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Hanami Sato
Élève de troisième année
# the feelings got lost in my lungs - Johan
Lun 15 Mai - 23:12
When you come around, I get paralyzed And every time I try to be myself It comes out wrong like a cry for help It's just not fair, pain's more trouble than love is worth I gasp for air, it feels so good, but you know it hurts But you make me wanna act like a girl Paint my nails and wear perfume for you Make me so nervous that I just can't hold your hand You make me glow But I cover up, won't let it show So I'm putting my defenses up 'Cause I don't wanna fall in love If I ever did that, I think I'd have a heart attack I think I'd have a heart attack
The feelings got lost in my lungs

Hanami soupirait en regardant son reflet dans le miroir, elle finit par attacher sa dernière mèche tressée à son chignon. Bordel, elle détestait ce genre de soirée... Ou elle devait faire bonne figure, sourire beaucoup trop et surtout avoir un semblant de sociabilité avec tellement d'inconnu, dont elle n'en a rien à faire et qu'elle reverra probablement jamais. Mais c'était comme ça, elle était là parce qu'il le fallait, elle savait que son père aimait qu'elle soit là, c'était sa petite princesse, sa fierté et relatait ses exploits la présenter a tout le monde, c'était ce qui lui faisait plaisir, il l'encensait devant les autres, fier d'être son père... Ouais, mais Hanami appréciait très peu, il le savait, c'est pour ça qu'il lui demandait rarement de le faire, mais cette fois, ce soir elle avait doublement de raison d'être là. Pour soutenir son père dans son projet, d'exporter son entreprise au États-Unis, chose naturelle pour elle, d'être présente pour son père, mais... Il y avait aussi lui.

Elle le voyait approcher dans le miroir, se plaçant derrière elle, entourant sa taille de ses mains "Trop belle, Honey ~"... Bordel, elle détestait ce surnom sérieux... À Gerbait, mais elle ne disait rien, jamais. Pourquoi ? Bah... Elle ne le savait pas trop, elle avait accepté cela au début de leur relation, elle l'avait rencontré pendant ses vacances, un pote a son frère, puis potentiellement un futur partenaire de son père, elle soupira. "Enlève tes pattes de là, tu vas froisser ma robe... " Lâcha-t-elle en soupirant, elle était devenu comme ça avec lui, depuis son retour au Japon... Distante et évitant le plus possible de contact, il lui avait fait déjà la remarque, elle avait simplement haussé les épaules prétextant le stress de la rentrer, ses entraînements et tout le boulot qu'elle laissait passer parce que monsieur voulait se promener avec elle accrocher à son bras. Hanami était une bosseuse, elle travaillait plus qu'elle ne faisait n'importe quoi d'autre, et il avait du mal à accepter son rythme, mais il fallait qu'il s'y fasse. Mais ce n'était pas tout en vrai, c'était que des excuses, si elle s'éloigner de lui, c'était juste que la vérité l'avait frappé comme une puissante gifle, lui, elle ne l'aimait plus... elle ne l'aimait pas.

C'était compliqué, bizarre, elle s'était bien rendu compte que si elle avait été aussi réceptive à ses flirts, c'était juste pur oublier quelqu'un d'autre, ça avait marché, quelques mois, jusqu'à ce qu'elle tombe en face de lui, là, c'était la vérité qui l'éclatait au sol. Elle n'avait d'yeux que pour un homme et ce n'était pas celui avec lequel elle était présentement, ça lui retournait l'estomac... Est-ce qu'elle n'osait pas le quitter ? Non, elle avait l'intention de le faire, mais pas maintenant, ça faisait un moment qu'elle y pensait, elle y avait réfléchi des dizaines, des centaines, des milliers de fois, elle avait retourné la question dans tous les sens, l'issue était toujours la même. Mais elle ne pouvait pas entacher la soirée de son père, elle ne pouvait pas salir les relations professionnelles qu'il avait avec le père de son "petit copain". Il la lâcha sans rien dire "On y vas, ton père doit nous attendre." Il sortit de la chambre sans même l'attendre, ça y est, bébé fait la gueule ? Il était pire qu'un enfant putain. La brune lui emboîta le pas, le rattrapant dans les escaliers pour passer son bras autour du sien, fallait faire bonne figure...

...

La soirée se passait plutôt bien, Hanami avait rencontré des gens qu'elle ne connaissait pas et Dieu merci, il y en avait un qu'elle connaissait par cœur, qu'elle appréciait comme un membre de sa famille, le petit vieux qui habitait la maison d'à côté, alors, il n'avait rien d'un investisseur, ni d'un mec super riche, il habitait le quartier depuis super longtemps, bien avant que ça devienne le quartier des petits riches avec un balai dans le fion. La mère d'Hanami allait souvent l'aider a jardinait à l'époque et Hanami faisait la même chose, et c'était comme un grand-père pour elle, encore plus que ses grands-parents maternelle qu'elle maudissait pour leur avoir tourné le dos à la mort de sa mère. M'enfin et ce qu'ils faisaient, ce p'tit vieux et Hanami, c'était lui inventer une vie de gros riche, pour qu'il puisse faire le fier devant tout le monde, ça les amusait tous les deux. Ce soir, il était le directeur d'une galerie d'art à la retraite. Enfin, Hanami était en train de discuter avec lui, jusqu'à ce qui lui parle de ce type. "Ton père m'a dit que t'as un petit ami" Elle soupira intérieurement, non pas qu'elle ne voulait pas en parler... Si elle ne voulait pas en parler, parce qu'elle savait qu'elle avait fait une erreur en étant avec lui, encore plus en restant pour ne pas foutre en l'air le boulot de son père. Elle n'avait pas eu le temps de répondre, il avait enchaîné "Oh, je vois. Tu sais ma petite, ce n'est peut-être juste pas le bon, tu sais, j'ai le coup d'œil pour ça, présente le moi et je te dirais ce que j'en pense". Elle le regardait, elle ne savait pas s'il venait de lire dans ses pensées, mais c'était peut-être une façon pour lui de vouloir la rassurer en lui disant un truc du genre "c'est ok, ça se tente", ou même peut-être qu'il serait plus franc "laisse tomber, t'es trop bien pour lui" ou tout autre vérité qu'il pourrait lui dire, l'encouragent encore plus dans la démarche qu'elle allait entreprendre. Le vieil homme posa sa main sur l'épaule de la jeune fille, un sourire sur les lèvres, il était trop gentil et elle allait faire ce qu'il lui demandait, pourquoi pas et puis, ça faisait quand même un moment qu'il ne se pavanait plus avec Hanami à son bras, il avait fini par la lâcher cela faisait quoi ? Un super moment, elle ne pouvait déterminer combien de temps exactement, mais au minimum, une heure, était passé, d'habitude, il ne la lâchait jamais d'un centimètre, c'était... Étrange.

La brune laissa le vieil homme à la recherche de celui qui était son petit ami, le prénommer Noah. Elle balaya le salon blindé d'inviter sans le voir, Hanami alla demander à son père qui disait ne pas l'avoir vu, il lui dit que peut-être, il était monté à l'étage, pour une raison ou pour une autre, peut-être une soirée trop pompeuse pour lui, sans autant d'alcool et de musique comme il en avait l'habitude, peut-être que juste ennuyer, il avait été se réfugier dans la chambre de la demoiselle. Elle haussa les épaules, elle allait vérifier, il était hors de question qu'il se planque alors qu'elle, elle était obligée de supporter tout ça. La père de Liam allait reprendre l'affaire du sien au USA, hors de question qu'il passe sa soirée en haut alors qu'Hanami devait se taper cette réception à la con. Bref, la brune avait donc décidé de monter à l'étage pour voir, vérifier et le traîner lui aussi à s'ennuyer à cette soirée, non mais oh. Elle poussa la porte de sa chambre, personne.

La lumière de la lune éclairée sa chambre de gamine, ses peluches près de la fenêtre, son grand lit aux draps de couleur rose, son pc éteins, pareil pour sa télévision, les photos sur son mur avait une autre dimension plongée dans la pénombre de la pièce, son téléphone portable gisant d'un air meurtri sur le coussin au milieu de son lit. Oh dieu, je viens te sauver, soupira-t-elle en le saisissant dans ses mains, elle pourrait s'éclipser dans un coin du salon, dans la cuisine, pour aller surfer sur le net ou jouer à un jeu pour moins se faire chier et si elle se faisait griller, elle avait déjà une excuse toute prête. La jeune fille sortit alors de sa chambre en refermant la porte et puis, quelque chose attira son attention, cette lumière qui provenait du bureau de son père, encore plus étrange que la porte était légèrement ouverte. Son père ne la fermait toujours, pas forcément à clé, mais, cette porte ne restait jamais ouverte, même quelques centimètres. Est-ce que Noah était là ? Qu'est-ce qu'il pourrait bien foutre dans le bureau de son père ? C'était peut-être une erreur, elle se faisait des idées, dans la précipitation, l'arrivée des invités, peut-être que Kuro avait juste oublier d'éteindre et de clancher correctement la porte ?

Les talons d'Hanami claquaient le sol, le bruit sur le placard, se retrouvant étouffé par le long tapis qui menait au bureau. Elle entendit des bruits, des murmures, bordel ... Il se passe quoi ici, elle était déterminée à ouvrir la porte et lever le voile sur le mystère du bureau de papa ouvert. Puis finalement, la main sur la clenche, la porte légèrement ouvert, l'ayant poussé un petit peu, son visage se décomposa, comme si elle venait de prendre un coup de couteau dans le ventre, dans le dos, son estomac se retournait en une fraction de seconde, putain, elle aurait pu imaginer que ça serait plutôt son cœur qui aurait été blessé en voyant son mec, coller contre cette meuf, non sérieusement. Noah, celui qui était censé être son mec, clairement trompait cette pauvre Hanami avec la secrétaire sur le bureau de son père.

Son égo, son amour propre, son orgueil venait d'être mis à terre et rouer de coup, peut-être un peu son cœur aussi, elle s'était quand même attaché a ce type d'une certaine manière, même si elle pense l'amour qu'elle avait pu ressentir comme un vilain mensonge, c'était quelque peu... Douloureux. Il lui fallut quelques secondes pour reprendre ses esprits et elle partie comme elle était venu sans un bruit, les yeux dans le vide, le visage pâle, bordel, elle ne comprenait pas ce qu'il se passait, enfin si, mais c'était comme si son cerveau agissait sans qu'elle n'ait le contrôle, elle était comme perdu. Elle descendit les escaliers, se dirigeant vers la porte d'entrée, il fallait qu'elle sorte, l'air était trop dense, elle avait l'impression de suffoquer, elle tomba sur son père "Hanami, ça va ?" Elle leva les yeux vers lui "Euh... Ouais je..." Elle ne savait pas quoi dire, encore moins quoi faire, elle voulait juste s'enfuir. "Il y a... Une surprise pour tout le monde dans ton bureau." C'était sortit tout seul, elle fit un sourire à son père. Se faire surprendre sera une bonne punition pour lui et le père d'Hanami n'allait pas passer l'éponge sur ce qu'il allait voir, elle pouvait bien les laisser gérer cette situation, elle, elle ne savait pas le faire. Elle prétexta voulant prendre un peu d'air pour qu'il la laisse sortir.

Une fois la porte d'entrée fermée, elle sentit son cœur se serrer et elle détester cette sensation. Celle de son cœur qui se tord, sa gorge qui se sert tellement fort qu'elle n'arrive plus à respirer, son nez qui la pique et ses yeux qui commence a couler tout seule. Elle détestait ça. Tout ça, tout ce qui lui arrivait. Peut-être qu'elle le méritait, après avoir été si longtemps une conasse avec tout le monde, ça lui revenait dans la gueule, Karma qui finissait par la punir ? Quoi qu'il en soit, elle suivait le chemin de pierre, sortant de la propriété par le grand portail de fer et la seule chose qu'elle pu faire, c'est courir, pas si facile avec ses talons, mais elle gérait plutôt bien le trucs, elle courrait sans s'arrêter, même quand sa gorge la faisait souffrir, que la pluie avait fini par faire couler son maquillage et tremper sa robe, elle continuer de courir, sans vraiment de destination, c'était une façon comme uen autre pour elle de se défouler, ne pouvant pas se battre, pour défoncer la gueule de cette petite pute et ce gros connard, elle courrait pour se vider la tête. Cela semblait marcher un temps, même lorsque qu'elle n'arrivait plus à prendre la moindre respiration dans sa course folle à travers la ville. Elle finit par s'arrêter quand son talon cassa, sous la pression de cette course, chaussure clairement pas faite pour ça.

Hanami se retrouvait sur le sol, se vautrant pitoyablement sur la route, par chance, c'était une ruelle qui semblait être très peu empruntée, à peine éclairer par un lampadaire, il ne semblait pas avoir de vraies habitations au plus près d'elle, peut-être dans la rue adjacente, ou il semblait y avoir plus d'éclairage. Elle restait sur le sol, le visage coller contre le bitume, elle avait mal, ses mains, ses genoux et sa joue avait pris des coups, elle finit par se redresser, s'asseoir là ou elle était tomber, saisissant le talon de son escarpant gisant sur le sol. Un trop-plein d'émotion, une fille qui ne sait pas gérer ses sentiments, et elle était partie, se mettant a pleurer comme un gros bébé, pas des petites larmichette discrète au coin de l'œil, non, une complainte un bébé blessé avec un torrent de larmes. On devait sûrement l'entendre chialer jusqu'à l'autre bout de la rue, mais c'était le dernier de ses soucis. Elle finit par se déplacer, lentement pour aller s'asseoir sur le trottoir à un mètre de là, retrouvant son portable qui visiblement, c'était aussi éclaté la tronche sur le sol, aussi brisé d'une Hanami qui pleurait. L'écran était cassé, mais elle s'en foutait. Elle le gardait dans ses mains, ses genoux collés contre sa poitrine, les pieds dans l'eau qui coulait jusqu'au le caniveau. Et pour couronner le tout, la pluie ne s'arrêtait pas, au contraire, elle tombait encore plus... Elle avait froid, elle pleurait, elle était trempé et seule, elle avait beau regarder autour d'elle, elle ne savait pas ou elle était, c'était sûrement un quartier ou elle mettait jamais les pieds, elle était perdue, et ne savait pas quoi faire de plus, que pleurer encore...

Elle resta là, seule sous la pluie pendant super longtemps, elle ne savait pas exactement, mais la nuit était bien tombé, encore plus que quand elle avait poussé la porte de sa chambre, il faisait encore plus sombre et la seule source de lumière qu'elle avait, c'était ce lampadaire auquel elle s'était adossé... Son téléphone sonna, enfin, vibra plutôt, la faisant sursauter, sortir de sa torpeur. Elle glissa ses yeux sur l'écran "Noah..." Quelle bonne blague tient. Elle ignora simplement, coupant l'appel le redirigeant directement sur sa messagerie. Elle se remise en position fœtale, pour continuer à pleurnicher comme un bébé et puis si quelqu'un lui demandait, son maquillage coulait à cause de la pluie, ok. Finalement, elle ne pouvait pas être tranquille, son téléphone qui se remit à vibrer entre ses mains. Elle ne voulait parler à personne... Cette fois, c'était son père... Il devait être inquiet oui, mais non, elle ne voulait pas décrocher... Elle voulait prendre son téléphone et le jeter sur le sol, qu'il arrête de sonner, qu'on la laisse tranquille et puis, elle regardait son écran... En martelant le bouton raccrocher elle était entrer dans ses contacts, et elle voyait ce nom... Elle le regarda un moment, ignorant les appels incessant de son père. Finalement, elle lui envoyait un message "Tout va bien, laisse moi tranquille s'il te plaît.". Oui, elle allait insister par message, mais ou moins, il allait arrêter de la harceler, elle avait plus qu'à lui dire qu'elle dormait chez Hitomi et tout irai bien... Enfin, son père serait rassuré et c'était déjà ça. Elle finit par appuyer sur le nom. Et elle eu du mal à parler, sa gorge étrangler par ses sanglots. "Viens me chercher, je suis perdue... Senpai..."
Hanami Sato
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the feelings got lost in my lungs - Johan  Hns10

Hana' parle en crimson (#DC143C).
Johan R. Grant
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# Re: the feelings got lost in my lungs - Johan
Mar 23 Mai - 15:27
LIVRE 3 - CHAPITRE N°4
the feelings got lost in my lungs
Johan R. Grant & Hanami Sato
UDu côté de Johan, tout était très différent. Désormais diplômé et héros à plein temps, le jeune homme passa sa sortie de l'hôpital à rechercher un coin où installer sa propre agence. Aux côtés de sa manageuse, il chercha ainsi un endroit pas trop cher qui lui ouvrirait ses portes. Certes, il pourrait tout simplement rejoindre une autre agence -les demandes affluant suite à sa participation au grand tournois mondial-, mais cela ne lui plaisait pas. Non, Johan, ce qu'il désirait, c'était s'imposer de lui-même dans le monde héroïque. S'imposer personnellement, mais aussi en terme de vision des choses, de manière de penser, d'agir, de vivre l'héroïsme. Quelque chose de compliqué quand on rejoignait un endroit déjà bien figé dans son quartier et dans sa manière de faire.

Après quelques longues recherches, c'est vers Red Alert lui-même qu'il alla demandé conseil. Son ancien maître de stage, et seul héros assez fou pour accepter Johan à ses côtés à l'époque où il était le plus grand fainéant de tout U.A., qui devait très certainement avoir quelques idées où chercher. Et quelle ne fut pas sa surprise de voir l'endroit vidé, aucun autre héros présent, si ce n'est le leader de ce petit groupe qui n'avait jamais fait de vagues.

Au final, après quelques discussions, Red Alert décida de céder à Johan l'endroit, et son agence. Particulièrement content de voir ses changements et son nouveau lui, le vieil homme offrit donc les clefs du tout nouveau quartier général du Héros Électrique, qu'ils nettoyèrent finalement avant de retaper l'endroit et de le remettre à neuf, permettant ainsi à l'agence de renaître.

Le Comique en était plutôt fier, et voilà ainsi quelques semaines qu'il naviguait dans les rues de la ville japonaise pour trouver quelques petits vilains à arrêter. Et ce n'était pas vraiment fructueux, l'électrifié terminant sur le toit d'un bâtiment, dans sa tunique de héros reconnaissable. Un téléphone en main, discutant un peu avec l'équipe restée dans le QG pour voir s'ils trouvaient des petits crimes à gérer.

« Putain, c'est vraiment le calme plat. Rentrez chez vous, j'vais faire de même et pioncer un bon coup. »


Une fois l'appel passé, Johan raccrocha, alors que la pluie commençait à tomber. Ah. Merde. Heureusement que sa tenue était équipée d'une jolie capuche qu'il enfila rapidement tout en soupirant un peu, le froid le faisant au passage pas mal frissonner. Ce n'était pas bien grave. Il allait simplement rentrer, s'enfoncer dans son plumard et rejoindre les bras de Morphée.

Ou en tout cas, c'était ce qu'il pensait, vu qu'un nouvel appel vint faire vibrer son téléphone. Décrochant sans regarder la personne qui tentait de le contacter, Johan pensait tomber sur l'un des membres de l'agence, qui avait peut-être quelque chose à lui dire, un crime de dernière minute ou quoi que ce soit d'autres. Après tout, au vu de l'heure, ça réduisait le champ des possibles. Mais ce n'était pas le cas, et c'était bien une voix féminine mais sanglotante qui vint à ses oreilles. Une voix qu'il reconnaissait : celle d'une Hanami en pleurs qui lui disait qu'elle était perdue.

« Oulà, oulà. Calmes toi, ça va aller. Où tu es ? »


Johan n'avait aucune idée de ce qu'elle venait de vivre. Pour lui, pour le moment, Hanami était simplement perdue, et il lui demanda clairement à quoi ressemblait les alentours, histoire de pouvoir la retrouver. Une fois les indications prises, l'électrifié rassurant du mieux qu'il le pouvait la manieuse des vents, il se mit en route. A force de se balader lors de ses rondes, Johan connaissait les environs.

Après quelques minutes, et un parapluie au passage acheté dans un konbini qui n'était pas loin, le jeune homme arrivé aux côtés de la belle, ouvrant l'appareil pour protéger la brune de la pluie. Il était très étonné de la voir comme ça, dans une si belle tenue, seule, en pleurs. Les yeux écarquillés, il l'aida doucement à se relever, la gardant contre lui pour qu'elle soit bien protégée sous le parapluie.

« Viens, on va te mettre à l'abris. Ok ? »


Heureusement pour eux deux, l'agence n'était pas loin. Elle était vide, tout le monde étant rentré chez eux, mais cela offrait quand même un abri de fortune le temps que la météo ne se calme. Ouvrant la porte, allumant la lumière et le chauffage, Johan alla alors installer la jeune femme dans un siège. Il alla dans son bureau rapidement pour attraper son pull de civil, qu'il vint ensuite mettre contre Hanami, qu'elle puisse se réchauffer et se sécher un minimum.

Il vint ensuite près d'elle, s'abaissant pour être à son niveau, alors qu'il prenait ses mains dans les siennes, les frottant doucement pour les réchauffer. La jeune femme était forte, de caractère mais aussi mentalement, et il était très étonné de la voir dans de tels états.

« Tu veux boire quelque chose ? Un café ? Un chocolat chaud ? »


Combattant et pas réellement psychologue, Johan ne savait pas réellement comment réagir, comment agir. Il essayait de faire de son mieux, qu'elle puisse doucement se reprendre, histoire de mieux discuter après. Devait-il appeler quelqu'un ? Pourquoi était-ce lui qu'elle avait appelé, au lieu de Hitomi ? Johan avait tellement de questions, mais il voulait déjà s'assurer qu'elle aille bien.

Écrit et codé par Johan R. Grant
Johan R. Grant
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the feelings got lost in my lungs - Johan  Qa1i


Merci bb 8D <3
Hanami Sato
Élève de troisième année
# Re: the feelings got lost in my lungs - Johan
Mar 23 Mai - 20:57
When you come around, I get paralyzed And every time I try to be myself It comes out wrong like a cry for help It's just not fair, pain's more trouble than love is worth I gasp for air, it feels so good, but you know it hurts But you make me wanna act like a girl Paint my nails and wear perfume for you Make me so nervous that I just can't hold your hand You make me glow But I cover up, won't let it show So I'm putting my defenses up 'Cause I don't wanna fall in love If I ever did that, I think I'd have a heart attack I think I'd have a heart attack
The feelings got lost in my lungs
Pourquoi, c'était lui qu'elle avait appelé ? ... Aucune idée, au final quand elle cherchait un nom dans sa liste de contact, elle ne s'était pas arrêté a celui qu'elle aurait dû, en toute logique, inconsciemment elle avait continuer et appuyer dessus, comme si son corps, ou son cœur, avait fait le choix pour elle, sans même prendre en compte son bon sens. Elle pleurait, comme un bébé, pourquoi ? Pourquoi, c'était lui qu'elle avait appelé ? Pourquoi il fallait qu'elle pleure, non franchement ? Pourquoi elle n'arrivait juste pas à arrêter ?... En-tout-cas, il était gentil, doux et rassurant, il essayait en tout cas, il la calma un peu, même si elle n'arrêtait pas de pleurer pour autant, sa voix se faisait un peu plus claire et compréhensible... Elle décrit le quartier, enfin la rue dans laquelle elle était, sous un lampadaire, en face, un bâtiment délabré, tagué de quelques dessins, au bout de la rue, la lumière, elle pouvait apercevoir les néons d'un commerce, de l'autre côté, celui d'où elle était venue, un quartier résidentiel avec des maisons assez vieilles, qui était tout le contraire du quartier dans lequel vivait la brune... Enfin, les plus petits détails, elle ne passa pas à côté, histoire d'e décrire avec précision ou elle était, qu'elle espérait qu'il puisse la retrouver rapidement.

Elle commençait à avoir froid, une fois l'adrénaline et tout le reste de sa tornade de sentiment passé, elle était revenue à la réalité, toujours dans sa position, la tête coller à ses genoux, elle sanglotait, reniflant bruyamment presque quasiment tous les quatre à cinq secondes. Et elle finie seulement par relever la tête, après un temps qui semblait interminable, quand elle se rendit compte qu'aucune goutte ne tombait sur sa tête, elle la releva doucement, pour voir un Johan tenant un parapluie au-dessus d'elle... Elle se sentit rassurée d'un coup, un peu moins abattu. Et il l'aida à se relever, elle tremblotait, elle avait froid et était complètement trempée, sûrement défigurer à cause de ses ple.. La pluie, la pluie qui ruine son maquillage, évidemment, rien d'autre... Sa si jolie robe, absorbant l'eau presque comme une éponge, elle restait près de lui, ou il restait près d'elle ? C'était du pareil au même. De toute façon, Hanami n'avait pas dit un seul mot, elle se rejouait cette scène dans sa tête, tout le long du chemin, suivant juste les pas de Johan, les yeux droits devant elle, un regard un peu vide. Et en fait, elle se sentait juste terriblement brisé, c'était étrange, chose qui n'était jamais arrivé, un bug dans son cerveau, ses émotions en pagailles, elle ne pouvait réagir autrement, d'ordinaire elle aurait juste frapper ce qui la dérangeait parce que c'est comme ça qu'elle agissait sous le coup de la colère, mais le problème était, qu'elle ne l'était pas.

Elle était entrée avec Johan dans ce bâtiment, elle n'y prêta pas plus d'attention que ça, elle se contentait de suivre l'homme sans rien dire, jusqu'à ce qui l'emmène à s'asseoir sur une chaise, ce qu'elle fit, sans rechigner. Elle soupira doucement, longuement, réfléchissant encore a toute cette histoire, c'était difficile de passer dessus quand elle ne savait même pas comment réagir a ce qu'elle avait subit. Elle sentit, le pull qu'il lui déposait sur les épaules, elle se contenta de la remercier dans un souffle presque un murmure, et elle l'enfila... Elle sourit, souffla du nez, parce que porter le pull de Johan, c'était comme porter une robe au-dessus de sa robe... Ok, c'était débile, mais rien que de penser que les fringues du garçon était si grand pour elle, ça l'avait amusé pour un instant.

Elle se rassit et fini par poser les yeux sur Johan, glisser ses pupilles cobalts dans l'océan qu'étaient ceux du garçon. Elle avait entendu ce qu'il avait dit, ça l'avait un peu ramener sur terre, elle regarda quelques secondes ses mains dans celles de Johan qui était beaucoup plus grande que les siennes, elle sourit rien qu'en pensant a ça, que ses mains étaient si minuscule au creux des siennes. Et c'est là qu'elle capta, elle n'y avait pas fait attention, trop perdue, mais ce regard que le héros électrique posait sur elle... C'était un qu'elle n'avait jamais vu et elle pouvait ressentir l'inquiétude qu'il avait pour elle. Bien sûr, il ne l'avait jamais vu comme ça, jamais personne ne l'avait jamais vu comme ça, ni même pleurer, parce que Hanami n'était pas une fille qui pleurait... Et puis elle finie par lui répondre. Alors, il croyait que c'était encore une petite fille ? Un chocolat chaud ? Sérieusement ?! Allez, un effort !!

Elle secoua seulement la tête à la négative, non pas de café, pas de chocolat. Elle sortit un "si t'as quelque chose de plus fort, je ne crache pas dessus..." Elle était pas convaincue elle-même de ce qu'elle disait, mais essayer d'oublier avec un peu d'alcool, était quand même une proposition assez séduisante et puis, elle imaginait bien Johan lui dire le plus sérieusement du monde que non, elle n'avait pas le droit de boire... Pourtant, ça n'aurait pas été la première fois, une dix-septième année avait pointé le bout de son nez pendant les vacances pour Hanami, alors, ils avaient fêté ça avec son frère, et pas qu'un peu... D'ailleurs, ses vacances aux USA n'avaient quasiment été qu'une succession de fêtes beaucoup trop arrosé...

Sa langue finie par se délier, non pas qu'elle n'avait pas envie d'en parler, ce qui lui faisait bizarre, c'était que c'était lui, ça aurait été tellement plus facile avec Hitomi... Mais c'était lui qui était en face d'elle. Et Hanami ne voulait pas que le silence devienne lourd, trop pesant et puis, il avait le droit de savoir pourquoi elle venait l'emmerder à quoi ? Deux, trois heures du mat ? Elle ne savait pas, ça n'avait pas d'importance. "Tu sais la vie au Etats-Unis, c'était complètement un autre univers. Tellement loin de tout ce que j'ai toujours vécue ici. Les entraînements, les révisions, toujours travailler, encore et toujours plus pour être la meilleure. Je ne faisais que m'amuser, boire et flirter avec des gens. C'était comme si j'étais dans un autre monde. Un jour, j'ai tellement bu, je me souviens de rien de ce qui s'est passé, j'me suis réveillé avec un tatouage. Jamais j'avais eu l'idée de faire ça, mais c'était fait. Et au final, même si j'ai aimé cet autre monde, je me conforte mieux dans celui que j'ai toujours été. Toujours carré, réglé à la seconde près, tout est orchestré d'une façon, ou aucune seconde ne me permet de m'ennuyer ou de souffler. Alors, oui, j'ai fait des folies, est-ce que je regrette ?"

Elle soupira, essayant une larme coulant sur sa joue égratignée. "Oui. Beaucoup. Pas ce que j'ai fait et dont je ne me souviens pas, je regrette ce dont je me souviens." C'était tellement bizarre d'être face à lui et de lui déballer des choses qu'il ne comprenait peut-être pas ou qui n'avaient pas vraiment de sens pour lui. "J'ai commencé a flirte avec ce mec, enfin, c'était plutôt l'inverse, je suis plutôt introverti, c'est lui qui est venu vers moi, c'était sympa, j'ai un peu jouer le jeu, parce que, pourquoi pas, j'étais en vacances à des centaines de kilomètres de chez moi, personne n'en serait rien si je déborde de mon étiquette de pas drôle et garce de Hanami. Et puis j'ai vu là une opportunité de t'ou.." Elle s'arrêta net, à deux doigts de dire un mot de trop "pour oublier quelqu'un" Elle le regardait toujours dans les yeux. Elle n'était pas habituée à tant de sentiments, et ceux que Johan éveillé en elle finissait par, d'une manière, la faire souffrir, elle avait vu une occasion d'effacer ça et de passer à autre chose. "Alors je suis sortie avec ce type, c'était sympa au final, même si je sais que je me suis juste bercé d'illusion, je m'étais convaincue de l'aimer, alors que non, j'ai... J'avais une once de sympathie pour lui." Elle s'arrêta un peu, le regard de Johan lui pinçait le cœur, bon dieu, elle n'aimait pas ça, il semblait si ... Elle le rendait anxieux et ça ne lui plaisait pas beaucoup.

"Tu sais, ce n'est pas mon cœur qui est blessé... Ça va, il est légèrement pincé, j'avais une nuance d'affection pour Noah. Mais, quand je suis allé le chercher, je ne l'ai pas trouvé, et je suis allé dans le bureau de mon père parce qu'il y avait de la lumière, ce n'était pas normal. Et quand je l'ai vu... Avec cette meuf, la secrétaire de son père, je crois... J'en sais rien. Bordel, il n'a jamais voulu me toucher, alors que bon dieu, je ne demandais que ça, et là, il se tapait cette meuf sur le bureau de mon père, à l'aise. Ça as juste brisé mon ego, mon estime de moi. Je ne suis pas triste, malheureuse parce que je l'aimais. Non. Je me sens bafoué, trahis aussi, mais j'me sens surtout humilié. Je suis une idiote, j'aurais dû comprendre plutôt que, a ses yeux, j'étais juste une femme trophée. Que c'était juste pour s'approcher de mon père et de ses affaires."

Elle se tut un moment, reniflant et essuyant ses joues d'un revers de main cacher dans les manches trop longues du pull de Johan, elle n'attendait pas à ce qui lui répond, qu'est-ce qu'on pouvait bien lui dire de toute façon ? Elle n'avait pas besoin d'être réconforté, parce que ce n'était pas vraiment elle le problème au fond, bien qu'elle l'avait cru pendant un moment. "Je me disais qu'il avait peut-être peur de mon père, il n'a pas forcément l'air commode au premier coup d'œil... Puis après, je ne sais pas, je me suis dit que c'était moi le problème. J'ai un caractère difficile, je suis une fille difficile, ou peut-être que je ne suis juste pas assez jolie. Que je ne suis pas assez attirante, désirable... Avec mes tout petits seins, trop minuscule. Qui en voudrait ? Haha" elle ris, sans vraiment rire, c'était des pensées qu'elle avait eu, et qu'elle avait toujours. Son plus gros complexe, c'étaient ses seins tellement petits, oui, vraiment, cette pétasse de mère nature n'avait pas bien fait son boulot à son goût, mais bon... Elle ne savait pas vraiment vers ou allait, quoi penser, c'était peut-être un peu tout ça le problème ...

Elle soupira de nouveau, esquissant un sourire pour Johan, c'était tellement horrible de se rendre compte de ce qu'elle disait à l'homme qu'elle aimait, d'être si fragile et vulnérable alors qu'elle était le genre de personne à affronter toutes les difficultés avec une assurance à toute épreuve, mais la vie montrait souvent que les apparences étaient trompeuses. Que le tempérament bouillant de Hanami semblait étonnamment dissimuler une flagrante fragilité. Et il pouvait observer une facette de la brune que personne d'autre ne connaissait, même pas Hitomi qui la côtoyer depuis aussi longtemps qu'elle pouvait s'en souvenir. Et finalement, alors que le silence tombait, elle finit par regarder un peu autour d'elle, sans n'y avoir fait aucunement attention avant. Où étaient-ils ? Elle ne connaissait pas cet endroit. Ce n'était pas l'endroit où il vivait, enfin, est-ce qu'il vivait encore là-bas, dans ce gîte ? Peut importe, elle prit le temps de regarder autour d'elle... Visiblement, ce n'était pas un lieu de vie... "Où on est ?" Demanda-t-elle, espérant un peu passer sur le mélodrame qu'elle causait, c'était peut-être un moyen de dévier la conversation, elle ne voulait pas que Johan se sentent juste mal à l'aise à cause d'elle...
Hanami Sato
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Johan R. Grant
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# Re: the feelings got lost in my lungs - Johan
Mer 7 Juin - 15:45
LIVRE 3 - CHAPITRE N°4
the feelings got lost in my lungs
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Si Johan arrivait à redonner le sourire à des enfants ou à de pauvres victimes de vilains, en tant que héros, ce n'était pas vraiment la même chose dès qu'on parlait de ses proches. Remonter le moral des habitants, c'était une partie du travail, et le Comique arrivait à le faire parce-que dans un sens, c'était du jeu, du théâtre. Oh, il était réellement empathique et désolé pour eux, attention ! Mais ce n'était pas Johan qui s'inquiétait pour eux et qui les réconfortait, mais Lighthouse. Et cette barrière, entre le héros et le civil, permettait au jeune homme de mieux réchauffer leurs cœurs meurtris. Mais là, ce n'était pas au héros électrique que la belle manieuse des vents demandait du réconfort, mais à l'homme derrière le masque.

Et malheureusement, le géant n'était pas forcément le mieux placé pour ça.

Enfin, le mieux placé, peut-être que si, au vu des sentiments que ressentaient la jeune femme à son encontre. Mais c'était surtout qu'il ne savait pas où se mettre, quoi dire ou quoi faire. Légèrement maladroit, ce qui se traduisait par une voix à la tonalité plus irrégulière, à des mouvements légèrement nerveux, brusques. Il cherchait de quoi la réconforter, et une bonne tasse de chocolat chaud semblait un bon début. Malheureusement, pas partagé : la belle lui demanda s'il avait quelque chose de plus fort. De l'alcool ? Oula. Alors dans un bureau d'une agence, si on pouvait trouver de l'alcool, ça se saurait.

« J'pense que tu es encore un peu trop jeune pour ça, ma belle. »


Il appuya ses mots d'un petit clin d'œil. De toute manière, il n'y avait rien ici. Johan n'était pas un grand amateur d'alcool après tout, il ne tenait pas vraiment la liqueur. C'était bien la seule bataille que ses amis du gîte arrivaient à gagner : celle de ne pas tomber raide mort avant lui.

C'est donc deux bons chocolats chauds qu'il commença à faire couler, d'une petite machine qui accusait du poids des années. Au moins, avec la fraîcheur dehors et leurs corps en partie mouillés, ça allait avoir le mérite de les réchauffer un peu.

Elle commença alors à raconter son histoire, ses problèmes, un tout qui semblait dater de plus longtemps que cette simple soirée. De son passage aux USA, de sa nouvelle relation avec un homme. Elle lui disait tout, lui balançait tout, lui expliquant ses peurs, ses reproches, ses envies, ses déceptions. Qu'elle était allait jusqu'à se faire un tatouage, qu'elle avait rencontré des gens, participé à des beuveries. C'est vrai que pour le coup, ils avaient géré leurs vacances de manière très différentes. En même temps, ils ne vivaient pas dans le même monde, à l'origine. Hanami était l'héritière d'un grand riche, et elle vivait ainsi au rythme de l'argent et de la gloire. Johan, de son côté, était bien plus habitué aux ruelles, et avec son diplôme en poche ses vacances se limitèrent à la rénovation de l'endroit où ils se trouvaient.

Pendant qu'elle parlait, Johan ne répondait pas. Il écoutait. Patient, pensif, inquiet, glissant sans qu'elle ne le remarque ses mains dans les siennes, comme pour partager un peu de sa peine, partager un peu de sa tristesse. Son regard bleuté électrique, toujours allumé de ce pétillement distinctif, gardait cette même lueur, même si cette mer qui prenait place dans ses yeux semblait plus agité qu'à l'accoutumée, à ainsi écouter la jeune femme. Notamment lorsqu'elle parla de son copain du moment, qui préféra sauter la secrétaire de son père alors que Hanami était dans la même maison. C'était un bel enculé. Il notait le tout dans un coin de sa tête, au cas où, pour plus tard...

Toujours silencieux, esquissant un doux sourire qui se voulait rassurant sans pour autant cacher son inquiétude envers la belle manieuse des vents, il étira son léger rictus quand elle termina de déballer tout ce qu'elle avait sur le cœur, demandant alors à Johan où ils se trouvaient.

« Ah ? Ici ? C'est mon agence. J'ai repris celle de mon ancien maître de stage, c'est ici que je travaille maintenant. »


L'homme avait une certaine fierté dans la voix, en annonçant ainsi qu'il possédait l'endroit. Ce n'était pas forcément commun de commencer ainsi avec sa propre agence (surtout parce-que ce n'était pas la meilleure chose à faire pour commencer il fallait l'avouer), donc il en retenait ainsi un certain plaisir quant à l'annoncer. L'endroit était, malgré tout, encore un peu en bordel. Des papiers ici et là, des cartons, bref, ça semblait encore en chantier. Mais ça fonctionnait.

Doucement, l'homme aida la belle à se relever, ses doigts toujours contre les siens pour l'aider à mieux prendre pied sur le plancher qui crissait légèrement sous leurs poids.

« Tu n'as rien fait de mal, tu n'as pas à t'en vouloir comme ça. Dans un sens, tu n'as qu'à voir ça dans un autre sens : c'est toi qui l'as utilisé pour te dégourdir un peu l'esprit, pas l'inverse ! »


Il étira son sourire, cette fois plus doux et chaleureux, glissant sa main dans la chevelure de la belle brune qu'il commença doucement à caresser, comme pour la rassurer. Il ne savait pas trop vraiment comment s'y prendre, alors il laissait l'instinct jouer et dicter ses actions, plutôt qu'une réflexion poussée.

« C'est un idiot dont le nom ne traversera jamais les frontières, alors que toi, tu es une héroïne en devenir. La Skairipa, qui a défoncée les grandes potes de la Chine, du Mexique et des Etats-Unis ! T'aurai du rentrer, et le balancer jusqu'à l'autre bout de la ville d'une bonne rafale de vent. »


Comme pour illustrer ses propos, il l'imita lors de leurs affrontement durant l'épreuve scolaire, où il joua le professeur héroïque pour la première fois, en balançant sa main en avant, comme elle l'avait fait pour le balancer au loin et fracturer ses côtes. Dans un petit rire, une petite boutade, de manière légèrement appuyée et ironique. Après tout, Johan voulait lui redonner le sourire, la faire rire un petit peu. C'était comme ça qu'il fonctionnait, ce n'était pas un comique pour rien.

« Tout ça pour dire qu'il était un moins que rien que la grande Hanami a utilisée pour penser à autre chose. Il s'est juste montré indigne de ça, tu as juste trop baissé tes standards ! Et il s'en rendra bien vite compte, quand il te verra à la télévision, sauvant la veuve et l'orphelin alors qu'il sera seul dans un vieil appart miteux à manger des nouilles. »


Il continua de nouveau à rire, en se retournant vers Hanami, avant de se gratter le menton en réfléchissant à quelque chose. Après tout, la jeune femme ne semblait clairement pas très à l'aise par rapport à sa poitrine, qu'elle estimait même être une des causes de son départ ! Soudainement, le jeune homme fini alors à genoux, et d'un mouvement, claqua le derrière de la belle d'une fessée sonore.

« Et puis seuls les enfants font attention à la poitrine. Les vrais hommes, eux, préfèrent les fesses ! Et tu n'as pas à t'inquiéter à ce niveau, c'est moi qui te le dis. ~ »


Bon, c'était très clairement déplacé, mais de trois points : Johan était un idiot, Hanami et lui se connaissaient assez pour que ce genre de choses passent, et Johan était un grand idiot. Il commença alors à rire à grands poumons, là aussi pour essayer de détendre l'atmosphère, de lui faire penser à autre chose.

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Hanami Sato
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# Re: the feelings got lost in my lungs - Johan
Dim 11 Juin - 21:47
When you come around, I get paralyzed And every time I try to be myself It comes out wrong like a cry for help It's just not fair, pain's more trouble than love is worth I gasp for air, it feels so good, but you know it hurts But you make me wanna act like a girl Paint my nails and wear perfume for you Make me so nervous that I just can't hold your hand You make me glow But I cover up, won't let it show So I'm putting my defenses up 'Cause I don't wanna fall in love If I ever did that, I think I'd have a heart attack I think I'd have a heart attack
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Elle le regardait sans rien dire au final. Bordel, quand est-ce qu'il allait arrêter de la considérer comme une petite fille, hein ? M'enfin de toute façon, elle n'avait pas la tête à se battre, oui, difficile à croire, mais c'était vrai, elle se contenta de souffler doucement alors qu'il s'affairait à préparer cette boisson de bébé, un chocolat chaud. Et quand il lui tendit la tasse, elle resserra ses mains autour du contenant en céramique, la chaleur du chocolat se ressentait dans ses mains, ça faisait du bien, peut-être qu'un effet placebo rien qu'en y pensant, elle avait l'impression de ressentir son corps se réchauffer, celui qui était trempé des pieds à la tête, celui qui ne cessait de trembloter à cause d'un surplus de pluie glacé. Elle remercia le garçon tout en portant la tasse a ses lèvres, et c'est tout ce qu'elle fit, elle ne put même pas boire une gorgée, son estomac était tellement nouée qu'elle était persuadé qu'elle allait vomir si elle avalait ce truc. Elle reposa la tasse à côté d'elle, racontant donc son histoire, sûrement trop longue a ce type qui, semblait totalement dépassé par les événements, il devait se demander pourquoi c'est lui qu'elle avait appeler. Tout simplement parce que c'est lui qu'elle voulait voir. Elle aurait bien pu appeler Hitomi, elle serait venue la chercher et l'aurait consolé rapidement, en la bourrant de glace et l'étouffant de câlin la tête dans ses énormes... Jumeaux, mais non. Pourquoi elle ne l'avait pas fait... Elle ne savait pas vraiment, bien sûr qu'elle voulait voir Johan, depuis la fois où ils s'étaient retrouvés l'un contre l'autre, elle ne pensait qu'à lui, ce n'était pas sa tête qui avait appuyé sur son nom dans le répertoire de son téléphone.

Le pauvre, elle le voyait bien, son regard de petit chiot perdu à chaque fois qu'elle ouvrait la bouche, elle avait fini, elle s'était arrêté et en vrai, elle s'était sentie bizarre, vraiment étrange, elle ne pouvait pas mettre de mot sur ce qu'elle ressentait à le voir comme ça, elle avait eu envie de s'enfuir et de le laisser là, d'aller se planquer dans un trou de souris, j'ai nommé sa chambre et ne plus jamais, jamais en sortir... Mais non. Et non elle n'avait pas capter qu'il avait glissé ses mains contre les siennes, une douce chaleur enveloppant ses mains, si petites entre celle du héros. Quand elle s'était rendu compte qu'elle ne savait pas ou elle était elle lui avait poser la question, et elle sourit de sa réponse. "Wouah, monsieur, prend du galon" avait elle dit d'un ton un peu taquin, histoire de changer d'ambiance et passer à autre chose, elle ne voulait pas qu'au final, Johan et elle finissent par se sentir mal à l'aise de la situation, elle se sentait déjà assez mal comme ça, elle ne voulait pas en rajouter, elle allait lui demander une visite, un truc plus léger pour une transition en douceur.

Mais le garçon prit les devant, aidant une Hanami à se relever, doucement, et là, elle remarqua que putain, ça faisait combien de temps qu'il avait ses mains entre les siennes ?... Ouais, ok, c'est vrai, elle se sentit rougir, mais, essaya de rien laisser paraître, comme d'hab, Hanami la reine du Poker Face, c'est faux. Et il lui dit qu'elle n'avait rien à se reprocher, évidemment qu'elle n'avait rien à se reprocher, elle n'avait rien fait de mal en soit, et oui, elle s'était sûrement servie de lui, elle s'en rendait compte maintenant alors qu'avant, elle se berçait juste d'illusion, ce n'était pas volontaire de sa part... Peut-être que si, au final, elle ne savait pas. Mais elle avait bien compris que Noah avait fait ça, il s'était servi d'elle pour quoi ? Se faire bien voir par son vieux ? Pour espérer gratter un peu de glow d'Hanami pour se l'approprier. Certainement. Mais voilà, de toute façon, tout ce qui était fait, était fait donc, on ne pouvait plus rien y changer, inutile de pleurer donc ?... Évidemment, elle n'allait pas pleurer pour si peu hein, même si elle en crevait d'envie.

Mais Johan ne lui laissait pas de répit, scandant qu'elle était une future héroïne et que finalement ce type n'était rien et qu'il ne sera jamais rien de plus qu'une personne lambda parmi tant d'autres, alors qu'Hanami avait brillé, avait une petite notoriété, bien qu'encore très faible, cela pourrais changer, et changeait déjà sa vie. C'est vrai. Mais ce n'était pas ça qu'elle voulait, être une héroïne, non, finalement très peu pour elle. Elle aurait pu rentrer dans cette pièce et tout défoncé, mais, étrangement, elle n'avait pas réagi comme à son habitude, elle avait senti quelque chose se fissurer en elle et elle n'avait pas réussit à agir autrement que par la fuite. Elle se contentait de sourire, sous les mots de Johan, de lui sourire parce que malgré tout, elle ne pouvait s'empêcher de se sentir heureusement sa main dans la sienne.

Il rigolait en la rassurant comme il le pouvait, est-ce que ça la rassurer, non en vrai, c'était juste lui, qui l'aider a se sentir mieux, peu importe ce qu'il pouvait dire, il pouvait même, juste la regarder sans dire un mot pendant des heures, elle se sentait plus léger et moins atteinte par ce qu'il se passait, parce que lui, l'estimait, ça valait plus que des mots, qu'elle se sente estimé par ce garçon qui était loin de la laisser indifférente. Et puis elle le regardait un moment se grattait le menton, sourire aux lèvres, parce qu'au final, son rire était communicatif. Mais la suite... Aaaaah, mon grand. Grossière erreur. T'as cru, vraiment que tu pouvais te permettre ça ? Alors oui, Hanami est complètement raide dingue de Johan, elle n'a d'yeux que pour lui, ne vois personne d'autre que lui, mais cette main qui lui claqua les fesses... Huuuum garçon ! Non, non, non. Elle fut surprise, très surprise, étonnée qu'il ose, toucher son royale booty. Elle pose ses pupilles cobalt sur lui, le visage semblant fermer. Sa main agrippe ses joues d'une main, les serrant doucement, donnant à Johan une magnifique grimace, elle était sur la pointe des pieds, le tirant vers elle pour que leurs visages soient proche "Touche-moi encore une fois. T'es mort." Sérieusement, oui, elle était sérieuse... Elle avait été surprise, sa réaction était plus un réflexe, mais la base monsieur, on ne touche pas une dame sans son accord, voyons.

Elle finit par esquisser un sourire, peut-être qu'elle avait apprécier ? Qui sait ~ elle lui tapota la joue de sa main "tu n'es qu'un idiot". Et putain, qu'est-ce qu'elle aimait ça... Grave elle l'aimait terriblement, beaucoup trop, plus qu'elle ne le devrait, elle en était convaincue... Et bon dieu, elle avait eu envie de poser ses lèvres sur les siennes, sans lui demander son avis, elle rêvait de se jeter dessus... AAAAAAAAAAAAAAAAAAAA. Elle savait qu'il ne lui tiendrait pas rigueur de son comportement, du fait qu'elle fut, la fraction d'une seconde, la Hanami de d'habitude, la colérique et brutal. Il allait sûrement en rire, et même la taquiner, c'était sûr parce qu'il était comme ça. Et ça lui allait très bien... "Je t'autorise à me faire le tour du propriétaire" lâcha-t-elle en roulant des yeux, tout en jetant une de ses mèches de cheveux mouillée, échappées de sa coiffure, derrière son épaule.
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# Re: the feelings got lost in my lungs - Johan
Dim 2 Juil - 15:02
LIVRE 3 - CHAPITRE N°4
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Johan était quand même un bel idiot. Sincère, qui agissait toujours au travers de ses préceptes, de ses envies et de ses idées, mais un idiot tout de même. Ce n'était réellement que lors de combats qu'il arrivait à développer une réelle intelligence, un développement plus poussé. Mais en règle général, il était comme ça : con. Mais pas une débilité maladive et mauvaise, simplement une naïveté naturelle et une manie d'agir avant de réfléchir. S'il en était capable, déjà, de réfléchir. D'où cette jolie petite fessée, où l'homme claqua de sa lourde main le postérieur de la jeune manieuse des vents dans un bruit de claquement qui résonnait au travers de la pièce.

Ce n'était clairement pas le genre de choses à faire, attention ! Ce n'est bien-sûr pas à reproduire, ni validé par les grandes instances. Mais pour Johan, c'était un bon moyen de détendre l'atmosphère. Ils se connaissaient depuis un moment, presque un an quand on y réfléchissait bien, et ils avaient partagés de nombreuses choses tous les deux. Ce n'était qu'une preuve d'affection de plus, d'un grand et gentil géant qui n'arrivait même pas à mettre des mots sur les réels sentiments qu'il ressentait pour la jolie brune.

Cette dernière fut bien-sûr très surprise du mouvement cavalier du désormais nouveau héros, qui se glissa alors sur la pointe des pieds pour venir tirer ses joues, qu'il ponctua d'une série de "aïe" communicatif, même s'il n'avait pas réellement mal. C'était plus pour la forme, l'humour, le jeu. Non sans lui dire que s'il la touchait de nouveau, il était bon pour le cimetière. Il lui fit un petit clin d'œil avant qu'elle ne relâche sa petite torture pour lui tapoter la joue, qui était très clairement légèrement cramoisie suite à sa punition.

D'un mouvement, il posa alors de nouveau sa main sur sa tête pour la tapoter, avec gentillesse, et attention. Même si son discours d'avant était légèrement décousue et pas forcément le mieux construit, il sembla fonctionner, tant l'humeur de la jeune brunette désormais en troisième année semblait déjà plus agréable qu'à son arrivée. C'était déjà ça, il n'était peut-être pas si mauvais à ce petit jeu. Elle lui demanda même de lui faire le tour du propriétaire.

« Oh, si tu veux. Mais ce n'est pas dingue hein, on a bossé dessus durant les vacances scolaires, et c'est pas totalement terminé. On manque un peu de fonds. »


Mais ce n'était pas vraiment un problème sur le long terme. Grâce à ses étincelles, Johan semblait déjà avoir accumulé un peu de renommée. Plus que la moyenne des jeunes ressortissants héroïques nouvellement sortis des différentes écoles du pays, en tout cas. Et de ce qu'il savait des petits boulots d'Astrid, ils arrivaient à vendre quelques produits auxiliaires à côté, ce qui permettait de renflouer les caisses en plus des salaires versés par l'état japonais.

Il glissa alors son bras sous celui de la jeune femme, comme un joli couple noble à un bal dansant d'une soirée huppée, avant de faire le tour du propriétaire. Il lui montrait ainsi un espèce d'open-space vide, où trônait deux vieux ordinateurs portables qui accusaient les années, récupérés de l'ancienne agence. Le petit bureau de Astrid, où trônait aussi des prototypes divers, comme des petites figurines à l'image de Johan qui bandait les muscles. Si on appuyait dessus, ça mettait même en valeur ses pectoraux dans une pose encore plus héroïque. Des cartes à jouer, aussi, et pleins d'autres choses. Et enfin son propre bureau, à l'image de sa chambre dans le gîte : totalement en bordel. Des papiers, des vestes qu'il oubliait ici avant d'en ramener une autre qu'il oubliait à son tour. Seul son costume était en bon état, trônant nonchalamment sur un porte manteau.

« Voilà, tu vois du coup. Rien de bien fou, hein. »


Il s'approcha alors tranquillement de son bureau, avant de s'y assoir, faisant face à la jeune femme. Johan l'observe de haut en bas, étirant un sourire. Il la trouvait bien plus belle et attirante souriante ainsi, bien plus proche de ce qu'elle était.

« Du coup, si t'as besoin d'un endroit où aller en stage, hésite pas à toquer. Je suis sûr que je saurai mieux m'occuper de toi que l'autre abruti. »


La phrase était... atrocement tournée, on va dire ? Cela ressemblait à un mélange entre une proposition de rencard et une simple proposition de stage. Là encore, Johan ne captait qu'à peine le sens de ses mots, et son idiotie le rendait imperméable à l'étrange sous entendu qu'il venait de déblatérer à la jeune manieuse des vents.

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Hanami Sato
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# Re: the feelings got lost in my lungs - Johan
Jeu 6 Juil - 15:05
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Hanami apprécie que moyennement qu'on lui tapote la tête comme le fait le héro, ce n'est pas la première fois qu'il fait ça d'ailleurs, mais quand il fait ça, elle a juste l'impression qu'il la vois comme une enfant, et ça la rends dingue, elle aimerait, non elle espérait qu'il vois plus que ça en elle, qu'il voit, la femme qu'elle est. Non pas la jeune fille, non pas la jeune femme, ni même l'ado qu'elle est censée être non. La femme . Mais elle ne dit rien, elle se contente de légèrement incliner la tête vers l'avant pour le laisser faire, si c'est lui, ça lui va, enfin, elle imagine.

Elle se laissa faire également quand il glissa son bras autour du sien, ouais ça, il pouvait. Elle se mise à sourire, bêtement ouais, elle souriait, mais intérieurement elle gloussait comme une gamine, quelle horreur. Elle tourna un peu la tête, histoire qu'il ne vois pas que malgré le fait qu'elle ait ses fringues trempées, qu'elle tremblotait encore, que se joues s'était empourpré et qu'elle les sentaient brûlante. Ouais, ce type avait vraiment le don de la faire passer par une tonne de sentiments qu'elle avait du mal à contenir, qu'elle connaissait trop peu. Être avait lui, c'était comme être dans un ascenseur émotionnel, aujourd'hui particulièrement. La détresse émotionnelle qu'elle vivait, était remplacée par l'amour qu'elle lui portait, celui qui inonde son âme. Passant des larmes tristes a un sourire radieux. Il transformait progressivement les ténèbres de l'humiliation qu'elle venait de vivre en une étreinte chaleureuse et agréable. Et être comme ça, accrocher à son bras lui donner un petit sentiment, celui où elle se sentait en sécurité, protégée et intouchable.

Il lui fait donc le tour de l'agence, montrant l'open-space, vide, ouais avec un peu de matos pour bosser, ouais ça manquer un peu de tout hein, mais bon, pour un début, c'était pas si mal, enfin Hanami le supposait en tout cas, elle savait que si elle voulait faire un truc comme ça, elle n'aurait aucun problème de fond, parce que c'est la fille de son papa. Alors qu'elle le regardait parler, une sensation de bonheur et de fierté l'envahissait en le voyant si rayonnant, ce qui provoquait un sourire sur son visage, et même des rougeurs de tendresse. Il l'ensorcelait... Tellement qu'elle ne pouvait s'empêcher de craquer pour lui. Il devait la voir, la façon dont elle le regardait, la manière dont les yeux cobalt d'Hanami se posaient sur lui, brillant et plein d'admiration, trahissant les sentiments qu'elle avait pour lui, celle qu'elle essayer d'ignorer, ceux qu'elle ne pouvait avouer.

C'était vrai que c'était rien de fou mais, c'était bien, et même si c'était nul, elle lui dirait que c'est bien, ne lui ne dira pas qu'un décorateur d'intérieur ne serait pas en trop, non, elle se contenter de sourire et dire que c'était super, elle était contente pour lui, de la voir si fier et si heureux. Une fois la porte de son bureau ouverte, ok, il n'avait pas besoin de lui dire où ils étaient, son bureau était à deux détails près comme sa chambre, ça l'amusait, elle lâcha un sourire, un rire muet en y pensant. C'était le désordre incarné alors que Hanami était une fille bien ordonnée, toute chose avait une place définie, rien ne traînait, tout était toujours parfaitement rangé. Est-elle maniaque ? Peut-être, elle aimait l'ordre et la discipline, c'est comme ça qu'elle avait été élevé. Alors se contraste avec lui la faisait doucement sourire, et puis, elle ne savait pas, ça le rendait peut-être plus mignon. Non, peu importe ce qu'il pouvait faire, dire, elle irait toujours dans ce sens parce que c'étaient juste ses sentiments qui répondaient pour elle, elle trouverait toujours tout mignon du moment que ça vient de lui. Ça ouais, elle en était sûre, tout ce qui pouvait faire, peu importe, ça le rendait toujours plus attirant à ses yeux, parce que c'était lui, tout simplement.

Il s'assit sur son bureau, la regardant, elle trônant dans son pull trop grand, laissant sûrement quelques gouttes de pluie dans son sillage, portant ses fringues mouillées. Et elle papillonna des yeux à sa phrase... Elle avait ouvert la bouche pour lui dire qu'elle avait fait déjà des stages dans une agence, sous la tutelle du héro-feignasse, Shizen Midori. Et que s'ils décidaient de la reprendre pour des stages, elle ne refuserait pas. Mais finalement, elle fut coupée dans sa réponse et sa réflexion, les mots qui avaient suivi, sortant d'entre les lèvres de Johan l'avait... Quelque peu surprise. Ouais, sur le coup, elle se sentait un peu perdue, ne voyant aucun rapport entre un stage et le mec qui venait de l'humilier comme jamais. Du coup, elle le regardait fixement, le regard interrogateur, ne sachant pas faire un lien, ne comprenant pas le sens de ses mots. Elle le dévisageait d'un air interrogatif, espérant qu'il comprenne et lui donne une explication claire a ce bafouillage ? Vraiment, elle ne se savait pas trop ce qu'elle devait comprendre par là où s'il sous-entendait quelque chose, elle ne l'avait pas compris. Et clairement, elle ne voulait pas faire comme si rien ne s'était passé, qu'elle n'avait rien entendu où que ses mots avaient été clair pour elle, parce que ce n'était pas le cas.

Elle s'approcha un peu, ses pieds nus sur le parquet du bureau, le détaillant attentivement du regard, cherchant des indices dans son expression, sur ce à quoi il pouvait bien penser, là, maintenant, tout de suite. Elle s'avançait encore, juste devant lui, un faible sourire sur ses lèvres teinté de rouge, elle espérait du regard, lui en faire dire plus, elle avança juste qu'à ce que ses genoux touchent ses jambes à lui. Elle leva la main et lui poka le front. "T'es vraiment un idiot." Elle sourit de plus belle. Ses gestes, ses réactions, son approche, c'était peut-être aussi une façon d'admettre ce qu'elle pouvait ressentir, ou d'essayer de lui faire comprendre... Tout cela la dépassait un peu, elle ne savait pas trop comment faire pour s'exprimer, pour mettre des mots sur les sentiments qu'il faisait naître en elle. Ce n'était peut-être pas une bonne idée, pas maintenant, ici, après avoir subi une atroce humiliation quelques heures plus tôt, pouvait-elle se permettre cela ? D'être rejetée ?... Pfff, la vie était beaucoup trop compliquée quand on se laisse submerger par ses sentiments. Et puis, si jamais, elle pouvait toujours faire passer tout ça pour de la taquinerie, parce qu'il avait sorti une phrase sans queue ni tête, qu'il avait bafouillé et que c'était amusant de le taquiner comme ça...

Hanami Sato
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Hana' parle en crimson (#DC143C).
Johan R. Grant
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# Re: the feelings got lost in my lungs - Johan
Lun 21 Aoû - 15:23
LIVRE 3 - CHAPITRE N°4
the feelings got lost in my lungs
Johan R. Grant & Hanami Sato
Johan, un idiot ? Peut-être bien. Non, en fait, c'était même sûr. Grande perche, mais pas forcément la matière grise qui va avec. L'électrifié était plus du genre gentil géant, légèrement simple d'esprit, prenant la vie comme elle venait. Il se laissait guider par le vent, par les marées, et avisait au fur et à mesure. Il n'avait pas réellement de plan sur le long terme, d'idée d'avenir. Même l'acquisition de cette agence n'était que le pur fruit du hasard et des rencontres, qu'un réel investissement pensé à l'avance. Peut-être qu'il n'arriverait à rien et mettrait la clef sous la porte dans quelques semaines, après un ultime échec. Si c'était le cas, il aviserait sur le moment. L'idée même de ne pas réussir ne lui avait pas réellement traversé la tête.

Il agit et pense après. C'est comme ça.

Et cela se ressentait tout autant dans ses phrases, qui semblaient emplis de lapsus et de sous-entendus dont il ne captait même pas le sens. Enfin, ce n'était pas non plus totalement innocent. C'est sûrement son subconscient qui prenait le pas sur le reste, et qui essayait de faire avouer certaines choses concernant ces sentiments profonds à la cible même de ces attentions. A l'origine même de ce vent qui le menait à droit à gauche, littéralement. L'expression était tout de suite plus drôle quand on la mettait en lien avec les capacités de l'alter de la jolie brunette.

Comme simple réponse, Hanami s'approcha de lui. Ses jambes presque contre les siennes, levant sa tête pour pouvoir le regarder dans les yeux, lui, ce grand géant qui faisait plusieurs têtes de plus qu'elle. Elle le traita d'idiot en lui tapotant le front, non pas comme une insulte, une remarque. Plus comme une attention tendre et emplis d'une attention particulière, d'un sentiment chaud comme le feu d'une cheminée. Johan y répondit par un profond sourire, large et sincère, à la chaleur tout aussi appuyée que les quelques mots qui s'échappaient des lèvres pulpeuses teintées d'une légère couleur écarlate de la manieuse des vents.

« C'est c'qui me rend irrésistible non ? »


Il souffla ses mots en glissant de nouveau sa main dans la chevelure de la jolie jeune femme, caressant avec tendresse la forêt boisée qui encadrait. C'était étrange, mais l'ambiance était... particulièrement agréable. Presque romantique. La chaleur s'émanait des radiateurs qu'il avait allumé pour réchauffer la jolie jeune femme, mais aussi le bruit de la pluie qui se fracassait contre les murs de l'endroit, contre les vitres, contre le trottoir. L'endroit était aussi atrocement calme, et ce silence n'était perturbé que par l'eau qui s'écoulait. Le coin était plutôt tranquille, de légères lumières ambiantes participaient au moment.

Bref, c'était presque une scène tiré d'un film à l'eau de rose, où le protagoniste avouait enfin ses sentiments. Était-ce le cas de Johan ? Après tout, l'électrifié ressentait bien des choses pour la jeune femme. Depuis qu'ils se sont rencontrés, ils ont vécu de nombreuses choses. Des épreuves, des rires, des larmes, des combats, des moments plus calmes. Et il devait bien l'avouer, la belle lui avait un peu tapé dans l'œil. L'homme n'arrivait juste pas à le comprendre, ou tout du moins à saisir à quel point il tenait à elle. Après tout, avec sa prise de conscience concernant son futur comme héros, l'électrifié n'eut pas vraiment le temps de réfléchir à bien plus.

Se laissant porté par le mouvement, par cette douce musique dont la pluie était les percussions et les roues crissâtes des voitures passant devant l'endroit servant d'échos d'un chœur chantant, sa main passa de sa chevelure boisée à son menton, relevant un peu plus son visage vers lui. Sans réellement y penser, sans réellement comprendre ce qu'il faisait, il approchait même son visage du sien. Petit à petit,  comme s'il cherchait à prendre possession de ses lèvres.

Johan agissait, sans réfléchir, encore une fois. Il ne se doutait pas réellement des conséquences de ses actes, de l'aveu qu'il faisait envers Hanami sans même y mettre ne serai-ce qu'un mot. Son corps parlait avant sa tête, et ses actions découlaient des sentiments qui faisaient battre son cœur. Qui battait de plus en plus vite.

Écrit et codé par Johan R. Grant
Johan R. Grant
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Merci bb 8D <3
Hanami Sato
Élève de troisième année
# Re: the feelings got lost in my lungs - Johan
Ven 25 Aoû - 20:14
When you come around, I get paralyzed And every time I try to be myself It comes out wrong like a cry for help It's just not fair, pain's more trouble than love is worth I gasp for air, it feels so good, but you know it hurts But you make me wanna act like a girl Paint my nails and wear perfume for you Make me so nervous that I just can't hold your hand You make me glow But I cover up, won't let it show So I'm putting my defenses up 'Cause I don't wanna fall in love If I ever did that, I think I'd have a heart attack I think I'd have a heart attack
The feelings got lost in my lungs
"Tch" et un faux rire, fut la seule réponse à l'incroyable melon du géant électrique. Alors là oui, un melon d'un calibre, pas modeste pour deux sous celui-là. Le pire, c'était qu'il avait peut-être raison... De toute façon, Hanami trouvait tout en lui irrésistible alors, difficile pour elle d'être objective. Et elle le re poka, histoire d'un rappel à l'ordre, un faible idiot glissant sur ses lèvres teintées de rouge. Ils se tenaient là, au cœur du bureau, éclairé par la lueur douce des plafonnier suspendues, un frisson parcourut l'échine de la jeune fille alors qu'il glissait ses doigts à travers ses cheveux, tout ça semblait un peu irréelle, de la chaleur de la pièce qui les enveloppait dans une douce caresse, du bruit de la pluie qui ne s'arrêtait pas de tomber, la réverbération du peu de voiture qui passait dans la rue, qui persister plusieurs secondes après leurs passage, l'odeur de pêche du shampoing qu'utilisait la jeune fille, le silence dans l'agence qui régnait en maitre. C'était comme dans ces films qu'elle aime, ceux qui sont tellement prévisible, pleins d'amour cucul... Johan releva doucement le menton de Hanami, comme pour capturer son regard, ses prunelles bleues s'étaient fixé dans les sien, bon dieu elle pouvait s'y jeter corps et âme si ça ne tenait qu'à elle, elle se noierait volontiers dans l'immensité océanique de ses yeux...

Le silence entre eux était doux, une sorte d'accord tacite qui semblait dire plus de mots que n'importe quelle conversation. La main gauche de la jeune fille trouva celle de Johan, les doigts de la jeune fille entourant délicatement son poignet. Les regards qu'ils s'échangeaient étaient différents de ceux qu'ils avaient l'habitude de se lancer, comme un nouveau langage qu'ils venaient de découvrir, une symphonie silencieuse de désir et de tendresse. Leurs visages se rapprochaient l'un de l'autre, lentement trop lentement, ou c'étaient les battements accélérés de son cœur qui lui donnait cette impression, celle que ça vie venait de passer en slow motion, ou toute action qui durait une fraction de seconde était décuplé, se transformant en de longues minutes. Qui était loin d'être désagréable non, les quelques secondes les plus intenses de vie, sentimentalement parlant, elle n'avait jamais autant perdue qu'en était juste auprès de lui, là, c'était quelque chose de complètement dingue, elle devait sûrement rêver.

Elle eut un sursaut quand le silence dans la pièce fut brisé par le son de son téléphone, vibrant sur la table dans l'autre pièce, peut-être le fait qu'il était complètement seul rendait cette impression d'assourdissant à la moindre sonnerie du téléphone. Elle grogna, agacée de ce qui se passait, pourquoi est-ce qu'à chaque fois qu'il se passait quelque chose de si... Intime entre eux, il fallait qu'ils soient interrompus ? Non, non, et non, rien n'allait mettre à terme à ce moment et s'il fallait qu'elle fracasse des gens, un téléphone ou peu importe, elle le ferait. Hanami glissa sa main gauche du poignet de Johan pour aller jusqu'à son cou, sa nuque, elle ne voulait pas qu'il arrête de la regarder, ne serait-ce que pour une fraction de seconde. Le téléphone s'arrêta. Elle posa sa main droite sur la cuisse du garçon, prenant doucement appui dessus pour se relever, pour rapprocher encore son visage du sien, au point ou elle peut sentir la chaleur de son souffle, s'entremêler au sien. LE téléphone sonne encore. Non, l'agaçant qu'elle ressent peut se faire ressentir, mais elle ne veux pas briser ce moment, c'est déjà terriblement gênant de se retrouver si près, alors que le monde fait tout pour que ça s'arrête, peut-être que c'était ça, un signe du destin qui disait qu'ils devaient arrêter leurs conneries ?! Non, non... Finalement la jeune fille souffle doucement, elle semble se résigner aux messages que l'univers semble lui envoyer, elle desserre son emprise, relâchant sa main qui c'était loger dans son cou, finisse par glisser jusqu'à son épaule, elle laissa sa main suivre le chemin du bras du garçon, pour lui faire lâcher prise à son tour, à contre coeur, elle sens la chaleur de ses doigts quitter sa peau froide, son regard quittant le sien, pour que ses yeux finisse par fuir ses pupilles.

Son téléphone n'arrête pas de vibrer, bon dieu, qu'est-ce qu'elle a envie de tout casser, casser son téléphone, casser la face de la personne qui ose l'appeler, sûrement ce connard de Noah qui pleurnichait "ce n'est pas ce que tu crois". Va au diable. Elle recule d'un pas, et finalement, elle ne fait que ça, tant pis pour le téléphone qui l'agace, elle pouvait très bien faire comme s'il n'existait pas, c'était si facile pour elle de faire ça avec des gens alors un téléphone qui sonne, franchement. Et finalement, ses yeux rencontrèrent de nouveau les siens, cette fois plus intensément, comme si une force magnétique l'attirait vers lui, c'était plus fort qu'elle, incontrôlable, elle reviens, sa main trouva celle du garçon, ses doigts se mêlant délicatement aux siens, comme s'ils savaient instinctivement où ils devaient être. Puis, sans réfléchir, sans laisser plus de temps au destin de foutre en l'air chaque seconde qu'elle passe avec lui, elle glisse sa main sur sa joue, pour s'approcher de lui, jusqu'à lèvres se rencontrèrent dans un échange si longtemps attendu... Les papillons qui avaient tournoyé si longtemps dans le ventre de Hanami semblaient s'envoler, libérant une explosion d'émotions qui s'entremêlaient. Les lèvres douces du garçon étaient chaudes contre les siennes, le contact fait naître un frisson électrique qui parcourait son être tout entier, où peut-être que c'était lui... Le monde semblait s'effacer autour d'eux, ne laissant que cet instant suspendu dans le temps.

Hanami se sentait transportée dans un monde de sensations, un monde où tout était à la fois familier et nouveau. Les souvenirs d'une amitié profonde se mêlaient à la passion qu'elle ressentait maintenant. Alors que le baiser prenait fin, ils se séparèrent lentement. Cela avait duré une fraction de seconde, le temps d'un battement de cils, le temps qu'elle comprenne ce qu'elle venait de faire, son visage virant au rouge carmin, en autant de temps qu'avait pu durer ce baiser... Elle pouvait se confondre en excuses, dire que c'était "une erreur, un accident", peu importe, ce qui arrive dans ses moments-là, mais non, en aucun cas elle était désolée de l'avoir embrassé, en aucun cas, elle regrettait ce qu'elle venait de faire. Elle se contenta de reculer, de taper doucement ses mains sur ses joues, comme pour se réveiller. Elle osait à peine le regarder, ses yeux ne faisait que glisser sur son visage, sur la ligne de sa mâchoire, sur le rouge qu'elle avait laisser sur ses lèvres.

Hanami se tenait là, le souffle court, les étoiles dans ses yeux brillants plus intensément que jamais. Elle avait attendu ce moment, rêvé de ce baiser, et maintenant, elle ne savait plus du tout ou se mettre, encore moins quoi dire, peut-être qu'elle pouvait commencer par haha, c'est une belle soirée ? Non, il pleut, le ciel est sombre, on ne voit pas les étoiles, ce n'était pas terrible. Elle allait ouvrir la bouche, sans savoir ce qu'elle allait dire, quand quelqu'un tambourina à la porte, est-ce ce gong qui allait la sortir de l'embarras ? Peut-être. "C'est fermé, revenez lundi" lâcha-t-elle en levant bien le ton, espérant bien se faire comprendre à l'autre bout de l'agence... Même après on venait les emmerder, c'était dingue ça. Et là, peut-être une espèce de sensation, une sensation désagréable qui lui piquait la nuque, elle se retourna pour voir à la lueur des lampadaires, le visage qu'elle pouvait voir. Elle soupira, un "bordel..." En se tournant vers le héros "C'est mon père" dit -elle, exaspérer, au bout de sa vie.
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# Re: the feelings got lost in my lungs - Johan
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