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Natsu Heiwa
Élève de seconde année
# → Au bord de l'eau [ Pv Esther ]
Lun 23 Juil - 20:57

HEIWA
NATSU

D. Leblanc
Esther

瞑想 MEDITATION
Aucune âme qui vivent, simplement moi-même et le vent pour seul observateur. Il y avait bien longtemps que je n'avais pas ainsi taillé les sentiers battus pour me diriger vers les hauteurs de la ville. Un peu trop pris par les quelques projets en cours certainement, il faut que le rythme que l'on poursuit a U.A me coupe un peu dans mes habitudes, mais pour ce week-end retour aux sources. Il est grand temps de reposer aussi notre esprit. Les températures de saison ne sont certainement les meilleures pour effectuer se genre de retraite mais cela n'en sera que mieux.

A peine une petite heure en dehors de la grande route quittant la ville se trouve un endroit plutôt déboisé où j'aime me rendre, bien souvent pour simplement profiter du grand air mais surtout pour admirer la magnifique cascade que se trouve non loin de là. Une descente d'eau pas réellement impressionnante en terme de grandeur mais qui délivre quand même un certain débit et qui a le mérite de terminer sa course dans une étendu d'eau que très légèrement dénaturée. Un vrai paradis surtout quand on a le bonheur de se promener ici l'été. Suis-je venu dans cet endroit de rêve pour une baignade ? Je ne sais pas si on peut appeler ça ainsi. Dans l'art de vivre du Kung-Fu la méditation prend une part importante et c'est précisément ce qui m'amène en cette mâtiné ensoleillé.

Arrivé sur les lieux, je prend un bref instant pour admirer la beauté du lieu. J'ai beau le connaitre par coeur, je ne peux m'empêcher d'affiché un sourire plus que marqué sur mon visage. L’élégance de cette masse d'eau me touchera toujours en plein cœur. J'en laisse alors échappé mon baluchon du jour qui ornait il y a peu mon épaule. Je me presse d'enlever se qui me sert de tenue pour me retrouver presque nu, simplement habillé d'un léger caleçon. Il fait un peu frais tout de même. Mais qu'importe, ni une ni deux, sans même une réelle préparation je pique une tête dans la source d'eau. Mon bonnet ? Je l'ai oté, le pauvre il apprécie peu le passage en machine. Échauffé de quelques brasses, je prends place à l'endroit convoité. Assis en tailleur sur l'un des nombreux rocher se trouvant au point de chute de la dite cascade, je profite, tout simplement.

Je n'ai pas pris place sous la colonne d'eau principale, le flux m'emporterais de son écoulement, je me trouve juste a côté sous un débit moins important mais quand même assez puissant. Mains sur les cuisses, genoux croisés, je finis par fermer les yeux. L'eau me déséquilibre constamment, mais après quelques minutes acclimatation je suis serein ne bougeant pas d'un centimètre. Je suis prêt, débutons ! La méditation peut débuter ...
Natsu Heiwa
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Invité
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# Re: → Au bord de l'eau [ Pv Esther ]
Mer 1 Aoû - 18:29
ft. HEIWA
Natsu
Au bord de l'eau
─ Samedi.

La capote de la Bentley repliée, les filaments de la chevelure au blond cendré de la métisse ondule au courant d'air. Plus clairs de par l'amour du soleil, ceux-ci glissent contre son visage et en pourlèchent un court instant les contours, un vague râle roulant hors de sa gorge. Et, une main aux bouts de doigts tapotant sur le volant qu'elle dirige avec aisance, l'autre s'affaire à remonter la paire de lunettes de soleil Gucci sur le haut de son crâne pour profiter de la vue. Les deux perles de ses yeux roulent avec lassitude sur le côté, longeant les collines et les monts partiellement recouverts de denses zones boisées. La montagne, et ses charmes. Un sourire se glisse sur ses lèvres, étirant à peine leur légère touche de rose orangé.

Pourquoi se retrouver là ? L'idée même de cette pensée la fait doucement rire. Aussi loin que possible de ce fou, à l'abri de l'appel constant de ses bras. Aujourd'hui est un jour tout sien, un jour qu'elle souhaite passer loin de la cité et de son tumulte incessant. La voici donc partie à l'aventure, avec pour seul compagnon son sac de voyage et le peu que celui-ci contient : une bouteille d'eau et un repas en tupperware, un kit de premiers secours, et enfin son vieil appareil photo à polaroids.

En arrêtant enfin la voiture, garée à la va-vite sur un parking de fortune organisé de bandes blanches usées et presque effacées, sécurisé de barrières de bois à l'allure pour le moins fragile, elle se saisit du chapeau de paille large écrasé sous son sac sur le siège passager pour l'installer à sa place due. A nouveau ses mains se séparent, l'une coupant le contact de l'automobile quand l'autre en ouvre la portière pour sortir ses jambes. En se levant de sa place, la franco-italienne tourne les clés dans sa main pour pouvoir saisir également la bretelle de son sac, la jetant sur son épaule dénudée dans un geste répété trop souvent pour ne pas avoir jusqu'à l'allure de l'habitude. Enfin prête, elle s'éloigne du véhicule et range ses clés pour pouvoir remonter légèrement le bustier de sa combinaison à motif floral blanc et cyan sur un fond bleu marine. Pour une fois, l'été aura eut raison de sa manie des couleurs classiques, bien qu'elle ne demeure toujours très loin des couleurs criardes portées par ses collègues féminines. En tapotant dans le gravier ses talons beiges elle songe à celles-ci, ces autres femmes, qui se parent comme des autruches et jouent à ce jeu d'apparences qu'elle a tant cherché à fuir en se détachant au mieux de sa famille.

Et le revoici de retour dans son esprit. Encore et toujours. Charmant de toute sa simplicité, de sa paresse à être parfait. Nerveusement, l'une de ses canines mord dans sa lèvre inférieure en passant par-dessus celle-ci, rougissant la peau délicate qu'elle maltraite ainsi quelques secondes, le temps de se décider sur une direction à prendre et à suivre afin de penser à autre chose. Pourtant malgré d'être bientôt lancée sur cette piste du hasard, appareil photo en main pour saisir quelques clichés de ce monde verdoyant moins touché par le voile de la pollution, les pensées tourbillonnent dans sa tête et lui font balancer les hanches de droite à gauche à chaque nouveau pas.

“ Des yeux qui font baisser les miens,
Un rire qui se perd sur sa bouche.
Voilà le portrait sans retouche
De l'homme auquel j'appartiens ”

La voix perdue en éclats quelque peu rendu irréguliers par les pas alternant entre descendre et monter les sentiers étroits, la métisse chantonne. Un petit tour sur elle-même d'un mouvement léger et rassuré par l'absence de populace et la voilà qui reprend son chemin. Quelques mètres plus loin, entre deux arbres et bruissons, le bruit d'une chute d'eau enflamme son intérêt du moment, que l'on ne catégorisera pas de passion puisqu'aucune réelle passion ne l'a jamais agitée. A moins que... Et la chansonnette reprend de plus bel, diminuant en intensité alors qu'elle se penche pour retirer ses chaussures et les porter d'une main, se plaisant à fouler l'herbe de ses petits pieds nus.

Et, après quelques détours, la destination lui apparaît enfin. La cascade, dessinée entre les arbres, éclabousse les rochers en contrebas et provoque ce son sec et pourtant si relaxant de clapotis vigoureux. Quel dommage que cette harmonie lui ayant paru jusque là presque secrètement privée se voit troublée par la présence d'un (jeune) homme se prenant pour une miko en repentance. Ou un moine en plein pèlerinage. Comme s'ils n'avaient pas, tout ces jeunes gens, le temps de faire ce genre de choses.

En haussant légèrement un sourcil, l'idée lui vient toutefois sous un angle intéressant. N'est-elle pas là pour prendre des photos, après tout ? En posant ses talons dans l'herbe, ses pieds se posent sur les rochers glissants défilant presque un passage d'une rive à l'autre du bas de l'écoulement. Petit pas à petit pas, à la recherche du meilleur angle, la perfection de son point de vue n'est enfin trouvée que dans un fragile équilibre sur une minuscule pierre. Et le "tac" du déclic de l'appareil retentit, toutefois étouffé par le hurlement du torrent, faisant bientôt place au bruit grésillant du développement alors qu'elle tâche de retourner sur sa bordure initiale.

En s'y posant, assise dans l'herbe sur ce terrain légèrement penché, elle se délivre de son chapeau puisque les arbres font bien assez d'ombre à eux seuls. Et ses doigts jouent de force, son pouce glissant contre son majeur pour claquer contre son index et tenter d'attirer l'attention du phénomène du moment auquel sa voix s'adresse bientôt à son tour également, d'un ton si neutre qu'il en frôle l'inexpressif, le désintéressé :

“ Jeune homme. Souhaites-tu la photographie ? ”
Anonymous
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