que t’avais arrêté ceux qui ont agressé Ziendra n’est-ce pas ? J’aimerai aller les interroger avec toi, s’il te plaît. Je veux les entendre, je veux les voir, les regarder dans les yeux et leur dire qu’ils ont commis une erreur. Rassure toi, je ne m’en prendrai pas à eux. De toute façon, je ne pourrai pas. Mais je veux t’assister sur cette affaire. Ils ont voulu la tuer, me prendre la femme que j’aime, et je compte bien découvrir qui le leur a ordonné, crois-moi. Si je te le demande, c’est parce que je te fais confiance et que je sais qu’avec toi, j’aurais un allié sur qui je peux compter. Et aussi parce que si tu refuses, je me lancerai seul à leur poursuite, et qu’à ce moment là, je ne pourrai pas te promettre de les épargner. »
« Je comprends ton envie de vengeance mais saches que nous n’avons plus rien à en tirer de ces criminels. La police ne fera rien de plus que les incarcérés rapidement dans une prison leur faute pleinement acquise. On ne pourra pas les revoir de sitôt à moins d’être leurs avocats et même en temps qu’héros je ne peux rien faire pour aller les interroger moi-même. »
« La journée tu ne peux te transformer et cela serait beaucoup trop dangereux pour nous, il suffit juste de te souvenir de notre dernière escapade. La chance nous avait souri mais il ne s’agit pas de chance ici mais de lutte contre le mal. Il faudra alors agir la nuit et non pas toutes les nuits pour ne pas attirer l’attention car tu devras rester auprès de Ziendra aussi bien la journée que la nuit. Si je me fais voir auprès de toi durant ces rondes je perdrais à tout jamais mon titre et je ne pourrais plus œuvrer pour ce que je crois et toi tu iras là ou tu ne pourras plus revoir ta future famille. Je te demande de bien réfléchir à ce que tu vas faire, notre objectif et notre réussite dépendra de tes émotions. »
« REGARDE MOI BIEN JIN ! C’EST IC LA CLE DE TOUT ! L’AMOUR EST LA CLE ! NE PENSE PAS A LA RAGE ! NE LAISSE PAS TES EMOTIONS BESTIALES TE CONTROLER ! DEVIENS CELUI QUE TU REVES D’ETRE ! DEVIENT LE HEROS DONT TU AS TOUJOURS VOULU ETRE ! DEVIENT MON AMI ! DEVIENT UN PERE ! DEVIENT MON PARTENAIRE ! »
« Tu sais ce qu’il risque de se passer entre toi et moi si tu persiste à poursuivre cette voie… » il détourna le regard pour regarder au loin à travers la vitrine « Il faut aller chez Ziendra et voir si elle-même ne possède pas quelques informations là-dessus. » Jin fut étonné d’entendre cela mais avant qu’il ne réagisse Shizen continua « je sais qu’elle mène des sortes d’enquête, et Hikaru mon partenaire m’avait relaté ses péripéties avec une femme enquêtant sur les désirs des héros à la peau ambrée et à l’allure d’un démon. Haaaaa…. Oui ce monde est vraiment petit ou alors les coïncidences trop régulières. Tu comprendras alors que le rapport est simple à établir et ta surprise ne fait que confirmer cela. » il se leva « Ne perdons pas plus de temps et allons-y ».