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Kagami Watanabe
Jeune membre des Vengeurs
# La dure réalité [ft. Kaede]
Dim 27 Oct - 10:03

La dure réalité
ft. Kaede Kyuketsuki
Le retour de Kagami à Musutafu ne s'était pas fait sans vagues. Bien qu'il avait assez d'argent de côté pour garder son appartement, ou pour en prendre un nouveau, il avait perdu son travail de serveur dans un des nombreux bars de la ville, et il s'agissait désormais d'en trouver un rapidement.

Il avait donc commencé à écumer les différents bars se trouvant non loin de son appartement, dans la zone commerciale, sans réel succès. Essuyant un nouvel échec, suite à un énième entretien râté, il venait finalement se poser au bar, commandant un verre d'eau. Le bar était plutôt agréable, pas très grand. L'intérieur était couvert de lattes de bois, pour cacher le béton des murs, et il y avait une douzaine d'assises à peine, se trouvant toutes autour du bar. Quelques petites loupiottes se trouvaient ici et là, plongeant le bar dans une ambiance assez cosy, et agréable.
Il y avait assez peu de clients, encore, à cette heure-ci, deux de plus, en comptant Kagami.

Ses doigts pianotaient machinalement sur le comptoir, alors que de l'autre main, il regardait son téléphone portable, observant le nouveau sur les réseaux sociaux.

Bien habillé, le Vengeur était vêtu d'un costard, d'un noeud papillon, ainsi que d'un jean, et de nouvelles chaussures noires, à lacets blancs. Il avait ouvert les deux premiers boutons du haut de son costard, afin de faire passer un peu d'air.

Le verre d'eau arrivait finalement face à lui, sur le comptoir, et il venait doucement s'en saisir, relevant les yeux de son téléphone pour remercier le serveur.

- Merci.

Le jeune homme se saisissait de celui-ci par la suite, en avalant trois bonnes gorgées, avant de le reposer sur le comptoir. Il continuait de fouiner sur son téléphone, sûrement à la recherche de bars qui recrutaient, ou d'autres offres d'emplois qui pourraient lui convenir.

Aux pieds de sa chaise, son sac noir, plus long que haut, qui contient ses sabres, patientait bien sagement que son propriétaire se remette à écumer les rues. Il était bien fermé, car après tout, il n'était pas conseillé de se balader avec deux sabres bien visible, si on ne voulait pas passer pour un hors-la-loi.

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Kagami Watanabe
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Kaede Kyuketsuki
Élève de seconde année
# Re: La dure réalité [ft. Kaede]
Sam 9 Nov - 19:40

KYUKETSUKI
KAEDE

KAGAMI
WATANABE

La dure réalité
Placé sur le comptoir au fond d’un bar, aussi loin de l’entrée que possible, je lisais calmement, mon casque posé sur les oreilles, les accords anarchiques de Batushka hurlaient à mes oreilles, le polonais scandé emplissait mon esprit, je ne comprenais presque aucun mot, mais tout n’était pas dénué de sens, je comprenais certains mots, la faute à mes nombreuses heures d’écoutes de la musique. Le côté liturgique et orthodoxe unique à mes yeux m’emplissait de joie, la musique était belle, que demandé de plus ? Des amis et des liens authentiques, toujours cette petite voix avare de sentiment qui m’hurlait dans le crâne, comment lui en vouloir, mon cœur aussi voulait des liens.

J’avais l’impression d’avancer en ce moment, ma motivation allait par vague, elle avait été il n’y a pas longtemps d’une lumière aveuglante, si bien que ça en avait presque été gênant rien que d’y repenser. La prochaine étape pour avancer c’était de faire preuve d’altruisme, j’avais bien quelques idées, mais rien qui ne m’ai véritablement convaincu, j’étais bien incapable d’aller voir quelqu’un pour lui proposer mon aide, j’en allais probablement être rendu à aider quelqu’un qui ne m’avait pas demandé d’aide… Je ne savais pas vraiment ce que j’allais faire.

Bref, dans la petite ambiance cosy du bar, je profitais bien de ces moments de relaxation. Je sirotais un ice-tea tranquillement avec une paille en fer, mon magasine sur la mode posé sur la table, de mes doigts gantés, je tournais les pages avec délicatesse. Regardant avec attention les modèles, je soufflais d’envie devant certaine tenue. Puis, soulevant mon bras, remarqua l’heure, je devais partir, si je ne voulais pas me faire taper sur les doigts, j’avais tout intérêt à partir rapidement, j’étais assez pressé. Ainsi, laissant les pièces pour payer mes consommations, puis, prenant mon sac, me leva et commença à partir, je fis tous le tour, ignorant tous les autres clients, mais dans ma précipitation de rentré rapidement, je trébuchai dans un sac, il était si lourd qu’on aurait qu’il y avait des barres de fers dedans. Me relevant, retirant mon casque, je me tournai vers le client qui avais osé laisser son sac au milieu du chemin, puis siffla d’une voix froide:

« On t’as jamais appris à ranger tes affa… Oh…»


Je me tus et ne pus m’empêcher de lâcher une exclamation, des traits fins, un jolie costume noir avec les boutons de défaits en partis, si bien que je pourrai presque voi… Mais qu’est-ce que je fais. Je restai médusé par le garçon d’une grande beauté devant moi. Comment j’étais réagir moi ? Je n’étais pas habitué à rencontrer d’aussi jolie personne, surtout moins un garçon comme cela. Je n’avais jamais porté d’importance aux filles qui se plaisait à adorer des idoles et à mettre leur photo partout, pourtant à cette instant même, j’avais envie de voir quel effet cela aurait si il me serrait dans ses br… Mais depuis quand je réfléchis ça ? Pourquoi quand j’ai vu son image, je me suis instantanément mise à rougir ? Qu’est-ce qui se passe dans ma tête. Je secoue la tête pour essayer de reprendre un rythme de pensé calme, sans vraiment y arrivé. Mais, je me sentais d’humeur loquace, probablement à cause du joli garçon devant moi. Bishamon me prenne en témoin, qui l’eu crus que je ressentirai quelque chose pour un garçon aussi tôt. Ainsi, feignant de bouder recommença à parler :

« Ton sac pèse une tonne, t’as des lingots d’or ou quoi ? »

J’avais instinctivement minaudé, replacer mes cheveux derrière mon oreille, mis mes lèvres en valeurs, parler de la manière la plus attirante possible, qu’est-ce que j’attendais ? Je n’en sais rien, tout ce que je sais c’est que je ne réagis pas de manière normale, misère, qu’est-ce qui m’arrive…

Kaede Kyuketsuki
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Kagami Watanabe
Jeune membre des Vengeurs
# Re: La dure réalité [ft. Kaede]
Sam 9 Nov - 20:25

La dure réalité
ft. Kaede Kyuketsuki
Le jeune homme était désormais occupé à visionner divers offres d'emploi sur son téléphone portable, et ce depuis dix minutes, désormais. Il avait prit le temps de terminer son verre d'eau, ayant reposé celui-ci sur le bar. Le tenancier le regardait du coin de l'oeil, après tout, il n'avait probablement pas l'habitude qu'un type qui venait de râter l'entretien pour être serveur dans son établissement, y reste par la suite pour consommer.

Il ne faisait même plus vraiment attention au sac qui se trouvait aux pieds de sa chaise, et c'est seulement lorsqu'il entendit quelqu'un buter dedans, qu'il daigna lever le nez de son portable.

- On t'as jamais appris à ranger tes affa.. Oh..

En relevant le visage, ses prunelles vertes venaient donc se poser sur une jeune femme, qui lui faisait face. Le sabreur la dévisagea d'abord, fronçant à peine les sourcils devant ce début de pique aussi froid que la nuit.
Amatrice de musique ? En tout cas, elle avait un casque autour du cou, et c'est ça qui l'avait rapidement mit sur la voie.

Après quelques secondes à peine, à observer celle-ci sans réelle gêne, à vrai dire, il semblait décontenancé. Après tout, celle-ci ressemblait pas mal à Hanah, du moins physiquement, avec des cheveux aussi longs, d'une couleur semblable et un teint de peau égal. Il secoua légèrement la tête, alors, pour se retirer cette idée de son esprit.

Elle rougissait ? Ah, mh, voilà qui n'était pas prévu, après cette cinglante pique. Kagami venait alors refermer un des boutons de sa chemise, pour ne pas en dévoiler trop. Il se sentait nu, sur le coup, le regard de celle-ci avait dû se perdre sur son torse, et il y avait de quoi fondre, à priori. Mais il n'était pas question de faire quoi que ce soit ce soir, certainement pas !

- Ton sac pèse une tonne, t'as des lingots d'or ou quoi ?

Le sabreur ne pût s'empêcher de pouffer de rire, plus amusé que moqueur, à vrai dire. Pour sa part, elle, elle avait l'air d'en faire beaucoup. De ce qu'il pouvait ressentir, à cet instant, elle semblait assez superficielle, s'attardant sur des petits gestes qu'il connaissait bien, comme la fameuse remise en place de mèche de cheveux.
Bon, bon, une conversation, ça n'a jamais fait de mal à personnes, de toute façon, et il avait bien envie de se changer les idées, après le refus essuyé.

- Ah, ça ? Non ! C'est mon matériel de kendo, tout simplement.

Il opina doucement, par la suite, un léger sourire aux lèvres avant de reprendre :

- D'ailleurs, désolé si il t'a gêné. Je ne pensais pas qu'il était au milieu du passage, à vrai dire ! Enfin bref. Tu veux boire un verre, peut-être ?

Un verre, ça n'engageait pas à grand chose, après tout, n'est-ce pas ? Et puis, mis à part ses manières, elle avait l'air relativement sympathique, maintenant.

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Kaede Kyuketsuki
Élève de seconde année
# Re: La dure réalité [ft. Kaede]
Mar 12 Nov - 16:22

KYUKETSUKI
KAEDE

KAGAMI
WATANABE

La dure réalité
Dans ma tête, c’était une montagne russe, je remarquais des choses que jamais je n’avais pris le temps de remarquer… Mes yeux étaient mystérieusement attirés par la courbe de ses lèvres, l’ovale de ses narines, la ligne de son lobe d’oreille, la finesse de ses sourcils, sa peau ivoire… Mais, qu’est-ce que je raconte ? J’étais médusé, fasciné, sans réussir à détacher mes pensées d’où elle était coincée. Etais-ce cela que les personnes victimes de mon alter ressentaient ? Je me sentais dénué de libre arbitre, je me sentais emprisonnée, sans la possibilité de m’enfuir. Je… je… j’étais en train de tomber amoureuse ? Non, je… ce n’est pas possible ? Je… je ne veux pas… Non ! Pas ce genre de sentiment, je n’en veux pas… Je… je ne suis pas prête, je ne veux pas !

Je détestais amèrement l’idée de ressentir des sentiments de ce type pour un homme, même si il ne devait pas avoir plus de 25 ans, je détestais cette idée, l’idée d’être prisonnière d’une nouvelle cage… Moi qui essayais en vain de m’envoler de mon perchoir ou je suis piégé depuis trop longtemps, voilà qu’une cage s’élève devant moi, quelle délicieuse cage… Non, pas quelle délicieuse cage… J’avais beau détester ce que je ressentais, ce que je détestais encore plus, c’était la superficialité dont je faisais preuve à cet instant précis. Quelle minauderie pitoyable, se remettre sa mèche de cheveux, mettre ses lèvres en avant, tu ne vois donc pas que tu fais pitié Kaede ? Je détestais comment instinctivement j’ai réagis et que mes réflexes m’avaient poussé à réagir comme je l’aurais fait avec un vilain. Le cirque, le théâtre que je mettais à l’œuvre, tout cela n’était que fioriture, imaginaire. Je… je n’étais pas comme ça moi… enfin, j’espère…

Finalement, le jolie jeune homme, (pourquoi je le définis par jolie ?) finis par rire d’un rire comme un cristal, étincelant puis, me répondis avec une voix suave et douce (étais-ce moi qui m’imaginais beaucoup trop de qualificatif ?):

«  Ah, ça ? Non ! C'est mon matériel de kendo, tout simplement. »

Vas-y Kaede, c’est ton moment, tu connais un peu l’art de l’escrime, c’est le moment de montrer que t’as des connaissances ! Et merde, pourquoi je devrais continuer à jouer ce pitoyable jeu de drague ? Parce qu’au fond de moi, découvrir de nouveau sentiment était follement excitant ! Mais, j’avais aussi peur, j’étais même terrifiée… Comment suis-je censé réagir ? Dois-je opiner ? Rire ? Partir ? Minauder plus ? Avec mon esprit qui s’invente des choses, j’ai du mal à rester concentré… Je suis perdue, immobile, un sourire plaqué hypocritement sur mon visage… Je ne me reconnais pas. Mais, ce que je reconnais, c’est ce merveilleux sourire sur les lèvres du jeune homme…

« D'ailleurs, désolé si il t'a gêné. Je ne pensais pas qu'il était au milieu du passage, à vrai dire ! Enfin bref. Tu veux boire un verre, peut-être ? »

J’ai envie de me donner une gifle pour me calmer les idées, mais pour ne pas me ridiculiser encore plus que je suis en train de le faire dans ce petit bar, j’avais plus intérêt à accepter l’offre, puis de m’éclipser discrètement… Voir tous les regards des autres clients aurait dû me rendre affreusement mal à l’aise, mais pourtant, je ne le suis pas ! J’étais dans l’incompréhension la plus totale vis-à-vis de ce qui se passait dans ma petite tête !

Bref, j’ai trouvé le meilleur choix pour régler cette situation qui me déplait assez fortement, si on omet  la splendide personne à côté de moi. Je secoue la tête, puis m’asseyant à côté du beau garçon, en acceptant sobrement, enfin je crois que j’ai accepté sobrement. J’avais chaud, est-ce qu’il avait toujours fait aussi chaud ici ? Bien qu’il ait fermé un de ces boutons, je crois que l’autre à un sacré effet sur mon corps et ma psyché… Je dois trouver un moyen de retrouver de la lucidité, faute d’idée, je me tournai vers une idée les plus pitoyables de mon existence, mais la seule idée qui nait dans le chaos informe de mes émotions et pensées. Je levai la main et déclara  avec empressement:

« Une coupe de saké s’il vous plait ! »

J’espérais que le gérant n’allait pas remarquer que j’étais mineure, mais surtout j’espérais que cette fameuse idée de consommer de l’alcool allait libérer une partie de mon esprit !

La coupe arriva, je m’inclinai légèrement vers le barman, puis empoignant la coupe, la vida d’un coup, cul sec. Vous savez quoi, c’est infect, ça me brûle instantanément la gorge et me chauffa encore plus le crâne et la poitrine. Mais, le bon côté, c’est que de un, le fait d’être assise à côté d’un homme tempérait mes mouvements et mes pensées, de deux, l’alcool par son côté brûlant mis du calme dans mes pensées. C’était un pari réussi ! Mais, j’avais toujours chaud, cela ne me laissa qu’une solution, je retirai mon manteau, puis mon gilet, ce faisant j’exhibai de façon scandaleuse mon corps, désormais, on pouvait voir une part importante de ma peau, au niveau du ventre, des épaules, des bras … croyez-moi, cela ne me plait guère, mais entre cela et transpirer, le choix est rapidement fait pour moi. Après d’un autre côté, le petit haut que je porte est magnifique et honnêtement,  il me mettait excessivement bien en valeur et… Désolée, je m’égard, je reviens à nos moutons.

J’évitai au maximum de croiser le regard du joli garçon, je ne voulais pas retomber dans la spirale de mes improbables pensées. A cause de la chaleur, de ma nudité partielle et du fait que j’étais assise à côté du plus belle homme qu’il m’ait été donné de voir, j’étais en train de rougir, j’essayais au maximum que personne ne le remarque, mais j’en étais probablement incapable. Je gardai les yeux rivés vers dehors, droit vers la vitrine, puis d’une voix moins allumeuse que tout à l’heure, m’imposant aucune minauderie, recommença à parler ! Dieu merci, j’avais finalement repris mes moyens, bien que je rougissais toujours comme une tomate, ce qui dans un sens montrait que j’avais perdu mes moyens autre part je répondis de ma petite voix habituelle, ayant perdu ma verve passé :

« Ce… c’est pas grave pour le sac… Si… si… si j’avais fait plus attention, je ne me le serai pas pris… Je… merci … merci beaucoup pour le verre ! Je… je… je suis désolé pour mon comportement passé, je… je n’ai pas réfléchis… je suis désolé si je t’ai mise dans l’embarras… »

Je parlais comme une petite fille qui s’excusait d’avoir fait une bêtise, après tout, n’étais-je pas rester coincer depuis ce jour à l’âge de 8 ans ? Passons à autre chose, le fait de ne plus regarder le garçon avait légèrement fait baisser ma température et je rougissais moins, c’était positif ! J’avais l’impression, la vague impression certes de réussir à reprendre un peu de contrôle sur la situation. Je me devais de parler, il m’avait invité et m’avait payé un verre, ok, j’avais choisis quelque chose que je détestais, mais il me l’avait payé, enfin… je crois ? Bref, je me tournai un peu plus vers lui, fuyant  toujours son regard, je repris la parole d’une voix légèrement plus assuré :

« Tu… tu as parlé tout à l’heure du kendo… Il se trouve que moi aussi, je pratique un peu le kendo, enfin le Kenjustu… Et…euh… je me demandais à quelle école te revendiques-tu en tant que bretteur ? Personnellement, je me revendique en tant qu’héritière du Yagyū Shingan-ryū… »

Je fis, une pause, puis me rendant compte que je m’étais pas présenté, repris expressément la parole :

« Au fait, je suis Kaede Kyuketsuki, heureuse de te rencontrer ! »


Kaede Kyuketsuki
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Kagami Watanabe
Jeune membre des Vengeurs
# Re: La dure réalité [ft. Kaede]
Mar 12 Nov - 18:20

La dure réalité
ft. Kaede Kyuketsuki
Kagami gardait un sourire bienveillant sur les lèvres, alors que celle-ci venait finalement se poser à ses côtés. Il avait l'impression de sentir un certain stress provenant de sa personne. Lorsqu'elle-ci commanda une coupe de saké, il haussa un sourcil, relativement surpris, et un brin amusé, peut-être.

Il commanda à sa suite, toutefois :

- Je vais prendre un autre verre d'eau. Et mettez sa coupe sur ma note.

Le barman se contente d'opiner simplement, avant d'aller préparer les consommations de chacun, et d'aussitôt revenir. Kagami n'eut même pas le temps de trinquer avec celle-ci, que sa coupe était déjà vide. Lorsqu'il la vit rougir à cause de l'alcool, et manquer de tousser, il souffla un léger rire.

- Eh beh ! Sacré descente dis-donc. Kanpaï, du coup !

Il souriait en coin, intrigué par celle-ci, ses manières et ses réactions. Il faut croire qu'elle n'avait pas vraiment l'habitude d'être invitée, à priori. Il fût néanmoins plus surpris, lorsque celle-ci ôta son manteau et son gilet, se révélant ainsi davantage. Il n'avait pas retiré ses prunelles de celle-ci depuis un moment, mais il rosit quelque peu, alors, probablement pas préparé à voir une aussi jolie fille.
Car oui, c'était mentir que de dire le contraire. Elle était résoluement très jolie, et ça lui avait fait perdre un peu de ses moyens.

Finalement, après quelques secondes, et son verre d'eau avalé, il reprit :

- Allons, ne t'en fais pas, ce n'est rien. Si tu n'avais pas buté contre mon sac, on ne se serait probablement même pas parlé. J'imagine que c'était un coup du destin, peut-être ?

Il souffle un nouveau rire, venant à s'étirer quelque peu avant de reposer son regard sur celle-ci, toujours aussi souriant. Elle fuyait son regard, à présent, quoiqu'un peu moins rose que tout à l'heure. Elle était résoluement stressée, un poil mal à l'aise peut-être. Il allait falloir la mettre davantage en confiance. Être en confiance avec une fille, ce n'était pas vraiment dans l'expertise de Kagami. Lorsqu'il était avec Hanah, c'était généralement elle qui allait davantage vers lui, que le contraire, et ça avait été comme ça pendant un moment.

Peu importe, ce n'était pas le moment de ressasser le passé.

- Tu... Tu as parlé tout à l'heure du kendo.. Il se trouve que moi aussi, je pratique un peu le kendo, enfin le Kenjutsu.. Et.. euh.. je me demandais à quelle école te revendiques-tu en tant que bretteur ? Personnellement, je me revendique en tant qu'héritière du Yagyü Shingan-ryü..

Ah parce qu'il fallait obligatoirement revendiquer les enseignements d'une école en particulier ? Kagami n'en avait aucunes idées, à vrai dire. Malgré le fait qu'il le faisait en club, du moins jusqu'à son arrivée à Tokyo, il n'avait jamais eut à choisir ce genre de choses, ou alors, il n'avait pas bien écouté les instructions de son maître. Toujours est-il qu'il n'avait pas de réponse à apporter, et que sa maîtrise du sabre ne lui servait aujourd'hui qu'à neutraliser les vilains.

- Oh ! Mh, disons que je ne me suis jamais penché sur la question, de mon côté ! Je ne savais pas qu'il existait plusieurs écoles, pour tout te dire.

Il rit, un brin gêné ce coup-ci, et glisse sa main droite dans sa propre chevelure pour venir se frotter les cheveux, comme une bonne majorité des gens lorsqu'ils sont gênés. C'est un peu cliché, mais c'est une habitude qu'il avait.

- Enchanté, Kaede ! Kagami Watanabe. C'est un plaisir de faire ta connaissance.


Presque par réflexes, pour essayer de calmer le stress de la jeune femme, il vint poser sa main sur l'une des siennes, la lui effleurant quelque peu. Une douce caresse, rien de plus, rien de moins, qu'il lui proposait.

- Ne t'en fais pas, je ne vais pas te manger. Ce n'est pas encore l'heure de dîner.


C'était un peu maladroit, et il s'en rendit compte une fois qu'il avait finit de le dire. Il repris alors aussitôt. Il avait retiré sa main très rapidement, après avoir effleuré celle de la jeune femme.

- Et à part du Kenjutsu, qu'est-ce que tu fais dans la vie, mh ?

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Kagami Watanabe
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Kaede Kyuketsuki
Élève de seconde année
# Re: La dure réalité [ft. Kaede]
Lun 18 Nov - 16:13

KYUKETSUKI
KAEDE

KAGAMI
WATANABE

La dure réalité
Le joli jeune homme finis par se présenter à ma suite, Kagami Watanabe, je répétais chacun de ces mots dans ma tête savourant le sens, les syllabes de chaque mot. En y repensant, le jeune homme était plutôt quelqu’un d’agréable, derrière ce physique au combien agréable à regarder se trouvait, je pense une bonne personne. Rieur, de bonne humeur, sportif, quelqu’un aux premiers abords bon. Cet homme, non Kagami avait une aura calme, posée, agréable. Il ne semblait pas être quelqu’un de prise de tête, ne relevant qu’avec un rire ma descente d’alcool, le fait qu’il allait payer mes consommations, qu’il ne se revendiquait pas d’une école particulière  au Kendo… Honnêtement, tout-cela commençait bien, même très bien, il était en train de me faire une très bonne impression et j’espérais que cela allait durer, mais il faut croire que le monde est cruel et se ris de moi !

Il venait de poser sa main contre la mienne, effleurant mon gant, le caressant. Je sentis un frisson remonté le long de ma colonne vertébrale, ce n’était pas là un frisson d’excitation, de bonheur, de plaisir, mais un frisson de peur et de colère. Il venait de me toucher alors que je ne m’y attendais pas, alors que je n’étais pas consentante, alors que je ne l’avais pas autorisé à me toucher. Je sais tolérer plusieurs choses, mais s’il y a bien une seule chose que je déteste et que je détesterai probablement toujours, ce sont les contacts ! Ils sont déjà pénibles lorsque je suis d’accord, alors je vous laisse imaginer l’enfer que c’était pour moi à cet instant-là ! Gant ou pas gant, il venait de toucher à mon intimité, à ce que je refuse aux gens.

Je m’étais dressée, immobile, ne bougeant plus d’un centimètre, aussi statique qu’une barre en acier. Je n’esquissai plus le moindre geste. Je continuai d’écouter ses paroles, mais ce qui m’avait parus charmant revêtait désormais un dégout singulier à mes yeux ! Ses histoires de ne pas me manger, à quoi cela rimait ? Eprouvait-il du désir pour moi ? Croit-il que parce que je l’ai trouvé beau, plus beau qu’une écrasante majorité d’homme et que je bois avec lui il peut se permettre de telle familiarité envers ma personne ? Je ne peux tolérer qu’on me touche, ni qu’on me parle de la sorte. Même si cela avait été rempli de bonne attention, je n’acceptais en aucun cas qu’on me touche et qu’on puisse me sortir pareil phrase ! Toute forme d’intérêt charnel à mon égard est vécue comme une agression. Lorsque le jeune homme eu finis de parler, après une dernière phrase bateau sur ce que je faisais, je me tournai vers lui, l’attrapa par le col, le tirant avec vigueur, puis rapprocha ma bouche de son oreille puis d’une voix froide rétorqua :

« Si tu ne veux pas que je parte, je te déconseille de me toucher encore une seule fois sans ma permission ! Même si ça part de bon sentiment, je n’accepterai aucune autre forme de contact. Compris ? Mais, vu que tu m’as fait une bonne impression, je te laisse une autre chance ! »

Mes yeux lançaient des éclairs et étaient probablement aussi geler que la banquise. Je ne ressentais plus aucune forme de gêne, seulement un sentiment de force et de supériorité. J’étais grisée. Je levai la main pour faire venir le barman, puis d’une voix un peu plus chaleureuse déclara :

« Un orangina, sur ma note cette fois ! »


Une fois celui-ci servis, je le bus tranquillement à la paille, je pris bien mon temps, laissant bien le temps à ma colère de sa tarir. Encore une fois, il m’avait fait bonne impression, malgré son écart qui m’avait profondément choqué et énervé. Mais, je me devais d’être tolérante, maintenant que je l’avais prévenu et que mon armure de glace était de nouveau en moi, me protégeant, j’étais prête à reprendre la discussion. Bien entendu, j’allais être moins amicale, pour ne pas me blesser. Une fois mon orangina terminé, après l’avoir lentement bus à la paille durant une minute, une longue minute, je replaçai mon gilet sur mes épaules, cachant de ce fait mon corps, pour faciliter les choses…  Je n’étais plus stressé à parler avec le jeune homme, ma colère m’avait permis de dépasser cela ! Les garçons sont tous les mêmes, il suffit qu’ils voient un jolie de corps pour qu’ils perdent toute capacité de lucidité.

Je me tournai vers lui, toujours un peu énervée, mais néanmoins souriante et le regard plus aussi assassin, peut-être compréhensif repris :

« Je suis employée dans un magasin de vêtement à Hokkaido. Je suis ici pour rendre visite à ma famille qui habite à Mustafu. »


C’était un mensonge, bien entendu, mais je ne pouvais pas avouer être encore mineure. J’avais donc mentis, sans l’ombre d’une hésitation. Je devais me protéger avant tout. Bref, me voilà relancer dans une conversation qui n’avait désormais plus beaucoup de chance d’aboutir à quelque chose. Si Kagami décidait de partir maintenant, cela voudrais dire qu’il n’avait pas sa place dans ma vie, dans mes connaissances. Tout était entre ces mains, soit il décidait qu’il voulait mieux me connaître, soit il voulait partir la queue entre les jambes et dans ce cas, j’espère sincèrement ne jamais le revoir. Mais, peut-être que le destin n’est pas si cruel que cela, seul le futur me le dira. A vrai dire, je me compliquais probablement la tâche de créer des liens, mais je ne pouvais tolérer d’être abuser… Si je suis abuser, plus jamais je pourrai me tenir debout… C’est ma dernière chance, je le sens… Je ne veux pas gâcher la dernière de mes chances !



Kaede Kyuketsuki
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Kagami Watanabe
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# Re: La dure réalité [ft. Kaede]
Jeu 21 Nov - 14:50

La dure réalité
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Certes, Kagami n'avait pas vraiment l'habitude des rapprochements, mais si il avait su qu'une si innocente, et légère caresse allait provoquer un tel désordre, il se serait sûrement abstenu.

Alors qu'il venait de retirer sa main de celle gantée de sa nouvelle camarade, la jeune femme s'était tendue comme pas possible. Il l'avait remarqué aussitôt, assez observateur pour lire la détresse dans son comportement. Cela était forcément dû à quelque chose non, enfin, une telle réaction, pour quelque chose d'aussi, comment dire, lambda ?

Toujours est-il que le jeune homme se fit attraper par le col, à sa grande surprise. Il écarquilla les yeux, la laissant toutefois faire, et écoutant ce qu'elle venait glisser au creux de son oreille :

- Si tu ne veux pas que je parte, je te déconseille de me toucher encore une seule fois sans ma permission ! Même si ça part de bon sentiment, je n’accepterai aucune autre forme de contact. Compris ? Mais, vu que tu m’as fait une bonne impression, je te laisse une autre chance !

Il avait reconnu la froideur avec laquelle elle l'avait abordé, lorsque celle-ci avait buté contre son sac. Enfin, là, c'était même pire. Elle était tendue, froide, gelée comme pas permis, et Kagami se rasseya, une fois qu'elle lui relâchait le col. Sous le regard hagard du barman, celle-ci commanda une autre boisson.

Kagami arrangeait son col, par la suite, et tâchait de reboutonner son dernier bouton. Alors qu'elle récupérait sa boisson, et qu'elle la sirotait, celui-ci était en pleine réflexion. L'ambiance avait changé du tout au tout, et tout ça à cause d'une simple caresse, qui était, en plus, sans arrières-pensées !
Ce n'était pas possible de réagir ainsi. Elle l'aurait simplement repoussée, ou alors, serait parti, ça aurait été même plus compréhensible, mais là, elle refusait tout contact physique. Il y avait quelque chose que le sabreur ne comprenait pas, quelque chose qui le dépassait, et qui à la fois, attisait sa curiosité.

C'était probablement une des raisons pour lesquelles il était resté, d'ailleurs, en plus du fait qu'elle avait pu se montrer sympathique l'espace d'un bref instant.

- Je suis employée dans un magasin de vêtement à Hokkaido. Je suis ici pour rendre visite à ma famille qui habite à Mustafu.

Le jeune homme secoua quelque peu la tête, pour se sortir de ses pensées, alors qu'elle poursuivait la conversation, comme si de rien n'était. Enfin, presque, les deux "camarades" étaient passés sur la défensive, à priori, Kagami se faisant beaucoup moins souriant.

- Oh ! D'accord ! C'est vrai qu'Hokkaido, ce n'est pas la porte à côté.

Une réponse probablement encore plus bâteau que la question initiale, il avait tâché de reposer son regard sur celle-ci, montrant un peu d'intérêt à son égard, sans pour autant que celui-ci ne trahisse aucun autre sentiments. Il soufflait quelque peu, avant de poursuivre :

- Excuse moi, pour, mh, le contact. Je ne savais pas que ça provoquerait tout ça.

Il opinait simplement, un brin très léger de sourire gêné au coin des lèvres, mais vraiment un brin, le genre de brin qui est presque imperceptible, à vrai dire. Il ponctua le tout en se frottant l'arrière du crâne, et sa chevelure. De quoi pouvaient-ils bien parler, désormais, mh ? Ce n'était pas évident, manquerait plus qu'il pose une question fâcheuse, et là, ça serait le drame.

- Un autre verre d'eau, s'il vous plaît.

Il se donnait du temps afin de trouver un sujet de conversation, mais rien à faire, il n'y avait pas grand chose de constructif qui lui venait à l'esprit, à cet instant.
Après quelques secondes de réflexion, il finit par dire, brisant l'abscès, faute d'avoir de meilleures idées :

- Si tu crois que je t'ai touché la main pour t'emballer, et espérer te ramener chez moi ce soir, tu te trompes. Ce n'était aucunement mon but, ou ne serait-ce mon envie.

Il fronçait légèrement les sourcils, en avisant le fond de son verre d'eau, et en avala une grande gorgée.

- J'ai autre chose à penser que coucher avec la première venue, aussi jolie puisse t-elle bien être, encore plus après la perte récente d'Hana.

Il l'avait appelé par son prénom, comme si Kaede l'a connaissait. Hors, ce n'était probablement pas le cas. Mais de toute façon, il était assez clair qu'il ne parlait pas de sa mère, en disant ça. Pourquoi s'était-il confié comme ça, de but en blanc ? Parce qu'il voulait être clair sur ses intentions, d'abord, envers la jeune femme qui se trouvait à ses côtés, à cet instant. Ensuite, parce qu'il s'était senti de se confier. Au vu de sa réaction violente, sa voisine avait dû subir une expérience assez traumatisante, et il espérait qu'elle le comprenne.

De toute façon, elle avait les clés en main, désormais. Soit elle le prenait pour un menteur, soit elle s'en fichait royalement, et ça s'arrêtait ici dans tout les cas. Dans une optique un peu plus positive, elle pourrait le croire, et au moins, les choses seraient posées. Pour autant, il ne pouvait pas être plus sincère que ça, il n'avait dit que la vérité, et rien que la stricte vérité.

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Kaede Kyuketsuki
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# Re: La dure réalité [ft. Kaede]
Mar 26 Nov - 19:50

KYUKETSUKI
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La dure réalité
Bien entendu, sa superbe n’était plus aussi visible, sa bonne humeur aussi, qui pourrait lui en vouloir ? Je l’avais contrarié par mes actes, je n’avais pas fait preuve de tolérance, il était normal qu’il n’en fasse pas pour moi, c’est la loi de la Jungle, manger ou être manger, sauf qu’on ne sait jamais qui peut-être  prédateur et qui peut être proie. De ce fait, la méfiance du Jeune homme à mon égard était tout à fait justifié, moi-même n’avais-je pas aucune confiance en lui ? On est censé traité son prochain comme on aimera être traité, aimerais-je être traitée avec froideur et mépris ? Probablement que non, mais je préfère cela à une douce chaleur qui se transformera en brasier et me brûlera… J’étais prudente, prudente jusqu’à être désagréable. Ce comportement n’était pas juste, mais dans ce monde, il n’y a pas de justice, les bons sentiments ne font rien, au final, on ne peut compter que sur soi-même. Dans l’adversité, il n’y aura peut-être pas toujours quelqu’un pour nous, la solitude frappe à chaque instant. On ne peut accepter d’être accompagné dans la vie par les premiers venus, le choix des connaissances, des amis devraient être mûrement choisis, surtout quand on n’a pas de famille, comme moi… Bref, tout cela pour dire que le comportement de Kagami était plus que normal, l’inverse aurait été réellement inquiétant.

Je l’avais choqué, il ne s’attendait pas à cela, je l’avais lus dans ce regard, il ne s’était pas attendus que derrière mon apparence mielleuse puisse se cacher une amertume si intense. Il était tombé de haut et je ne pouvais pas lui en vouloir de mettre du temps à répondre. J’étais même probablement en tort, souhaité continuer cette conversation, ce n’est qu’une lubie stupide, qui aimerait continuer une conversation avec une jeune fille s’étant comportée de manière si intense ? Personne de sensé de toute évidence. J’avais joué une lamentable comédie en ignorant ma crise de colère précédente, ce n’était que caché la réalité, ce n’était que fioriture pour détourner le regard, mon propre regard de mes problèmes et son regard de mes problèmes. Je n’étais pas honnête, avais-je été honnête ? Probablement dans de rare cas, peut être cette fois-là avec Monsieur Ghost… L’honnêteté ne faisait pas partis de moi, j’étais une femme caché, secrète, n’appréciant pas qu’on s’approche trop de moi, mais souffrant de son infinis solitude. J’étais une fille paradoxale, incapable de faire un choix simple, emprisonnée dans des chaînes… On ne se libérerait jamais aussi facilement de ces vieux démons, en tout cas moi, j’en étais incapable, même après avoir profité des autres, j’étais toujours aussi incapable de dire que j’avais changé.

Oh, il est clair que je suis une fille bien différente par rapport au début de l’année, ais-je évolué en bien ? Ais-je évolué en mal ? Je suis bien incapable de le dire, ce que je sais, c’est que j’ai progressé dans certains domaine, comme régressé dans d’autre. Ma solitude avait explosé en vol et j’étais désormais incapable de vivre sans les autres. D’un autre côté, j’étais capable de parler de manière plus libre, de plus mes complexes avaient décrus. Bref, je ne retenais de mon existence qu’une vague teinte de gris tirant vers le noir… Encore une fois, la réponse à mes problèmes étaient peut-être d’aider les gens, mais étais-je capable d’aider des personnes si j’étais moi-même incapable de m’aider moi-même ?

Tout résonnait plus ou moins faux dans ma tête, mais la réponse de Kagami encore plus :

« Oh ! D'accord ! C'est vrai qu'Hokkaido, ce n'est pas la porte à côté. »

C’était faux, ça ne respirait pas une vraie conversation, j’étais enfouis dans le faux et l’autre aussi apparemment, comment avec deux personnes dans le faux pouvait-on construire quelque chose d’authentique ? C’était impossible, rien ne pouvait germer du faux ! J’en étais convaincu, c’était même probablement la seule chose de vrai dans tout ce faux !

Dans cet océan de pensé ou rien n’est vrai, je suis assurément prisonnière, je me cache la vérité à moi ou aux autres. Pas vraiment par orgueil, mais par instincts de conservation et peur d’échouer, l’échec n’est synonyme que de déchéance pour moi, encore une fois, comme si j’étais incapable de réussir la moindre petite chose, comment pouvoir bâtir quelque chose si on échoue dans tout ce qu’on entreprend. Je n’étais réellement bonne en rien, mon alter n’était pas puissant, je n’étais pas forte physiquement, je n’étais pas incroyablement intelligente, je n’étais bonne que dans mon égoïsme et ma conservation primaire la plus basique. Dans ce cas ou je me cache la vérité à moi et aux autres, alors qui suis-je réellement ? J’ai tellement de facette contraire, que cela en devient absurde. Qui es-tu réellement Kaede ? Dans tout le faux du vrai que tu côtoie, ou es-tu toi ? Ou te places-tu ?

Je vis dans le faux, au point où je ne sais plus qui je suis. Mais, à cet instant précis, Kagami décida de briser le faux dans lequel je l’avais plongé. Il semblait déterminé à créer quelque chose d’authentique, à vivre quelque chose d’authentique, mais cette authenticité, n’étais-ce pas là ce qu’il me manquait ? Lorsque j’avais fait le choix d’oublier ce qui s’était passé, d’enfermer mes peines et mes tourments, le jeune homme les avait rouverts, sans vergogne :

« Excuse moi, pour, mh, le contact. Je ne savais pas que ça provoquerait tout ça. »

Reparler du contact me fera souffrir, mais n’est-ce pas dans la douleur qu’on apprend ? Moi qui ai toujours fuis la souffrance, peut-être est-ce cela qui m’as toujours manqué… S’excuser de la sorte, de la part du garçon était un signe de force autrement plus fort que la force physique, c’était plus proche de la force de caractère, qui elle aussi me faisait défaut. Il était plus fort que moi, j’étais bien incapable de m’excuser, n’étais-ce pas en partis la raison de ma présence ici ? Parce que j’étais faible, j’étais incapable d’avancer. Pourtant cet homme, Kagami, que je connaissais à peine, que j’avais maltraité, il osait, il osait aller de l’avant, sans peur, avec  confiance. Je ne pouvais être qu’admirative de son comportement. J’étais même jalouse, il était capable d’avancer là ou un ravin se trouvait pour moi ! Merde !

Je ne pouvais que détester toute personne meilleure que moi, cela ne me rappelait que ma propre inutilité, ma propre incapacité. Ainsi, je le détestais probablement pour cela. Mais pourtant, dans mon cœur, givré, froid, bardé d’une carapace, j’entrevoyais quelque chose, l’espoir ? Non, la curiosité ? Je ne pouvais que continuer dans le mimétisme, encore, toujours, sans arrêter, le mimétisme est symbole de mon existence, j’ai toujours regardé les autres pour les copier et me fondre dans la masse, lorsque réfléchir était trop pénible pour moi ! Aujourd’hui, maintenant, n’est-ce pas le moment d’avancer, de réfléchir même si c’est pénible et de copier ce jeune homme ?

Je le regardais désormais avec des yeux curieux, je ne disais mot, je ne voulais pas troubler cet élan de spontanéité qui me fascinait avec une telle puissance, oui, c’est cette spontanéité que je recherchais, que j’aimerai adopter. Je me dois d’observer cette spontanéité et changer en conséquence. Même si c’est pénible, je me dois de la faire, je me dois de l’accepter…

Je regardais avec attention sa gestuelle, je ne dégageais aucune aura négative, ni dans ma gestuelle, ni dans mon regard et mes pensées. Ma carapace n’était plus, si tenté qu’elle est un jour été. Le voir réfléchir, prendre un verre d’eaux, le boire, se frotter la tête, j’étais attentive  à chacun de ses mouvements, prête à apprendre et profiter, encore une fois, par égoïsme malheureusement, mais j’arrivais au moins à me l’avouer à moi-même, j’étais honnête vis-à-vis de la manière dont je profite des autres…

Vint enfin, le moment que j’attendais, après les excuses, l’explication. Des excuses n’ont aucune valeur si on ne peut comprendre pourquoi il y a eu un litige à la base, enfin, je crois. En soi, je n’attendais réellement aucune excuse à la base du garçon, il aurait été cruelle vu que je n’avais pas été la jeune fille la plus correcte à son égard, il était même probable que je ne les méritais pas. Parce que je serai bien incapable de m’excuser de cette faute là… De ce fait, les explications revêtaient à mes yeux quelque chose de supérieur, de plus puissant. Les explications, c’était apprendre, c’était découvrir une partie d’autrui… Autrui que je n’ai jamais cherché à connaître, c’était probablement l’occasion :

«  Si tu crois que je t'ai touché la main pour t'emballer, et espérer te ramener chez moi ce soir, tu te trompes. Ce n'était aucunement mon but, ou ne serait-ce mon envie. »

Il semblait alors donc, si j’avais confiance en ses mots qu’il ne lui était pas venus à l’esprit de m’emballer. Pouvais-je lui faire confiance ? Probablement, allais-je le faire ? Non, mais j’allais tout de même patiemment écouter chacune de ses défenses et voir si il était dans l’authenticité, dans la vérité. J’avais envie d’y croire, faute de pouvoir croire en autre chose, j’avais envie de donner sa chance qui avait eu la force de s’excuser. J’étais peut-être en train de faire l’erreur de ma vie, mais peut-on appeler vie une existence ou on ignore qui on est, qui nous sommes ? Non, ce n’est pas une vie, une existence remplis de mensonge et de faux-fuyant n’est pas une existence, ou en tout cas, ce n’est pas l’existence que moi j’ai décidé de mener, ce n’est pas cela que je cherche… Je suis vers d’autre considération, bien égoïste, probablement, mais des considérations d’existence, je voulais vive par moi-même, mais encore une fois, en l’état actuel de ce que je suis, j’en suis bien incapable.

« J'ai autre chose à penser que coucher avec la première venue, aussi jolie puisse-t-elle bien être, encore plus après la perte récente d'Hana. »

J’avais entendu le compliment et avais apprécié. Entendre dire que j’étais belle me réjouissais, me plaisais même énormément. Mais, au-delà de cela, je pouvais désormais entrevoir autre chose, la réalité véritable des actes de Kagami. Un chagrin d’amour, le terme perte pourrait faire référence à bien des choses, en passant de la rupture à la mort. Mais, s’il invoquait la décence, certes sans la nommé, c’est que sa bienaimée lui avait été ravis, par la mort, celle vers qui tout le monde terminait de manière absolus. Le jeune garçon était blessé, comme moi. Il était un rescapé de la vie, obligé de vivre avec une douleur qui ne disparaîtra jamais, il faisait partis de ces accidentés que tout le monde ignorais, personne ne savait réellement la douleur que c’était de perdre un proche…

Comment-étais-je censée réagir ? Je pouvais réagir de bien des manières, avec tristesse, mélancolie, colère… Cet homme avait eu un courage dont j’étais bien incapable dans l’absolu. Mais, je ne le connaissais pas, quel risque à parler de moi ? Je pouvais bien parler de moi un peu, non ? Je devais récompenser celui qui avait osé sortir ce qu’il avait sur le cœur, c’était donnant donnant, j’étais sensé le réconforter en lui racontant des fadaises sans noms, mais je n’en avais pas envie, je voulais être authentique, dans la vérité, au moins jusqu’où j’étais capable d’aller. J’étais toujours jalouse de sa capacité à parler avec vérité et avec son cœur, j’en étais bien incapable… Mais, ce dont j’étais capable, c’est de lui faire comprendre que tout le monde souffre d’une manière ou d’une autre. Il ne sert à rien de ménager les autres lorsqu’il s’agit de faire comprendre l’horreur d’une situation. Je rejetai ma tête en arrière, regarda le plafond puis commença :

« Tu te souviens avec ferveur de l’amour de ta vie, évanouis à jamais… Moi, je me souviens de ces neufs enfoirés qui ont violé ma mère jusqu’à ce qu’elle crève ! »

La dernière partie de ma phrase avait vu mes yeux s’enfoncer dans ceux de Kagami, plongeant tout l’horreur de la situation que j’avais vécus. Mes termes avaient été crus, parce qu’il n’était pas question de faire dans la dentelle, j’essayais de retranscrire la vérité de ce que j’avais vécue, aussi dur que cela soit pour moi. Enfin, je mettais sous silence mon propre viol, je… je n’étais toujours pas prête à l’assumée, surtout pas devant un inconnus, j’ai plusieurs problèmes d’ordre sentimentaux, mais je ne suis pas stupide. Je détournai mes yeux des prunelles de mon locuteur, puis les plongeas dans la vitrine et continua :

« Nous souffrons tous autant que nous sommes, certains ont des blessures moins visibles, d’autre arrive à cicatriser… Mais, dans d’autre cas, dans mon cas et dans probablement dans le tiens, ça fait un peu vieux routier de dire ça, mais ta blessure ne guérira jamais… Tu te dois d’apprendre à vivre avec cette douleur et tout ce que cela implique… Tu peux ne pas y arriver malgré les années qui passent, comme réussir… Personnellement, je n’ai jamais réussi à oublier, tout me le rappelle. Au final, tout le monde souffre et tout le monde l’ignore… »

Je plissai les yeux et souriait de douleur, j’affrontais une partie de mon passé, une partie minime, mais une partie importante, grande, traumatisante… Une partie que j’étais incapable de dominer. Le jeune homme semblait un peu plus à même de les contrôler lui, je l’admirai et paradoxalement le détestait de plus en plus pour cela. Je me savais si inutile que j’en enrageais ! Laisser exploser cet égoïsme me desservirait, moi qui veux évoluer positivement.

Je regroupai mes doigts au-dessus de la table, puis avec un regard de coin, repris :

« Tu sais, t’avais pas besoin de t’excuser, j’ai mal réagis… »


Je n’allais pas m’excuser, car j’en étais bien incapable, mais j’étais au moins capable de reconnaître cela, c’était un minimum diront nous, le mieux que je puisse faire quand même… J’avais mal jugé Kagami de A à Z finalement, il n’est ni la première vision que j’ai vu de lui, ni la seconde, ni la troisième… Mais, c’est probablement pareil pour moi, je n’ai pas cessé de changer aujourd’hui, ais-je été moi-même une seule fois ? Je l’ignorais, ce dont j’étais sûr, c’est que je n’avais presque jamais été honnête !  Bref, j’avais l’impression d’avancer un peu, de nouveau et ça c’était positif et probablement grâce à Kagami !


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Kagami Watanabe
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# Re: La dure réalité [ft. Kaede]
Mar 26 Nov - 20:44

La dure réalité
ft. Kaede Kyuketsuki
Kaede Kyuketsuki, son prénom et son nom résonnaient désormais dans la tête de Kagami. Celle-ci le décontenencait, l'intriguait au plus haut point. C'est comme si, à chaque nouveau sujet de conversation, elle changeait du tout au tout.

Elle semblait avoir tant de facettes différentes, avoir tant de masques pour se protéger, probablement d'autrui. Lui aussi, il en portait des masques, comme tout le monde évidemment. Il y avait celui d'étudiant, celui de Vengeur, celui de Kagami, et bien d'autres encore, possiblement.

- Tu te souviens avec ferveur de l’amour de ta vie, évanouis à jamais… Moi, je me souviens de ces neufs enfoirés qui ont violé ma mère jusqu’à ce qu’elle crève !

Il avait recraché l'eau qu'il venait d'essayer d'avaler, toussant à grand bruits après que celle-ci ait plongé son regard dans le sien, afin de lui déclarer la chose. Il tapait son poing contre son torse, afin de reprendre un peu d'air et de contenance.
Il s'était douté que quelque chose était arrivé à sa voisine, mais il ne s'attendait probablement pas à ce que ce soit aussi grave.

Il restait bouche bée, devant cette révélation. Ils s'étaient confiés, tour à tour, sur ce qui avait probablement été l'expérience la plus traumatisante de leur vie respective, et pourtant, elle semblait avoir vécue quelque chose d'encore plus horrible que lui. Il ne pouvait s'empêcher de compatir, de partager sa douleur.

Kagami ne sût réagir autrement, finalement :

- Je.. Mh.. Je suis désolé, pour ce qui t'ais arrivé..

Il tâchait de reprendre une gorgée d'eau, ne l'avalant pas de travers cette fois-ci, tandis qu'il écoutait une nouvelle tirade de sa voisine.

- Nous souffrons tous autant que nous sommes, certains ont des blessures moins visibles, d’autre arrive à cicatriser… Mais, dans d’autre cas, dans mon cas et dans probablement dans le tiens, ça fait un peu vieux routier de dire ça, mais ta blessure ne guérira jamais… Tu te dois d’apprendre à vivre avec cette douleur et tout ce que cela implique… Tu peux ne pas y arriver malgré les années qui passent, comme réussir… Personnellement, je n’ai jamais réussi à oublier, tout me le rappelle. Au final, tout le monde souffre et tout le monde l’ignore…

Ah ça, il ne pouvait le nier. Voilà déjà quelques semaines qu'il avait dû faire avec la perte d'Hanah, mais pourtant, la douleur de son absence était toujours aussi vive, comme si un brasier innarêtable avait commencé à consumer son coeur, tout son être, même. Il n'avait pas passé plus de quelques heures, sans pouvoir penser à elle, à ses cheveux, à son sourire, à son magnifique Alter.

Il venait de serrer le poing, en repensant à la manière dont on lui avait retiré la plus belle chose qui était jamais arrivée dans sa vie. Son âme brûlait, sa colère était ravageuse, mais il savait la contenir, la montrer aussi peu que possible. Pourtant, au fond de lui, tout au fond, tout son être criait vengeance. Cet homme araignée, allait payer le prix de ses actes, et il n'aurait le droit qu'à la froideur de la mort.

Kaede le rappela bien vite à la réalité, le tirant un tant soit peu de sa tourmente :

- Tu sais, t’avais pas besoin de t’excuser, j’ai mal réagis…

Il haussait mollement les épaules, reposant ses prunelles brunes sur elle. Il tâchait de lui offrir un regard compatissant, compréhensif, même si il n'avait pas vraiment idée de l'horreur qu'elle avait dû traverser.

- Ce n'est rien, Kaede, je comprends mieux pourquoi tu as réagis comme ça, il n'y a pas mort d'hommes.

Il terminait finalement son verre d'eau, le reposant simplement sur le comptoir, croisant les bras sur celui-ci. Celui-ci regardait finalement l'heure sur son téléphone, et à sa grande surprise, il ne l'avait pas vu passer. Il tâchait alors de se redresser, s'étirant quelque peu :

- Navré, mais il commence à se faire tard, et je vais devoir filer, de mon côté !

Il la regardait ensuite, tâchant de lui offrir un léger sourire :

- Tu veux que je te raccompagnes, peut-être, pour peu que ça soit sur mon chemin ?

Le sabreur se relevait ensuite, venant se baisser pour attraper son sac, et le mettre sur son épaule, attendant la réponse de celle-ci.

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# Re: La dure réalité [ft. Kaede]
Sam 7 Déc - 15:14

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Je ne m’étais pas formalisée de la réaction de Kagami, il était évident que n’importe qui aurait probablement réagis de la même manière, moi-même j’aurai été choquée si j’avais appris cela de quelqu’un. Même le fait qu’il soit désolé pour moi m’avait parus anecdotique, après tout ce n’était pas la pitié des gens qui était censé faire avancer l’homme. Si j’avais parlé de ma défunte mère, c’était pour montrer qu’il n’était pas le seul à souffrir, que la souffrance ne devait pas être une excuse... C’était oh combien hypocrite de ma part, je le savais, car j’étais bien incapable de marcher sur ce chemin, j’étais prisonnière de mon propre chemin, en fin de compte, je m’étais même probablement construit une cage de glace pour me protéger moi-même, je m’étais enfermée dans le faux et l’hypocrisie, je devais en sortir. Je n’ai que faire de la pitié, autant que les gens n’ont pas besoin de ma pitié, on ne peut que se sauver soi-même et c’était ce à quoi j’aspirai. Ainsi, que Kagami ait été choqué ne m’avait pas gêné, il était une des seules personne à qui j’en avais parlé, mais nous étions deux inconnus l’un pour l’autre. Il était presque impossible que nous puissions nous rerencontrer un jour, peut-être qu’avec mon expérience, celui-ci arrivera à passer outre la douleur que lui procurait la perte de son amour, je ne pouvais pas savoir ce qu’il ressentait, la perte de ma mère et mon viol n’avait pas les mêmes tenants et aboutissants. J’étais bien incapable d’aimer quelqu’un d’autre que moi. J’éprouvai certes de la sympathie, de l’amitié, de l’attachement, mais de l’amour jamais. Il était paradoxal qu’ayant le pouvoir de créer l’amour chez les autres, je sois dépourvu de le ressentir, enfin, ce n’était rien, je serai bien incapable d’offrir de l’amour à quelqu’un pour l’instant, je ne suis pas en état, mais si un jour, je devais ressentir de l’amour, je voudrai pouvoir m’y jeter corps et âme, pour ne jamais faire les choses à moitié !

Finalement, le jeune homme posa un regard compatissant sur moi, je n’avais pas besoin de sa compassion, mais je l’acceptais, c’était au moins une preuve de sympathie à mon égard, j’aimais qu’on puisse m’apprécier, en fait j’adorai même cela. J’avais réussi, nous avions réussi à rattraper cette rencontre, je serai orgueilleuse de dire que la victoire ne reviens qu’à moi, sachant que Kagami a au moins autant fait que moi, il a fait le choix de ne pas rester cloitré dans le faux, il a recherché d’authenticité et rien que pour cela, il m’aura fait au moins changer. Quant à moi, je pense que je l’aurai au moins fait changer, j’étais une martyr somme toute, apôtre de la douleur et jeune femme impossible à reconstruire, j’étais ce qu’il pourrait devenir si il n’arrivait pas  à chasser la douleur de son existence, j’étais un exemple à ne pas suivre. Autant que la situation soit compliqué et douloureuse, je ne souhaitais pas arrêter mes efforts, j’étais prête à donner le maximum de ma vie pour vivre réellement de manière authentique ! Sympathiser avec le jeune homme avait été une bonne chose, probablement une des meilleurs de ces derniers jours !

Kagami m’indiqua donc ainsi qu’il me comprenait mieux moi et mes actes, cela faisait au moins une personne qui me comprenait sachant que moi je ne me comprenais pas ! Après tout, moi aussi je comprenais un peu mieux le jeune homme ! Avec du recul, la situation avait plutôt été agréable, si on oubliait ce qu’il s’était passé au milieu, enfin, c’était mieux que rien, mais comme chaque bonne chose, tout a une fin et Kagami en regardant sa montre constata qu’il devait partir. Prenant son sac, il me demanda si j’avais besoin d’être raccompagner, d’un mouvement de tête, j’indiquais que non et que j’allais me débrouiller, après tout j’étais une grande fille, en plus je ne pouvais pas accepter car cela reviendrai à avouer que j’étais plus jeune que je ne l’avais fait croire. Ainsi, se termina cette discussion et cette rencontre des plus atypiques, mais tellement enrichissante !

Je regardai le jeune homme partir, puis m’engagea à sa suite après quelque minutes, j’étais en retard, j’allais me faire passer un savon par les professeurs à l’internat, mais je m’en fichais, je n’étais pas de celle qui faisait des vagues, on me pardonnera facilement et au pire, je n’aurais qu’a minauder. Je n’étais pas une bonne personne et j’étais prête à tout pour moi-même et j’allais me faire disputé, mais je souriais, j’avais en tête un objectif plus clair, plus définis, je savais ou je voulais aller, je ne me sentais plus autant perdue. Même si j’étais probablement destiné à ne plus jamais revoir Kagami, notre rencontre nous aura permis à tous les deux d’apprendre beaucoup de chose, rien que pour cela, je lui en sera reconnaissant !


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