« Sache que dans tous les cas, je ne te considère pas comme tel. »

Je fis un clin d'oeil et un sourire rassurants.

« Et si tu veux que nous partions, nous pouvons. »

Je tournai la tête avec elle pour voir ce héros. Je soupirai légèrement d'exaspération.

« Je ne sais pas non plus. Dès que tu as ton permis d'utilisation d'Alter, tout le monde t'adore. Tu es une valeureuse personne qui protège avec fierté et honneur les villes. Être Héros ne veut plus rien dire, désormais. »

Comme je le disais, enfin, pour moi-même, je n'étais ni Vilaine, ni Héroïne. Mais je me rangeais du côté des Vilains car il n'y avait que de leur côté que je pouvais m'amuser librement et dans mes... « droits ».

Je n’ai jamais prêter attention au système héroïque de mon pays. Je n’en ai jamais réellement croiser non plus. Sont-ils acclamé de la même manière chez nous ? Ma ville était particulière, les alters y étaient mal vu et par-là suite, j’ai toujours fais en sorte d’éviter les héros et la polices de manières générales. Je n’étais pas vraiment connues par les fédéraux, parce que je n’ai commis que de petit larcins. C’est ainsi que j’ai toujours sus me cacher. – Tu n’es pas connue - Mais, il est vrai que nous ne pouvions normalement pas usé de nos alters, le miens en particulier.

Sur ce, je me lèves pour quitter l’établissement, jetant un œil curieux au héros. Donc, eux se baladent avec des déguisement ridicules, mais mon masque sur la tête passait bizarre aux yeux de ce gars ? Mon crâne me fait mal… Je me frotte la tête. Mes bois poussent en permanence, ca me tiraille, mais c’est plus dérangeant que douloureux. Mais là, c’est plus fort que d’habitude. Dans la rue, je dévie directement dans une ruelle, pour enlever ma capuche et mes bandes et passe mas mains dans mes cheveux.

-Putain !

M’énervais-je d’un coup. C’est pas possible ! Je les aient limer il y a peu, il ne devrait pas déjà être aussi long. Ce n’est pas grandiose pour l’instant à peine 3 à 4 cm, mais hier matin, il n’y avait encore rien ! Je viens à soupirer, je n’ai pas fait attention si Madame « N » m’eut suivie jusque ici. Mais je n’ai plus de lime, elle était déjà trop abimer. Il y a des vaisseaux sanguins et une réseaux nerveux dans les bois. Ce n’est donc pas, de gaîté de cœur que je fais ça…

Je la vis se lever soudainement. Je terminai les dernières gorgées en la suivant vivement. Je haussai un sourcil avant de la voir rentrer dans une ruelle. J'avançai légèrement et penchai la tête sur le côté.

« Oh, coucou, jolis bois. »

Je mis mes mains sur mes hanches et la regardai.

« Tu me cachais ceci ? Pourquoi en avoir honte ? Les gens devraient te craindre, ils devraient ne rien dire au pire. Je ne vois pas en quoi tu es si... embarrassée. »

Je souris doucement. Petite choupette, je t'avais dans mes toiles davantage. Cette découverte me réjouissait tellement.

Elle m’avait donc suivie jusqu’à la ruelle… Non, j’ai de quoi me cacher, je sais pourquoi je le fais, la tu ne vois que les bois. Mais il n’y a pas que ça ! Mais je n’en dirais pas plus ! Je recouvre une nouvelle fois ma tête, mes bandages ne me servent plus à rien, autant les jeter dans cette beine. J’époussette mon pull, plus par réflexe que par réelle nécessité.

-Sans doute… Peu importe, t’en que l’on ne sait pas on me laisse tranquille.

Je lève les yeux au ciel… Génial, il se mets à pleuvoir ! Le ciel c’est couvert tout d’un coup, il y a de gros nuages noirs. Cela me fit tirer une moue ennuyée, je n’aime pas ce que cela annonce, il va sans doute y avoir de l’orage !

-On devrait s’abriter !

La pluie commence à transpercer mon pull et mon jeans. L’avantage, c’est que la rue est maintenant pratiquement déserte, les gens pour la plus part sont aller se réfugier et nous devrions en faire de même ! J’allais m’en aller sans même lui demander si elle avait beaucoup à marcher que pour retourner chez elle.

-Heu… Tu es loin de chez toi ?

Je lui souris, après sa parole mais je levai le regard.

« Oh non, je n'avais absolument pas prévu une tenue contre la pluie. Il devait pleuvoir plus tard dans la journée. »

Je soupirai, ces satanés météorologues... Je la regardai alors que mes cheveux commençaient déjà à coller à mon corps et ma robe blanche n'allait pas tarder à trahir mon corps.

« J'habite malheureusement loin, oui. Les bas-quartiers. Mais si nous devons nous quitter, nous nous quitterons. »

Je m'inclinai légèrement en souriant tendrement.

« J'aurai la chance de te revoir un jour. »

Elle fit un clin d'oeil, allais-je repartir seule ?

La pluie n’est jamais annonciatrice de bonne chose, c’était le moins que l’on puisse dire. En observant les alentours alors qu’elle s’apprête à quitter Madame « N », elle remarque alors, que la pluie ne les couvre qu’elles. Cela lui fait froncer les sourcils… Ce n’est pas normal. Elle se rend alors compte qu’il y a quelqu’un qui leur fait face. La personne n se déplace pas naturellement, il tangue, les regardes puis se retourne. Puis de nouveau les regardes. Qu’est-ce qu’il fait ? L’odeur d’alcool lui monte au nez. L’homme appelle un nom, qui n’est cela d’aucune des deux femmes. Il s’avance puis se prendre l’échelle de secours juste à côté de lui. Il leur crie maintenant dessus, les accusant de sa tristesse et que comme il est triste, l’eau tombe sur lui… Sans doute parle-t-il de son alter ? Elle regarde Madame « N ».

-Il vaut mieux l’éviter…

Sur ces dire, l’homme s’énerve, leurs demandant de ne pas le laisser seul, et le flot de pluie au-dessus de Jillian devient soudainement plus fort au point qu’elle ne soit plus en mesure de respirer sans en avaler. Elle se jette hors du débit, qui se tari aussi tôt. Elle qui est facilement parano, se retourne vers sa camarade, ce demandant alors si là n’était pas le piège, si elle n’attendait pas un moment de distraction de Chenoo pour l’attaquer. Elle n’a pas une bonne apnée, s’il recommence à la maintenir sous l’eau, elle pourrait bien vite se noyer ! Elle attend de voir la réaction de la jeune femme avant d’agir, mais elle est prête à attaquer les deux, si elle a été pigée ! L’avantage de l’alter de l’autre, lui permet d’être assez dans la pénombre que pour activer son alter au complet, mais elle peut toujours ses servir de ses griffes qui ont déjà changer ses mains devenues plus filiforme.

Mais cette pluie énervante n'était pas l'oeuvre de la nature mais d'un homme... Non mais sérieusement ? Mes vêtements sont choisis pour les temps à venir, et cette robe allait finir par être à moitié transparente à cause de sa légèreté et le fait qu'elle fût blanche.

Je n'étais pas pudique, mais si j'avais avoir ce but, je l'aurais fait seule. Je grinçai des dents et la pluie s'intensifia sur ma petite cornue. Sauf que la pluie était telle... que je la voyais avoir des difficultés à trouver une respiration.

« Il ne semble pas être un ami à nous, donc... »

Dans un petit mouvement de bassin arrière pour dévoiler ma jambe droite, je récupérai une dague dorée, coutume au style égyptien et gravée précieusement au manche, récupérée dans un étui mis à ma cuisse droite et je fonçai vers l'homme.

« C'est une agression directe, et nous allons donc avoir droit à la défense légitime. »

Sauf qu'un mouvement m'avait attirée, je me tournai vers mon amie soudaine.

« Ça va... ? »

Ses doigts... Elle allait utiliser son Alter, je souris tendrement. J'attendis un peu alors.

Madame « N » a également sortit une lame…Donc elle avait de quoi se défendre sur elle ? Etrange pour une personne de se balayer avec une telle dague à sa cuisse. Reprenant ses esprit et sa respiration, elle pensait que sa camarade de circonstance allait attaquer l’homme, mais la voici qui se place en retrait finalement. Que fit-elle ? Elle a une lame, mais peut-être ne soit-elle pas si bien se battre ? Chenoo ne se dirait pas bonne combattante, elle a apprit a se défendre a force de vivre et de devoir compter que sur elle-même. Elle sait se défendre, mais elle serait vite désavantagé sans son alter, face à quelqu’un qui a l’expérience du combat. Elle regarde la jeune égyptienne, plus vraiment certaine de vouloir attaquer l’homme. Mais il ne les laissera sans doute pas partir.

L’homme n’est pas rationnelle, mais peut-être ne leurs ferait-il pas de mal au final ? Il a juste l’air bourré ! Il déblatèrent des choses que Chenoo ne peut comprendre…Ce n’est pas une grande perte, un coup, il insultes les deux femmes, un coup se montre suave. Vu les gestes tendancieux qu’il mime en direction de Madame « N » Chenoo vient à soupirer. Pas besoin d’être bilingue pour comprendre ce qu’il est entrain de lui dire.

-Je vais l’assommé avant qu’il ne se ridiculise plus qu’il ne le fait déjà.

Elle se lance sur lui, visant son front pour lui asséné un violent coup qui devrait lui faire perdre conscience. Sauf qu’il dévie, enfin, plutôt devrait-elle dire, qu’il vient de se laisser tomber, pour éviter le coup ! Que fait-il ? Il reste-là ? De nouveau un rideau d’eau lui tombe dessus, elle saute tout juste en arrière pour l’éviter. C’est une idée ou les « rideaux » paraissent de plus en plus mince ? Le ciel se découvre également, son alter perd en amplitude. Est-ce son état d’ébriété ou une limite de son alter ?

J'allais voir son Alter, un peu plus en action mais... rien. Elle s'était retenue.

« Quelle personne... »

Je soupirai et en voyant mon amie donner le dernier coup, il se laissa tomber. Le ciel se découvrit.

« Son Alter semble lié au temps. C'est le moment où il doit être le plus vulnérable. »

Je ne devais pas tuer, enfin, nous ne devions pas. Elle aussi. Si à peine arrivée sur le territoire japonais elle était recherchée, ce serait embêtant. Alors je fonçai vers l'homme pour venir le frapper brusquement à la nuque pour l'assommer. J'avais appris ça plus jeune, pour me défendre sans arme ni Alter. Et je refusais d'user de mon Alter devant quelqu'un, sauf en cas d'extrême urgence pour la défense.

Nous devrions vite sortir de là après.

Chenoo eut un mouvement de panique en voyant Madame "N" lui foncé dessus, elle s'était mise en garde, mais l'attaque ne lui était pas destinée, c'était pour s'assuré que l'homme reste bien endormi… Son mal de tête va être phénoménale quand il reviendra à lui. Au vu des averse localise et très soudaine qu'il a déclenché. Cela n'est pas passé inaperçu et bien évidement plusieurs personnes rappliques vers elle. Elle est plus que d'accord avec la jeune femme fuir semble être la meilleure option. Sans vraiment comprendre son propre geste elle saisit la femme au poignet et l'entraine avec elle parmi le dédale de rue à vive allure. Elle donne l'impression d'avoir fui toute sa vie au point d'en être douée ? C'est le cas ! A force de croire que tous lui veulent du mal, elle a fini par devenir une pro de la cavale. Elle repère vite les lieux ou elle pourrait facilement se cacher. Elle n'est pas aller très loin, elle avait remarque cette porte ouverte dans cette petite ruelle qui donne dans un parking souterrain. Elle a lâcher l'égyptienne, elle halète, elle a couru comme si elle avait le feu aux trousses !

Les policiers ou même les héros la font réagir au quart de tour, elle ne veut pas retourner en Amérique ! Elle vient à sursauter ! Ce n'est que son téléphone qui vibre, elle regarde le numéro… Encore lui ? -Ignore-le – Elle raccroche et replace son téléphone dans sa poche. Elle soulève alors ses bras dans une plainte agacée.

"Génial, nous sommes complètement trempées ! Heu… Tu veux ma veste ?"

Elle est tout autant tremper, mais au moins ont ne voit pas au travers du tissus…

Je la suivis vivement -et sans avoir le choix véritablement-. Je gardais son rythme et on pourrait presque croire qu'elle avait l'habitude selon ses gestes.

Nous nous arrêtâmes, ma respiration s'était légèrement accélérée avant de la regarder avec un petit sourire.

« Pas besoin, je m'en sors ainsi. Je n'ai pas honte de mon corps. Mais je vais tout de même rentrer, pour ne pas paraître exhibitionniste. »

J'eus un petit rire en mettant ma main devant mes lèvres.

« Je vais rentrer. Tu ne veux pas venir ? Ou nous allons nous quitter ? »

Je sentais que nous allions nous revoir.

Elle tord son pull et essor ses cheveux blancs en même temps qu'elle s'adresse à la jeune femme, soulevant un sourcil quant à sa réponse…Mouais… Il est vrai que Chenoo ne serait pas franchement à l'aise a sa place, mais si cela ne dérange pas en soit madame "N" autant pour elle ! Mais elle est d'accord sur un point, elle aussi a envie de rentrée se changée ! Les vêtements qui collent à la peau très peu pour elle ! Elle secoue la tête tout en lui répondant :

"Non, je vais rentrer chez moi et me changer, je n'aime pas les vêtements mouillés."

Elle lui sourit sans doute pour la première fois avec courtoisie, elle la salue avant de se retourner et d'entamé le chemin du retour. Heureusement qu'elle n'habite pas loin, maintenant qu'elle est trempée, elle se rend compte que le vent est quand même froid. Elle presse le pas, jusqu'à se mettre à courir pour retourner vers la chambre qu'elle loue en se moment chez un couple de vielle personne. Elle n'a même pas vérifié cette fois-ci si quelqu'un la suivait, elle a juste envie de vite arrivée là où elle a ses affaires. Elle ouvre la porte, s'excuse auprès de ses locataires de son arrivée rapide et rejoint sa chambre pour se changer. Son téléphone est humide, mais il semble encore fonctionner. Elle le met sur son radiateur histoire qu'il sèche un peu quand même. Ses cheveux son dans un de ses états... elle devrait pensé a se les couper, ils deviennent vraiment trop long! Elles se sont échangées leurs numéros, est-ce qu'elle gardera contacte avec elle ? Pour l'heure elle n'y pense pas vraiment, mais quelque chose lui dit qu'elle se reverront sans doute prochainement…