Quel dommage... Je ne pourrai pas explorer Yuei comme ça. Je trouverai bien un moyen un jour. Si ce n'est pas elle, je trouverai bien une autre façon, ou un ou une autre élève. J'en ricanai intérieurement. Je lui souris.

« Nous pouvons. J'ai un petit confort personnel. Tu découvriras mon intimité, es-tu prête ? »

Je ricanai tendrement en la regardant, entrelaçant mes doigts, les coudes sur la table pour poser ma tête dessus.

« On y va maintenant, petit Bourgeon ? »

J'entamai d'ailleurs l'accord en me levant, tendant ma main vers elle.

« Allez, viens. »

à vrai dire, Ine est très surprise... Elle qui est si mystérieuse, au point de ne même pas lui donner son nom la fait venir chez elle... hum... ça cache quelque chose... Mais la jeune étudiante n'en fera rien. Elle se contente d'acquiescer quand elle lui demande si elle est prête.

- On y va maintenant, petit Bourgeon ?

Elle prends la main tendue dans un "oui" avant de la suivre innocemment... trop sûrement... La confiance qu'elle lui accorde est plus qu’irrationnelle en soit mais ça, Ine ne s'en rends pas vraiment compte... Tout ce qu'elle voit c'est que Madame N est trop gentille et qu'elle la suivra sans trop se poser de questions...

Je l'attirai à moi et embrassai tendrement sa joue d'un sincère baiser avant de sortir, en ayant précisé à la serveuse que le billet contiendrait le pourboire. Je souris en tenant la main de ma petite élève.

« Je t'avais promis un baiser. Malheureusement, tes lèvres seront pour un autre, ou une autre d'ailleurs. Sauf si je peux le voler. »

Je ricanai légèrement. Je rentrai dans les bas-quartiers et passai par bon nombre de ruelles malfamées, où diverses personnes nous regardèrent de travers, je n'en fis rien, continuant la marche mais en l'accélérant avant de monter des escaliers et ouvrir un appartement. Quand nous rentrâmes, il y avait des décorations purement égyptiennes, des posters y référant, une grande garde-robe, un lit double aux couleurs dorées et blanches. Une autre salle donnant sur une raisonnable salle de bain et l'autre sur un salon/cuisine. Tout était rangé correctement, ordonné. Je m'avançai en souriant.

« Tu as intérêt à garder ça pour toi sinon je te ferai souffrir. »

Je souris doucement en refermant derrière elle.

« Comment veux-tu que je sois ? En sous-vêtements ? Nue ? »

Je me tournai sur moi-même, faisant vire-volter ma longue chevelure.

« Et je t'offre un petit quelque chose à boire ? »

Elle se laisse entrainer, lâchant un petit "au revoir à la serveuse avant que Madame N ne l'entraine dans une multitude de ruelle plus ou moins mal occupées dont elle ne saurait sortir seule puis, chez elle...

- Tu as intérêt à garder ça pour toi sinon je te ferai souffrir.

- N... ne v... t'en fais pas...

Elle as un petit rire nerveux, par inadvertance elle faillit repasser au vouvoiement...

- Je n'en dirais rien, à personne... et... Je préfère que tu restes tout de même en sous-vêtements... pour ça je... je crois que tu connais ta taille...

Elle reprends un sourire en déclinant gentiment son offre, puis sort une paire de mètre ruban.

- ça ne te dérange pas si... Si j'utilise mon alter ?

Je me retournais avec un petit rictus, je vins attraper son menton avec deux doigts en rapprochant mon visage du sien.

« Tu as failli. Refais-le encore une fois, et tu le regretteras. »



« J'aimerais que tu le fasses, toi-même. Ne compte pas toujours sur ton Alter. Je préfère être nue, pour être sûre que tu ne te trompes pas dans tes mesures. Viens à moi, petit Bourgeon. »

Elle frissonne une fois attrapée par la grande femme avant d'acquiescer sans un mot, timidement.

- Promis... Mais je suis désolée c'est une habitude... Dont j'ai du mal à... à me..meh je heu...

Elle la voit se désaper totalement en rougissant... Elle perds totalement le fil de ses pensées, ne sachant plus où elle est ni ce qu'elle fait là...

- J'aimerais que tu le fasses, toi-même. Ne compte pas toujours sur ton Alter. Je préfère être nue, pour être sûre que tu ne te trompes pas dans tes mesures. Viens à moi, petit Bourgeon.

Ine ne sais pas où se mettre... Autant faire ce qu'elle lui demande et prendre les mesures. ça lui fait quelque chose sur quoi se concentrer tenter de ne pas trop y penser... Elle est rouge tomate.
Elle commence ses mesures, très lentement, essayant de ne pas trop la regarder mais c'est peine perdue.. C'est comme dire à quelqu'un de ne pas penser à quelque chose pour qu'il y pense... il suffit qu'elle se disent de ne pas regarder pour qu'elle regarde... Surtout que bon, pour ne rien arranger, elle est très belle, ce qui a tendance à complexer ENCORE plus la jeune fille qui bafouille des instructions pour les mesures du genre "Levez les bras s'il vous plait" ou "vous pouvez poser votre pied en hauteur ?" ponctuées de nombreuses hésitations... Cependant, elle sa beau être tremblante, elle prends le temps qu'il faut pour des mesures précises qu'elle consigne sur papier avant de ranger le mètre ruban... à cet instant elle ne sait que faire ou dire... alors elle reste là... toute bête, ses mains serrant le tissus de sa jupe alors qu'elle tente de garder son regard loin de Madame N...

Je souris en exécutant ses ordres sans la moindre contrainte, mais en mettant mes formes et mon corps en avant. Quand elle eut fini, je me tournais vers elle, mes cheveux cachant presque mon corps alors que je me penchai vers elle, tenant son menton de nouveau entre deux doigts.

« Je vais t'avouer quelque chose. Quand je menace, je ne laisse jamais de seconde chance. »

Je ricanai doucement en rapprochant mon visage.

« Sinon les personnes prennent de la confiance. Je t'avais prévenu, au parc, sur le banc, que je ne te laisserai aucune autre chance. Tu te doutes que je n'ai pas été honnête tout à l'heure à t'avoir dit que je le laisserai passer. »

Je rapprochai davantage mon visage en soufflant chaudement sur ses lèvres.

« Tu vas être punie, Ine. »

Je refermais mes lèvres sur les siennes doucement.

Voilà fini ! Il ne reste plus qu'à ranger le ruban et laisser à Madame N le temps de se rhabiller ! Ine commence à peine à se déten~

- Je vais t'avouer quelque chose. Quand je menace, je ne laisse jamais de seconde chance.

La jeune fille avale sa salive... Ok, là elle fait vraiment peur... Et... Et Elle va l'embrasser !?
...
Et bien... oui... Elle l'embrasse... Ine à chaud tout d'un coup ! Elle avait imaginé pleins de trucs mais certainement pas ça ! Elle rétorquerait bien que ce n'est pas une punition en général, mais c'est à peine si elle respire alors parler ? Impossible !
Elle est comme figée, son regard plongée dans celui d'Anket, de longues secondes passent avant qu'elle n'arrive à bafouiller une phrase incompréhensible...

Je lui souris, elle se laissait faire, je lui avais certainement volé son premier baiser. Je continuai mes baisers sur ses lèvres délicatement de mes lèvres douces sur les siennes, j'avais les yeux mi-clos en regardant son rouge au visage, elle était mignonne, à croquer... Je la croquais actuellement. Elle était mienne. Je lui murmurai en ricanant.

« Alors, tu te laisses faire... ? Tu attendais ça aussi ? Cela peut paraître pour un viol si tu n'es pas consentante, petit bourgeon. Je ne veux pas être accusée de cela. Mais je ne te forcerai pas non plus, je ne suis pas un monstre. »

Je reculai légèrement pour la regarder de haut, ma poitrine en avant et un sourire en coin.

Si elle attendait ça ?! Clairement pas !

- Je heu... non. C'est... enfin...

Elle se perds dans une explication qui n'arrive jamais ! Mais en soit, Ine n'appellerais pas ça un Viol... Elle piétine un peu sur place ne sachant où se mettre. alors qu'Anket la toise de toute sa hauteur.

- Désolée... Je... J'en dirais rien... Promis...

Pour Ine, c'est hors de question de risquer d'envoyer Madame N en prison pour un truc aussi simple qu'un baiser... Certes, pour elle c'est pas "rien" mais le fait est que ce n'était pas désagréable...
Les yeux de la jeune fille vagabondent dans la pièce, n'osant se poser sur son hôte...

« Tu es tellement mignonne, petite Ine. Si innocente. »

Et si naïve.

Je la toisai encore en tournant autour d'elle, venant embrasser sa joue. Je lui murmurai près de l'oreille, soufflant chaudement dessus.

« Je parlais du fait de si je voyais ton corps nu, contre le mien. Que mes lèvres et ma langue se baladent sur ton corps frêle. Et que je lui fasse découvrir des choses que tu ne connaîtras peut-être jamais. »

Je souris tendrement, me retrouvant devant elle, effleurant mes lèvres aux siennes sensuellement.

Que dire ! Que faire ! Rien ne lui viens à l'esprit alors... Elle ne fait rien... Rien du tout, si ce n'est observer Madame N, comme un félin, rodant gracieusement autour de sa proie... Lorsque sa langue se délie, elle ne trouve rien de mieux à dire que :

- Je... je ne crois pas que mon corps aille avec le tiens... Je... suis un peu... Comme "cassée"...

Elle dit ça avec un ton comme si elle avait abandonné... Il faut dire que son complexe en prends un coup en voyant l'égyptienne. Elle a un regard tout triste, qui regarde en bas à droite de la pièce...

Toutes deux passèrent quelques heures de plaisir sur le lit de l'égyptienne. Après ceci, un repos. Puis encore après, Ine repartit chez elle.