Cela faisait peu de temps qu'il agissait dans l'ombre sous le nom de mort-vivant. Celui-ci avait laissé de côté sa vie de side-kick comme ses anciens partenaires l'avaient laissés pour mort. Le Pharaon n'existait plus, il n'était que la momie de cet être qui errait aujourd'hui dans les bas quartier. Pourquoi est-ce qu'il se trouvait là-bas ? Bien c'était reconnu pour être le coin des malfrats pas vrai ? C'était son nouveau chez lui non ? En faite, il n'y était pas par appartenance ou quoi que se soit. Simplement qu'il s'ennuyait gravement et qu'Isao se cherchait tout simplement de quoi à foutre de sa journée. Pas de héros en vue pour leur faire une bonne correction alors autant s'occuper autrement non?

C'était ce qu'il se disait lorsqu'il voyait sur un poteau non loin un bout de papier dessus. Est-ce que cela était une job quelconque ? Sans hésiter, l'homme se rapprochait du poteau pour arracher le papier qui se trouvait dessus. Lisant en premier en grande ligne, Isao fronçait des sourcils. Il avait sûrement imaginer ce qu'il venait de lire. Cela serait aussi idiot que cela ? Prenant le temps de bien relire la chose avant de remarquer que c'était bien une petite job pour se faire de l'argent. Mais pas plus d'information que cela, la seule chose qu'il y avait était une adresse d'un des bâtiments abandonnés dans les bas quartiers. Sûrement que "L'employeur" allait se trouver là-bas pour donner plus ample détail. Cela était sûrement un piège stupide pour attraper des vilains sans cervelle. Est-ce qu'Isao devait y aller ?

Hésitant un certain moment, Isao se disait qu'il pouvait bien aller voir et que si jamais c'était de la merde. Bien il n'aurait qu'à repartir d'où il venait. Se trouvant rapidement au coin du bâtiment en question, Isao entrait donc par la portée d'entrée. Cela semblait bien tranquille pour le moment. Est-ce qu'il était seul ?

| Oh hey ? c'est ici pour l'annonce ?!

Son regard vairon regardait partout tout en tapotant du pied où se trouvait sa dague étant prêt à la sortir en cas de besoin. Et oui, il ne traînait pas constamment sa faux avec lui. Meilleur moyen d'attirer les héros sur lui. Alors que sa dague dans l'une de ses bottes militaires passaient plus facilement inaperçue et pouvait servir dans la vie de tous les jours.

   

Avant de bien signaler sa présence en parlant à haute voix, Isao avait bien entendu des bruits qui provenaient du fond de la salle. Cela ressemblait à du métal, plus précisément à des chaînes qui s'entrechoquaient pour ensuite traîner dans le sol avant de disparaître. Enfin c'était l'impression que notre jeune vilain avait puisque le son de métal était de moins en moins présent. Simplement le vent ? Il avait des grands doute que non. Mais, il n'avait pas le temps d'analyser davantage le son qu'un nouveau se rajoutait. Des bruits de pas. Est-ce que cela était la personne qui avait écrit cette annonce ? Pour le moment cela n'était pas évident puisque que cet homme faisait n'était que d'observer Isao. Oui il avait une apparence qui sortait de l'ordinaire. Donc, l'ancien side kick n'avait faisait pas un drame. Disons qu'il avait l'habitude de se faire regarder et ce pour plusieurs raisons. Les yeux à deux teintes du mort-vivant ne faisait que suivre l'homme du regard.

Enfin, celui-ci ouvrait la parole. Après tout Isao était ici pour une raison précise. S'il n'était pas le gars de l'annonce, Isao allait carrément lui tourner le dos et partir faire d'autre chose. Cela aurait été une véritable perte de temps. Au pire l'argent il pourrait l'avoir autrement. Mais, en l'écoutant attentivement, il semblerait que notre jeune homme était au bonne endroit. On lui demandait s'il avait été suivit. Il le prenait pour un débutant ou quoi ? Cela se voyait presque sur le visage enrubanné un "tu me niaise là". Mais, celui-ci reprenait rapidement un air neutre.

| Je me suis arrangé que cela ne soit pas le cas.

Connaissant les rues comme le creux de ses mains, cela était facile pour lui de faire perdre sa trace en utilisant des raccourcis entre les ruelles. Mais bon, cela n'était pas nécessaire de glisser cette information puisque Isao ne savait toujours pas s'il pouvait faire confiance à la personne qui continuait de le voir dans des angles différentes alors que ses pas tournaient autour de lui comme s'il était un objet de collection. La conversation allait enfin sur de quoi d'intéressant. Cela allait être un vol à deux donc. Ce qui pourrait être amusant à faire mais aussi mettre un peu de défi à notre jeune vilain. Ce qui faisait naître un léger sourire sur les lèvres. Mais, cela lui en prenait plus. La cela n'était qu'un simple agacement pour lui. Cela allait se passer ou et pour combien il pourrait gagner dans tout cela.

Bien sûr, il fallait qu'il arrête. Mais, littéralement. Ne bougeant plus et en le regardant avec les mains en pyramidale comme n'importe quel vilain cliché de film, l'hôte de la mission désirait en connaître plus sur Isao. Cela lui faisait rouler des yeux. Il n'allait quand même pas déballer toute sa vie à ce mec qu'il venait à peine de croiser.

| Appelle moi comme tu veux ça m'est égal.

Suite à cette courte "présentation" Isao pensait qu'il serait pertinent de montrer ce que son alter était capable de faire. Les tissus de lin commençaient à se mouvoir autour de lui. Tel des serpents sur la tête de Médusa, ces bandages s'accrochaient à des objets dans les airs pour faire propulser le jeune vilain dans les airs avant d'atterrir sur le sol en faisant une roulade pour éviter de se faire des bleus lors de cette petite prestation. Le lin attrapait le premier objet dans cet endroit délabré pour le lever au-dessus de lui avant de le fracasser contre un mur. Cela montrait du moins la base de ce qu'il pouvait faire avec son alter. Avant d'en faire plus, Isao attendait la réaction de son "partenaire" du moment. Enfin, partenaire tant et aussi longtemps que ce vol restait captivant pour lui.

   

Quand il disait la fameuse réplique concernant son nom, il voyait bien la réaction de la personne qui se tenait devant lui. C'était évident que la réponse l'avait déçu à un certain point. Mais, c'était soit cela ou rien du tout. Pas question qu'il balance sa vie privé au premier passant quoi. Déjà que monsieur avait eu le droit a une petite performance d'alter c'était déjà bien pour une première rencontre.

Le petit show semblait changer un peu le comportement de l'autre pendant une fraction de seconde. Des applaudissements qui résonnaient dans tout le bâtiment à cause de l'echo d'autant plus qu'il disait être impressionné cela voulait dire que c'était positif. Donc comme cela, les deux avaient un alter semblable. Ce qui pouvait être pratique comme nuisible. Selon la mission à faire ce n'était pas tant une bonne chose d'avoir une capacité pareil. Écoutant bien attentivement ce que le vieux lui racontait, Isao comprenait rapidement le but de celui-ci : voler des oeuvres pour avoir du fric.

Se rapprochant de la table pour voir plus en détail la carte, cela avait une certaine logique de passer par les airs au lieu de rester au sol. Surtout si cela était aussi bien surveillé qu'il osait le prétendre. La main sur le menton alors que son regard regardait chaque fait et geste de cet homme. Voyant bien que celui-ci semblait avoir fini de parlé, Isao hochait de la tête de façon positive pour dire qu'il avait bien saisi le plan.

| Ton plan me paraît bien

Sans doute qu'il avait prévu de faire ce coup depuis un moment déjà. Puis peu importe le nombre qu'ils allaient être là-bas, Isao était assez confiant pour ne pas se faire attraper lors de sa première "missive" en tant que vilain. Il savait quel genre d'erreur à ne pas commettre. Puis à la moindre gaffe, le mort-vivant pour s'échapper sans aucun problème. Se reculant un peu voyant que le gars lui passait de quoi. Pas qu'il avait peur, mais simplement pour ne pas être dans sa bulle quoi. Prenant l'appareil de communication, Isao faisait quelque test pour voir si cela fonctionnait avant de le fermer et de le placer à sa ceinture. Une fois les informations partagés, on lui demandait si avait des questions. Il levait donc son regard pour voir celui de son associé du moment.

| Tu dis que nos alters se ressemblent. J'aimerais avoir un aperçu

Il avait après tout montré son alter à cet homme. Cela était la moindre des choses qu'il le sache lui aussi.