Vous avez DEUX tours pour faire connaissance, et 72h pour répondre. Bon rp, et bonne chance~
Dans un couloir, se trouve les héros Mioto, Saelia et Heaven, tous à la recherche des otages présents dans le bâtiment. Vous avez été appelé en urgence, la vie des otages étant en danger. Seulement, le couloir est long et sombre, et il se sépare en plusieurs autres petits couloirs. L'ambiance y est morbide, et les cris de la bataille à l'extérieur vous parvient aux oreilles, par intermittence.
La luminosité étant faible dans le bâtiment, vous n'y voyez pas grand chose, et devez redoublez de prudence en avançant, pour ne pas tomber par accident sur un vengeur qui roderait dans le coin.
Les bruits de combats raisonnaient. Du fait de son Alter, Ami entendaient plutôt bien ce qui se passait. Elle était contente de ne pas se retrouver dans cette mêlée. Elle n'était, après tout, qu'une héroïne de support. Mais ce sont ces oreilles qui lui ont permis d'être appelé pour s'occuper de sauver les otages qui se trouvaient au Stade WorldUltra. Elle en était fier, et pourtant, elle gardait un sang-froid irréprochable. Elle connaissait sa mission. Et cela faisait vraiment longtemps qu'elle n'avait eu de mission en pleine terre ferme.
Ami marchait autour du stade, cherchant une entrée où personne ne se trouvait. Elle profitait de ce moment pour habituer ses oreilles aux bruits des combats qui se faisaient entendre, afin de pouvoir ensuite y faire abstraction. Equipées de ses ''Talk-Ear-Walkies'', Ami signala par où elle allait entrer avant de le faire. Des renforts devaient arriver. Et ce serait tant mieux, car si des Vengeurs surveillaient les otages, elle aurait du mal à les délivrer elle-même. Un bâton de fer rétractable et une petite canette de gaz lacrymogène ne suffira probablement pas.
Forcément, les lumières ne fonctionnaient pas. Les déplacements seront plus compliqués. Dans un cas habituel, elle savait comment déterminer une distance en produisant un léger son et en écoutant son écho, mais avec les bruits venant du stade, l'exercice risquait d'être bien plus compliqué. Cela dépendait si elle arrivait à habituer ses oreilles aux bruits de combats.
*Quoiqu'en y pensant, ça devrait m'aider à déterminer vers quels couloirs je ne devrais pas aller...* pensa-t-elle.
Puis soudainement, elle entendit de légers bruits qui s'approchaient. Derrière elle. Les renforts ? Préférant être prête à toute possibilité, elle se plaqua contre le mur, regarda le couloir d'où elle venait, prête à sortir une de ses armes d'autodéfense si besoin. Bien qu'ayant du mal à distinguer correctement leurs visages, leurs silhouettes semblaient féminines. Elle se mit un peu plus à vue.
« Vous êtes les renforts ? » demanda celle surnommée Sirius d'une voix faible mais suffisante pour que les deux inconnues puisse l'entendre.
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Pourquoi est-ce que TU as eu cette putain d’idée ? Pourquoi est-ce que tu t’es dit que c’était UNE BONNE IDÉE ? Heaven, Heaven, Heaven… Entendre les cris, les pleurs, les hurlements ne t’a pas suffit ? Après tout, voilà l’horreur, voilà le sang. Tu l’as vu. Oui, tu l’as vu ce sang qui dégoulinait, tu t’es vite réfugiée dans ce bâtiment sans te demander ce que c’était. Tu n’as pas cherché à comprendre. Tu n’as même pas regardé la porte. Tu te souviens uniquement de cette putain de vision. Tu as juré avoir déjà vu ce genre de choses. Et comment oublier ça hein ? Comment oublier. Comment oublier l’air glacial, le sang, ce sourire. Comment oublier que tu viens de voir? Quelqu’un, allongé, qui était-ce ? Un ancien ami ? Un première année ? Un inconnu ? Une nana ? Un gars ? Un con ? Un abruti ? Un moins que rien ? Non. Toute vie mérite d’être vécue. Alors pourquoi est-il mort ?
Recule. Recule… Elle recule cette belle ange, dans la pénombre, la lumière s’est éteinte, elle grésille un peu puis s’arrête. Impossible d’avancer Heaven, n’est-ce pas ? Haha ! Qu’est-ce que TU pourrais faire ? Tu n’es qu’une ingénieure, tu n’as qu’une bonne mémoire, alors tu as décidé, dans cette panique, d’agripper tes jolies petites mains à quelque chose d’utile. Fut-ce… Une arme ? Kind of. Tu as arraché quelque chose, quelque chose de long, de froid, de dur ? Qu’est-ce ? Une barre de métal, légère, rigide, et très déséquilibrée. Une extrémité est bien plus lourde que l’autre, d’ailleurs, c’est ce côté qu’elle place sur son épaule… Son visage est bien pâle. Bien plus que d’habitude. Elle recule, recule, recule jusqu’à l’obscurité. Une fois dans les ténèbres… revoilà bien des cris, des suppliques, à peine audibles. Elle croit enfin être seule mais elle sursaute quand son dos heurte quelque chose. Lorsqu’elle se retourne Heaven analyse, fort heureusement.
“Oh ! J’ai eu… si peur. Heaven Moore, étudiante en troisième année, ingénieur… Je… hm … Ne… Ne perdons pas de temps, il vaut mieux rester ensemble.”
Heaven étire un sourire, faux. Faire connaissance ? Elle a préféré couper court, des formalités pour l’instant. Elle est terrorisée, elle garde cette barre de fer contre elle et avance, serait-elle même capable de s’en servir ? Elle n’en a aucune foutue idée. “... Les otages sont notre priorité… Donc pas de bêtise.” Non, cette phrase n’était pas adressée à Saelia, c’était simplement pour se convaincre elle… En avançant avec Saelia, une nouvelle silhouette se dessine plus loin… “...Des renforts… J’en sais rien du tout, de l’aide, c’est sûr et certain. Heaven Moore, enchantée, troisième année, ingénieur. ” Heaven étire un semblant de sourire, elle rayonne toujours. Les yeux enveloppés d’un voile, elle voit, mais les autres ne peuvent pas voir ses beaux yeux… Silencieuse… Elle soupire… “Bon… Bon… J’ai aucune idée d’où ils peuvent être mais…”
Heaven saisit un feutre noir et une feuille chiffonnée de sa poche et commence à griffonner un plan extrêmement détaillé du bâtiment. “Les entrées sont là, les salles ici et enfin… le danger est plutôt situé par-là. Après… je… Hm… J’en sais rien il y a sûrement des gardes, des … rôdeurs.” Heaven croise les bras à nouveau autour de la barre de fer… “En tant qu’ingénieur… Je ne pourrai pas être d’une grande aide pour assommer qui que ce soit… Donc… La séparation est une mauvaise idée je présume ?” Tiens tiens tiens… Heaven, tu parles beaucoup, serais-tu stressée ? Tu parles vite et rapidement de choses qui doivent être faites, peut-être trop vite même...
Je marche lentement. Il m'est impossible d'aller plus vite. J'entends les cris qui font écho. Ils se réverbèrent contre les murs et pénètrent mon âme. Il me donne une sensation d'impuissance mais, surtout ils me mettent dans un état pitoyable. Mes jambes tremblent, une main sur la bouche pour ne pas éclater en sanglot et l'autre sur le mur, puisant dans une force imaginaire. Je suis au bord des larmes et je fais de mon mieux pour ne pas faire marche arrière. J'ai une mission, je n'ai pas d'autre choix que de faire confiance mais... La solitude me fait perdre tout mes moyens. Je décide de prendre une pause, très petite où je prend mon temps pour inspirer, expirer.
Désormais, j'avance dans le flou total. Il fait si sombre à cause du faible éclairage, j'ai presque du mal à voir mes propres mains. Je demande même si je vais au bon endroit. Je perçois une ombre au loin, est-ce un allié ? Un ennemi ? Je dois me rapprocher pour en être sûre, c'est ce que je fais mais, avant que je ne puisse combler la distance, la lumière disparaît. Je ne sais pas ce qui me prend, sous la panique, je ne bouge plus. Je pourrais sûrement m'enfuir ? Oui, je n'ai qu'à courir quand le bruit des combat surgira, ça dissimulera le son de mes pas. Concentre toi Saelia. Je ne peux pas flancher.
Cependant... Les cris continuent. Et moi, je ne bouge pas d'un cil. Totalement paniquée. Je ne suis qu'une étudiante, me répétais-je en boucle, comme un mantra. Comme-ci souffler ses mots à mon esprit allait réussir à débloquer la situation. Je ferme les yeux, me mord l'intérieur des joues. Le son des pas de l'ombre que j'avais aperçu se rapproche de moi. Je suis fichue.
Paf. J'ouvre les yeux. Je m'étais préparée à subir quelque chose de plus violent, pas une vulgaire bousculade ! Et encore, si c'était digne d'être appelé une bousculade. "Oh, la lumière est revenu" me dis-je mentalement, fixant d'abord le plafond avant de poser mon regard sur l'ombre dévoilée. Une jeune femme aux airs angélique. Je ne la connais pas mais, elle se présente à moi avec un sourire étrange, faux. Je m'apprêtais à tenter de la neutralisée malgré qu'elle indiquais être dans mon camp. Pourtant, avec une inspection minutieuse, je remarquais la façon dont ses mains serraient la barre de métal. Je suis sûre que si on lui retire son "arme" elle aurait une trace de celle-ci ancrée dans ses mains.
Je relâche la pression. Je dois me montrer forte. Même si mon visage avait des légères traces humides. Je pris un moment pour répondre brièvement et me présenter en retour. « Saelia, première année, en héroïque. »
Il était clair que ne devions pas rester ici. Je la suivais. Je ne savais pas quoi faire d'autre. Surtout que je me demandais si elle faisait partie de l'équipe organisée pour secourir les otages et son murmure de courage me mit la puce à l'oreille que oui. Je compatis... Pendant que je marchais avec elle, je posais une main sur son épaule, autant pour l'aider à rassembler son courage que le mien mais, surtout pour la rassurée en indiquant que j'étais bien la.
Nous remarquons une silhouette plus loin. Elle nous fit savoir, elle avait perçu notre présence et posa une simple question. J'allais omettre une objection mais, Heaven me prit de court. J'étais la seule à me dire qu'on pouvait tomber sur n'importe qui dans ses couloirs ?! Cependant, elle ne semble pas hostile envers nous et parait rassurée d'entendre la présentation d'Heaven. Je fis de même, très court, simple et concis je répétais exactement ce que j'avais dis à celle que j'ai accompagnée ici tel un perroquet, d'une voix stoïque que ne laissait paraître mon comportement physique.
L'ange se mit à dessiner à plan si parfait du bâtiment que j'en restais bouche bée bien que ses explications étaient trop rapide pour que je puisse imprimer tout le contenu d'une traite. L'ingénieur indique aussi, ses compétences en combats étant égal à nul bien qu'un coup sur la tête avec son arme de fortune peut sûrement assommer quelqu'un. J'en conclus qu'on ne peut pas la laisser seule.
« Je sais me défendre. Je pense que je peux maîtriser un garde si il y en à... » Dis-je timidement.
J'aurais voulu paraître plus confiante mais, l'incertitude des ennemis qui rôdent aussi ne me permet pas m'affirmer même si on sait que la plupart sont en train de se battre. N'arrivant pas à rester sereine, je décide de ne pas me concentrer sur le plan, j'en serais incapable vu mon stress et d'abord une question aussi intéressante que celle d'Heaven
« Effectivement.. A mes yeux, on ne doit pas se séparer.. » Je fais une courte pause avant de dire tout bas, en espérant n'être entendu que des mes coéquipières. « Quels sont vos alters ? Le mien me permet de contrôler mes cheveux. »
En guise d'exemple, je fais onduler mes cheveux dans le vide et vient toucher la joue de chacune.
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Les deux demoiselles qui étaient arrivés dans le couloir étaient des étudiantes. Ami était surprise de voir que des étudiantes sont venues – ou peut-être ont dû ? - en renfort, mais au moins, elle savait qu'elles étaient de son côté. Du moins, elle leur faisait confiance à ce sujet. Elle doutait grandement qu'un ennemi arriverait aussi nonchalamment – façon de dire – depuis là où elle était entré. Celle aux cheveux blancs s'appelait Heaven Moore et était ingénieure et en troisième année, tandis que la rousse, qui s'est nommée Saelia, était en première année, mais en héroïque.
*Une non-combattante mais avec un peu d'expérience, et une combattante n'en ayant pas...* pensait Sirius, faisant une première analyse de ses coéquipières. Mais les premières impressions n'étaient que ça. Essayant de faire bonne figure et de les calmer malgré la situation, elle souriait alors.
« Enchantée les filles. Appelez-moi Sirius. C'est mon nom d'héroïne. »
Rapidement, Heaven s'occupa d'écrire... non, plutôt de dessiner quelque chose sur une feuille. Sans hésitation et avec une précision étonnante, elle dessinait le stade et ses salles. Avait-elle étudié le sujet avant de venir ? Non, impossible... Personne ne peut retenir un tel schéma en un laps de temps si réduit. Ou alors, elle savait tout ça depuis bien avant ? Peut-être une coïncidence... Ou pas... Qu'importe, Ami regardait avec fascination le dessin. Elle acquiesçait aux paroles de la jeune fille, avant que cette dernière ne change de sujet en disant qu'elle ne serait pas d'une grande aide au combat. Saelia affirma timidement être capable de maîtriser un garde. Tant mieux.
Le sujet de la séparation était, d'un accord unanime, une option refusée. Ami avait acquiescé. Elle se refusait de laisser l'une d'entre elle, ou même les deux, livrés à elles-mêmes. Maintenant qu'elle était là, en tant qu'adulte et héroïne, il était de sa responsabilité de les protéger... du mieux qu'elle pouvait. Saelia était cependant plus à même à les protéger, elles... Cette dernière posait par ailleurs la question des Alter. Elle donna le sien en même temps, et fit une démonstration. Elle étira ses cheveux, alors qu'une mèche toucha la joue d'Ami. Cela la chatouillait légèrement, mais elle ne pouvait que sourire, fasciné aussi par l'Alter. Elle toucha du bout des doigts ces cheveux si proche d'elle. Elle qui n'avait qu'un Alter loin d'être remarquable, elle restait, encore et toujours, émerveillée par ceux des autres.
« Mon Alter... c'est mes oreilles. » dit-elle en les pointant, avant de remarquer que ses appareils risquaient de tromper leur perception de son Alter. Elle en retira une, montrant qu'elle avait bien des oreilles tout à fait humaine. « Ces appareils m'aident avec mon Alter. J'ai de très bonnes oreilles. Donc je pourrais entendre en avance si quelqu'un approche ou parle... comme lorsque je vous ai entendu arriver. Avec des couloirs exiguës comme ici, ce sera encore plus simple. Et j'ai réussi à les pousser jusqu'à détecter le nombre de personne d'une pièce dont je suis proche de l'entrée, même si je ne vois rien ou que la porte est fermée. Sauf pour les pièces insonorisés, mais il n'y a pas ce genre de pièce dans ce stade, normalement. Enfin, voilà. Mais je peux pas déterminer leur position, juste leur nombre. »
Elle accrocha à nouveau son appareil à son oreille, restant concentrée malgré leur conversation sur les bruits autour. Il était préférable de ne pas se laisser surprendre à aucun moment. Et maintenant, les deux étudiantes connaissait toute la capacité de son Alter. Au moins, ainsi, elles étaient prévenues. Et une fois l'Alter de la dénommée Heaven, elles pourront avancer calmement. Ami regarda à nouveau le schéma réalisé par celle aux cheveux blancs, cherchant les pièces où les otages pourraient se trouver. Elle en repérait quelques-unes, et les gardait en tête... Mais le chemin...
« Heaven-chan, garde ta carte bien avec toi. On risque d'en avoir besoin. Quoi qu'il en soit, avec la mêlée dans le stade, la plupart de nos adversaires sont dedans. Mais ils ne laisseront pas les otages sans surveillance. Et s'il y a des rôdeurs... Espérons le minimum, on est loin d'être l'équipe de gros bras... »
Tout dépendant de l'endroit, de la pièce, du nombre de sorties, d'otages... En somme, inutile de se triturer la tête trop tôt. Elle allait y réfléchir plus tard...
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Tu as fait un bien bel effort pour parler à des inconnues, d’ordinaire tu serais passée à côté, sans leur adresser autre chose qu’un regard et c’est bien normal. Le contact humain t’effraie. Toutes deux héroïnes. Tu fais tache dans cette putain d’équipe. Ton boulot est clairement à l’arrière du groupe, ton boulot est d’être le plus loin possible et d’aider à distance après avoir étudié des dizaines de fois les endroits. Est-ce que tu t’es amusée à trouver les plans les plus détaillés de cette académie, de ce stade ? C’est possible. C’est certain. Tout t’intéresse tout le temps, d’ailleurs tu devrais peut-être DORMIR au lieu de t’intéresser à ce genre de futilité ? Oooh ? Et maintenant tu penses que c’est utile ? Qu’est-ce qui est le plus important ? Ton putain de sommeil ? Regarde, tu n’arrives plus à penser par toi-même. Alors tu me laisses penser. Haha… C’est pour ça que tu as entre les mains cette putain de barre. Eh tu m’écoutes ? Non, tu fais un putain de croquis. Tu ne sais pas. Tu ne sais plus vraiment. Tes mains s’agitent avec précisions comme si tu revoyais ce foutu plan que tu as mémorisé. Alors te voilà, elles t’observent faire tes deux acolytes du jour. Sirius et Saelia. Ton coeur tambourine dans ton crâne, revoilà un puissant mal de tête, une douleur lancinante qui jamais ne s’arrête. Tu aimerais la faire taire et pourtant c’est l’horreur, c’est horrible pour toi, n’est-ce pas ? Reprends-toi.
Heaven observe le papier entre ses mains, range d’un geste rapide le stylo derrière son oreille. Ses jolies mains se serrent à nouveau autour de la barre de métal, Heaven sourit aimablement, un peu plus apaisée. Cette fois sans nul doute que personne ne peut voir sa peur. Elle est douée pour cacher ses sentiments la jolie petite demoiselle. Fort malheureusement elle en souffre d’ailleurs. Ouïe et … Bordel de merde. Instinctivement, Heaven recule vivement le visage et saisit la mèche de cheveux, son regard, invisible sous le bandeau, s’écarquille. Elle sourit avec tendresse cette craintive petite ange. Elle attend que la mèche retourne dans la tignasse de la première année avant d’écouter avec attention les paroles de Sirius. Non, elle n’allait pas expliquer pourquoi elle avait reculé. Elle n’allait pas afficher à tout le monde à quel point elle avait peur des contacts humains. La jolie étoile garde dans ses mains le papier, le place dans une de ses poches arrières et croise les bras sur sa poitrine…
“... J’ai bien peur de n’être d’aucune utilité, j’ai simplement… Une mémoire ‘infaillible’.”
Oh tu omets de dire que c’est seulement quand tu n’as pas mal au crâne ou que…
Heaven secoue la tête et plaisante. “D’où mon plan de toute à l’heure.” Heaven-chan ? Elle tourne sa tête vers elle et la penche doucement sur le côté. Bien entendu, elle va garder ce bout de papier, même s’il est futile pour elle. Elle est tout à fait capable de se souvenir des moindres recoins de cet endroit. C’est même plus que probable. Combien de bâtiments a-t-elle étudié comme ça ? Elle a eu le temps d’en faire plein oui. Pour échapper à l’ennui on ferait n’importe quoi n’est-ce pas ? Sa jolie main serre la barre d’acier, elle la soupèse et place à nouveau le côté le plus lourd sur son épaule. “Oui. On devrait éviter de retourner dans le Stade, c’est la mort assurée.” Et aucune d’elles ne veut mourir, n’est-ce pas ? Heaven se pose la question, elle cligne des yeux deux secondes et sourit. Le mal de crâne s’est un peu apaisé. “... Mh. Est-ce qu’on a une stratégie d’approche si on croise un rôdeur ? Je ne pense pas qu’on soit capables de foncer dans le tas d’une quelconque façon à nous trois, il suffit d’un alter de Feu pour nous faire fuir.” Heaven désigne d’un geste léger de tête les cheveux de Saelia. “... Donc… j’imagine que c’est mieux, si on en voit un … c’est… Mieux d’attaquer de dos, bien que ce soit tout à fait impoli et … lâche.”
Heaven hésite un instant et lève son index vers le plafond, continuant de murmurer elle dit d’un air certain d’elle. “Hors de question de tuer qui que ce soit, assommons-les si on en croise. Enfin… Je préfère faire ça. Si vous êtes prêtes à tuer, faites-le. Mais…”
Non, elle ne terminera pas sa phrase, elle secoue la tête de gauche à droite. Et c’est à cet instant là qu’on voit à quel point elle est puissante cette jolie lumière. Elle gonfle la poitrine, cache sa peur comme jamais. Personne ne pourrait se rendre compte qu’elle est tétanisée. Non. Maintenant, elle est prête. Du moins elle le fait croire et rien ne la trahit dans ses gestes. Elle sourit. Gonflée de “courage”. Puis observe ses deux coéquipières, elle tend la main au milieu du trio. … Elle a bien une idée de comment elle s’appellera quand elle aidera les héros à distance. Oracle. “Prêtes ?”
[HRP: Saelia, j’suis désolée j’ai le sentiment de couper l’herbe sous le pied de ta personnage DD: du coup désolée ><]
Après la court démonstration de mon alter. Je les fixes, l'une après l'autre. Je reconnais de sentir des mains saisir mes cheveux sous l'utilisation de mon alter est très désagréable. Je peux sentir la pression, la chaleur de leurs mains. Je frissonne de dégoût. Je trouve ça tellement... Déroutant. J'ai toujours l'impression que ses cheveux sont une extension de moi alors que je sais, je le sais qu'ils ne le sont pas, ils sont créées par mon alter pour agir sous ma volonté, rien de plus. Du moins, j'essaie de m'en convaincre. C'est peut-être pour ça que je n'aime pas trop saisir les gens avec mais, je vais devoir faire une exception. Il ne s'agit plus de moi car, si je dois sauver des otages où l'une de mes camarades, je devrais m'exposer à ce sentiment déplaisant.
Heaven et Sirius. Deux personnes différentes. J'ai l'impression qu'on est le trio le plus étrange possible. Nous avons le cerveau, il s'agit de la Miss au bandeau, où gueule d'ange. Parce que ouais, il faut l'avouer, elle à un beau visage. De l'espion ou autrement dit, des murs ont des oreilles sous la forme de notre héroïne expérimenté où Mademoiselle, je ressemble à marin ! Bon dieu. J'ai l'impression d'être dans une mauvaise série télé. Genre vraiment. La brute, le cerveau et l'espion. Pff.. Je ne suis pas une brute pourtant, j'ai l'alter le plus flexible offensivement parlant. Je grimace, en me demandant sincèrement où je dois me placer dans notre formation. Est-ce que je dois être entre elles ? Devant ? Derrière ? N'empêche que, nous avons tellement d'atout en main, qu'on pourrait sûrement éviter les combats voir neutraliser nos ennemis les uns après les autres. La surprise serait notre meilleur outil.
Je me sens, soudainement différente. Il y à quelques minutes, j'étais effrayée, pas très rassurée et ni même capable d'envisager que je devrais porter le masque du courage pour l'Ange mais, désormais, je suis étrangement sereine et sûre de moi. Enfin, la confiance en soi c'est un grand mot ! Je dirais plus, que je sais ce que j'ai à faire. Au moins, on est tous d'accord, le stade, c'est pas la peine d'y remettre les pieds et surtout que, c'est presque évident que leurs effectifs y sont. On n'aura que s'occuper des patrouilleurs. Cependant plutôt que de répondre à Heaven et a Sirius, je reste étrangement silencieuse. Peut-être parce que les sujets abordée par la suite, ne me plaisent pas et sont remplis de sous-entendu. On est pas des vilains, ni des renégats ou qu'importe le nom qu'ils se donnent, on des héros ! Bien sûr que oui, on ne va tuer personne !
Je serre les poings. Mon visage aborde une expression un peu trop sérieuse. Ce qui ne me rend pas très jolie surtout avec tout les traits foncés. Heureusement, dans la pénombre, cela passera inaperçu. Je rejoins la main d'Heaven, la posant délicatement sur la sienne.
« On ne va tuer personne, on est pas comme eux, ils seront arrêtés et maîtrisés si nécessaire. » Dis-je avec conviction.
Je prends une grande inspiration, j'ai assez cogitée. Je soumet mon idée, avec confiance, presque comme un ordre, une obligation. J'impose plus ma volonté qu'autre chose. J'ordonne.
« J'ai réfléchi. Je passe devant. J'ai le moins d'expérience... En terme de combats mais, j'ai l'alter le plus flexible. Sirius s'occupe de nous donner la position de ce qu'elle perçoit. On n'attaquera que les cibles isolés et pour finir, Sirius devrait être à l'arrière, pourquoi ? Parce que ça sera plus facile de protégée Heaven si elle est entre nous, surtout si on nous attaque dans le dos et vu qu'on as pas le temps d'être plus préparée que ça, on fera ainsi. »
Sous l'emportement, je commence à bégayer par la suite et rougis. Je ne suis qu'une novice, pourquoi j'ai ouvert ma gueule comme ça ?
« Désolée.. J-je m'emporte... On fe-fera comme bon te semble Sirius... En to-tout cas je suis prête.»
Je me sens bête. J'ai fais ma chef l'espace d'un instant et je n'arrive plus ôter que je suis débile. Je n'ai aucune expérience dans ce genre de situation et me voilà, déjà en train dire qui fait quoi. Cependant... Cette idée me semble être le plus judicieux pour nous trois. Je n'ai pas envie de mettre Heaven à l'arrière, de l'exposer un quelconque danger surtout que... L'image d'elle en train de serrer la barre en métal se ressasse sans arrêt dans ma tête. Elle semblait terrifiée même si elle à l'air plus calme désormais.
[HRP : Tu n'as pas à t'excuser :)]
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Désolée du temps, les soucis persos qui m'ont prit de cours
Après avoir fait connaissance les uns les autres, parlé de vos alters, vous avez décidé d'élaborer le meilleur plan possible.
Même si vous étiez terrifié, vous vouliez vous rendre utile et sortir de là les otages présents dans le bâtiment. Seulement, aucun ennemi ne s'était montré jusqu'à maintenant. Etaient-ils tous en train de se battre à l'extérieur, ou certains gardaient-ils les otages ?
Vous le saurez bien assez rapidement, car des bruits de pas se firent entendre dans le couloir où vous vous trouvez.
Le secret sur le dessin du plan du stade de la part de Heaven se révélait être dû à son Alter, lui permettant une parfaite mémoire. C'était loin d'être un Alter utile en combat, mais avec l’entraînement, qui sait... Mémoriser les mouvements de ses adversaires restait utile. Mais Ami gardait ces pensées pour elle. L'élève aux cheveux blancs était dans la course Ingénieur après tout. Là où son Alter était certainement plus utile. Elle acquiesça avec un léger sourire.
Rapidement, la question de la stratégie d'approche se posait. Heaven indiquait ne pas vouloir tuer qui que ce soit, et Saelia confirmait ce point de vue. Ami acquiesçait aussi. Elle n'avait de toute façon rien pour tuer. Elle ne l'avait encore jamais fait et ce n'était pas aujourd'hui que cela commencera. Finalement, la première année décida de l'ordre, disant passer en premier, car plus flexible au combat. Elle préférait aussi avoir Heaven au milieu, ce qui était un bon point. Mais peu après, Saelia se rétracta, plus hésitante. Afin de la rassurer, la marine lui souriait.
« Si tu te sens capable de prendre les devants, fais. Je n'ai aucune objection. Je ne t'ai d'ailleurs pas encore demandé jusqu'à quelle longueur tu peux éti- »
L'héroïne se coupa après avoir entendu un son bien différent de ceux qui se faisaient entendre autour de nous. Silencieusement, elle se glissa vers le mur, au niveau de l'intersection. Des sons de pas. Regardant les deux filles, elle posa son doigt sur ses lèvres pour indiquer de garder le silence. Se concentrant, elle essaye de deviner le nombre de personnes arrivant. Rapidement, elle pensa à un plan. Le problème, c'était d'où venait ces bruits. Les entendre était un jeu d'enfant dans un tel endroit, mais les situer... Elle décida de s'approcher à nouveau de Saelia, lui murmurant à l'oreille pour être discrète :
« Si ça te va, je vais le distraire en apparaissant devant, puis tu le captureras avec tes cheveux. » Puis elle se recula légèrement, parlant cette fois aux deux élèves, toujours d'une voix très basse. « L'ennemi devrait être seul, normalement... Mais ne baissons pas notre garde. »
Coordination des pas, l'un qui porte l'autre, Alter bloquant certains sons... Autant de raison pour douter... Mais les probabilités restaient basse. Les deux dernières raisons cités étaient très improbable, et la première demandait à ce que deux personnes marchent à la même vitesse et aient la même enjamber... Ce qui est quasiment impossible. Normalement...
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La stratégie était énoncée, pas de soucis avec ça. Un soucis d’ordre psychologique, en revanche oui. Tuer, cette perspective lui fait peur. Ainsi entourée, tout irait très bien. Tout ne pouvait que bien se passer… Soudain. Silence. Plus aucun son, plus aucun bruit. Le visage paralysé par l’angoisse, Heaven serre la barre à s’en arracher les doigts. Contrite, elle recule lentement et se fige. Tout irait bien. La stratégie ne pouvait que réussir. Il ne fallait pas céder à la panique sinon… autre chose allait s’éveiller. Quelque chose de plus violent. Quelque chose de pire encore qui, cette fois, n’aurait pas de problème d’éthique ou de morale. Non… Tuer ne serait plus un problème du tout. Alors elle déglutit. A l’annonce de la stratégie, Heaven avait hoché brièvement la tête, en silence. Et en entendant des pas, elle avait soudain froncé les sourcils. Horreur. Et si tout s’arrêtait ici et maintenant ? Ce serait problématique. De toute façon, elle n’était pas la femme de la situation.
En levant la barre, elle se campe sur ses deux jambes arquées, bien décidée à en finir ici et maintenant avec … tout ça. Un sourire aux lèvres, elle relève la tête… Sans un mot, elle fait un signe de tête pour dire qu’elle est prête. Mensonge encore une fois, elle n’a pas vraiment envie de faire ça, d’accéder à un tel stress. Un tel niveau d’horreur. … Go. Elle n’attendait plus que le dernier instant, au cas où elle serait utile, bien tendus, ses bras restent stables. Son regard s’emplit de fausse détermination et, dans l’ombre de son regard, se dessine une lueur.
Me voilà, en train de faire ma chef. C'est déplaisant pour moi-même de me voir me comporter ainsi mais, sous l'empressement de vouloir soumettre une opinion, j’émets bêtement un ordre. Décontenancer, je regarde le sol, gênée même si aucune de mes camarades ne semblent avoir mal pris mon moment d'égarement, je dirais même plutôt que je suis rassurée que ce soit le cas, j'ai même été complimentée par notre héroïne sur l'idée de placement.
Cependant, je n'ai pas le temps d'apprécier ce moment comme je l'aurais voulu. Effectivement, ce ne sont pas les bruits des combats où des hurlements que je perçois, bien qu'ils soient la, étouffé par la distance, je n'entends que le son des pas qui se réverbèrent contre les murs jusqu'aux creux de mes oreilles. Oh.. Non. Je ne suis pas encore prête à gérer une rencontre aussi tôt ! On n'as même pas eu le temps de se mettre dans les positions voulu ni le temps d'établir un véritable plan, enfin c'est ce que je croyais. Sirius propose de faire l'appât et de me laisser agir dans la pénombre. Super.. Je n'ai pas eu le temps de lui dire que j'avais une portée plutôt limité et que je ne pourrais pas la soutenir si elle se trouvait trop loin.. En plus nous n'avons aucune info sur ce type. Apparemment, il est vraiment seul mais, peut-on vraiment se fier à l'alter de Sirius ? Qui sait de quoi l'individu est capable.
Toutes ces questions qui tambourine dans ma tête sapent ma concentration. Je me sens dépassée et mal en point. Je réfléchis tellement que je sens un léger mal de crâne piquer tout les nerfs de ma pauvre caboche ainsi que, cette excitation, ce stress et un léger désespoir s'infiltrer dans mes pensées. J'ai hâte de montrer ce que je peux faire mais, je peux me rater, je peux être inutile et échouer lamentablement... Il ne s'agit pas que de ma vie, même celle de deux autres personnes et je n'avais jamais ressentie ça avant..
J'essaie de ma calmer, en respirant, lentement. Mais, impossible, tout mon corps est tendu depuis que je crois apercevoir une ombre se rapprocher de nous. j'aimerais bouger mais, je sens que mon corps est bloquée, figer dans cette position. Mes cheveux frétillent vainement, ils n'arrivent pas à s'étendre comme je le voudrais, je perds le contrôle, je le sens et le stress prend le dessus. Ma vision se brouille légèrement sous l'impuissance que j'ai à me contrôler dans un moment pareil. Je souhaite le dire mais, je ne peux plus, il est un peu tard. Parler ne ferait que dévoiler notre position... Puuuiis avec de la chance, peut-être qu'il va changer de direction et prendre un autre couloir plutôt que de continuer dans le notre...
Pitiez. Je vous en supplie. Peut-importe qui vous êtes. Prenez un chemin.. Pensais-je et répétais-je en boucle dans ma tête. Je tremblais comme une feuille mais, bizarrement, murmurer ce mantra dans mon esprit apaise un peu mon esprit tourmenté mais, pas assez pour que je puisse bouger le moindre muscle.
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Un inconnu fit alors son apparition au tournant. Une chose immense, une espèce de lézard bodybuildé faisait face aux futurs héros. Un rire sombre sortit d'entre ses dents pointues et tâchées de sang. Il se mit alors en position de combat prêt à en découdre avec ses ennemis.
Je n'aurais aucune pitié pour vous !
En un rugissement, il se précipita alors, brandissant son point et le balançant en direction de l’héroïne de sauvetage.
Les bruits furent finalement assez près pour que je puisse déterminer d'où ils venaient... mais c'était un peu trop tard. L'ennemi apparu dans le champ de vision de l'héroïne. Lui aussi l'avait vu. Et l'ennemi était loin d'être anodin finalement. Un homme musclé possédant un alter qui lui donne l'apparence d'un lézard... C'était bien hors de ses capacités. Ami n'avait pas le capitaine pour venir la sauver cette fois, donc elle devait compter sur le fait que Saelia-chan ne serait pas terrifiée et incapable d'agir. Elles avaient besoin d'elle.
L'homme-lézard l'attaqua. Le cerveau de Sirius chauffa le temps qu'il franchissait la distance qui les séparer. Les alter de type mutation permettait au porteur de profiter de certaines capacités lié à la-dite mutation. Comme pour son capitaine. Maintenant, est-ce que des techniques d'autodéfense fonctionnerait contre lui ? Elle n'en était pas sûre. Elle décida de mettre ses bras en position de défense et d'encaisser son coup de poing. Sur la frappe, Ami fut éjectée en arrière, et glissa au sol sur au moins deux mètres. Ses bras étaient endoloris, mais dans l'ensemble, elle allait bien. Elle se releva le plus vite qu'elle pouvait... espérant que Saelia ait réussi à le bloquer pour qu'elle puisse riposter. Bien que lézard, recevoir des coups de bâtons sur la tête devrait l'assommer.
...Dans le cas contraire... Elle devait les protéger jusqu'à ce qu'elles arrivent à l'arrêter...
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Peur. Peur. Peur. Combien de temps? Depuis combien de temps est-ce que tu regardes ce couloir fixement ? La voilà, cette peur. Elle s’avance et elle a un corps de lézard. Elle est immense ta peur… Elle ne peut pas être plus imposante que ça, ta jolie peur. Tu lèves les yeux lentement … Tu te sens défaillir soudain, ta main se crispe jusqu’à ce que tes doigts s’enfoncent dans ta paume. Ce que j’aurai aimé que tu les enfonces dans ton cou, que tu t’arraches ta jolie peau blême. Tu aimerais qu’il te le fasse hein ? Qu’il s’approche et qu’il te dévore, qu’il saisisse tes cheveux et qu’il commence à te frapper dans les côtes… Ce que tu aimerais qu’il te brise les hanches comme il briserait les reins d’une autre femme. Mes paroles te choquent? Oh toi la petite prude, toi qui aimerai bien quitter ce monde, qu’est-ce que ça fait de voir ta vie s’arrêter. Il est là, il vient pour t’exécuter. Que vas-tu donc faire ? Voilà déjà une de tes amies au tapis. Oh. TU recules. TU as peur. TU N’ES QU’UNE PETITE PEUREUSE. Pourquoi donc avoir autant peur ? Pourquoi ? C’est simple… Tu imagines tes os craquer sous sa poigne. Tu ne ferais pas long feu dans ses doigts…
Horreur. Pourquoi commences-tu à tanguer ? Ta tête ? Elle te fait souffrir ? Peut-être est-ce ma faute ? Ooooh ? Oui. C’est de ma faute. Tu ne m’entends pas et pourtant, je suis bien là. J’ai pris la place de ta foutue conscience. Tu es dingue. Folle. Tu vas crever ici et maintenant à moins que tu ne me donnes le contrôle. Tu as peur. Peur. Peur. Oh oui… Voilà que tu t’abandonnes à la terreur… Te voilà… Tu trembles. Puis…
Plus de tremblement, plus de recul, plus de peur. Un sourire démoniaque s’étire sur le visage de l’ange. Ses mains se détendent et, sa posture change… Un sourire s’étend, ses yeux s’assombrissent, leur éclat disparaît. La barre de fer entre ses mains tape contre le mur. Sa voix aussi semble avoir changé, ses belles phalanges s’étendent de part et d’autre de la magnifique barre. L’ange a bien changé soudain, téméraire, elle s’avance pendant que l’être étend sa fierté aux alentours pour lui asséner un coup dans l’épaule. Foutue visée. Elle aurait préféré frapper dans la nuque. Heaven recule rapidement et s’arrête devant Sirius pour éviter qu’elle ne soit prise pour cible. “Eh sac à main, c’est moi ton adversaire.”
Heaven joue avec la barre de fer un moment avant de pencher la tête sur le côté… Attirer l’attention pour que l’apprentie héroïne puisse l’attraper avec ses cheveux. Heheh...
J'avale ma salive. Il est la, l'imposant lézard. Nous menaçant d'une voix qui ne fait que m'enfoncer dans ma peur. Je ferme les yeux. Je ne peux pas. Pourquoi je suis venue ? Ce n'est pas comme se battre avec les professeurs ou contre ses amis même si on nous demande de jouer le rôle attribué à fond, on sait tous que la plupart du temps, on ne se donne pas a fond par peur de blessée la personne bien que certains ont un contrôle plus poussée sur leurs alters et se permettent des libertés que d'autres ne peuvent.
Cet ennemi. Je ne sais pas si je peux le maîtriser. Je veux juste m'enfuir. Je prend une grande inspiration, retrouvant peu à peu le contrôle de mes membres tétanisés par la peur et ouvrant les yeux pour voir ce qui ce passe. Sirius est projeter sur deux mètres, glissant sur le sol, elle se relève lentement... Ceci étant de trop pour mon esprit faible, je recule à petit pas, m'enfonçant dans la pénombre et m'éloignant de ce danger. Je suis désolée Heaven et Sirius, je ne suis qu'une lâche, une demi-portion qui ne savait pas comment gérer sa peur.
Cependant.. Je ne devrais pas partir. Je lutte pour rester mais, mon corps recule de lui-même continuant de se cacher dans l'ombre et de m'éloigner lentement mais, sûrement de ce combat qui pourraient coûter la vie de mes deux compagnons d'infortunes mais, à ce moment précis, j'aperçois Heaven assénée un coup vicieux dans l'épaule du lézard. La jeune femme qui semblait si fragile montre désormais une facette totalement différente. Une personne agressive, une voix bien plus imposante ainsi qu'un sourire des plus perturbant.
En voyant cela. Ma raison, qui à tord et m'ordonne de prendre mes jambes à mon cou, se tait et laisse place à une autre petite voix qui m’insuffle une montée de courage avec un petit soupçon d’adrénaline. Depuis les ombres, je me concentre, ferme les yeux et j'étire mes cheveux, ils se faufilent tel des serpents jusqu'au reptile, dissimulé par le manque de lumière. J'attends qu'ils soient assez près pour saisir subitement les jambes de notre ennemi, en espérant que je n'ai pas été trop lente à agir et que j'ai pu le saisir à temps.
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Le lézard avait dirigé son poing vers l'héroïne avec rage. Cependant, la jeune étudiante de soutien décidait de se mettre au travers de son chemin afin de protéger Mioto et de distraire l'ennemi le temps que l'étudiante du cursus des héros puisse agir. Ce qu'elle faisait de ce pas avec ses cheveux qui réussirent à s'attacher sur les chevilles du lézard qui était encore entrain de courir. L'arrêtant net, celui-ci mettait tout son poids sur Heaven qui se retrouvait immobiliser par le monstre qui semblait pour l'instant un peu sonné ou confus par l'attaque qu'il venait de subir.
Dans la situation actuelle, seule Mioto pouvait poursuivre la route afin d'aller libérer les prisonniers de l'emprise des vengeurs. Elle pouvait rester avec la recrue cependant, le temps était compté et elle ne pouvait pas savoir si les prisonniers seraient encore là quand elle allait arriver. Celle-ci devait faire un choix et rapidement. Si elle décidait de rester, notre héroïne devait faire son possible pour libérer la recrue de l'emprise du Lézard qui ne semblait plus bouger. Cependant si elle décidait continuer, le long couloir finit par être une grande pièce avec deux à trois cellules improvisées avec des poteaux de métaux qui ont été enfoncé dans le sol assez solidement et avec une porte aussi de métal. Les prisonniers avaient entendus les bruits de pas venant du couloir et certains appelaient à l'aide.
Le plan avait presque fonctionné. Cependant, l'homme-lézard avait réussi à se débrouiller à bouger, avant de trébucher et de tomber sur l'une des élèves de Yuei. Inquiète, Ami se dépêcha d'aller près d'elle, assommant au passage l'homme-lézard. Heaven semblait aller bien, mais ne semblait plus consciente. Au moins, elle ne saignait pas... Espérons. Cela l'aurait étonné qu'un tel mouvement provoque un saignement interne. Elle tira quand même l'inconsciente hors de dessous de leur ennemi, aidé par Saelia qui tirait sur sa prise, puis elle mis l'élève contre le mur. Puis elle regarda l'autre jeune fille.
« Attendez que les renforts arrivent pour que votre camarade puisse être examinée. Veillez sur elle et sur le lézard. Je vais avancer en attendant. Ne vous inquiétez pas, tout va bien aller. »
C'était malheureux, mais cela pouvait arriver. Un plan pouvait toujours avoir ses accrocs. Ces élèves s'étaient bien débrouillés. A la dénommée Sirius de continuer et libérer les otages. Elle prit une respiration, regarda les jeunes filles, fit un mouvement de tête vers celle consciente, puis parti. Elle devait garder en mémoire le plan de l'endroit qu'avait dessiné par Heaven. Il fallait se diriger vers les cellules le plus vite possible. Heureusement pour Ami, elle ne rencontrait personne d'autre sur le chemin. Mais il était bien plus que probable que quelqu'un soit là pour garder les cellules. Elle arrivait non loin de l'endroit, restant cachée derrière un mur.
« A l'aide ! »
Ce cri la fit serrer les dents. Zut. Elle avait pourtant essayé d'être discrète. Mais des prisonniers avaient dû l'entendre arriver. Ami s'accroupit, jetant un rapide œil vers le couloir où se trouvait la prison. Elle avait besoin de savoir quel genre de gardien se trouvait ici. Mais elle était prête à se retirer rapidement, avec un pied en appui devant elle, au cas où. Puis connaître la disposition de l'endroit pouvait l'aider, couplé avec son Alter, pour repérer précisément chaque pas produit par celui/celle/ceux qu'elle devait affronter...
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Mioto avait donc fait le choix de continuer dans le couloir se dirigeant vers la zone ou se trouvait les prisonniers qu'elle venait secourir à la base avec les étudiants. Cependant, elle se retrouvait seule vu que ses collègues étaient restées derrière. Les étudiantes avaient bien entendues les instructions et elles ne comptaient pas désobéir à l'héroïne de la situation.
Le couloir qui semblait interminable semblait s'ouvrir dans une grande salle. Les bruits des pas de Mioto avait alerté les prisonniers qui venait de crier à l'aide. En se penchant, celle-ci pouvait voir qu'il y avait trois prison de petite taille. Assez pour enfermer deux ou trois personnes maximum qui étaient composées que de poteau de métal ainsi que de porte qui était fait de la même matière. L'un des prisonniers se trouvant dans la première prison tendait le bras vers la femme qu'il arrivait à voir.
Je vous en prie sortez nous de là. Pas envie de me faire exécuter sur la place publique.
Il tenait de ne pas crier, mais cela pouvait se sentir dans le timbre de sa voix que cet homme était inquiet et sur la panique. C'était le seul qui semblait réagir à la secouriste, les autres semblaient déjà prêt à mourir. Sans doute le gardien des lieux qui les avait remis à leur place. Le gars continuait donc de parler le temps que le gardien n'était pas encore là.
Il a la clef autour du cou. C'est le seul moyen de nous ...
Il se taisait lorsque le sol se mettait à trembler. Les pas de la personne qui approchait étaient lourds et produisait un son ressemblant à une boîte de conserve. En regardant vers le bruit, Ami pouvait voir que la personne venait de l'autre couloir se trouvant proche de la prison la plus éloignée d'elle. Les pas étaient lent vu que le gardien ne se doutait pas qu'il y avait un héros dans la place. Cela permit à Ami de voir le géant de métal entrer dans la grande salle. Le prisonnier ne disait plus un mot de peur de se faire choisir en premier par le vengeur vu que c'était bientôt l'heure de l'exécution. Le vengeur semblait regarder les alentours alors que le cliquetis de la clef se faisait entendre sur son armure.
Qu'allez vous faire ?
Image de la salle et du vengeur:
Niveau de puissance : 2000 Alter : Inconnu pour l'instant.
Elle était enfin là où se trouvait la prison et les cellules. Ami se penchait pour regarder comment était la salle et si elle pouvait voir, ne serait-ce rapidement, la ou les personnes gardant ces prisonniers. Mais jusque là, personne en vue. L'endroit était vite mis à part les prisonniers. Deux à trois par cellule, selon ce qu'elle pouvait percevoir grâce à son Alter. Et pas de clef en vue. Leur gardien devait l'avoir sur lui.
Un homme lui parla, voulant être sauvé, Ami le regarda avant que son attention fut attiré par des bruits plus lointains venant de l'autre couloir. Des pas lourds, qui l'inquiétait. L'homme, lui, continuait de parler et indiquait que la clef était autour du cou de leur gardien de cellule, une information certes utile. Mais le voilà qui se tait finalement quand les bruits de pas sont suffisamment proche pour qu'il les entende. L'héroïne était à nouveau contre le mur, mais elle ne pourrait pas rester cacher bien longtemps. Elle jeta un nouveau regard à peine quelques secondes plus tard, et le temps d'un instant. Elle vit... une armure. Ou plutôt, cela devait être le Vengeur dans une armure épaisse. Etait-ce lié à son Alter ? Elle n'en avait aucune idée. Mais elle avait vu la clef. La prendre ne serait pas aisé.
Elle fouilla dans ses sacoches, récupérant un petit canif mais aussi son bâton métallique rétractable. Elle prit une bonne respiration. Elle ne pourrait certainement pas le battre, elle allait devoir utiliser sa possible meilleure agilité ainsi que ses instruments d'auto-défense pour y arriver. Puis, soudainement, elle courra vers le Vengeur.
Elle profita alors de l'effet de surprise pour lui jeter son bâton d'auto-défense, bien que cela lui ferait sans nulle doute aucune blessure, devrait suffisamment le prendre de court sur le moment. C'est du moins ce qu'elle espérait. Puis elle glissa sous le tas de ferraille pour éviter toute contre-attaque. Elle se releva ensuite, déplia son canif, puis sauta sur son adversaire pour récupérer la clef de sa main libre et de couper le cordon qui le retenait avec celle qui avait le canif. Puis elle recula, jeta le clef vers le prisonnier qui l'avait interpellé, puis fit face à son adversaire.
« Libérez-vous ainsi que tous les autres et fuyez ! Je vais le retenir ici ! »
Pour le moment, la sécurité des captifs était plus important. Elle était restée assez proche de son adversaire pour qu'il se concentre sur elle, une main derrière elle, dans l'une de ses sacoches, afin de faire croire à son adversaire qu'elle allait sortir autre chose. Elle devait donner l'impression d'être un danger pour ne pas qu'il profite des prisonniers pour les prendre en otage. C'était un énorme bluff, mais elle devait le faire. Au pire des cas, elle essayera de l'arrêter avant, quitte à se mettre en danger...
Aide modération:
- Le but et de tenir le Vengeur assez éloigné des cellules pour qu'il ne se prenne pas aux prisonniers, et de garder son attention sur Ami. - Elle essayera d'esquiver ses attaques si possible et de récupérer son bâton d'autodéfense à un moment donné.
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Le prisonnier se faisait petit le plus possible pour ne pas attirer l'attention du vengeur qui venait de rentrer dans la pièce. Celui-ci n'avait pas remarqué l'héroïne et prenait une grande respiration alors que sa tête se tournait lentement vers les cellules pour s'assurer que tous les prisonniers étaient encore présent. L'exécution des vilains allaient se faire bientôt alors autant ne pas en perdre un seul.
L'un des prisonniers semblait attirer l'attention du moins juste assez pour pas qu'il se rende compte sur le coup qu'il y avait une étrangère dans la salle. C'était le bâton de métal en se cognant sur son casque qui lui faisait réaliser qu'il n'était pas seul avec les captifs. le casque vibrait encore par le coup ce qui avait permit à Mioto de passer en-dessous de la ferraille de métal sans se faire attraper par les bras qui avaient agis un poil trop en retard.
N'ayant pas une grande portée avec son armure, celui-ci n'arrivait pas à atteindre la cible qui se trouvait derrière lui ce qui donnait la chance à celle-ci de lui dérober la clef pour la lancer à un des prisonniers qui ouvrait rapidement la porte laissant les autres confrères prendre le chemin qui étaient contraire de l'endroit où se trouvait le vengeur.
Le gars en armure n'était pas ravi de la situation, mais semblait rester sur ses gardes ne sachant pas trop si elle était réellement une menace ou non.
Pourquoi tu les libère ?!
Demandait le vengeur alors qu'un morceaux de son armure semblait se détacher du reste pour devenir une lance. L'endroit ou se trouvait la partie détacher se reconstruisait petit à petit et ce du même matériel qu'avant. Pendant ce temps, les autres prisonniers se faisaient libérer par celui qui avait interpelé et celui-ci voulait faire un dernier adieu à celle-ci avant de partir.
Merci , je t'en dois une. Quoi que j'espère que l'on aura pas à ce revoir.
Disait-il avant de courir vers la sortie comme tous les autres avant lui. Cependant, voyant que c'était le dernier otages dans la salle, le vengeur prenait sa lance pour la lancer devant lui. Si cela ne touchait pas le héros se trouvant devant lui, cela toucherait le prisonnier.
Qu'allez vous faire ?
Spoiler:
Alter : Contrôle du métal
Tu peux faire un dernier post pour conclure l'event. Si tu ne reçois pas la lance bien, c'est le prisonnier qui le reçois. Un petit sacrifice pour tous les autres que tu auras sauvé.
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