Il y a quelques jours, j'avais enfin décidée de tourner la page sur une partie de mon passé. La bague d'alliance était enfin vendue. Mon coeur était pas mal plus léger depuis que j'avais pris cette décision. Je pouvais enfin me concentrer davantage sur mes cours et Shizen. Ah Shizen, ce jeune héros qui venait de trouver une place dans mon coeur, mais depuis un certain temps. Je n'ai plus vraiment de nouvelle de celui-ci. Sans doute qu'il était occupé avec son métier de héros pas vrai ? Puis, tant que mon année n'était pas terminée, rien n'était coulée dans le béton quand à mon permis pour rester ici. Je devais faire tout ce que je pouvais pour rester. Au plus profond de moi, je ne voulais surtout pas retourner au pays de l'oncle Sam. Les États-Unis pour moi n'était que néfaste. Si je retournais là-bas ... Je me secouais rapidement la tête alors que je me trouvais en classe. Je griffonnais de nouvelle idée de projet pour Johan quand la cloche sonnait enfin. Les gens sortaient en courant pour rester le moins longtemps possible dans ce lieu qui pouvait être pesant pour des étudiants.

Je sortais la dernière de la classe pour prendre le temps de souhaiter une belle journée à l'enseignant et de prendre mes affaires. J'en avais peut-être trop fait, j'avais une pile de feuille qui me dépassait la tête. Ce n'était pas que des projets pour Johan, c'était aussi mes notes de cours qui se trouvaient mélanger dans ce tas de papier. Je sortais de peine et misère de la classe pour me diriger dans les couloirs. Je devais à tout prix aller porter cela dans mon casier et le mettre en lieu sur avant qu'il arrive quelque chose. En parlant de malchance, ne voyant pas vraiment devant moi, je venais d'accrocher une personne avec ma colonne de feuille et on pouvait voir toutes feuilles qui volaient pendant un court instant dans les airs alors que je me trouvais les fesses contre le sol.

Oh non non non ...

Je me relevais le plus que je pouvais pour récupérer tous mes travaux, j'espérais surtout qu'il n'y avait pas de poussière ou de saleté sur mes écrits. C'était seulement après un certain moment que je remarquais la personne qui avait été sans doute bousculé par moi. Je toussais sur le coup avant de le regarder. C'était la première fois que je le voyais. C'était sans donc pas un étudiant du même cycle que le mien. En tout cas, peut importe son âge, je me devais de m'excuser auprès de lui pas vrai ?

Pardonne moi. Je ne voyais pas trop où j'allais avec toute cette paperasse.

Je baissais rapidement mon regard émeraude pour continuer de ramasser ce qui m'appartenais avant que quelqu'un ne pile dessus par mégarde.




 

Je venais de m'excuser auprès du jeune étudiant avant de reprendre l'action de récupérer mes feuilles. J'inspectais une par une pour être certaine qu'il n'y avait rien de grave. J'eu un soupire de soulagement en voyant que tous mes travaux étaient encore en bonne état. J'étais tellement au ange que cela m'avais prit un petit lapse de temps avant de me rendre compte que l'étudiant ne s'était tout simplement pas barré et c'était même penché pour me donner un coup de main.

J'étais contente de voir qu'il ne prenait pas ça mal d'avoir été accroché par une étrangère avec un tas de feuilles. Il prenait même le temps de m'expliquer que cela lui arrivait souvent de se faire bousculer. Je trouvais ça mignon sur le coup. Je m'occupais des papiers qui se trouvaient de mon côté en lui laissant de l'espace. Après tout, je ne voulais pas le bousculer à nouveau en si peu de temps.

Je ne m'attendais surtout pas à ce qu'il se relève aussitôt pour faire dévier le trajet de d'autre élèves qui passaient près de nous. Sa posture avec l'aile qui était entendue de tout son long était héroïque. Enfin, de mon point de vue, je voyais la grande aile blanche qui montrait chacune de ses plumes dans le reflet de lumière de la fenêtre qui se trouvait un peu plus loin. Je voyais un peu la poussière qui avait flottée par le coup d'aile. Cela aurait une belle image pour un projet quelconque. Je me secouais la tête pour me concentrer sur le plus important : mes travaux.

On avait enfin terminé de ramasser le tout. J'allais pour prendre la parole quand il prenait les devant. Il avait du temps pour m'aider à transporter le tout.

Oh bien, merci beaucoup du coup.

Je faisais donc le premier pas pour me diriger tranquillement vers mon casier. Heureusement que cela n'était pas trop loin. Je ne pouvais pas rester dans le silence, je me devais de communiquer un peu avec lui.

Alors dis-moi. Tu es étudiant ici dans quel cursus ?

Cela était sûrement en héroïsme comme la plupart des gens qui venaient dans cette école. Mais je commençais par une question simple.

 

On était donc les deux en route vers mon casier. Je prenais le temps de poser la question concernant le cursus qu'il venait faire ici à U.A. L'étudiant pouvait se contenter de simplement me dire le cursus et en terminer là avec la conversation. Au lieu de ça non seulement je savais maintenant qu'il était un héros à en devenir mais qu'il voulait devenir comme ses parents. Je trouvais cela bien de savoir que certain jeune d'aujourd'hui voulait faire comme leurs parents avant eux. Un léger sourire venait se créer sur mon visage alors qu'il continuait de parler.

Son père était réellement un héros comme les gens connaisse. Je n'avais pas réellement besoin de cette information, mais je le laissais continuer de parler de lui et de sa vie. Il prenait même la peine d'expliquer ce qui était arriver à son père. Une petite "toux" provenait de ma gorge. Je trouvais cela dommage que son père se retrouvait dans cet état, cela faisait un héros de moins sur le terrain pour protéger Musutafu et ses habitants. Mais, de l'autre même si je m'excusais cela ne changerait rien à la situation. Puis, son père était sans doute heureux aujourd'hui de donner un coup de main à sa mère à l'orphelinat.

En tout cas, l'élève en héroïsme semblait content d'avoir prit le temps de démystifier ce qui pouvait être un malentendu. Je faisais qu'un simple hochement de tête négatif. Pour moi cela n'était pas une erreur de sa part. Après tout, c'était sa vision de voir les choses.

Il n'y a pas d'erreur à voir ses parents comme des inspirations de vie.

Je gardais mon sourire alors que je voyais au loin mon couloir. Il nous restait que quelques pas avant de s'y rendre. J'espérais juste que mes documents n'étaient pas trop lourds à la longue pour le jeune homme qui se tenait à mes côtés. Il me posait par la suite la même question.

Je suis dans le cursus Management. En faite, mon accent doit me trahir vu que je ne suis pas d'ici. J'ai demandée à être transférée ici pour conclure mes études.

Et pour le moment, je ne regrettais pas du tout le choix d'être venue ici plus tôt que de rester dans mon pays d'origine.



 

Ce jeune homme semblait soulagé quand je lui disais que ses parents pouvaient très bien être une source d'inspiration. Je ne l'avais pas regardée directement, mais j'avais bien pu entendre le léger soupir qui confirmait bien la chose. Le futur héros me demandait ensuite dans quel cursus je me trouvais. Je n'avais aucune gêne à lui dire que je n'étais pas dans le même que lui. J'étais une étudiante en Management. Il fallait bien des gens dans les autres cursus que l'héroïsme. Sinon, les héros auraient sans doute plus de mal seul sans avoir leur support au niveau du matériel et dans mon cas ce qui concerne leur réputation auprès de leur fan ou envers d'autre héros.

Je ne me rendais pas compte qu'il avait passé proche que l'une de mes feuilles se retrouve à nouveau au sol et que l'élève avait fait son possible pour l'attraper et même reprendre sa pile de feuille pour s'assurer que cela ne se reproduise guère. Après tout j'étais concentrée sur ma propre pile de feuille. Au moins il semblait mieux me comprendre avec ce que je venais de lui dire et il prenait le temps de mentionner qu'à cette école que l'on se rapprochait de plus en plus de nos rêves. Cette petite remarque me faisait naître un léger sourire sur mes lèves alors que je me trouvais enfin à mon casier. Je déposais délicatement ma pile au sol pour pouvoir libérer mes mains et composer le code de mon cadenas. Cela avait prit que quelques secondes puisque je le connaissais par coeur. Est-ce que le jeune homme avait eu le temps de voir tous les chiffres ? J'avais un grand doute, mais dans les pires, j'allais le distraire en continuant de parler avec lui.

Mon rêve est déjà en marche. Je suis déjà en partenariat avec l'un des étudiants de cette école. Ce que je souhaite c'est de réussir à faire valoir les futur héros de demain pour qu'ils puissent eux aussi montrer de quoi ils sont capable. Chose qui n'était pas vraiment nécessaire aux États-Unis puisqu'il n'y a aucune criminalité. À quoi bon encourager des héros qui ne serviront à rien au final ? Autant venir dans un autre pays et que mon travail sois utile à quelqu'un pas vrai ?

J'ouvrais mon casier, il n'y avait pas vraiment de photo appart une de ma famille. On pouvait me voir au milieu avec mon petit frère ainsi que mon père. Je glissais donc mes feuilles dans leurs cartables respectifs avant de tendre gentiment mes bras vers lui pour qu'il me tend le reste des feuilles.




 

La conversation se passait plus tôt bien. Cela m'avait permis de trouver le trajet un peu moins long qu'à l'habitude. Rendu à destination, cela me prenait peu de temps pour ouvrir mon casier et de commencer à ranger une partie des feuilles. J'en avais profité pour parler de mon rêve qui était déjà en marche ainsi que de mon passé avec l'USA. Enfin je ne lui ai pas tout raconté non plus, juste le fait que la criminalité était au plus bas et que cela ne donnait pas vraiment envie d'encourager quelconque héros de là-bas.

Je tendais à présent l'un de mes bras vers le jeune étudiant. Après tout, celui-ci avait l'autre partie de mes travaux en cours. Il les traînait depuis un moment que le pauvre avait sans doute oublier l'existence de ces documents. Je restais dans cette posture le temps qu'il continuait de parler. C'était bien beau ce qu'il me disait mais, il était à côté de la plaque. Je montrais un léger sourire avant de m'approcher de lui et de reprendre délicatement les feuilles qui se trouvaient encore contre lui pour les déposer dans le casier avant de lui répondre.

Désolé mais là, tu parles du cursus de support. Dis toi que le mien est encore plus dans l'ombre qu'eux puisque que le management consiste à faire la promotion des héros. Que cela soit en vendait des objets à leur effigie ou encore de faire des annonces parlant de leur exploit par exemple. Mais ne t'en fais pas, très peu de gens connaisse cette filière d'étude.

Je rangeais par la suite enfin tous mes papiers dans leurs cartables respectifs. Je pouvais enfin souffler un peu. Plus de raison que cela ne se déchire ou que des gens curieux regarde les travaux que j'avais de prévu pour Johan. Seulement mon héros et moi avait le droit de voir ce que je fabriquais. Je fermais donc mon casier en replaçant le cadenas et de regarder le jeune homme qui était encore à côté de moi.

Merci de m'avoir aidé.

Lui disais-je avec un léger sourire sur les lèvres.

Désires-tu boire un petit quelques chose ? On pourrait passer è la cantine et je te paierai un café pour te remercier.

C'était la moindre des choses de proposer et cela me faisait grandement plaisir de le faire et si jamais il ne voulait pas, à voir ce qui serait possible de faire. D'un côté il avait sans doute mieux à faire que de rester là.




 

Je venais à peine d'expliquer au jeune Cody qu'il venait de se tromper entre le cursus support et celui que je fais. Cependant, je ne m'attendais pas à ce qu'il s'en prenne à lui-même de la sorte et qu'il demande le pardon par la suite. Je secouais un peu la tête négativement. Pas qu'il n'aurait pas le droit au pardon simplement que cela n'était pas la fin du monde.

Ne t'en fais pas. Peu de gens connaisse vraiment le cursus de Management. Disons que c'est le moins populaire de cet établissement. entre devenir un héros ou celui qui crée des outils ou le mien qui consiste à mettre de l'avant les autres. Le choix est évident pour la plupart. Je te pardonne mais si cela n'est vraiment pas grave.

Ce jeune garçon était bien gentil. N'importe qui aurait sans doute continuer leur chemin en m'ignorant complètement ou m'aurait carrément ciré dessus de faire plus gaffe où je met les pieds. Il était sûrement encore désolé de son erreur qu'il avait oublié de répondre à mon invitation à aller à la cantine pour aller boire quelque chose. Je me permettais donc de relancer la question.

Donc, ça te dirais d'aller boire un truc ? C'est moi qui paie. Cela va être ma façon de te remercier plus sérieusement. Ah moins que tu avais d'autre chose de prévu. Ce qui serait totalement compréhensible.