My Hero Academia RPG
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Frédérick Ghost
Vilain Solitaire
# ¨Prise d'otage (Pv Kaede)
Mer 5 Fév - 23:02
Le Japon comptait plusieurs millions d’habitants. Et comme n’importe où dans le monde, les êtres humains s’ignoraient. Comme si rien n’existait autour d’eux. Le seul moyen de perturber cette transe, était de stimuler les sens. Voir quelque chose d’inhabituel, de beau ou laid. Lorsque l’odorat est chatouillé par une délicieuse senteur ou une odeur nauséabonde. Lorsque notre ouïe est harcelée par un bruit sourd ou aigu, comme elle peut, au contraire, être bercée par une douce mélodie ou une voix suave soufflant des mots. Notre palais se régalant d’un délicieux repas ou au contraire le dégoût d’un plat infecte. Et enfin le touché. Que ce soit un coup, une bousculade, une douleur ou une douce caresse.
Sinon, chaque être humain ne faisait qu’errer dans sa petite bulle, ne trouvant aucun intérêt à être initié dans la vie de quelqu’un d’autre.
Mais encore une fois, Frédérick devait se faire violence. L’homme était parti faire un retrait à la banque. Il allait devoir survivre aux plaintes et à la sadique attente. Frédérick détestait la paperasse. Même lorsqu’il était inspecteur, c’était la partie qui l’enchantait le moins.
Pourtant, en rentrant, il repéra un visage qu’il connaissait. Kaede. Elle aussi semblait s’emmerder ferme. Quitte à se faire chier, autant être à deux…
Beaucoup de regard admirait la jolie future héroïne. Ghost se dirigea vers la jeune femme et attira son attention, toujours avec ça voix fatigué.

Kyuketsuki ! Ça te dérange si je viens m’ennuyer en ta compagnie ?

À peine avait-il finit sa phrase, qu’il lâcha un profond bâillement, symbole de son ennui et de son légendaire visage blasé.

Qu’est ce qui t’amène ici ?

Beaucoup de personne lui lançait un regard noir, jalousant sa proximité avec la belle jeune femme. Réaction que l’homme ignorait complètement, habitué à ce genre de regard. De toute façon il créait volontairement un petit fossé entre eux. Refusant d’appeler la jeune femme par son prénom. Ne se considérant pas digne de prononcer son nom. Notamment à cause de ses activités. Pour lui, il n’avait pas le droit de lier à cette fille.
Les gens passaient un par un devant un bureau. Les Hommes agissaient certain comme des machines d’autres comme des animaux. C’était du moins le point de vue de l’ex-flic.

Le quotidien de tous fut, cependant, violemment stoppé. Les portes s’ouvrirent brusquement, des individus armés et masqués se déployèrent dans toute la pièce, neutralisant les gardes au passage, hurlant cette phrase cliché.

Tout le mon à terre ! C’est un hold-up !

Un des types cagoulé s’était avancé, du côté de Frédérick, vers le duo et avait braqué son arme vers le crâne de Ghost.

Les mains en l’air mon gars.
Ok…ok…

Frédérick leva mollement ses tandis que le brigand lui donna un violent à la tête, provoquant une grimace de douleur sur le visage passible de Frédérick.

Couche-toi sur le sol connard. Et toi aussi ma jolie !

Son arme était maintenant pointée vers la jeune femme. L’ex-flic ne savait pas vraiment quoi faire. Aujourd’hui il n’était pas Grim l’assassin. Il était juste Frédérick Ghost, plongeur dans les cuisines. Mais une chose était certaine. Il voulait au moins sauver une vie. Celle de Kaede.
Frédérick Ghost
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Kaede Kyuketsuki
Élève de seconde année
# Re: ¨Prise d'otage (Pv Kaede)
Jeu 13 Fév - 22:29

KYUKETSUKI
KAEDE

GHOST
FREDERICK

prise d'otage!
Je n’étais pas en train de m’amuser, c’était dimanche après-midi, aux alentours de trois-heures et pourtant, et pourtant je n’étais pas en train de vivre une partie de plaisir. Certes, c’était le moment ou tout le monde jouait, profitait de son dernier jour du week-end, de ces moments de calme dans un monde en proie à plusieurs problèmes. Je devrai pouvoir me détendre normalement, mais en l’état, maintenant ce n’était pas possible, je ne m’amusais pas, je ne pouvais pas m’amuser, certaines de mes obligations m’obligeaient à être là, malheureusement pour moi. Ou est-ce que j’étais ? J’étais dans une banque, en plein milieu du centre-ville de Musutafu. Pourquoi j’étais dans une banque alors que je n’avais que 17 ans ? Je devais faire quelques changements assez urgemment, m’occuper de ou les bourses de l’état iront, remplir de la paperasse, des trucs minime à faire,  bref, je vous épargne les détails outre mesure, parce que c’est lassant pour moi aussi et que j’avais un peu de mal à comprendre. J’avais repoussé et encore repousser l’échéance, mais cependant désormais, je ne pouvais plus attendre et j’avais alors un énorme tas de de chose à faire maintenant, cela ne pouvait plus attendre, ce qui expliquait la malheureuse présence ici.

Bref, du coup, j’étais là debout dans une éternelle file d’attente blindée, cela n’avançait pas, cela faisait presque une heure que j’étais là à patienter et mes nerfs étaient mis à rude épreuve. Poiroter une si longue période n’allait pas adoucir mon comportement, définitivement non. Je n’étais pas agoraphobe, mais cependant les foules autour de moi ne me mettait pas à l’aise, elle ne me mettait même pas du tout à l’aise. Ainsi, même si j’étais en partis terrifiée, enfin non, terrifiée était un mot bien grand, j’étais plutôt effrayée, légèrement effrayée… Enfin, j’avais quand-même revêtus mon armure de glace, qui scellait mes sentiments et mes émotions, qui me protégeaient en clair. Je m’étais promis d’être plus moi-même, mais n’étais-ce pas ça la vrai moi ? Une dame du froid qui aimait rire et sourire avec ceux qu’elle estimait ? Enfin, c’était la vision que j’aimais à avoir de moi à cet instant précis.

Même si j’étais à la banque et que je ne prenais aucun plaisir à être ici, j’étais néanmoins bien habillée, enfin, vous devez vous en doutez, c’est une seconde nature pour moi. Je portais un jolie chemiser, des collants noire, une petite robe toute choupi que j’avais eu à moitié pri… bon, ok, ce n’est probablement pas si important que cela ça. J’avais coiffé mes cheveux de manière à avoir une petite mèche volante sur le côté droit de mon visage et cependant une petite queue de cheval à l’arrière. Sur mes oreilles se trouvait mon casque qui déversait dans mes oreilles de la musique. Je portais mon sac sous mon bras, avec dedans, mon costume d’héroïne, enfin, il y avait les éléments qui devraient se révéler nécessaire si jamais je devais intervenir, mais grâce à dieu, aujourd’hui était un jour calme et je ne devrai pas avoir à intervenir. Pour terminer ma tenue, parlons de ce qui n’était pas visible… Non, je ne parlais pas de mes sous-vêtements, bien que ce serait probablement intéressant de décrire l’harmonie des couleurs présente, mais bien entendu, ma pudeur m’empêche de vous en parler. Ce dont je voulais avant tout parler, c’est du couteau d’une vingtaine de centimètre de long dans un étui sur ma poitrine, sous mon sein gauche en diagonale pour être plus précise, l’arme était placée de sorte que je suis la prendre assez facilement, sans pour autant la mettre dans mon sac… Oui, je me baladais constamment avec une arme sur moi.

Je me faisais toujours intensément chier, mais alors que je me sentais sur le point de m’endormir, une silhouette se dirigea vers moi. Je tournai vers la personne qui s’approchait de moi un regard froid, mais ce regard quitta rapidement ma face, car je reconnus aisément Monsieur Ghost. Je pouvais probablement le dire sans me tromper que mon regard et mon visage s’était ouvert et illuminé à la vue du trentenaire à l’air fatigué. Celui-ci me demanda s’il pouvait patienter avec moi et je m’inclinai en signe de respect, en signe d’acceptation et en signe de bienvenue. Celui-ci me demanda alors ce qui me faisait venir ici, j’haussai les paroles et déclara un peu blasée :

« Plein de petite choses qui forment désormais des obligations importantes ! »


Pendant que j’avais répondu, je n’avais pu ignorer les regards désapprobateurs des gens autour de nous. J’avais laissé mon mentor se placer derrière moi après avoir lancer un regard insistant sur l’homme derrière moi. C’était certes une cause des regards désapprobateurs, mais aussi sa simple présence en tant qu’étranger plus le fait qu’il ait deux fois mon âge. Une jeune femme et un homme ensemble devait faire jaser, mais je n’en avais rien à faire enfaite, car j’étais bien imperméable à ses étrangers. Par contre, je ne me gênais pas pour répondre avec de gros regard insistant et brûlant. Je captais le regard des autres, puis les fixaient jusqu’à ce qu’ils détournent les yeux, puis, je secouai la tête, un sourire au coin des lèvres. Les gens jugeaient tout le monde, les gens étaient méprisants, la foule était méprisante, je voulais me tenir  éloignée d’elle.

Mais, alors que je m’amusais à faire détourner un énième regard de nos personnes, les portes de la banque s’ouvrirent à la volée et une bandes de type cagoulé entrèrent dans la banque avec fracas, puis hurlèrent à tout le monde de mettre les mains en l’air, qu’ils étaient en train de faire un hold up. Mais, je n’avais pas entendue cette partie, il m’avait suffis de voir les portes s’ouvrir rapidement et voir des hommes cagoulés rentrer pour que je sois prise d’une peur panique. Cela ne me rappelait que trop bien les sombres évènements qui avait ensuite menée à la mort de ma mère et de son viol, et du mien, pas forcément dans cet ordre-là. Je revoyais pour une énième fois la scène défilé devant mes yeux, je restai debout, les yeux dans le vide, muette. Je n’étais dors et jamais plus ici, j’étais loin. Je ne réagissais plus, j’étais prisonnière de mon passé, de ce traumatisme, ainsi, je ne vis pas et les bandits s’approcher de nous et pointer mon mentor et l’ordonner de se soumettre en se couchant, ni me pointer moi et m’obliger de me soumettre moi aussi.  

Combien de temps étais-je restée debout, je ne sais pas, tout ce que je sais c’est que je me mis à pleurer, à sangloter, revivant mon enfer, puis m’effondra au sol, ne sachant pas trop comment j’étais tombée, si c’était les bandits qui m’avait poussée ou si je m’étais étalé toute seule. Encore est-il que quand je repris enfin mes pensées du fait de ma chute, j’étais allongée par terre, les mains dans le dos, le visage baignée de larme et la poitrine secouée de sanglot. J’entendis derrière moi les assaillants se moquer de moi. Mais, je n’en avais cure, j’essayais de reprendre mon calme, enfin j’ai bien dit essayer. Je tournai ma tête vers mon mentor, à côté de moi, puis esquissa un sourire qui ne devait ressembler surtout qu’a un rictus misérable de tristesse. Je ne voulais pas l’inquiéter, mais le traumatisme que je venais de revivre avait été fort en moi et je ne savais pas en combien de temps je serai capable de m’en remettre rapidement.


Kaede Kyuketsuki
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Frédérick Ghost
Vilain Solitaire
# Re: ¨Prise d'otage (Pv Kaede)
Dim 16 Fév - 21:25
Frédérick tourna discrètement la tête vers Kaede, ne comprenant pas pourquoi elle ne s’était pas mise à terre. Il espérait qu’elle n’allait pas tenter quelque chose de stupide. Mais lorsqu’il croisa ses yeux, noyés par des larmes, Ghost comprit vite que non. Cette attaque surprise venait en un instant de la briser. Qu’avait-il pu arriver à la jeune femme pour que ça confiance soit balayé aussi facilement ?
Naturellement un des types se dirigea vers elle. Ghost essaya d’attirer l’attention de la jeune femme. Mais fut vite arrêté par un des gugusses qui lui écrasa la jambe droite pour stopper son geste. Provoquant une nouvelle grimace de douleur. Pendant ce temps, son copain se délecta de l’expression de la jeune femme.

Oh…on pleure déjà ? Mais ce n’est que le début ma jolie !

Tout en se fendant la poire. , il poussa la jeune femme, qui s’écroula immédiatement.
Une fois à terre, ils s’éloignèrent en riant, tout en gardant œil sur le duo.
Frédérick vérifia si Kaede allait bien et il eut le droit à un sourire léger, mélangeant tristesse et terreur. Lui donnant ainsi une expression ne dévoilant qu’une seule chose…le désespoir.
Ces types n’avaient encore rien fait que la jeune femme était déjà dans cet état !
En voyant ce visage, l’ex-flic pensa immédiatement à sa défunte sœur. Une profonde haine s’installa en lui. Une haine qu’il essayait de contenir pour éviter de passer de Ghost à Grim.
L’ambiance de la banque avait rapidement changée. Passant de râles d’ennui à des sanglots apeurés. Ce qui était inquiétait le plus Ghost était l’état de la jeune femme. Vu le visage qu’elle avait présenté à ces type…Si ils étaient tordus, ils pourraient davantage vouloir la briser. Juste pour s’amuser. C’était toujours l’excuse auquel avait eu le droit Frédérick lorsqu’il était agent de la paix. À chaque fois il était obligé de se retenir de les cogner à mort !
La jeune femme devait se calmer.
Frédérick posa doucement sa main sur la sienne et lui murmura :

Essaye de te calmer. Inspire et Expire. Un héros, même apprentie, doit garder son calme en toute circonstance. Je ne connais pas ton passé. Mais je suis là. D’accord ?

Tout en tenant sa main, Frédérick surveilla, attentivement, les braqueurs.
Ils étaient une dizaine. Assez bien organisés. Ils avaient neutralisés les gardes très rapidement. Les blessants assez sévèrement. Sans doute grâce à un alter, mais Frédérick n’avait pas vu qui les avaient battu et avec quel alter. De plus, ils s’étaient organisés de façon à surveiller tout le monde. Pendant que deux autres tentaient de s’introduire dans le coffre-fort.
Les otages étaient diversifiés. Des jeunes, des plus âgés, des bambins. Les vilains étaient en position de force ! Les héros auront du mal à faire une intervention rapide et propre. Peut-être faudra-t-il agir de l’intérieur…
Mais comment faire sans mettre en danger les autres otages ? Il ne pouvait pas se permettre d'utiliser son alter. Sinon on pourrait faire le rapprochement avec Grim.
Ghost se tourna ensuite vers Kaede.

Kyuketsuki ça va mieux ? Je pense qu’il va falloir donner un petit coup de mains aux héros…Mais je ne sais pas trop comment nous éloigner sans se faire repérer.

Frédérick voyait les lumières des gyrophares à travers les vitres et entendait le son des sirènes. La voix d’un homme se fit entendre. Les négociations allaient débuter.
Frédérick Ghost
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Kaede Kyuketsuki
Élève de seconde année
# Re: ¨Prise d'otage (Pv Kaede)
Ven 21 Fév - 10:33

KYUKETSUKI
KAEDE

GHOST
FREDERICK

prise d'otage!
Face contre terre, les yeux fermés et plissés jusqu’à l’extrême si bien que j’avais mal, j’essayais de contenir mon souffle, cette boule dans ma poitrine, cette peur, ce désespoir profond, cette sensation intrinsèque d’être perdue, de ne rien pouvoir faire pour soulager sa douleur, cette sensation d’être en train de mourir. Ce flou dans lequel tout le monde baigne, les autres, capable de tout faire, c’est la seule chose qui est impossible à prévoir, c’est ce qui créer cette zone de flou. Cette zone de flou, c’est ce qui créer en moi ces sentiments, ce désespoir, cette terreur profonde tapis en moi qui se nourris de mon passé avec délectation, me faisant sombrer dans un abime de souffrance. Je sentais ma poitrine se crispé sans que je ne comprenne pourquoi, mon souffle est cours, je ne respire plus très bien. Mon corps faisait n’importe quoi, ne comprenant pas ce qu’il se passe. Mon corps pour purger toute ma souffrance qui m’habitait et me rongeait ne pouvait qu’expulser de la nourriture pour espérer faire décroitre ma souffrance, c’était la seul chose qu’il était capable de faire… Je me sentais si nauséeuse, prête à vomir par terre, sur moi, à m’éclabousser de honte si jamais je pouvais faire disparaître ce mal au fond de moi. Je sentais mon cœur battre à mille à l’heure, comprenant un danger, ou plutôt abuser par mon esprit qui voyait un danger, ce premier battait à mille à l’heure pour essayer de me faire survivre, c’est ça, tout mes réflexes de survie étaient lancer. Telles étaient les effets de la Terreur en moi, la terreur me poussait à survivre.

Le souffle cours, j’essayais de limiter mes signes vitaux, de calmer mon corps, mais en vain, je me sentais seule, isolée, démunie, incapable… Jusqu’à ce que je sente une main sur poser calmement sur ma propre main. Je n’ai pas la force de réagir violemment, je n’ai même plus la force de ressentir di dégout pour un acte aussi familier. Je tourne la tête grelottante pour revoir Frédérick, je l’avais oublié. Je n’étais pas seule ici. Le trentenaire me conseilla de me calmer et je pus qu’acquiescer, de respirer calmement, tout ce dont j’étais incapable, ou plutôt tout ce que j’avais essayé en vain. Mais, sa présence me calma un peu, je n’étais pas seule, j’étais toujours en proie à mille peur, terreur, doute, effroi, mais je n’étais pas seule, pour surmonter cette épreuve, j’aurais quelqu’un pour m’aider. J’essayais de montrer à l’ancien policier que je l’avais entendu et compris, mais je ne suis pas sûre qu’il m’ait comprise. Je retourne ma main et prenant sa main dans la mienne, je me mis à la serrer et plongea mes yeux dans les siens. Je sentais mes mains devenir moite dans mes gants et je me sentais toujours prise dans un étau effroyable.

Je replongeai dans mes pensées en essayant de me calmer, mais c’était vain, je ne pouvais rien faire. Finalement, l’étranger se tourna une nouvelle fois vers moi, puis me demanda si je m’étais calmer, je ne pus que secouer la tête pour répondre négativement, je n’y arrivais pas, j’avais l’impression de vivre un cauchemar irréelle, sauf que j’avais beau me pincer, je ne me réveillais pas paisiblement dans mon lit. Ensuite, mon instructeur m’indiqua que nous devrions donner un coup de main aux héros. Je n’étais décemment pas en état d’aider qui que sois maintenant, même, je ne voulais aider personne, je voulais sauver ma peau, partir et basta. Ce n’était pas héroïque, mais c’était ce que je pensais sincèrement, je voulais fuir avec Monsieur Ghost et laissé tout le monde se débrouiller. Mais, le regard de l’ex-policier me montra que je ne pouvais pas faire cela. Toujours grelottante et le souffle cours, je n’arrivais pas à faire décroître le flot ininterrompus de pensée qui me traversait la tête. Et c’est à peine j’entendis Frédérick dire qu’il n’avait aucune idée de comment s’éloigner. Toujours frissonnante, j’essayai de me rapprocher de lui, puis murmura d’une voix très basse :

« Je… je vais devoir me changer… fa… faîte vous passez pour mon oncle… Je… si ça peut nous aider à nous éloigner… »

Puis, je me décalai un peu avant de m’arcbouter et de vomir par terre. Je fus secoué par plusieurs spasmes et ma tenue fut rapidement salie de fond en comble. Je détestais vomir, sentir l’odeur de la bile sur moi, mais pourtant, avoir vomis me libéra en partis le corps et l’esprit, je me sentais plus libre. Paradoxalement, c’était en rejetant l’idée d’être honteuse et barbouillé de mon propre vomis que je fus libérer, pour la prochaine fois, je saurai que vomir est quelque chose de bon pour faire décroitre la terreur, cette peur au fond de mon corps.

Baigné dans mon vomi, je me tournai vers Monsieur Ghost, puis déclara avec tous mes talents d’actrice en versant les meilleures larmes de crocodiles qui me venaient :

« Mo…mon oncle… Je… je suis désolée… je me suis vomis dessus. Je… j’aimerai me changer. Je… me sens si sale. »

Il était clair qu’ils allaient m’obliger à aller me changer et me laver dans les toilettes et nous obliger à laver le sol pour retirer l’odeur, c’était là notre chance de nous éloigner. En plus, j’avais mon uniforme d’héroïne dans mon sac, le tout était parfait. Libéré de ma peur la plus profonde, je me sentais si libre, je sentais mon esprit en partis clair. Je… j’allais pouvoir aider Monsieur Ghost et les autres et c’était très flatteur.



Kaede Kyuketsuki
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Frédérick Ghost
Vilain Solitaire
# Re: ¨Prise d'otage (Pv Kaede)
Ven 21 Fév - 22:45
À ça question, la jeune femme répondit non de la tête. Frédérick voyait bien qu’elle faisait de son mieux pour se calmer, mais c’était au-dessus de ses forces. A chaque respiration elle prenait le risque de vomir. A chaque fois qu’elle ouvrait les yeux, la jeune femme prenait le risque de tourner de l’œil.
Quel que soit son traumatisme, il avait déjà vaincu la jeune femme. Frédérick se sentait mal en voyant sa protégée dans cet état.

« Je… je vais devoir me changer… fa… faîte vous passez pour mon oncle… Je… si ça peut nous aider à nous éloigner… »[b]

Son oncle ? Ghost se demandait ce que Kaede avait en tête. La jeune femme s’était décalé sur légèrement sur le côté avant de plier son corps et évacuer son stresse. Lorsque ça n’allait pas, le cerveau faisait tout ce qui était en son pouvoir pour que l’organisme aille mieux. D’habitude il donnait l’ordre aux autres organes d’arranger les choses. Mais lorsqu’ils échouaient…il ne restait, alors, au vaisseau mère qu’une seule alternative. Le vomissement.
Une réaction qui dégoûtait tout le monde. Mais qui était pourtant naturelle. Les otages ne disaient rien. Mais on pouvait entendre les plaintes des braqueurs. Hurlant leur dégoût. Comme si ils découvraient cette réaction pour la première fois.
Malgré l’odeur immonde que dégageait la bile, Frédérick avait posé sa main sur le dos de la jeune femme, essayant de la calmer. Kaede se tourna ensuite vers l’ex-flic, de légère traces de biles aux lèvres et les larmes aux yeux.

[b]« Mo…mon oncle… Je… je suis désolée… je me suis vomis dessus. Je… j’aimerai me changer. Je… me sens si sale. »


Bien que Ghost devine que, cette fois ci, elle jouait la comédie, il ne put s’empêcher de se sentir mal pour elle. Après tout, Kaede ne jouait qu’à moitié la comédie. Le vomi était tout ce qu’il y a de plus ordinaire et accompagnant les larmes de crocos, des larmes réelles s’y étaient mélangées.

Oye ! Elle a besoin d’aller aux toilettes !

Les types lancèrent simultanément un regard ennuyé. Chacun ne refusant de s’approcher de la jeune femme.

Hey ! Emmène cette dégueulasse aux chiottes !
Quoi !? Tu rêves ! Je surveille la porte mais je hors de question que je m’approche ! Son oncle n’a qu’à l’aider !


Les criminelles se mirent finalement d’accord. Le type s’était approché de Frédérick. L’arme braquée vers son visage.

Allez, on y va. Et fais rien de stupide ! On a d’autres otages je te rappelle.


Ghost lui jeta un regard mauvais et aida Kaede à se lever. Il lui tenait le bras pour qu’elle puisse s’appuyer sur lui. L’ex-flic faisait de son mieux pour la guider. L’autre type était derrière eux, un peu plus en retrait, ne voulant pas approcher la jeune femme. Lui qui là déshabillait du regard il n’y avait même pas cinq minutes.
Une fois arrivé aux toilettes. Ghost y entra avec Kaede, tandis que le criminel surveillait la porte. Frédérick guida la jeune femme vers les lavabos pour qu’elle puisse se barbouiller le visage. Il chercha quelque chose pour qu’elle puisse se ressuyer puis sortie un paquet de mouchoir de sa poche. Frédérick hésita un instant avant de lui passer les mouchoirs, mais se rendit bien vite compte qu’il n’avait que ça sur la main.

Tiens, désolé je n’ai que ça…

Ghost la laissa souffler un instant. Tout en surveillant la porte. D’habitude il aurait laissé tous ces individus à leur sort. Mais cette fois ci il y avait Kaede. Frédérick n’avait pas le courage de l’abandonner. Au fond Ghost savait pourquoi il se refusait à laisser ainsi la jeune femme et il ne savait pas trop quoi en penser d’ailleurs…Il s’inquiétait pour la jeune femme. L’ex-flic ne pensait pas ressentir ce genre de sentiment de nouveau. De l’inquiétude…ça lui rappelait son ancien boulot. Ce sentiment se reflétait sur son visage. Ses légendaires yeux fatigués avaient disparus. Laissant place à un regard plus profond et anxieux.

Ça va aller ? Tu as de quoi te changer ?

Après l’affirmation de la jeune femme, Frédérick laissa la jeune femme se changer dans une cabine. Puis lui demanda d’une voix basse :

Kyuketsuki, tu as un plan ? Si c’est le cas laisse-moi faire la partie la plus risquée. Je ne suis peut-être pas un héros mais j’ai encore de bon réflexe. J’avoue que la situation est plutôt risqué quand même…Tous ses otages. La moindre suspicion pourrait leur être fatal…
Frédérick Ghost
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Kaede Kyuketsuki
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# Re: ¨Prise d'otage (Pv Kaede)
Dim 23 Fév - 12:06

KYUKETSUKI
KAEDE

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prise d'otage!
L’ancien policier avait posé sa main sur mon dos et m’avait tranquillement frotté les omoplates lorsque j’avais commencé à régurgiter mon repas. Je lui en étais très reconnaissante, cela m’avait permis de me calmer plus, sentir un contact si paternaliste, si doux, dénué de toute passion physique et de tout sentiment amoureux était délicieux. Après tout, c’est presque ce qu’était Frédérick à mon égard, un père de substitution, quelqu’un qui m’accompagnerait dans les moments difficile, qui veillerait sur moi. Ce n’était certes pas mon vrai père, qui lui croupissait encore en prison, mais il était un palliatif qui allait assurément m’aider.

Enfin, il releva la voix et gueula que j’avais besoin d’aller aux toilettes. A ce moment-là, les braqueurs dégoutés par la vision de mon être vomissant se mirent à se battre pour savoir qui m’accompagnerait aux toilettes. En d’autres circonstances, j’étais persuadée que si j’avais demandée à aller aux toilettes sans avoir auparavant vomis mes tripes, ils se seraient tous battus pour m’accompagner, comme la bande de porc qu’ils étaient. Bref, dans ce cas précis, leur dégout à mon égard ne m’arrangeait pas, parce que dans ce cas-là, j’aurai bien du mal à m’approcher de l’un deux pour le faire tomber en idylle avec moi. Alors que je réfléchissais à cette question de comment j’allais bien pouvoir utiliser mon alter, les criminels qui nous gardaient en orage tombèrent d’accord sur un nom : Monsieur Ghost. Ainsi, celui que j’avais fait passer pour mon oncle allait devoir m’accompagner. C’était sur ce point que j’avais prévus tout mon plan, enfin, parler de plan est probablement un peu exagéré, j’avais une esquisse de pensée, c’est tout, rien de plus, rien de moins.

Finalement, le trentenaire m’aida à me relever alors que sous la surveillance d’un garde, nous fûmes escorter jusqu’aux toilettes. La sentinelle ne nous suivis pas dans les toilettes et c’était bien. Une fois seul, d’un revers de manche, je m’essuyais les larmes qui couraient aux coins de mes yeux. Brillaient dans mes yeux une résolution nouvelle. J’étais prête à aider mon prochain, parce que je le pouvais et parce que j’avais un allié de confiance.

Frédérick sortis un paquet de mouchoir de son sac, puis s’excusa de n’avoir que ça pour que je puisse me laver le visage. J’haussai légèrement les épaules puis m’inclina avec gentillesse devant lui pour le remercier et sans attendre, je mouillai les mouchoirs et commença à m’essuyé le visage, le cou, les doigts, les cheveux. Puis, déboutonna légèrement ma chemise pour passer le mouchoir trempé entre mes seins. Je faisais cela sans aucune pudeur, car à mes yeux, Monsieur Ghost n’était pas un garçon, il était comme un père ou un oncle, je n’avais pas à avoir honte. Pendant que je me débarbouillai, le plongeur dans un restaurant me demanda si cela allait bien et si j’avais quelque chose pour me changer. D’un petit regard vers le côté, je sentis sa peur et sa crainte quand à cette situation. Qui n’avait pas peur, j’étais personnellement toujours en partis terrorisé, mais je devais faire cela, je devais empêcher les gens de souffrir. Déglutissant, je répondis à voix basse et mélancolique:

« Ça pourrait aller mieux… Me faire prendre dans une prise d’otage, voir ses pires peurs se réveiller, être obliger de se vomir dessus pour faire baisser la pression… J’ai vécue de bien meilleur journée… J’ai hâte que tout cela soit terminé, enfin, après tout, pour que ça se termine plus rapidement, on est partis pour œuvrer pour… Heureusement pour moi, j’ai toujours mon costume d’héroïne, enfin, ça ne ressemble pas à un costume, mais ça fera l’affaire. »


Puis, une fois à peu près propre, je rentrai dans un toilette et commença à me changer, troquant mes vêtements sales contre mon costume. Un jean avec une seule jambe allant jusqu’à mes pieds, une brassière de sport, un maillot blanc dévoilant mon ventre. Je portai Des bottes en cuir, puis noua mes cheveux. Tandis que je me préparai, de l’autre côté de la porte, j’entendis l’ex-flic me demandé à voix basse si j’avais un plan et que dans ce cas, il aimerait faire la partie la plus compliqué. Je ne pus que sourire caché aux yeux de tous devant la bienveillance de l’homme à mon égard. Après tout, il était le seul à me considérer comme quelqu’un de normal et cela, c’était affreusement bien ! Sentant toujours mon cœur battre à tout rompre, je mis plusieurs seconde à répondre :

« J’ai bien une esquisse de plan. Grâce à mon alter, je peux par contact physique rendre amoureux de moi n’importe qui. Je compte bien embobiner un des gardes pour le faire passer de notre côté et qu’ils s’entretuent… Le problème, le vrai problème, c’est que maintenant qu’ils m’ont vu vomir, je ne suis pas sûre qu’ils soient si apte et joyeux de voir mon fille qui viens de vomir s’intéresser à eux… La seule raison qui passera, c’est si je me fais passer pour une fille sous l’emprise de l’alcool. Je… j’ai confiance en mes talents d’actrice, je les ais longtemps travaillé. Et puis, jouer la fille faible, ça me connait… Je…je promets de faire attention. »

En sortant, je me mis à chercher dans mon maillot, puis sortis mon couteau d’une vingtaine de centimètre de long, puis le donna à Frédédick en disant :

« Tenez, ce sera plus simple pour vous si vous avez mon arme… »

Puis, me tournant vers le miroir, sortis de mon sac du parfum et du maquillage et commença un peu grognonne à me maquiller et me parfumer. J’allais devoir minauder comme jamais je n’avais minaudé, ça allait être dur, mais je croyais en nous. Une fois terminé, je me tournai vers mon mentor, puis plongeant mes yeux dans ses yeux déclara d’une voix forte :

« J’espère que vous jouerez le jeu… C’est là, je pense probablement notre seule chance ! On y va quand vous êtes prêt ! »

Nous allions désormais jouer à un jeu dangereux qui ne me plaisait pas, mais c’était la seule manière de marcher chez moi et j’allais malheureusement m’y soumettre, mais, la justice n’attends pas . Nous devons y croire !


Kaede Kyuketsuki
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Frédérick Ghost
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# Re: ¨Prise d'otage (Pv Kaede)
Dim 23 Fév - 23:16
« J’ai bien une esquisse de plan. Grâce à mon alter, je peux par contact physique rendre amoureux de moi n’importe qui. Je compte bien embobiner un des gardes pour le faire passer de notre côté et qu’ils s’entretuent… Le problème, le vrai problème, c’est que maintenant qu’ils m’ont vu vomir, je ne suis pas sûre qu’ils soient si apte et joyeux de voir une fille qui viens de vomir s’intéresser à eux… La seule raison qui passera, c’est si je me fais passer pour une fille sous l’emprise de l’alcool. Je… j’ai confiance en mes talents d’actrice, je les ai longtemps travaillés. Et puis, jouer la fille faible, ça me connait… Je…je promets de faire attention. »

Plus la jeune femme expliquait les effets de son pouvoir, plus l’ex-flic ressentait un espèce de malaise. Kaede était peut-être une fille confiante, mais elle tenait également à son intimité.
C’était en tout cas ce qu’avait conclu Ghost après avoir vu la réaction de la jeune femme lorsque que Steve lui avait, simplement, touché l’épaule.
Ce genre de situation semblait également la faire affreusement stressé. Kaede avait un pouvoir non compatible avec son caractère, comportant d’énormes risques.
La porte de la cabine s’ouvrit, révélant la jeune forme avec son « costume » sur elle. Ghost fut assez surpris. Son habit de héros était assez banal. Le genre de vêtement qu’une femme pouvait très bien porter au quotidien. D’un côté cela pouvait la rendre plus discrète, de l’autre bien plus vulnérable.
Kaede sortie ensuite un couteau de son maillot et le tandis à l’ex-flic.

« Tenez, ce sera plus simple pour vous si vous avez mon arme… »

Avec une légère hésitation, Frédérick prit l’arme. Il n’aimait pas cette situation pour deux raisons. La première était que cela laissa sa protégée sans aucun moyen de se défendre à part son alter. La deuxième était que Ghost ne savait pas vraiment ce qu’il risquait de faire en laissant s’échapper ses pulsions…Il pouvait un minimum se contrôler. Certes, là n’était pas la question. Mais il pouvait très bien laisser un sourire s’afficher au moment où le couteau tranchera la chaire. Après, Frédérick ne devrait pas avoir besoin de l’utiliser. Vu que le moindre mouvement hostile de la part des brigands, forcerait les héros et les agents à intervenir dans l’immédiat.
Kaede s’était ensuite dirigé vers un miroir et sortie une palette de maquillage et un parfum.

Je n’aime pas ton plan Kyuketsuki. Il doit bien y avoir un autre moyen de mettre ces types hors-jeu sans que tu ne sois obligée de faire ça…

Ghost réfléchissait. Plusieurs idées lui vinrent en tête. Mais malheureusement, seul Grim pouvait les mener. Il ne pouvait pas faire ce que ferait le tueur en présence de Kaede.
Il était tellement acharné à trouver une autre alternative, que l’ex-flic n’avait pas remarqué que la jeune femme avait déjà fini de se préparer.

« J’espère que vous jouerez le jeu… C’est là, je pense probablement notre seule chance ! On y va quand vous êtes prêt ! »

Frédérick soupira de déception, cette situation lui prouvait encore une fois que Frédérick Ghost ne servait à rien et qu’il était faible. Ce plan était détesté par les deux. Pourtant, il était le seul à s’être présenté à eux.
Frédérick se gratta la tête, continuant à chercher une autre solution, sans avoir recours à Grim à l’alter de la jeune femme.
Il avait un moment pensé à assommer le garde pour ensuite prendre sa place. Mais il savait qu’il ne pourrait pas jouer le rôle. Ces types semblaient bien se connaître. La supercherie serait vite découverte. L’ex-flic avait également pensé à prétendre prendre la fuite. Obligeant ainsi le garde à lui courir après. Il aurait ainsi put se téléporter sans se faire voir, transmettre les informations aux héros et voir même sortir son costume dans la foulé. Mais cela mettrait, inutilement, la vie de Kaede et des otages en péril.
Des coups à la porte le sorti immédiatement de ses pensées.

Hé ! Vous foutez quoi !? Magnez-vous ou je viens vous chercher !

Frédérick lâcha un juron. Il n’avait plus le temps. Il rangea le couteau dans une poche intérieur et regarda sa protégée droit dans les yeux.

Tu n’as pas intérêt à trop en faire…
Frédérick s’adressa ensuite au garde, révélant un jeu d’acteur pas si mal.
Désolé ! Ma nièce a abusé de l’alcool avant de venir…
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Kaede Kyuketsuki
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# Re: ¨Prise d'otage (Pv Kaede)
Jeu 5 Mar - 11:27

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prise d'otage!
Je ne pouvais ignorer ces paroles qui tournaient en boucle dans ma tête, ces paroles étaient à mes yeux, le testament de l’affection presque paternel qu’avait l’ancien flic pour moi. Il ne voulait pas de mon plan, il le voyait comme trop risqué, après tout, moi aussi je n’aimais pas mon plan, je le voyais aussi comme trop risqué. J’exécrais ce plan comme j’exécrais mon alter du plus profond de mon être, mais il était quelque fois question de faire des sacrifices. Il fallait parfois donner de soi-même et c’est ce que j’étais sur le point de faire, même si ça me déplaisait, même si je sacrifiais une partie de mon amour propre et de mon intimité. Je sacrifiais deux choses fragiles en moi, prête à s’effondrer, j’espérais que j’allais psychologiquement tenir le coup, car me reconstruire serait une épreuve bien pénible dont je ne suis pas sûre de me sortir une nouvelle fois.

Nous étions en train de marcher pour retrouver la masse des autres otages, à moitié affalée dans les bras de Monsieur Ghost, je gloussais de manière sporadique, cessais puis recommençait quelques secondes plus tard. En bref, je jouais au mieux une jeune fille sous l’emprise de l’alcool. Je savais malheureusement ce que ça faisait parce que j’avais été victime un jour d’une trop grande quantité d’alcool, ça avait été un moment perturbant et j’avais un peu de mal à m’en souvenir clairement. Je jouais certes la comédie de l’alcool, mais j’essayais de ne pas en faire trop comme mon mentor me l’avait conseillé.

Derrière moi, je voyais bien les bandits interloqué par mon état, par exemple, celui qui avait tapé sur la porte pour nous dire de nous dépêcher de venir, me regardais de nouveau avec un regard de chien en rut. Je me forçais à ne pas trembler de dégouts devant cette impression d’être regardé et désiré comme un bout de viande. Mais, c’était compliqué. Mes mains désormais nues s’accrochaient aux vêtements de l’ancien flic pendant que nous marchions, c’était là le signe de ma peur, puis, finalement, nous nous assîmes contre un mur et me forçai à libérer mes doigts gripper autour du bras de celui que j’avais fait passer pour mon oncle.

Je n’avais plus qu’à attendre que mon piège amène une mouche. Le fait que Frédérick ait précisé que j’avais un peu trop abusé de l’alcool faisait de moi une cible facile, je le savais. Mais sachant qu’ils m’avaient vue vomir, j’étais moins sûre de mon pouvoir attirant. J’avais beau m’être fait une beauté, l’image de quelqu’un qui s’arcboute sur le sol et se met à vomir n’est pas quelque chose qu’un oubli rapidement. Enfin, c’était sans compter sur le comportement de ces immondes clebs en rut. Ils ne pensaient qu’à me faire des choses obscènes, je le voyais dans leur regard. Et croyez-moi, ils ne voulaient pas juste me tenir la main de manière romantique. Les regards appuyés sur ma poitrine, mes cuisses, ma gorge me poussait à croire qu’ils avaient d’autre plan pour moi. Mais, ils avaient beau ressembler à des chiens à la recherche de chienne en chaleur, ils n’avaient pas  le cran de violer une fille, ce faisant, j’étais obligée de leur lancer des signes énormes pour les faires venir.

Ainsi commença donc ma mission de minauderie. Tout d’abord, je me mis à remettre en place des mèches de mes cheveux derrière mon oreille, puis papillonnai des yeux. Fis des clins d’œil au garde le plus proche de moi. Celui-ci commença à s’approcher de moi. Je posai ma main gauche sur le bras de celui qui était presque un père pour moi, si cela dégénérais, je voulais qu’il tue l’autre et me protège. Mais, j’espérais ne pas avoir à le faire. Le garde arriva à ma portée et je lui balançai en souriant de toutes mes dents :

« Salut bel homme ! »


Puis, alors qu’il s’asseyait prêt de moi, posa ma main sur la sienne. Mon plan était en marche, je détestais ce contact, mais j’étais obligée de le faire et je n’aimais pas ça.


Kaede Kyuketsuki
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Frédérick Ghost
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# Re: ¨Prise d'otage (Pv Kaede)
Dim 15 Mar - 0:15
Frédérick avait une étrange sensation à la poitrine. Quelque chose qui se serrait. C’était assez désagréable. La jeune femme s’accrochait à lui, comme si aucun rayon de lumière ne souhaitait la guider dans les ténèbres. Jamais Ghost n’aurait cru que quelqu’un lui faisait assez confiance pour se tenir ainsi à lui. Alors qu’elle ne connaissait point sa part sombre.
Non…la jeune femme ne connaissait pas son deuxième visage…
Kaede jouait à merveille le rôle de la femme alcoolisée et vulnérable. Trop bien aux yeux de l’ex-flic.
Une fois replacé parmi les otages, le regard des bandits avait, pour tous, changé mais différemment. Une grande majorité avait de nouveau ce désir malsain dans leurs regards. Cependant, Ghost remarqua que deux regards semblaient être plus méfiants. Ces deux-là étaient professionnels. Ils ne se feront pas avoir par le petit spectacle de la jeune femme. Ils étaient plus dangereux que les autres.
Frédérick sentit une main le toucher. Un des types avait mordu à l’hameçon. S’approchant de la jeune femme, le regard affamé. L’ex-flic devait prendre sur lui pour ne pas lui crever les yeux… La jeune femme avait posé sa main sur celle de l’homme. Le contact était fait. Mais les deux plus sérieux semblaient avoir flairé le piège.

Hey ! Éloigne-toi d’elle !
Il l’ignora. Du coup il se tourna vers un des sous-fifres.
Toi ! Arrête-le !

L’homme s’exécuta, se précipitant vers son collègue. Mais au moment où il voulait les séparer, le piège se referma. L’envouté s’était emparé de son arme et avait aussitôt abattu son collègue et commençait à tirer sur les autres, criant :

Elle est à moi ! À moi seul !
Il venait de toucher trois de ses potes. C’était à la fois la confusion et la panique générale. Celui qui semblait être le chef hurla :

Abattez la fille !

Ils avaient compris. Mais Ghost ne leur laissa pas le temps de réagir. Il cria à sa protégée de se mettre à l’abri, tandis que lui fonça vers le second chef. Sa rapidité le surprit et tira mais les réflexes de l’ex-flic lui permirent d’esquiver les balles. Il lança son couteau durant sa course, qui alla se planter dans la main de son adversaire. La douleur l’obligea à cesser le feu, donnant à Frédérick l’occasion de le désarmer. D’un geste précis, il arracha le couteau de la chair et s’empara de l’arme à feu. Puis le frappa au visage avec la crosse de l’arme. Cela l’assomma aussitôt. Ghost constata, que finalement, il se souvenait des méthodes pour épargner un individu dangereux…
Frédérick aperçu deux hommes braquer leurs armes dans sa direction, il courut aussitôt se mettre à l’abri ! Cependant une balle lui effleura l’épaule. Constatant sa légère blessure, il soupira.

Il était neuf celui-là…

Par pure vengeance Ghost tira à son tour, visant l’épaule de l’un des deux. Son pote quant à lui se fit abattre par « l’amoureux »
Les héros avaient intérêt à se dépêcher ! Après tout il restait le chef de l’opération. Il était bien plus dangereux et sérieux que les autres. La moitié des braqueurs avaient été neutralisé. Mais la situation était toujours assez chaotique.

Aaah…J’étais seulement venu pour un retrait…
Frédérick Ghost
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Kaede Kyuketsuki
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# Re: ¨Prise d'otage (Pv Kaede)
Lun 23 Mar - 21:06

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prise d'otage!
Tandis que je minaudais, jouant de mes charmes avec le bandit, je ne pouvais pas m’empêcher de ressentir ce dégout au fond de ma gorge, cette espèce d’infâme mixture de peur et de dégout au fond de mon être. J’étais toute tournée vers ma cible, celui qui avait eu la joie, l’envie de dévorer ce qui me restait de pudeur, de respect. Je voyais dans ses yeux qu’il désirait intensément mon corps, cela me mettait affreusement mal à l’aise, il n’était de toute manière qu’un chien en rut, comme tous ceux ici.

Mais, alors que j’étais en train de le charmer, que je sentais sa main se serrer sur la mienne, que son regard se faisait de plus en plus doux, passionné, je savais que mon alter était en train de marcher, il marchait bien. Il allait me manger dans la main désormais, tout en lui, montrait qu’il était désormais esclave de la passion, de ma passion. J’allais pouvoir lui ordonner tout et n’importe quoi, désormais il me protégera et m’obéira. Ce n’étais pas vraiment plaisant, en d’autre circonstances, ça aurait pu l’être, mais mon rejet était trop fort, cela me dégoutait profondément.  Mais, cependant, lorsque j’entendis un lui ordonner se de décaler, je sus que le tout serait plus compliqué que je ne le pensais. Certains se méfiaient et c’était bien normal après tout, ils seraient vraiment les pires bandits si jamais ils ne s’étaient pas méfier. C’était rassurant pour leur compte, mais moins pour le mien. J’aurais aimé que tout se déroule sans accrocs avec perfection, mais cela aurai été trop beau. La vie n’était pas un conte de fée ou à la fin les gentils gagnent, le monde, c’était de la merde et un lieu de violence et de souffrance extrême.

Enfin, bref, tout cela pour dire, que désormais qu’il était sous mon contrôle, je voulais qu’il se décale de moi, je voulais me réfugier dans les bras paternel de Monsieur Ghost, mais je ne pouvais pas et je trouvais ça diablement dur ! Je me décalai néanmoins pour me rapprocher de Frédérick, après tout, le boss semblait s’énerver contre mon pantin. Et alors qu’il manda un de ses collègues pour le retirer à ma présence, je sentis mon langoureux amoureux, sortir son arme et tirer à bout portant sur son camarade et le tuer. Je restai choqué quelques secondes, horrifiée par ce que sa passion pour moi lui faisait faire. Et ce n’était pas fini, car se levant, il commença à tirer sur tout le monde en hurlant que je lui appartenais. Moi, je ne bougeais pas, plus aucun son ne traversait ma poitrine. J’étais dans un sacré merdier que je n’avais pas prévus. Ça allait fatalement mal se terminer. J’avais sous-estimé de la folie de ses bandits.

Je me mis à ramper sur le sol pour m’éloigne le plus possible, je voulais fuir de cette merde. Je n’avais plus aucun esprit héroique, je voulais juste protéger ma vie et puis, c’était tout. Autour de moi, la fusillade explosait à son plein et entre deux balles, j’entendis celui qui était probablement leur boss hurler de tuer la fille, je me doutais que c’était moi, ce qui me poussait encore plus à fuir, sans aucun respect, je fuyais, coute que coute. Seul ma misérable existence n’avait de valeur à mes yeux, les autres pouvaient bien crever, je m’en fichais. Bon, enfin, cela me gênerait un peu que tout le monde meurt, mais ce n’était plus mon problème désormais, j’avais fait tout ce que je pouvais, il était temps pour moi de me mettre à l’abri, point barre. Bon, la seule existence ici qui m’intéressait, c’était seul de mon mentor qui m’avait hurlé de fuir, depuis, je m’étais pas retournée et je ne savais pas comment ça se présentait pour lui, j’espérais bien. Enfin, derrière un pilier de plâtre, je reprenais mon souffle, exténué après avoir longé un gros parti du bâtiment.

Finalement, en me retournant, je vis Monsieur Ghost en bien mauvaise posture. Leur boss tirait avec précision et représentait un danger. A côté de ma planque, je remarquai le cadavre d’un bandit, je pris son pistolet, vérifia qu’il était chargé. Après tout, je savais manier tout type d’arme  à des niveaux plus ou moins fort. C’était un pistolet, cela ne devrait me poser aucun problème. Je me concentrai sur leur boss, celui qui m’avait ordonné de crever. C’était lui ou moi et si je voulais sauver la vie de Monsieur Ghost et la mienne, et ben, j’étais prête à tirer. Malgré le fait que ma vessie faisait des siennes et que je tremblais comme une feuille, j’étais terrifiée. Mais je voulais sincèrement aider celui qui m’avait tant donné.

Stabilisant mon souffle, je me concentrai, puis tira. Or, avec le recul dû au poids de l’arme, la balle ne toucha pas son crâne que j’avais si bien visé, mais sa cuisse. Rater autant, cela ne s’inventait pas. Je vis alors le bandit se tourner vers moi, ivre de rage et se mis à m’arroser de balle tandis que je me cachais derrière le pilier et me mis à jurer. Vraiment, j’attirais les ennuies moi, c’était lassant. J’espérais survivre à cette journée, car après tout, il me restait tant de chose à vivre, genre, je ne sais pas moi, la nouvelle collection de mode. Plus sérieusement, je me maudissais de ne pas réussir à vivre une vie à peu près normale. Enfin, bon, je ne pouvais plus que prier, de toute façon, je ne pouvais plus rien faire, j’étais sûr le point de me pisser dessus sur l’impulsion de la peur.



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Frédérick Ghost
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# Re: ¨Prise d'otage (Pv Kaede)
Mar 28 Avr - 20:12
Ghost était bloqué. Coincé face au feu ennemi et à la précision du chef. Pour lui les secondes devenaient des minutes. C’était ennuyeux de ne pas pouvoir utiliser la téléportation. La situation aurait rapidement tourné en sa faveur. Frédérick aperçut la jeune femme s’emparer d’une arme. Il fut, désagréablement, surpris de voir qu’elle visait la tête du chef. La situation l’a dépassait. Ce n’était plus la jeune femme qui avait le contrôle mais bien son instinct de survie. Elle ne devait pas le tuer ! Jamais elle ne s’en remettra !
Ghost était le mieux placé pour savoir qu’ôter la vie nous enlevait quelque chose au sein de notre âme. L’ex-flic voulu intervenir, mais trop tard. La balle fila. Cependant le recul modifia la trajectoire. Au lieu du crâne, la balle alla se loger dans la cuisse de sa cible. Toute l’attention de l’homme était dirigée vers Kaede. Il fit cracher son arme tout ce qu’elle avait vers la jeune femme. Frédérick savait qu’il devait agir et vite !
Ghost répliqua donc à son tour, visant le leader là où ça fait mal. Évitant les points vitaux. Il valait mieux éviter de tuer sans son masque. Comme prévu, il venait d’attirer l’attention du chef. Il avait changé de cible.
Finalement, les héros arrivèrent enfin ! Neutralisant aisément le dernier sous-fifre et l’amoureux. Le leader tenta un repli mais fut vite maîtrise. C’était fini. Frédérick lâcha ses armes et chercha sa protégée du regard. Ne la voyant pas il se dirigea instinctivement vers le dernier endroit où il l’avait vu : le pillé.
Elle était là. Ghost s’agenouilla pour être à sa hauteur.

Kyuketsuki, tout va bien ? C’est terminé. Les héros sont arrivés.
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Kaede Kyuketsuki
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# Re: ¨Prise d'otage (Pv Kaede)
Lun 4 Mai - 17:26

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prise d'otage!
Je fermais désormais les yeux et plaçais mes deux mains sur mes temps et me roulai en boule, essayant de me faire la plus petite possible, je faisais fi de tout autour de moi, je voulais juste fuir, être loin, très loin. Sauf, que je ne pouvais pas, je ne pouvais pas partir, j’étais enfermée dans ce maudit bâtiment. Le sang battait dans mes tempes, je voulais disparaître, ne faire plus qu’un avec le pilonne de béton derrière lequel j’étais cachée et derrière duquel, on me bombardait de balle. Je repensais alors à ce que j’avais fait dans ma vie, tous mes regrets, toutes mes peines remontaient en moi et ce n’était pas beau. Voir sa vie défilée devant ses yeux n’est pas quelque chose d’agréable, surtout quand on a tout raté. Tout raté ? Non, je n’avais bien réussi qu’une seule chose dans ma vie, sauver Eva. Dire que c’était aux portes de la mort, en pleine fusillade que je repensais à cette jeune fille contre laquelle je m’étais battu. Elle était bien ma seule victoire sur cette terre, j’avais réussi à la sauver alors que c’était mon ennemie à la base. Disons que si j’avais au moins sauvé une personne, je pouvais considérer que je pouvais mourir ? C’était là un constat bien pessimiste, mais je n’arrivais pas à penser à autre chose, je savais bien que en temps normal, je devrai avoir confiance en l’arrivée des héros, mais je n’y arrivais pas, ou plutôt, je n’y arrivais plus. La mort m’obsédait, ma propre mort, je me sentais proche de la mort. Dire que je ne m’étais même réconcilié avec mon père et que j’allais mourir comme cela, c’était… c’était… pitoyable. Je regrettais beaucoup de chose, mais ce que je regrettais le plus, ce n’était même pas de ne pas avoir créé des liens, de ne pas avoir expérimenté l’amour, bien que j’aie connus plusieurs choses qui s’y approchait. Non, ce que je regrettais, c’était de ne pas avoir dit à mon père à quel point je l’aimais. Je regrettais aussi des choses beaucoup plus futiles, comme que finalement, je n’étais pas devenu la femme forte que j’aurais aimé être.

Alors qu’un acouphène me pulsait l’oreille à cause d’une balle qui s’était approché trop proche, je me promis de devenir forte, peu importais que je devienne une héroïne, peu m’importait de devenir une civile, je voulais être forte pour résister aux aléas du monde et aux autres. Je ne voulais pas être un phare pour la population, je voulais juste vivre ma vie de manière égoïste et puis c’est tout. Après tout, j’avais que dix-sept ans, je n’étais pas prête au sacrifice ultime pour des inconnus, pas tant que je n’étais pas fière de celle que j’étais et je savais que sauver des gens n’était pas ce qui allait me rendre fière, enfin, pas en l’état. Peut-être dans le futur, mais là, la seule chose qui transparaissait en moi, c’est que je voulais être forte ! Pourquoi ? Par volonté de puissance ? Non, pas vraiment, pas volonté d’accomplissement personnelle. Je voulais être autonome, pour ne plus compter que par moi-même. J’avais tiré des leçons de ce début d’année, je ne pouvais avoir confiance qu’en moi-même et en quelque élu.

Toujours sous le couvert de mon fidèle pilier de béton, qui semblait désormais être le meilleur ami que je n’avais jamais eu, je me promis alors une chose. Si je ressortais de cette putain de fusillade, je voulais devenir une femme forte, capable de se défendre elle-même sans l’aide de personne. Je restai toujours recroquevillé, mais je cogitais. Je ne voulais plus me faire marcher dessus, peu m’importais d’utiliser mon pouvoir pour manipuler les gens. La seule chose qui me gênait vraiment dedans, c’était le dégoût physique que cela m’inspirait, si j’arrivais à passer outre, alors, un nouveau monde de possibilité s’ouvrirait à moi. Je devais juste avoir foi, avoir foi, avoir foi, avoir foi, avoir foi, avoir foi !

Je ne bougeais plus, il n’y avait plus aucun son, je me sentais comme plongé dans un bain chaud, comme dans un rêve. Finalement, une présence se rapprocha de moi et une voix au loin résonna. Je relevai alors doucement la tête, inquiète à l’idée de qui allait se trouver devant moi. Mais, grâce à Bishamonten, ce n’était pas un assassin, mais Frédérick Ghost. Mon visage s’éclaira alors d’un grand sourire et je me mis à rire de manière sporadique, savoir que j’avais survécu avait sur moi un effet hilarant, moi qui quelques minutes auparavant, j’étais persuadée de mourir, me voilà en train de rire à gorge déployée. Mais, alors que j’attrapai la main que l’ancien flic me tendait et me relevai, cependant, alors que je retirai la poussière sur mes habits, je remarquai alors que mon pantalon était mouillé. Il semblerait que sous l’effet de la peur, je n’avais pas pu retenir ma vessie et que celle-ci s’était finalement lâchée. Je me mis alors à rougir furieusement, j’avais honte. Me rasseyant prestement, je vérifiais alors que je n’avais aucune blessure, puis déglutissant, demandai à l’étranger, rose comme une pivoine :

« Euh… Monsieur Ghost… vous… vous ne pourriez pas me prêtez votre veste… je… je suis un peu trempée. »

Puis, alors que mon mentor me filait sa veste, je retirai alors mon pantalon trempé et le laissai derrière, trop de mauvais souvenir, je voulais tourner la page. En plus, je voulais fuir, loin d’ici, loin des héros, loin des gens qui avaient peut-être compris. Je voulais rester anonyme, comme celle qui avait fait quelque chose, mais qui ne voulait pas de récompense, pas de gloire, juste l’envie de se tirer d’ici.

Reprenant la parole, je déclarai en me frottant les épaules :

« Partons, j’ai pas envie de répondre à leur question ou qu’on me dise que j’ai été héroïque, je veux juste rentrer chez moi, moi ! Vous m’accompagnez ? »

Et sans attendre de réponse, je me commençai alors à me diriger vers dehors. Je voulais tourner la page et juste passer à autre chose. J’en avais plus qu’assez des évènements traumatisants. Je voulais devenir forte pour ne plus jamais être humiliée de cette manière ! Je devais devenir quelqu’un d’autre et pour cela, j’étais prête à tout !



Kaede Kyuketsuki
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Frédérick Ghost
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# Re: ¨Prise d'otage (Pv Kaede)
Mer 20 Mai - 18:08
L’inquiétude de l’ex-flic ne fit que s’accroître lorsqu’il reçut un rire en réponse. Ce n’était, certes, pas de la folie. Mais il y avait tout de même de quoi s’inquiéter. La jeune femme n’était pas préparée à ce genre de situation. Son esprit n’était pas encore brisé. Mais il avait plus qu’été fragilisé. La jeune femme accepta la main tendue par l’ex-flic et se releva. Elle chassait la poussière qui s’était collé à ses vêtements. Mais quelque chose n’allait pas. Son jean avait une grande trace foncée, au niveau de l’entre jambe, descendant le long des jambes et terminant sa course par terre. Le sol était taché d’une flaque jaunâtre, dégageant une chaude odeur désagréable. Comparé à l’esprit, la vessie n’avait pas tenue. Le visage de Kaede avait de suite viré au rouge.

« Euh… Monsieur Ghost… vous… vous ne pourriez pas me prêtez votre veste… je… je suis un peu trempée. »

Sans un mot, Ghost ôta sa veste et la tendit à la jeune femme qui s’empressa de l’enfiler. L’ex-flic était plus grand qu’elle. Du coup sa veste couvrait une bonne partie de son corps. Dès que son corps fut caché par la veste, la jeune femme se débarrassa de son pantalon et l’abandonna sur les lieux.

« Partons, j’ai pas envie de répondre à leur question ou qu’on me dise que j’ai été héroïque, je veux juste rentrer chez moi, moi ! Vous m’accompagnez ? »

Ghost n’avait point eu le temps de répondre que la jeune femme commença déjà à se diriger vers la sortie. Il pouvait comprendre son envie de fuir, de s’isoler. Que ce soit physiquement ou psychologiquement, la jeune femme n’était pas apte à répondre à des questions. Kaede parlait d’héroïsme…Frédérick savait qu’il n’y avait rien de tout ça. Bien que ce fût pour la bonne cause, la méthode de la jeune femme ne serait pas considérée comme telle. Connaissant les héros, Ghost se doutait qu’ils allaient plus la réprimander que la féliciter. Ainsi étaient-ils.
L’ex-flic décida de raccompagner la jeune femme jusque chez elle. Là suivant de prêt. Les gens se tournaient parfois vers eux. Ne comprenant pas pourquoi la jeune femme était habillée ainsi. Cependant Frédérick préféra ne pas engager la conversation le temps du trajet. Il pensait qu’il valait mieux là laisser souffler. Réfléchir à ce qu’il s’est passé. Cependant Ghost gardait un œil sur elle, particulièrement aux traits de son visage. Les froncements de sourcils, les mordillements des lèvres, le regard. Essayant d’analyser si ce qui se passait dans sa tête était bon ou sombre.
Ils marchèrent pendant une vingtaine de minutes avant que finalement la jeune femme ne lui dise qu’ils étaient arrivés. Bien qu’il ait dû s’y attendre, Ghost fut, tout de même, surpris de la destination. L’internat de UA. Là où vivent les jeunes étudiants voulant devenir des héros. Frédérick ne s’était jamais approché de cet endroit. Pour des raisons tout à fait logiques.
Et là, il avait l’occasion d’entrer en ces lieux auquel il n’aurait jamais cru pouvoir y accéder.
Sur le coup il hésita à suivre la jeune femme. Cependant rien ne semblait présent pour l’empêcher d’entrer. Il n’était après tout qu’un civil aux yeux de ces caméras.
Ghost suivit la jeune femme, non pas sans regarder tout autour de lui. L’endroit grouillait de jeune héros à en devenir. Il en reconnaissait certain qu’il avait vu à la télé lors du tournoi. L’endroit était plutôt bien protégé. L’assassin ressentait un sentiment étrange, de l’excitation et une sensation d’être pris au piège.
Finalement Kaede conduisit Frédérick jusqu’à sa chambre. Frédérick préféra attendre sur le pas de la porte, le temps qu’elle se change, histoire de lui laisser de l’intimité. Certains élèves l’observaient avec curiosité, il ne pouvait pas vraiment leur en vouloir. Après tout qu’est-ce qu’un adulte comme lui, n’étant pas un héros, pouvait faire devant la porte d’une élève ? Une grande majorité devait sans doute pensé qu’il était de la famille. La jeune femme lui donna ensuite son feu vert pour entrer.
Ghost entra dans ce jardin secret que beaucoup d’hommes, de l’âge de Kaede, auraient sans doute rêvé d’y entrer.
L’ex-flic s'appuya contre le mur et prit la parole.

Kyuketsuki…Comment te sens-tu après ce qui s’est passé ?
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Kaede Kyuketsuki
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# Re: ¨Prise d'otage (Pv Kaede)
Sam 11 Juil - 21:55
Je fus reconnaissante auprès de l’ancien flic, car de tout le voyage, il ne prit pas la parole, je m’étais moi aussi plongée dans un mutisme, n’ayant rien déclaré. J’étais même passée en pilote automatique, car il était trop dur d’affronter cette réalité cruelle pour l’instant, je voulais disparaître sous terre, honteuse. Si j’avais gardé l’esprit alerte, j’aurais probablement foudroyé du regard n’importe qu’elle personne rencontrant mon regard, cela m’aurait laissé tranquille, après tout, il suffisait de paraître plus forte qu’on ne l’était pour qu’on nous laisse tranquille, être imperméable au monde et prête à me battre. Dans mon cas, c’était à la fois du bluff et la réalité. Je ne pouvais pas ignorer le fait que j’étais plus forte que je ne le pensais et plus forte que les civils, c’était une certitude, cependant, j’étais aussi faible, plus faible que certaines personnes. Mon existence ne tenait qu’à un équilibre précaire que j’essayais de préserver. C’était ma quête du statu quo, ma quête pour ne pas sombrer.

Durant tout le voyage, durant les vingt minutes qu’avait duré mon retour jusqu’à l’internat, j’avais réfléchis, car je n’avais que ça à faire… Il me fallait aussi rationnaliser ce qui se passait en moi, ce que j’avais vécu. J’avais détesté ce qui s’était déroulé, hors, si je persistais dans cette voie, dans la voie de l’héroïsme, ce genre d’évènement allait devenir mon quotidien et je ne voulais pas vraiment de ce quotidien. Etre au milieu des feux ennemi, craindre de se faire toucher par une balle perdue, c’était beaucoup de stress pour la simple personne que j’étais, beaucoup de peur pour la trouillarde que je savais que j’étais.  Je me maudissais déjà d’être faible et de ne pas avoir de prise sur mon existence, sur mes peurs, mes craintes. Cet évènement était définitivement horrible, car cela accentuait cette idée que je n’avais pas de prise et je détestais cela. J’aurai aimé tout contrôler, j’aurai aimé éviter tous les problèmes de mon existence. J’étais nostalgique d’une époque où je ne souffrais pas seule comme aujourd’hui. Etais-je réellement seule ? Durant ces premiers mois en tant qu’étudiante de seconde année, j’avais noué des liens, liens qui s’étaient inévitablement défaits, comme si je n’avais pas serré assez fort la corde qui me reliait aux personnes avec qui j’ai sympathisé… Mais, pour nouer la corde, il fallait tirer assez des deux côtés, si je tirai seule, cela n’avait pas de sens, de but, à part de me montrer que je me débattais comme une beau diable en vain, parce qu’aucun lien n’avait survécu, aucun lien n’avait réellement pu résister. Enfin, un seul lien avait résisté et s’il résistait aujourd’hui encore, j’avais l’impression qu’il ne cèderait jamais. Je m’accrochai alors désespérément  au lien que représentait Frédérick Ghost, c’était peut-être du suicide, c’était peut-être fou, mais je ne pouvais plus errer seule, ainsi je me raccrochai à ma seule lueur d’espoir, à la seule bouée qui m’empêchait de me noyer… Et si jamais je m’étais fourvoyée, il était toujours temps de se laisser couler pour mettre fin au cycle de la douleur.

J’avais l’impression de ne pas me tromper cependant, je m’étais toujours trompé pour juger les gens, j’avais toujours échoué lamentablement et cette fois-ci, pour une unique fois, j’espérais ne pas me tromper. En fait même, j’étais prête à accepter l’intégralité de mes échecs, de mes tristesses, si seulement pour cette fois-ci je ne me trompais pas. J’étais fatiguée d’errer, je devais me reposer. Et je me reposais alors sur Fredérick Ghost.

Même une fois arrivé à UA, celui-ci me suivis sans bruit, autour de moi, aucun élève ne me remarquais, aucun élève ne m’interrogea, après tout, je n’étais qu’un fantôme sans lien, je n’étais qu’une ombre dans l’école, suivis par un homme étranger. Avant de rentrer dans ma chambre, je le prévins que j’allais revenir lui ouvrir une fois que j’allais être prête. Retirant mes vêtements, je me précipitai dans ma douche et me mettant en boule sur le carrelage, je fondis en larme. Je m’étais retenue de pleurer tout du long, mais c’était désormais trop dur pour moi, je ne pouvais plus tenir, je devais faire descendre la pression, si je ne le faisais pas, j’avais l’impression que j’allais exploser. Pleurer était venue aussi naturellement, c’était presque en train de devenir un rituel, pleurer pour retirer la pression. Je n’aimais pas pleurer, je me sentais alors si vulnérable, c’était probablement pour cela que je ne pleurais que dans ma chambre, là où personne ne pouvait voir ma détresse. J’aurai aimé qu’on me tende la main, comme Nick avait tenté de le faire. La seule main tendue, c’était celle de l’ancien flic et je n’étais pas en mesure de ne pas la prendre, c’était le seul contact rassurant que j’avais à proximité, je misais tout sur lui ! J’étais malheureuse et je ne voulais plus l’être, je voulais avancer mais j’avais du mal. Je voulais juste une putain de vie normale et pas un enchevêtrement de souffrance ponctué de bref moment de joie. Mais ma conception de la vie, mes manques alimentaient mes problèmes aujourd’hui. Car n’ayant jamais eu personne, je me sentais seule et quand je voulais créer des liens, je plaçais tant d’espoir que j’étais alors déçue. C’était un cercle vicieux et je me battais pour m’en extraire. Mais c’était dur et j’avais un long chemin à parcourir.

Une fois ma douche terminé, je m’habillai alors et m’essuyai les yeux, j’avais tant pleuré, mes mirettes étaient rouges et gonflés. Le reflet que je vis dans mon miroir acheva de me déprimer, j’avais l’air si faible, si fragile. Je haïssais cette faiblesse, je méprisais mon impuissance. Je ne voulais pas voir ce reflet, j’avais en tête bien d’autre reflet… Pas cette fille misérable. Devant mes yeux, je vis mon visage essayer de reprendre son air de dur, en vain. Je soufflai, voilà que j’étais même incapable de replacer cette carapace qui était la mienne. J’étais vulnérable, très vulnérable, presque le plus vulnérable que je ne l’avais jamais été… Et voilà que je m’apprêtais à laisser rentrer un homme d’âge mur dans ma chambre. C’était de la folie à tous les niveaux, mais je n’avais pas le choix, je plaçais une confiance aveugle dans Monsieur Ghost. C’était mon pari le plus risqué, mais si ce pari était gagnant, alors mes gains en serait multiplié, c’était mon coup de folie, mais sachant que la raison ne m’avait amené nulle part, alors je tournais la pièce de mon existence et me concentrai sur la déraison. Même déraison qui m’avait poussé à utiliser mon alter, même déraison qui me poussait à faire des choses que je regrettais. Je souffrais dans tous les cas, alors autant être utile, n’est-ce pas ? Je ne savais pas trop quoi penser, alors je ne pensais pas, qui sais où mes pensées pourrait m’emmener, j’aurai bien trop peur de revenir, bien trop peur de me perdre, alors je persistai dans mon statu quo.

Complètement habillé, j’ouvris la porte à l’ex flic. Il avait dû essuyer bien des regards étranges, posté devant la porte d’une jeune femme en plein dortoir des filles. Je me rendais compte que l’avoir emmené avec moi était étrange, mais j’avais besoin de raison, de réconfort, rester seule serait suicidaire, alors j’emmenais cette bouée que je ne savais si elle était bénéfique pour moi ou non, dans le doute, je l’utilisais car malgré tout, elle me maintenant pour l’instant hors de l’eau… Et si elle doit me faire couler, alors peu m’importe, j’aurais assez essayé pour ne plus avoir de regret. Il me restait plus qu’à espérer que je resterai émergé. Ma chambre n’était pas bien rangé et plein de vêtements étaient éparpillés partout, c’était une parfaite métaphore de mon esprit, dérangé et absolument chaotique. Si chaotique que je changeais d’avis et d’humeur rapidement. Mon comportement était dangereux pour moi-même comme pour les autres. Vivre avec une telle souffrance en soi n’était pas normale, pas logique. Je souffrais, j’étais malade, je devais me faire soigner. Moi qui avait considéré que je pouvais me passer d’une psy pour avancer seule, je me rendais compte de ma stupidité, ce n’était pas parce qu’elle n’avait pas pu m’aider avant, qu’une psy ne pouvait pas m’aider maintenant. Je devais tenter, je n’avais rien à perdre… Et c’était probablement parce que je n’avais rien à perdre que j’étais réellement dangereuse… Si je voulais quitter ce danger, il me restait alors maintenant à avoir trop peur de tout perdre. Je devais trouver une raison parfaite et absolue pour me forcer à conserver ce statu quo, voir même le dépasser, mais que le dépasser ne soit pas signe de noyage, mais de survie, d’avancement, de vie, d’existence !

Toujours à moitié perdue dans mes pensées, je fus sortis par les paroles du trentenaire. M’asseyant sur mon lit, je vidai mes poumons et pris la parole, dardant mes prunelles rougie sur l’homme et esquissant un sourire misérable, répondis la voix triste, mais vidée de tout sanglot, j’avais au moins vaincue les pleurs :

« Mal, très mal même. Tout ce mélange dans ma tête. Je me sens confuse, très confuse. Je me sens déprimée, vide. Je me sens très mal et pour cause, rien ne va dans ma vie… Je suis malade et j’ai cru que j’allais guérir comme cela seule… Or, je me rends compte de ma bêtise, je suis trop faible pour espérer me soigner seule…  Tout se mélange dans ma tête, je ne sais plus trop qu’est-ce qui est vrai et ce qui est faux. Toutes mes pensées sont mélangées et j’ai l’impression de vivre un cauchemar éveillée sans réussir à m’en extraire. J’ai beau avoir sauvé des gens, je reste terrorisé… je ne les ai même pas sauvé par héroïsme, mais pour me sauver moi et puis c’est tout… C’est ça la vérité, je suis égoïste et ne m’occupe que de moi-même… pas très héroïque n’est-ce pas ? Enfin, pas comme si c’était quelque chose qui me tenait à cœur, après tout, je ne sais même plus vraiment pourquoi je suis ici… Je ne me souviens même plus si j’ai réussis quelque chose dans ma vie sans perdre plus que je n’ai gagné. Je ne sais plus, je suis confuse et je ne comprends plus rien à ce qui se passe en moi. J’ai envie de rien et de tout, paradoxale n’est-ce pas ?... »

Je gloussai doucement, puis repris dans un murmure :

« Je suis complètement brisée… Je sais plus quoi faire… »

Ma voix s’éteint doucement dans la gorge et je ne déclarais plus rien, retombant dans mes pensées, oubliant même jusqu’à la présence de l’homme dans la même pièce que moi… Plus rien n’allait aujourd’hui pour moi.
Kaede Kyuketsuki
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Frédérick Ghost
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# Re: ¨Prise d'otage (Pv Kaede)
Mar 21 Juil - 3:30
« Mal, très mal même. Tout ce mélange dans ma tête. Je me sens confuse, très confuse. Je me sens déprimée, vide. Je me sens très mal et pour cause, rien ne va dans ma vie… Je suis malade et j’ai cru que j’allais guérir comme cela seule… Or, je me rends compte de ma bêtise, je suis trop faible pour espérer me soigner seule… Tout se mélange dans ma tête, je ne sais plus trop qu’est-ce qui est vrai et ce qui est faux. Toutes mes pensées sont mélangées et j’ai l’impression de vivre un cauchemar éveillée sans réussir à m’en extraire. J’ai beau avoir sauvé des gens, je reste terrorisé… je ne les ai même pas sauvé par héroïsme, mais pour me sauver moi et puis c’est tout… C’est ça la vérité, je suis égoïste et ne m’occupe que de moi-même… pas très héroïque n’est-ce pas ? Enfin, pas comme si c’était quelque chose qui me tenait à cœur, après tout, je ne sais même plus vraiment pourquoi je suis ici… Je ne me souviens même plus si j’ai réussis quelque chose dans ma vie sans perdre plus que je n’ai gagné. Je ne sais plus, je suis confuse et je ne comprends plus rien à ce qui se passe en moi. J’ai envie de rien et de tout, paradoxale n’est-ce pas ?... »

Ghost l’écoutait attentivement. Toutes ses peines, sa détresse, ses doutes, son agonie. Tous ces mots étaient…difficiles à enregistrer et analyser.
Frédérick avait l’impression de voir une poupée, abimé par le temps, éjectant des paroles encrées en elle. Pendant qu’elle parlait, l’ex-flic avait ce vieux réflexe d’observer également les signes physiques. Tout le corps était figé, légèrement penché vers l’avant. Comme une marionnette ne tenant plus sur ses fils. Ghost avait également repéré le rouge de ses yeux, signes des sanglots. Ou encore le son de sa voix qui s’éteignait au fur et à mesure. Comme si son âme quittait la pièce pendant qu’elle parlait. En fait Frédérick se demandait même, si c’était réellement la jeune femme qui communiquait avec lui ou son âme qui envoyait un faible signal de détresse.

« Je suis complètement brisée… Je sais plus quoi faire… »

De la peine s'afficha sur le visage de l'ex-flic.
Face à cette dernière phrase, l’ex-flic n’avait plus aucun doute sur la question…

Ghost quitta le mur et s’avança doucement vers la jeune femme. Une fois en face d’elle, il s’agenouilla pour être à sa hauteur.

Recolle les morceaux.

C’était une phrase assez simple…Plutôt naïve aussi, mais ne cherchant qu’à guider.

Cherche ce qu’il faut faire pour repartir. Amuses-toi pour oublier ta peur et ta tristesse. Cherche de nouvelle méthode pour ne plus être dégouté de ton propre pouvoir. Que tu doutes à ce point est normal. Tu n’es pas un héros…pas encore. Tu es étudiante à l’académie UA, un endroit qui regroupe des professionnels et des bourgeons comme toi. Faible et n’attendant qu’à grandir. Tes professeurs et d’autres élèves te donneront ce qu’il faut pour devenir plus forte. Pour devenir le héros que tu souhaites être. Bien sûr certain essaieront de te faucher mais tu dois faire de ton mieux pour les rendre inexistants à tes yeux. Etre brisé comme tu es est dangereux, Kyuketsuki. La lumière qui est en toi est en ce moment à la merci des ténèbres. Tu ne dois pas les laisser s’en emparer. Car s’ils y arrivent…il n’y aura pas de retour en arrière possible. Tu ne deviendras plus qu’une ombre dévorant la lumière des autres…

Tu deviendras comme moi…

Frédérick marqua une pause pour laisser la jeune femme réfléchir à ses paroles. Puis il reprit.

Va vers les autres, accepte leur aide, demande conseille à tes professeurs et aux autres élèves. Si tu fais ça…Tout deviendra plus clair pour toi.

Ghost ne savait pas trop si ce qu’il disait était bien…Il se sentait stupide car il n’avait même pas su faire de même…Il avait laissé les ténèbres l’envahir lorsqu’il était au plus mal…Regrettait-il ses choix…Pas vraiment. Si il pouvait retourner en arrière, agirait-il autrement ?...Difficile à dire à présent.
Ne sachant plus trop quoi dire face à ce silence, Ghost proposa quelques idées :

Je ne sais pas, tu peux par exemple utiliser un petit pistolet dans lequel tu mettrais un peu de ton sang ? Comme ça tu pourrais envouter les autres sans les approcher. Ou alors tu peux demander conseil à Midnight…Son pouvoir ressemble un peu au tien non ? Ou alors je te dis des conneries.

L’ex-flic se gratta la tête.

Je fais quoi maintenant ?...
Frédérick Ghost
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Kaede Kyuketsuki
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# Re: ¨Prise d'otage (Pv Kaede)
Sam 8 Aoû - 22:00
Je restai enfermée dans mon mutisme de longues secondes, n’ayant rien en tête, à part ce tourbillon fou de pensées, qui ne s’arrêtaient pas… Il n’y avait pas de fin à ces discussions entre moi-même, il n’y avait aucune certitude, à part que je souffrais. Tout cela me minait, je me sentais prisonnière de mon passé, de tout ce que j’avais fait jusque-là, c’est-à-dire rien, j’étais prisonnière du rien, comme un vide, prenant forme dans ma poitrine, tournant lentement mais surement, attirant tout mon être à l’intérieur, m’invitant à me recroqueviller, à me plaindre de mon propre sort. A ne plus vivre. Car ce n’était pas une vie ce que je ressentais, être désorientée comme cela, ce n’était pas vivre, ce n’était pas survivre, c’était espérer de manière ridicule, quelque chose de ce monde qui m’avait tout prit, c’était continuer sur cette voie ridicule et misérable.

Je ne vis même pas l’ex flic se dirigé vers moi, tant j’étais plongée en moi, me noyant peu à peu dans l’être que j’étais. Je n’arrivais plus à trouver une celle bouffée d’air en moi-même, je suffoquant à petit feu, je me noyais. On racontait que la noyade était la pire des morts et je n’avais aucun mal à y croire, ma poitrine me faisait mal, tant que je posais ma main dessus et tirai dans l’espoir que ça apaise mes souffrances, en vain. Tout ce que je faisais était en vain, inutile. Alors pourquoi continuer ? Par peur probablement et par faiblesse. Le courage de tout arrêter, je ne l’avais pas, la peur de tout arrêter supplantait toutes les autres peurs. Je savais à quoi m’en tenir ici, dans la souffrance, mais j’ignorais ce que l’après pouvait être et j’avais bien trop peur pour y mettre le moindre doigt.

Je n’avançais pas, mes peurs alimentaient mes peurs, mes angoisses créaient de nouvelles angoisses, tout dégénérait et allait de mal en pis. Et même lorsque je revins au présent et à Monsieur Ghost qui m’expliquait comment faire, je n’en voyais pas le bout. J’avais déjà essayée tout cela, j’avais déjà tenté quelque chose du genre, je n’avais pas réussis, je souffrais ainsi désormais et même les paroles réconfortantes n’y faisaient rien, j’en étais incapable. Rien n’était simple et mes souffrances encore moins. Je savais bien que l’autre voulait m’aider, mais ses paroles ne me touchaient pas. Je ne pouvais qu’être la seule à me sauver, mais j’en étais incapable.

Je restai ainsi muette, le regard vide, je ne trouvais aucune réelle piste viable à explorer. Le constat était toujours le même : rien. Et c’était d’autant plus malheureux.  Mon esprit carburait, revivant des conversations que j’avais déjà eues avec moi-même des milliers de fois.  Mais, cette fois-ci, j’en arrivais à une conclusion qui bien que familière, ne m’avait jamais touchée avec tant de force, j’extériorisai alors ces doutes à voix haute, mais néanmoins tremblantes:

« Au final, si je souffre, c’est à cause de cet alter, j’aurai mieux fait de ne jamais naitre. Et si je suis née, c’est parce que mon père a rencontré ma mère… Sauf que mon père a le même alter que moi et n’ayant jamais connus l’amour d’une famille, il a profité de l’amour de tous pour se construire… C’était un malfaiteur, quelqu’un qui forçait les gens à l’aimer follement. Et s’il avait envouté ma mère comme tout le monde ? »

Je commençais à trembler, tant une réalité apparaissaient en moi, je ne m’en rendais alors pas compte, mais j’étais dans le faux. Je ne voulais plus être la coupable de mon malheur, je devais trouver un coupable et mon géniteur était alors le coupable parfait à mes yeux, dans cette détresse :

« Et puis, c’est bien à cause de la rancœur qu’il a créé que les autres sont venus se venger et qu’ils ont violé, puis tué maman… C’est bien à cause de son sang que j’ai reçu cet alter qui s’est déclenché au pire moment et qu’ils m’ont dérobé mon innocence… Qu’ils m’ont violer… C’est bien à cause de ce père que j’ai dû voir comment ils les as tous tué par haine… Comment une gamine de 8 ans pour accepter de voir un octuple homicide devant elle, voir sa mère se faire tuer et violer devant elle et se faire elle-même violer ? Comment l’accepter… Mon géniteur est coupable de tout, la société qui l’a détesté est coupable de tout… Ce monde est coupable de tout… de ma souffrance… je… je le hais… je les hais tous de ne pas me tendre la main, de ne pas m’aider, de ne pas m’aimer ! »

Ma voix n’était désormais plus qu’un râle de douleur. Les sanglots et la détresse avait laissé place à la haine, à la colère, à la rancœur. J’étais ivre de rage et de haine et je percutai alors, comme une illumination :

« Mais, s’ils ne m’aiment pas, je n’ai qu’à les y forcer ! Comme ça, je n’aurai plus à souffrir. »

La folie de la haine s’emparait de moi et je m’y livrai à cœur joie, embrassant entièrement cela. La haine me corrompait et le monde lui-même était devenu mon ennemi. A cet instant précis, je souhaitais que l’humanité disparaisse et mes complexes aussi !
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# Re: ¨Prise d'otage (Pv Kaede)
Dim 9 Aoû - 1:25
La jeune femme ne l’écoutait guère. Son âme n’était attentive qu’à ses idées noires.
Elle avait le regard vide, les lèvres scellées et le corps tremblant. Comme ça, Ghost pouvait croire qu’elle était complètement possédée. Pour lui ses paroles n’avaient plus aucun sens. Il avait l’impression qu’un imposteur avait pris sa place pour la faire sombrer. Oui c’était ce qu’il voyait. Ce n’était plus une jeune femme écrasée par le doute. C’était une malade en train de s’éveiller.

« Au final, si je souffre, c’est à cause de cet alter, j’aurai mieux fait de ne jamais naitre. Et si je suis née, c’est parce que mon père a rencontré ma mère… Sauf que mon père a le même alter que moi et n’ayant jamais connus l’amour d’une famille, il a profité de l’amour de tous pour se construire… C’était un malfaiteur, quelqu’un qui forçait les gens à l’aimer follement. Et s’il avait envouté ma mère comme tout le monde ?
Et puis, c’est bien à cause de la rancœur qu’il a créé que les autres sont venus se venger et qu’ils ont violé, puis tué maman… C’est bien à cause de son sang que j’ai reçu cet alter qui s’est déclenché au pire moment et qu’ils m’ont dérobé mon innocence… Qu’ils m’ont violé… C’est bien à cause de ce père que j’ai dû voir comment ils les as tous tué par haine… Comment une gamine de 8 ans pour accepter de voir un octuple homicide devant elle, voir sa mère se faire tuer et violer devant elle et se faire elle-même violer ? Comment l’accepter… Mon géniteur est coupable de tout, la société qui l’a détesté est coupable de tout… Ce monde est coupable de tout… de ma souffrance… je… je le hais… je les hais tous de ne pas me tendre la main, de ne pas m’aider, de ne pas m’aimer ! »


L’ex-flic écarquilla les yeux, il n’arrivait pas à croire ce qu’il entendait. Viol, un mot qui le faisait bouillir de rage. Sa sœur avait subi exactement la même chose avant d’être achevé. Ainsi, Kaede avait subi cette atrocité à un si jeune âge…Encore à aujourd’hui son passé la hantait. Cette tragédie qu’elle avait subie il y a dix ans de cela, n’avait pas cicatrisé. Au point où tous ces malheurs que la jeune femme avait cumulés étaient en train, sous les yeux de l’ex-flic, de la métamorphoser en monstre. Son cœur était en train de geler et son esprit de sombrer.
Tous semblaient partir de son alter. Un pouvoir qui permet de charmer les autres. La magie noire d’une succube. Cet être prenant un plaisir de drainer la vie d’autrui par le plaisir charnel. Le problème était là…Kaede était loin d’être ce monstre. Mais son traumatisme était en train de faire d’elle cette chose qui l’effrayait. Elle cherchait un coupable. Elle pointait du doigt son alter, son propre père, tout le monde. La jeune femme avait été persuadé d’être la coupable dans cette histoire et elle en avait maintenant assez de se définir ainsi. Mais ce qu’elle n’avait pas compris était…qu’il n’y avait pas réellement de coupable…

« Mais, s’ils ne m’aiment pas, je n’ai qu’à les y forcer ! Comme ça, je n’aurai plus à souffrir. »

Cette fois-ci s’en était trop ! Il ne supportait plus d’écouter et voir la jeune femme dans cet état. L’ex-flic se leva brusquement, leva le bras et gifla violemment la jeune femme. Son coup avait eu un rôle d’électrochocs. Autant pour la jeune femme que pour lui qui était resté cinq secondes immobile. Cherchant ses mots et chassant sa frustration. La frustration de voir la jeune femme tomber aussi bas à cause de ses mauvaises expériences. De ne pas avoir trouvé les mots justes pour l’aider…Et d’avoir été obligé de lever la main sur elle.
Le regard de Ghost était devenu plus dur. On pouvait y discerner de la colère mais aussi beaucoup de peine.

Te rends-tu comptes de ce que tu dis…Forcer les autres à t’aimer !?

D’un geste furieux l’ex-flic attrapa le col de Kaede et la força à se relever pour lui faire face. Il ne la relâcha pas. Forçant la jeune femme à être sur la pointe des pieds à cause de la différence de taille. Certains pourraient croire qu’il s’agissait d’une stratégie pour l’empêcher de fuir. Mais en réalité c’était la frustration qui le faisait réagir ainsi. Sans s’en rendre compte, le ton de Frédérick était monté.

Pour qui est-ce que tu te prends !? Réveilles toi ! Comment peux-tu encore chercher un coupable pour ce qui s’est passé ! Ce n’est pas toi qui provoqué ça ! Et encore moins tes parents ! Ces salopards qui vous ont fait subir ça sont les seuls fautifs ! Tu dis que ton alter a provoqué ça !? Ces types étaient des tarés ! Qu’est-ce qui te fait croire qu’ils auraient eu besoin de ton alter pour s’en prendre à toi ! Les coupables sont morts ! Tu n’as plus à être effrayé par ton passé ! Tu ne dois plus ! Parce que c’est lui qui te bloque espèce d’idiote ! C’est ton traumatisme qui t’empêche d’aller de l’avant ! Si ce que tu es aujourd’hui te dégoûte alors dis-moi ! Qui veux-tu devenir !? Un vilain finalement !? Tu n’en as plus rien à faire du côté héroïque !? Alors maintenant réveille-toi ! Tu es Kaede Kyuketsuki ! Futur héros bordel !

La forte voix de Frédérick avait fini par attirer l’attention. La porte de la chambre s’était brutalement ouverte tandis que d’autres étudiants surgissaient du couloir pour arrêter l’ex-flic. L’un attrapa son bras tandis qu’un second essayait de le faire reculer. D’autres élèves étaient près de la porte. Le garçon qui lui tenait le bras hurla :

Monsieur lâché là !

Ghost regarda durement le garçon, puis son regard se tourna vers celui de la jeune femme. Doucement, son visage dur laissa la place à la honte, il s’était trop emporté. Il ferma les yeux, inspira et expira lourdement. Finalement il lâcha la jeune femme qui tomba à genoux. Une camarade de classe s’était alors précipitée vers elle. L’ex-flic recula alors pour rassurer les autres élèves. Finalement les deux garçons le relâchèrent. Il jeta un nouveau regard vers la jeune femme qui semblait de nouveau plongé dans ses pensées. Ghost soupira puis lâcha :

Je vais rentrer.

L’ex-flic quitta la pièce sous les yeux des élèves. Les mains dans les poches et le regard dirigé vers le bas, il marchait d’un pas lent. De son trajet de la chambre jusqu’à la sortie, tous les regards se tournaient vers lui. De la curiosité, du dégoût, de la colère. Mais il s’en fichait. Une seule personne harcelait son esprit, Kaede. Alors qu’il venait de dépasser le grand portail et qu’il faisait face à la grande rue, une question inquiétait.

Avait-il réveillé la jeune femme ?...Où l’avait-il laissé mourir ?
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Kaede Kyuketsuki
Élève de seconde année
# Re: ¨Prise d'otage (Pv Kaede)
Lun 24 Aoû - 20:52
Le coup fut si cinglant que je restai plusieurs secondes immobile. Le coup fut si inattendu que je restai stupéfaite. Le coup fut si dure pour moi que mes larmes me montèrent immédiatement. Je venais de me faire frapper avec violence et force, chose que personne n’avait jamais osé me faire, personne n’avait jamais levé la main sur moi. C’était la première fois que je goûtais à cette saveur, le goût de la honte emplissait ma langue, l’odeur cuisante de la défaite m’emplissait le nez. Je venais de me faire cogner et les seuls sentiments que cela m’inspirait, c’était la honte puérile d’une gamine. Toutes mes pensées avaient disparu d’un coup, pour ne plus qu’être une petite fille ayant fait une bêtise devant son père. Cela ne m’évoquait rien d’autre, absolument rien. Et comme une gamine, je n’acceptais pas mon châtiment, en plus de mes larmes, mes sourcils se froncèrent et la colère d’être honteuse m’envahit. Je ne faisais que fusiller du regard l’ex-flic, ne réagissant même pas au fait qu’il n’était pas mon père.

Lorsqu’il cracha que je ne me rendais pas compte de ce que je disais, je ne fis que tirer la langue dans un signe de résistance ! J’étais alors prisonnière dans ce rôle de gamine que je n’avais jamais eu et que désormais j’adoptais alors que tout se mélangeaient en moi. Je ne savais même pas pourquoi je faisais cela, l’égoïsme m’envahissait, dominant tout ce qui était en moi, apparaissant comme une fin en soi, comme un moyen de me sauver.

Même lorsque Frédérick m’attrapa par le col et m’obligea à me lever, je ne fis rien d’autre que l’incendier du regard! C’était profondément injuste envers lui, car je lisais bien dans son regard qu’il était déçu de moi, mais je n’y pouvais rien, la folie de l’orgueil et de l’égoïsme semblait avoir toutes les réponses que j’avais toujours cherché, étant juste en dehors de la grille de moral naïve ! Je n’en pouvais plus d’être la gentille conne qui se faisait marcher dessus par la vie, je voulais évoluer ! Je voulais fuir mon passé pour devenir quelqu’un d’autre, quelqu’un qui ne souffrirait pas !

Mais je savais au fond qu’il avait raison et les paroles qu’il m’envoya furent alors une douche froide de réalité ! Mais, j’étais incapable sur l’instant de m’en rendre compte, trop conne probablement, trop usée par la vie. Il m’avait posé plusieurs questions qui étaient obligée de me faire réfléchir, bien que je sois absolument incapable de trouver une réponse dans mon fort-intérieur. Je ne savais pas qui je voulais devenir, je voulais juste être aimée, acceptée, vivre normalement, être moi-même au final. Or celle que j’étais, était incompatible avec le monde, je ne pourrai jamais survivre… Devais-je alors changer ? Evoluer, devenir quelqu’un d’autre ? Probablement, j’avais pris un mauvais chemin et il était trop tard pour le regretter, il ne me restait plus qu’à faire machine arrière. M’ouvrir ne marchait pas, seule la possibilité d’être la reine des glace que j’avais pu être m’enchantais. J’avais été naïve. J’avais certes déconné devant l’ancien flic, mais certains de mes mots continuaient à résonner, je savais que j’avais une part de vérité. Au final, je ne pouvais être que moi-même qu’en était un mélange d’héros et de vilain. La naïveté des héros ne me touchait plus, j’étais au-delà de cela, je devais dominer pour préserver mon être et sauver les autres. La gentillesse ne devait pas être mon fort, seul la force pouvait décider au final, seule la domination pouvait me permettre d’éviter à d’autre de vivre mon calvaire.

Et même lorsque d’autre rentrèrent dans ma chambre pour me protéger après avoir entendu le vacarme qu’avait fait Monsieur Ghost en gueulant contre moi, je n’avais toujours pas compris, ni réagis. Et finalement, c’est seulement après qu’on vint me réconforter et en voyant la silhouette de celui qui m’avait aidé, disparaître que je compris tout et que les larmes naquirent en moi et inondèrent mes yeux. Je pleurais toute les larmes de mon corps, inconsolable. Je pleurais maintenant pour ne pas pleurer plus tard, je pleurais maintenant pour changer. J’avais ébréché quelque chose et cela me déplaisait, me torturait même. Mon comportement avait faillis casser le lien que j’avais avec Frédérick et cela me déplaisais, cela me fait même mourir. Je voulais courir derrière lui, le prendre dans mes bras, lui jurer que jamais je ne recommencerai et que j’avais besoin de lui. Mais, mes jambes étaient lourde et ma volonté si petite. Je n’arrivais pas à me lever, j’étais incapable. Je voulais le rattraper pour essayer de réparer ce que j’allais peut-être perdre. Mais, je n’en avais plus la force ce soir, j’en étais incapable et j’irradiais de rage envers moi-même et ma faiblesse. Je me promis alors encore une fois que je ne serai plus faible comme cela. J’allais devenir forte, peu m’importais le prix. J’allais devenir forte pour préserver mes liens. La faible Kaede devait disparaître ! L’ère de la faiblesse était terminée. Une fois mon cycle de faiblesse terminé, j’allais enfin pouvoir voir si j’avais tout cassé ou non.

Si c’était intact, alors, je n’avais nul doute que rien ne pourrait le casser. Mais, un nouveau lien allait naître, car une nouvelle Kaede arrivait. Je n’allais plus être la même ! Plus personne n’allait me marcher sur les pieds ! Je devais faire de la force, ma propriété pour me sauver et sauver les autres ! J’abandonnais ma naïveté ici aussi pour simplement mon sens de la justice et mon cœur ! C’était bien assez !

Préparez-vous Monsieur Ghost, vos paroles n’auront pas été vaine, je vais devenir quelqu’un qui ne vous décevra plus jamais, attendez juste que mes larmes tarissent. L’enfant va s’évanouir et l’héroïne se réveiller.
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