Koji se trouvait dans le vestiaire des hommes. Il s'essuyait un peu le visage avec une serviette blanche qui se trouvait à la portée des élèves. Plus que les cours avançaient, plus que cela devenait de plus en plus difficile et épuisant pour notre jeune héros. Les battements de son cœur revenaient à la normal et celui-ci reprenait tranquillement son calme. Ces entraînements de combat contre les autres élèves étaient la chose qu'il n'aimait pas dans le cursus. En fait, la violence en général. Notre étudiant préférait l'éviter. Alors pendant les pratiques, il passait la plupart de son temps à courir pour éviter les attaques de ses collègues jusqu'à temps que l'enseignant responsable perde patience et lui oblige de faire autre chose que courir.  

Cela était terminé par chance et il pouvait à présent penser et faire d'autre chose. La main du géant timide se levait un peu pour saluer ses collègues qui quittaient le vestiaire pour aller faire peu importe ce qu'ils voulaient laissant notre étudiant de 1-A seul. Qu'est-ce qu'il pourrait bien faire ? Aller dans le dortoir pour lire des livres ou prendre soin de son lapin semblait être une bonne idée. Quoi que, il prenait le temps de regarder par la fenêtre du vestiaire pour voir que cela était une belle journée en perspective. Pourquoi ne pas en profiter pour être relaxe totalement dans la verdure de U.A ne serait-ce qu'un petit instant.  

La serviette était déposée dans le chariot comme les autres et l'étudiant enlevait son habit de training pour porter son uniforme d'école avant de se diriger vers le parc du campus. Le petit vent frais sur son visage de pierre était rafraîchissant alors que ses petits yeux observaient les alentours. Personne sauf ... Oh mon dieu. Il avançait rapidement tout en essayant d'être le plus discret possible. Est-ce que l'étudiante qui portait l'uniforme sans les grandes chaussettes était morte ? Elle ne semblait pas bouger puis cela n'était pas évident de voir si celle-ci respirait ou non. Oulah oulah. Il se mordait presque les doigts. Cela serait une véritable catastrophe si jamais cela était le cas. Cela était de son devoir de vérifier si la personne était vivante ou non.

Malgré sa grandeur, il tentait de ne pas faire fuir les oiseaux tout en marchant sur la pointe des pieds pour se mettre en petit bonhomme devant la personne. Les oiseaux connaissaient bien Koda alors, ceux-ci restaient calme sur l'étudiante. Son index droit pointait vers la fille et l'un des oiseaux venait se perché sur son doigt. Son doigt se rapprochait doucement du visage de la fille . Plus que le doigt se rapprochait plus qu'il pouvait sentir de la sueur sur son front de pierre. Ses yeux étaient rendus plissés tellement qu'il craignait la suite. Son index tremblait au point de frôler la joue. Allait-elle réagir ou non ?  

Le large index du géant venait de frôler la joue blanchâtre de l'étudiante. le visage de pierre avançait pour voir s'il y allait avoir une réaction de sa part ou non. Oh, il y avait bel et ben une action de sa part, les yeux ont été les premiers à s'ouvrir. Démontrant une couleur rouge. son regard qui était autrefois plissé devenait presque exorbité. Celui-ci ne s'attendait pas du tout à cela et il se faisait peur lui-même.

En ayant eu peur, celui-ci tombait sur ses fesses tout en la regardant sa lever doucement pour ne pas trop troubler les oiseaux qui se trouvaient encore sur son corps. Son teint de peau semblait plus pâle. Le pauvre pensait encore qu'elle était morte. Un véritable zombie ambulant et qui bougeait. Celui-ci reculait le plus vite qu'il pouvait avec ses mains derrière lui pour se plaquer contre l'arbre qui était le plus proche. Cela lui prit les deux phrases avec le ton de voix calme pour finalement comprendre. Sa main gauche se posait sur son front en ''facepalm''. C'était idiot de sa part de réagir de la sorte. Au moins, celle-ci était vivante et il n'y avait plus rien à craindre pas vrai ?

L'élève prenait le temps de se lever et s'essuyer son uniforme au cas qu'il y aurait un peu de saleté avant de faire un sourire timide à la demoiselle. Il se sentait gêné par son comportement. il discutait avec celle-ci par la langue des signes comme il faisait avec ses collègues de classe.

Désolé pour ma réaction. Je me nomme Koji Koda.

Allait-elle seulement comprendre ce qu'il venait de lui dire ? Koda allait le savoir sous peu.

Cela ne semblait pas tout à fait clair sur le coup. Avec les sourcils qui fronçaient ainsi que le grattage de tête. Bien sûr, il devait s'y attendre. Après tout ce n'était pas tout le monde qui connaissait la langue des signes. Une fois ses signes terminés, il baissait un peu le regard se disant mentalement qu'il allait devoir trouver une façon de lui dire sans utiliser la voix . Chose qui n'était pas évident. En écrivant dans l'herbe ? Cela ne serait pas très efficace en plus qu'il n'avait rien pour écrire. Il ne se sentait pas assez à l'aise pour utiliser sa voix. L'étudiant le faisait très rarement avec ses collègues alors avec une étrange qu'il connaît que depuis cinq minutes. C'était un peu trop demandé pour lui.

Ses petits yeux cherchaient pour une solution pour facilité la communication lorsqu'il entendait une réponse qui ma foi allait assez bien avec ce qu'il venait de communiquer. Son regard se levait rapidement vers Otobaka Statera pour faire un petit sourire timide en coin. Cela lui faisait plaisir d'avoir une autre personne qui pouvait le comprendre avec les gestes comme dirait les ignorants. Celle-ci avait conclut qu'avec l'utilisation des signes, que notre géant n'avait pas de voix et que par conséquent que cela était dommage vu qu'un ami des animaux aurait eu une jolie voix.

C'était à son tour de se gratter la tête et de rire légèrement tout en détournant le regard. L'adolescent n'était pas muet. Simplement qu'il avait plus d'aisance avec les animaux. Seul les animaux ou des amis très près de Koda ont eu la chance de l'entendre. De dire qu'il aurait une jolie voix l'avait sans doute faite rougir un peu. Chose qu'elle n'avait peut-être pas remarquée vu qu'elle était entrain de s'asseoir de nouveau sur l'herbe. Le peu de sourcil que le rocher avait sur le visage se levait. Est-ce qu'elle l'invitait vraiment à s'installer près d'elle ?

Plus d'un bras de géant les séparaient. Heureusement , l'élève n'avait pas eu besoin de crier pour que notre 1-A puisse entendre ses réponses. Se rapprochant à un bras de distance alors qu'elle devinait qu'il faisait partie de la 1-A. Le fleuron de l'école comme elle disait tout en rajoutant qu'elle faisait partie des classes plus haute que la sienne. Celui-ci haussait des épaules avant de s'asseoir devant elle. Cela allait éviter que le soleil l'empêche de lire le reste de la conversation.

Je suis de la 1-A en effet. Je suis content de rencontrer une étudiante de la seconde année.

C'était quand même étonnant qu'elle parle du fleuron. Normalement, notre homme si présent malgré sa grandeur était souvent surpassé par les autres étudiants du groupe. Comme par exemple Bakugo qui prenait toute la place avec son caractère assez explosif , Kirishima pour son alter qui pouvait être vachement utile, Momo qui était belle et intelligente. Bref, il y avait tellement de personne qui représentait la crème de la crème au lieu de notre garçon qui se trouvait dans l'ombre des autres. Aussi, celui-ci n'avait pas vraiment grand chose pour se faire remarquer jusqu'à présent. Les oiseaux se plaçaient sur les épaulettes de l'uniforme de l'étudiant alors qu'il continuait de ''discuter'' avec elle. De quoi il pourrait bien parler ? Il semblait chercher un peu quoi dire ou demander.

Est-ce que cela les cours sont plus difficiles rendu en seconde ?

Une petite crainte qui venait de naître dans l'esprit de Koda. Celui-ci était venu ici à cause d'un rêve et il s'y rapprochait de plus en plus. Cependant, il avait peur de ne pas y arriver.

C'était réellement la première fois qu'il rencontrait une personne d'une classe supérieur. Il n'avait pas vraiment pris le temps de parler avec d'autre monde que ceux de sa classe. Étant timide de nature, il n'était pas du genre à se rapprocher des autres et de se contenter d'observer la plupart du temps ou encore de se concentrer uniquement sur ce qu'il faisait et rien de plus. Il en apprenait un peu plus d'elle sans trop le demander. Celle-ci possédait un alter qui ressemblait à Tokoyami Fumikage à l'exception que son alter à elle était plus efficace durant le jour au lieu de la nuit.

Ma foi, cela semblait être génial comme alter tout en étant utile. Celle-ci avait même prit la chance de lui demander c'était quoi son alter à lui. Mais, Koji ne pouvait pas y répondre sur le coup vu qu'il était déjà parti sur une question qui concernait les études supérieur. Peut-être souhait-il un message d'encouragement de sa part. Qu'à force, les jeunes héros s'habitude et que cela pourrait être plus simple. En fait, la réponse de Statera disait qu'il fallait continuer d'étudier pour éviter la catastrophe. Cela ne rassurait pas vraiment notre timide. Cependant, il ferrait de son mieux. Hors de question qu'il abandonne son rêve. Même si cela deviendrait plus intense et soutenu, l'étudiant de la 1-A allait continuer de prouver qu'il méritait sa place parmi les autres héros à en devenir.

La voix de la fille rendait la situation agréable. Malgré le fait qu'ils venaient tout juste de parler d'étude compliquée, celle-ci rendait cela moins pire que cela pouvait être. Un petit sourire timide se trouvait sur le visage de pierre. Alors qu'il devait à présent répondre à la question qui concernait son alter. Est-ce qu'il devait réellement lui en parler ? Est-ce qu'il pouvait lui faire confiance ? Pourquoi est-ce qu'il doutait d'elle tout à coup. Certes, la demoiselle de seconde année lui était encore inconnue. Mais, elle ne gênait pas de se confier à lui. Sans doute qu'il pourrait en faire de même. Peut-être pas aussi directement qu'elle vu sa nature plus introverti et celle-ci pourrait tout de même le comprendre.

Je sais de quel étudiant tu parles. Cela se ressemble en effet.

Quand cela était au moment de parler de son alter, notre héros se grattait le derrière de la tête. Il était un brin gêné encore le pauvre. Alors que son regard observait l'un des oiseaux qui se trouvait sur son épaule, son index gauche pointait premièrement sa gorge. Pour indiquer la voix du moins c'est ce qu'il voulait représenter par là et il pointait ensuite l'oiseau pour démonter les animaux. Donc, si elle avait bien captée, Koji Koda avait l'alter qui lui permettait de contrôler les animaux par la voix. Sans doute que cela était ridicule à comparer des alters de ses collègues de classes.

[HJ: Désolé du délai]

Voilà. Il venait de dévoiler son alter alors que cela était la première fois qu'il la rencontrait. Quoi que dévoiler. Est-ce qu'elle avait réellement comprit ce qu'il voulait insinuer avec ces simples deux gestes qu'il venait tout juste de faire. Statera ne disait rien ce qui ne rassurait notre géant. Qu'est-ce qu'elle faisait exactement ? À peine eu le temps de réfléchir aux possibilités que leur visage se trouvaient près l'un de l'autre. Qu'il pouvait véritablement respirer le même air que lui. Ce qui lui coupa le souffle pendant quelques secondes. C'était trop proche. Son regard se baissait alors que son corps se raidit aux frêles bras de l'étudiante de seconde année qui venait de la serrer. Ses yeux devenaient plus grand sur le coup. C'était plus qu'une surprise. La seule personne qui lui donnait un câlin et que cela était normal c'était sa maman. Donc, que cela soit une autre personne c'était bizarre et une fille. Sans doute que le visage de pierre changeait un peu de couleur alors que ses yeux détournaient un peu le regard.

Elle continuait de parler comme si ne rien n'était tout en gardant ce câlin contre Koji. Une moins, il était rassuré d'entendre qu'elle avait comprit que son alter était en lien avec les animaux. Sa tête hochait rapidement plusieurs fois positivement pour confirmer que cela était bel et bien le cas. Puis, il ne pouvait plus lui répondre par les signes vu que bien les signes se trouveraient dans le dos de Statera. Elle ne pourrait pas les voir du coup. C'était bien d'avoir trouvé un autre ami des animaux. Cela leur faisait un point en commun. Celui-ci était en piquet depuis le début du câlin. Ne sachant pas trop quoi faire, il tapotait doucement le dos de l'étudiante tout en souriant timidement. C'était vraiment spécial d'avoir une personne aussi proche de lui. D'habitude, les gens le fuient à cause de son apparence ou encore se tiennent à une distance normale de conversation. La rougeur était flagrante sur son visage alors que les bouts de ses index se touchaient à mainte reprise. Une torture ma foi agréable ? Sa gorge se raclait. Est-ce qu'il devrait dire un mot ?

L'étreinte continuait un petit moment. Koji avait pu sentir les frissons qui parcouraient le dos de l'étudiante. En se serrant davantage contre notre futur héros. Le regard du géant l'observait un court instant. C'était adorable à regarder. Même qu'il se laissait se déposer la tête doucement contre la sienne pour ne pas la blesser. Les yeux fermés pour profiter de ce moment de tendresse. Qui dura qu'une fraction de seconde vu que celle-ci créait un écart entre les deux. Ce qui le faisait un peu reculer à son tour pour se gratter la tête de nouveau. Son visage était sans doute encore un brin écarlate. Il toussotait légèrement alors qu'elle lui disait qu'il ressemblait à une montagne. Avec l'explication qui allait avec et le joli sourire de Statera, celui-ci le voyait comme un compliment de la part de l'étudiante.

Merci du compliment. Tu es vraiment gentille.

Il n'avait pas vraiment d'image métaphorique pour elle. Puis, Koji serait sans doute nulle pour bien l'expliquer et cela causerait sans doute un malaise. Les signes étaient au moins sincère. Tout en rajoutant un sourire à son tour et de la regarder droit dans les yeux. Mais, cela durait le temps d'une inspiration vu qu'il regardait les oiseaux qui avaient décidés de prendre enfin son envol. Faisant un adieu de la main aux oiseaux, Statera disait à Koda que si jamais il voulait aller en quelque pars qu'il pouvait lui dire ou plus tôt lui montrer tout en riant. Un petit haussement d'épaule de la part du jeune homme avec un rictus de sourire pour démontrer qu'il était bien en ce moment.Vu que les oiseaux étaient partis, il serait peut-être tant pour eux de quitter aussi. Mais pour aller où ? L'index droit sur son menton alors qu'il prenait le temps de réfléchir.

Je viens tout juste de finir de quoi d'intense. Ça te dirait d'aller manger une glace ?  

Les oiseaux avaient prit leur envol. Il était temps pour les deux étudiants de bouger. Mais pour faire quoi exactement ? Koji proposait à Statera si elle voudrait bien une glace. Cela était tout de même une invitation ''risquée'' vu qu'il ne connaissait pas les goûts de la fille et que bien ... il n'avait pas l'habitude de discuter assez avec une personne pour souhaiter que cela aie plus loin. C'était nouveau pour lui, mais ce n'était pas mauvais en soi. Ça l'aidait un peu même si cela n'était pas tout à fait sa tasse de thé. Le géant attendait toujours une réaction de la part de l'étudiante de deuxième année. L'attente et le silence le faisait douter sur son choix. Par contre, dès qu'elle lui répondait qu'elle ne pourrait pas refuser tout en ayant le ton de sa voix qui avait changé prouvait bel et bien qu'il avait bien fait.

C'était vrai, les deux étaient assis et ce depuis un moment. Otobaka se levait gracieusement du sol pour enlever la poussière sur ses vêtements. Alors que Koji, la raideur était présent et il devait débuter en se mettant sur un genoux pour mettre sa main sur celui-ci pour réussir à se lever. Secouant brièvement son uniforme, son ''amie'' lui demandait s'il souhaitait d'aller à la cafétéria pour la crème glacée ou plutôt en ville. Pourquoi devait-il faire un autre choix aussi rapidement. Son index droit tapotait rapidement son menton alors qu'il débutait les cents pas. À réfléchir au pour et au contre de chaque proposition. Il s'arrêtait net lorsqu'il avait trouvé sa réponse.

Allons en ville. Cela fait longtemps que je n'ai pas quitté U.A.

Prenant le temps de la regarder de nouveau, celui-ci remarquait qu'il y avait quelques feuilles dans les cheveux de la fille. Un index qui se levait pour ensuite se baisser. Est-ce qu'il devait lui dire ? Celui-ci avait eu une petite hésitation. Cependant, elle se ferait sans doute ridiculiser si jamais il ne lui disait pas. Certes, il ne l'a connaissait pas. Par contre, elle ne méritait pas cela. Il pointait donc les cheveux de l'élève qui se trouvait devait lui avant de lui signer de nouveau ces quelques signes.

Avant d'aller en ville. Tu ... tu devrais enlever les feuilles dans tes cheveux.  

Koji avait finalement fait le choix de se rendre en ville. Celui-ci restait la plupart du temps à l'école pour les études et tout. Alors, autant en profiter. Il indiquait à Statera qu'elle avait des feuilles dans les cheveux. Elle avait beau secouée le tout, le géant remarquait bien qu'il en restait une proche de son oreille gauche. Cela lui faisait bien. Comme une fleur placée exprès dans ses cheveux. Trouvant cela mignon, notre étudiant de la 1-A décidait de ne rien dire tout en continuant la route vers la crèmerie. La question de l'étudiante de niveau supérieure était intéressante. Quelle saveur prendre ? Il y avait pas mal plus de possibilité en ville qu'à la cafétéria de l'école. Koji ferait son choix rendu là-bas. Inutile de se casser la tête plus tôt pour cela pas vrai ?

Étant concentré sur le trajet qu'il devait emprunté pour se rendre à la destination, c'était seulement lorsque son bras se faisait gentiment accroché par celle-ci que les yeux du grand homme s'agrandissaient. Disons qu'il ne s'y attendait pas et encore moins à ce qu'elle venait de lui dire. Le visage teinté d'une autre couleur, celui-ci avait du mal à s'exprimer de nouveau. Pas parce qu'il n'avait qu'une main pour le faire. À ce niveau, cela était une habitude pour lui, mais plus parce que la situation sortait vachement de ses habitudes. Avoir une fille aussi près de lui, qui lui prend le bras comme dans les films à l'eau de rose et qui lui disait qu'il l'aimait bien. Est-ce que c'était un rêve ? Un petit doute commençait à naître dans l'esprit du géant.

Je ... Merci ... Je t'apprécie aussi.

Alors que son regard était fuyant. 

Les deux étudiants se rendirent ensuite à l'endroit souhaité. Prenant chacun leur commande, ceux-ci passèrent le reste de l'après-midi ensemble et durent se quitter pour retourner à l'école que cela soit pour s'entraîner ou étudier.

Quelques jours ont passé depuis cet après-midi. Koji souriait en repensant à cette journée précise tout en restant concentré sur ses cours bien sûr. Pas question qu'une fille le détourne de son but. Il avait tant fait pour se rendre jusqu'ici. Hors de question d'être distrait. Quoi que la Saint-Valentin pouvait être considéré comme une pause durant le programme ? Son regard voyait bien que ses collègues recevaient des chocolats, des fleurs ou des cartes. Le pauvre lui n'avait rien reçu. D'un côté, il s'y attendait. Étant qu'un élève de second plan, qui aurait envie de lui offrir quoi que se soit.

Ne se sentant plus dans l'humeur d'être parmi tous ses gens, Koda décidait de retourner dans sa chambre dans le dortoir. Un grand soupir lorsqu'il fermait la porte de sa petite demeure. Un petit lapin blanc venait l'accueillir et frotter son petit museau sur le visage de son maître. L'étudiant déposait gentiment le lapin sur le lit le temps de se mettre plus confortable.

En enlevant sa chemise, il remarquait que quelque chose venait de tomber de sa poche. Un brin curieux, il se penchait pour le ramasser et se rendre compte que c'était une lettre. Mais qui avait bien pu écrire cela ? Est-ce que c'était une vraie lettre ou une simple farce. La seconde option lui faisait peur, mais avec ses grandes mains, Koji prenait le temps de l'ouvrir. Tout ce qu'il arrivait à comprendre, c'était les kanjis qui indiquaient que le message était en français. Il prenait donc le temps de nourrir son petit lapin avant de quitter la chambre pour se rendre à la bibliothèque ou du moins à un endroit qui pourrait y avoir un dictionnaire français. Après un bon moment à chercher, celui-ci comprenait enfin le message. Son visage devait était rouge écarlate à la fin du message. Cachant rapidement la lettre dans la poche de son pantalon, celui-ci quittait l'endroit pour tenter de la retrouver. Il n'avait pas de cadeau ou rien pour la remercier en retour. Que pouvait-il bien faire ? Chaque chose en son temps. Pour l'heure, il devait la retrouver. 

Notre jeune héros cherchait partout dans l'école. En ne prenant pas le temps de demander si quelqu'un l'aurait vu. Dommage, cela lui aurait sauvé plusieurs minutes à courir en ''rond''. Ne la trouvant pas à l'intérieur de l'établissement et n'osant pas aller dans le dortoir des filles, notre géant décidait de quitter l'endroit pour se rendre dehors. Mais à quel endroit ? Se grattant un peu la tête se disant qu'elle pouvait être n'importe où. C'était en observant un oiseau qu'il avait eu une idée. Cependant, est-ce que c'était une bonne chose d'utiliser son alter dans une situation aussi banale ou du moins qui n'est pas dangereuse ? Hmm, avait-il réellement le droit de faire son idée ? Qui le serait après tout. Il interpella donc l'oiseau qui se trouvait non loin de lui.

Guide moi a une fille aux cheveux courts noirs, plus petites que moi et ... qui se repose ?

Il avait un certain doute à la fin. Car, il la connaissait que depuis peu et qu'il se fiait à leur toute première rencontre. Rencontre qui avait débuté avec elle qui se reposait. Si jamais elle avait eu la même idée, elle pourrait être plus simple à trouver non ? Bref, notre jeune homme suivait donc l'oiseau qui semblait s'informer auprès des autres oiseaux. Courant pour ne pas le perdre de vue, celui-ci se rendit dans la forêt en grosse sueur. Les mains sur les genoux, Koji prenait le temps de reprendre son souffle avant de poursuivre la recherche.

Un petit oiseau se rapprochait de Statera qui observait les nuages. Est-ce que cela allait être assez pour qu'elle comprenne que son ami était dans les parages ? Non sûrement pas. Ce qui lui permettait d'arriver tranquillement vers elle avec un grand sourire malgré sa gêne qui devenait de plus en plus grande. Son pied droit frottait l'herbe de la pointe des pieds alors que les mains de l'homme de pierre se serraient ensemble avant de tousser pour attirer l'attention de Statera avant de procéder aux signes.

Salut.

Tout en se rapprochant un peu plus d'elle. Celle-ci semblait encore plus petite se trouvant au sol.

Désolé, cela m'a prit beaucoup de temps pour lire ta lettre.

Tout en fuyant le regard un instant avant de lui tendre une main pour l'inviter à se lever. Sans doute que cela était trop étrange pour lui de parler à elle lorsqu'elle se trouvait plus ''petite'' qu'à la normale.

Pas qu'elle n'était pas compréhensible bien au contraire. Simplement que je ne suis pas habitué avec le français.

Tout en rigolant nerveusement par la suite. Oh venait-il de dévoiler en riant qu'il avait une voix ?

Enfin , Koji avait trouvé Statera. Enfin, c'était l'oiseau qui l'avait trouvé, mais ce n'était qu'un tout petit détail dans ce récit. Il prenait le temps de la saluer comme il se doit et d'hocher rapidement de la tête positivement pour répondre à la question de la demoiselle. Il allait bien, même s'il se sentait un brin bizarre. Celui-ci ne savait pas trop pourquoi d'ailleurs qu'il avait agit de la sorte. Se trouvant à présent sur place à ses côtés, autant faire en sorte que cela ne soit pas une catastrophe totale. Tendant sa main pour l'aider à se lever, Statera lui disait que cela était plus original d'écrire en français pour l'occasion et qu'elle espérait qu'il avait aimé la lettre tout en rajoutant qu'il en avait sans doute reçu d'autre. Hélas cela n'était pas le cas de la fille. Les deux avaient rit nerveusement. Merde, il venait de se démasqué lui même.

Sa collègue de second année pouvait voir la panique grandissant dans les yeux de Koji. Que pouvait-il faire à présent. Sans trop réfléchir, il la serra dans ses bras. L'accolade était légèrement tendu au départ dût au stress qu'il c'était lui-même crée. Cependant, cela avait prit peu de temps pour que les bras la colle davantage contre lui et en douceur. Même qu'il rapprochait son visage pour pouvoir lui murmurer les mots qui allait suivre. Le pauvre il parlait certes, mais en bégayant.

- Ttu .. es la seule qqui m'a offfert une letttre.  

Tout en évitant de la regarder alors qu'une de ses mains lui caressait sa chevelure noire.

- Et ppour ma vvoix ... n'est pparle à ppersonne d'acccord ?