J'avais appris le départ de ma petite Shams. Elle aurait pu m'être utile, je suis terriblement déçue.
Mais ma vie ne s'arrêtait pas à là, et certainement pas qu'autour d'elle. Je me promenais dans le centre-ville pour changer de la zone commerciale que je devais connaître sur le bout des doigts depuis le temps.
Mon regard scrutait chaque personne environnante, trop vieux, trop jeune, trop... normal ? Non.
Ma marche erratique continuait jusqu'à ce qu'il s'arrêtât sur une femme à l'allure différente, je vois surtout ses oreilles et ses lobes... laids, devait-on avouer que ce n'était pas très esthétique, mais son Alter devait y être pour quelque chose.
Je pris un air angélique, juvénile, agréable, avant de m'avancer dans un cliquetis sonore suite à mes bijoux portés. Bien évidemment, comme à mon habitude, je portais ma longue robe blanche qui montrait mes origines égyptiennes et des bijoux dorés au cou, aux poignets, oreilles et doigts. Je fis un petit tour sur moi-même gracieusement avant d'arriver devant cette jeune femme.
« Bien le bonjour, petite Hebe. Je tenais à venir te voir et te complimenter, tu es une magnifique jeune femme. »
Dis-je suivi d'un sourire sincère en me cambrant légèrement en avant -offrant une mince vue sur le décolleté-. « Une Hebe est une magnifique fleur violette, comme ta cascade capillaire, avec son pistil sortant beaucoup, il me rappelle tes lobes sortant du commun. »
J'avouais avoir levé la main pour y toucher mais n'abusons pas, ma présence était déjà intruse alors toucher était impossible. J'en convenais bien.
Je continuai de sourire en me redressant légèrement.
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Petite conversation fortuite pour bien plus ? {Feat. Anket Un-Nefer}
La marche, voilà l'action qu'effectue actuellement la jeune étudiante de U.A Kyoka Jiro. Pourquoi se retrouve t'elle à se rendre en ville ? La raison est simple, elle a comme objectif de se rendre dans un magasin spécialisé en musique afin d'obtenir de nouvelles cordes pour sa basse, en effet, elle a malencontreusement cassé ses anciennes cordes suite à une manœuvre de panique effectuée alors que Kyoka maintenait son instrument en main et non attachée par sa lanière contrairement à son habitude. Son imprudence lui coûtera donc un déplacement dans le centre-ville en direction de la zone commerciale ainsi que de l'argent pour ses nouvelles cordes évidemment. Pour être honnête, la jeune musicienne si l'on peut la nommer comme cela est plutôt contrariée de devoir perdre du temps de sa journée pour cela, l'on pouvait voir sa frustration par la façon dont elle traîne les pieds sur le bitume couvrant le sol de la magnifique ville de Musutafu quand soudain elle se fit interrompre dans son élan par une magnifique femme qui apparut d'un coup face à l'étudiante.
Kyoka avait été surprise, elle qui pourtant était habituellement dur à surprendre n'avait clairement pas vue qu'une femme s'approchait d'elle, avant que cette dernière parle, la jambe de l'étudiante dérapa sur le sol entraînant une chute rapide de l'apprentie héroïne qui se trouvait donc en posture du ''chevalier servant'', son regard fixant le bitume tandis qu'elle essayait de se remettre debout calmement comme si de rien n'était. La situation était très gênante pour la fille aux cheveux violet qui serait partie immédiatement si l'Égyptienne ne lui avait pas adressé la parole. Elle se devait d'être polie et de ne pas faire la sourde oreille, le regard de Kyoka se tourna donc tout doucement vers la femme à la longue et magnifique chevelure bleutée. Bien sûr l'étudiante l'écoutait tout en faisant un sourire forcée qui montrait très clairement qu'elle était gênée par la situation, gêne d'autant plus montrée par le fait que la petite Hebe comme elle avait été appelée ne pouvait s'empêcher d'enrouler un de ses doigts dans un de ses "câbles" se trouvant à ses lobes afin de se détendre un peu plus.
« Bien le bonjour, petite Hebe. Je tenais à venir te voir et te complimenter, tu es une magnifique jeune femme. »
Pour ne pas améliorer la situation, la femme se trouvant devant elle affirma que Kyoka était une magnifique jeune femme... Kyoka ne pu s'empêcher de détourner le regard, intensifiant les mouvements de son doigt aux niveaux de ses lobes, elle qui était complexée en partie sur son physique était une magnifique jeune femme ? Elle ne pouvait pas croire que quelqu'un pouvait penser ça, serait-ce des moqueries ? Tant de questions qui tourmentait l'esprit de la jeune femme, qui ne trouvait pas le courage de répondre rapidement laissant ainsi la femme devant elle enchaîner avec une deuxième phrase.
« Une Hebe est une magnifique fleur violette, comme ta cascade capillaire, avec son pistil sortant beaucoup, il me rappelle tes lobes sortant du commun. »
Comment pouvait-elle être comparée à une fleur ? Surtout avec ses lobes, c'était donc des moqueries ? De l'ironie, cette phrase n'aidait clairement pas Kyoka à savoir quoi dire, quoi faire. Au vue de l'âge de la personne en face d'elle qui semble plus âgée que la jeune étudiante, cette dernière ne pouvait pas se permettre de répondre de manière hautaine et de fuir, elle se força donc de répondre, toujours avec ce même sourire gênée sur le visage par un petit...
« Merci mademoiselle pour le compliment. »
Elle essaya ensuite de se redresser totalement, scrutant pour la première fois le physique de son interlocutrice qui était clairement une véritable beauté, que ce soit par ses cheveux, sa robe peu importe. Tout était magnifique chez elle pour Kyoka, ce qui la renforça dans l'idée qu'une femme habillée de la sorte ne pouvait pas trouver en une femme s'habillant aussi simplement que Kyoka la moindre once de beauté et oui, la jeune fille ne se trouvait clairement pas jolie physiquement parlant.
Non seulement, la gêne l'avait enlacée, la rendant incroyablement plus mignonne, mais elle m'a bien appelée "mademoiselle", et ça, c'était parfait. Elle gagna une place dans mon cœur.
Mon sourire ne me quittant pas, je l'eus regardée faire sa maladresse, j'eus un petit rire d'amusement, pas pour me moquer, aucunement, mais elle essayait de paraître cela comme si ça n'était pas arrivé. Elle était adorable.
« Merci bien pour le mademoiselle. Et je crains que... je te comprends. Je m'explique. »
Je raclai doucement ma gorge.
« Je comprends qu'une inconnue, haute en bijoux, en couleurs, arrivant vers toi, te complimentant, te comparant à une fleur que peu de personnes connaissent, c'est assez suspect, malaisant, gênant. Mais ne t'inquiète pas, mes paroles sont pensées, sinon pourquoi me serais-je embêtée à me déplacer pour te voir, Hebe ? Crois-moi que je ne bouge pas pour rien. Regarde. Tu vas me penser méchante, mais c'est une réalité. Tout le monde aura un avis différent sur quelque chose ou quelqu'un. Ainsi va la vie. »
Je pointai du doigt -même si c'était malpoli dans certaines cultures- certaines personnes.
« Elle ? Bien trop banale pour un compliment. Lui ? Il est laid, soyons clair. Ce petit ? Même si c'est un enfant, à part dire qu'il est jeune, je ne vois pas... »
Je haussai les épaules et souris de nouveau en la regardant.
« Donc non, je ne mens pas. Tu es une adorable petite étudiante. Enfin, je pense que tu l'es. Me tromperais-je ? »
Je l'avais déjà vue, de sûr. Mais par doute, je posais la question.
Je commençai ma petite investigation, absolument non méchante, mais agréable.
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Petite conversation fortuite pour bien plus ? {Feat. Anket Un-Nefer}
Une situation génante, voilà dans quoi est actuellement embarquée la jeune Kyoka Jiro, en effet elle se retrouvait face à une inconnue plutôt impressionnante et elle lui avait précédemment montrée une chute pouvant paraître plutôt ridicule surtout au vu de l'allure de la véritable beauté se trouvant face à elle. De plus l'égyptienne se trouvant face à elle semblait plutôt intriguante, elle remerciait Kyoka de l'avoir appeler mademoiselle, après l'avoir précédemment épiée rapidement du regard, la fille aux cheveux violets se remit à le détourner, elle voulait que la conversation se finisse vite mais elle ne pouvait pas se le permettre d'elle même. De plus, l'étudiante de U.A n'arrivait pas à se calmer même en essayant de le faire en se détendant avec ses câbles. La situation qui paraissait si géniale pour Anket était un enfer pour Kyoka. La jeune femme se trouvait totalement au dépourvue, elle ne pouvait absolument rien faire à part répondre aux questions de la femme devant elle.
« Merci bien pour le mademoiselle. Et je crains que... je te comprends. Je m'explique. » Kyoka était comprise par son interlocutrice ? Peut être la laissera-elle tranquille afin d'éviter de continuer cette situation génante, cela serait parfait pour la jeune femme qui pourrait fuir sans problème, cependant Kyoka réfléchit et se rendit compte que l'adulte devant elle devait sûrement parler de la méfiance que la jeune fille éprouvait à ses compliments et en effet, elle avait des doutes sur la possibilité que ces derniers soit ironique. Kyoka ne pouvait qu'attendre la suite des paroles d'Anket pour avoir la réponse.
« Je comprends qu'une inconnue, haute en bijoux, en couleurs, arrivant vers toi, te complimentant, te comparant à une fleur que peu de personnes connaissent, c'est assez suspect, malaisant, gênant. Mais ne t'inquiète pas, mes paroles sont pensées, sinon pourquoi me serais-je embêtée à me déplacer pour te voir, Hebe ? Crois-moi que je ne bouge pas pour rien. Regarde. Tu vas me penser méchante, mais c'est une réalité. Tout le monde aura un avis différent sur quelque chose ou quelqu'un. Ainsi va la vie. »
Au moins Kyoka pouvait être soulagée sur ce point là, elle poussa même un petit ouf de soulagement, au moins la femme devant elle n'avait pas comme objectif de ce moquer d'elle, même si cela changeait pas réellement le cadre de la situation, qui restait tout à fait génante. Kyoka afin de ne pas paraître pour une impolie murmura brièvement :
« Vous avez raison mademoiselle, je vous remercie de me l'avoir indiquée.»
La jeune femme avait à peine répondue, qu'elle fut intriguée par le doigt d'Anket qui se dirigeait face à certaines personnes afin d'illustrer ses pensées et pour être honnête, l'étudiante était totalement d'accord avec son avis sur les gens même si c'était mal de juger les inconnus sur leurs physiques...
« Elle ? Bien trop banale pour un compliment. Lui ? Il est laid, soyons clair. Ce petit ? Même si c'est un enfant, à part dire qu'il est jeune, je ne vois pas... »
Kyoka avait du mal à suivre son interlocutrice, sur les points qui faisaient qu'elle était adorable, mais ce n'est pas comme si elle pouvait montrer qu'elle était très complexée sur son physique à une inconnue qu'elle connaissait à peine... Cela serait paraître encore plus idiote qu'elle l'est déjà.
« Donc non, je ne mens pas. Tu es une adorable petite étudiante. Enfin, je pense que tu l'es. Me tromperais-je ? »
Kyoka n'était pas étonnée qu'Anket la considère comme une étudiante, en effet à son physique cela se voit que ce n'est pas une adulte heureusement elle ne porte pas son uniforme de U.A sur elle et personne ne semble l'avoir encore reconnue. Cependant, cela paraîtrait idiot de divulguer le nom de son établissement à une inconnue dans la rue, même si cette dernière ne paraît pas méchante, on ne sait jamais si quelqu'un écoute la conversation... Elle ne pouvait pas se permettre d'être catégorisé comme ressortissante de U.A
« Non mademoiselle, je suis bien une étudiante, mon physique n'est pas trompeur par rapport à mon âge.»
Elle restait sur la défensive. Même si elle semblait sincère quant à mes aveux sur mes compliments et dires, elle répondait brièvement mais précisément à mes questions et dires.
J'eus un petit soupir intérieur, peut-être n'arriverais-je pas à obtenir d'informations ici, mais qu'importait. Je m'amusais.
« Tu sembles encore gênée. J'aimerais tellement t'entendre me confirmer des choses, me dire tes pensées. Tu sais, la franchise est une qualité qui se perd, car bon nombre de personnes pensent que c'est mauvais de dire ce qu'on pense. Mais ce sont ceux qui n'osent pas l'admettre qui sont les pires. Enfin... Heureusement que je suis une femme, je n'imagine pas ce que cela aurait pu donner avec un homme. Un jeune homme, pour toi, Hebe. »
Dis-je pour totalement la gêner et l'embarrasser. Je ricanai joyeusement en portant ma main à mes lèvres.
« J'imagine que si j'ose demander l'établissement, dans lequel ils ont la chance de t'avoir, tu refuseras catégoriquement de me le dire par rapport à l'intimité personnelle ? »
J'eus penché la tête sur le côté avec un air dubitatif, presque enfantin. Je ne paraissais absolument pas agressive, pas envahissante -enfin, légèrement mais c'était passé-, pas méchante. J'abordais davantage un côté maternel sans trop l'être non plus.
J'attendis impatiemment. Ses réactions me tiraient d'à peine plus grands sourires. Elle était assurément chou.
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Petite conversation fortuite pour bien plus ? {Feat. Anket Un-Nefer}
L'importance de maintenir son identité le plus secrète possible, c'est la base pour une élève de U.A surtout avec les évenemments s'étant dérouler avant cette rencontre, Kyoka avait déjà été assez exposée lors du championnat de UA qu'il fallait qu'elle fasse atention maintenant.
« Tu sembles encore gênée. J'aimerais tellement t'entendre me confirmer des choses, me dire tes pensées. Tu sais, la franchise est une qualité qui se perd, car bon nombre de personnes pensent que c'est mauvais de dire ce qu'on pense. Mais ce sont ceux qui n'osent pas l'admettre qui sont les pires. Enfin... Heureusement que je suis une femme, je n'imagine pas ce que cela aurait pu donner avec un homme. Un jeune homme, pour toi, Hebe. »
Se méfier, voilà ce qu'elle devait faire cette femme était plutôt louche, Kyoka devait se sortir de cette situation. Elle est toujours actuellement bloquée avec un sourire de face afin de ne pas mettre encore plus de mal être dans cette rencontre. Elle ne répondit cependant pas à la précédente phrase de Anket.
« J'imagine que si j'ose demander l'établissement, dans lequel ils ont la chance de t'avoir, tu refuseras catégoriquement de me le dire par rapport à l'intimité personnelle ?»
Elle semblait être plutôt insistante, ce qui ne pouvait que renforcer la méfiance de Kyoka qui fit un petit pas en arrière sans s'en rendre compte, toujours en fixant son interlocutrice en essayant de ne pas la dévisager du visage, elle ne pouvait pas se contenter de ne pas lui répondre cette fois-ci.
« Je suis seulement en première année de lycée dans une filière générale. Je suis juste une jeune fille banale..»
Dit-elle gênée de mentir sur ce coup, intensifiant comme à son habitude les gestes de ses doigts autour de ses câbles d'oreilles.
Mon sourire ne me quittait pas. Mais intérieurement, tout s'embrasait. Je n'appréciais pas les mensonges, les vérités camouflées étaient autres. Mais la petite lycéenne me mentait, elle n'était pas une jeune fille banale.
Se cacher autant signifiait peu de choses : Soit elle était naturellement réservée, soit je l'avais trop surprise, soit elle doit le cacher.
Logiquement, ma venue et son code d'honneur de garder cela secret étaient les raisons principales. Mais trop insister serait abusif de ma position, je devais me contenter de cela. Mais je fis, pensais-je, le lien avec son probable lycée qui devra en rester là.
J'eus clignoté des yeux en la voyant faire un pas en arrière.
« Oh non ! Il ne faut pas avoir peur. Je savais bien que ma curiosité gargantuesque me porterait défaut. Je vais devoir arrêter sinon je me taperais sur la main. Navrée petite Hebe. »
Je fis une mince révérence avec un visage navré.
« Me pardonneras-tu ? J'imagine que la gêne qui t'enveloppe te somme de partir. Alors si tu veux, je te laisse bien évidemment le choix de partir, je ne suis pas un geôlier. »
Je pris un petit air triste.
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