Une nouvelle année, une nouvelle fête des amoureux. Comme à chaque 14 Février, le monde prenait une pause. Vilains, Vengeurs, Étudiants et Héros. Chaque êtres participants à la fête mettaient de côté leurs différents. Pas de crimes, pas d'arrestation. Pour un simple jour, le monde s'arrêtait de tourner, et chacun accordait un peu de son temps à l'être aimé.
Au Japon, outre les fameuses cartes communes dans le monde entier, les chocolats étaient mis à l'honneur. Les jeunes femmes désireuses d'annoncer ou célébrer leurs sentiments réalisaient des douceurs de cacao à leurs partenaires, qui, en échangent, offraient généralement un petit cadeau pour remercier et même valider l'échange de sentiment.
Et pour fêter ça, rien de mieux... qu'une fête ! C'est ainsi que tout le monde se rassemblait dans le centre ville préparé pour l'événement, et où tout un chacun pouvait s'adonner aux plaisirs de la saint valentin.
[Comme chaque event "filler", ce dernier n'est pas canon. Venez vous faire plaisir ! 50 points de puissances seront offerts à tout ceux postant au minimum deux posts. Vous avez tout le mois de février pour vous amuser, prenez votre temps. Surtout pour ceux participants déjà au gros event !]
La belle dragonne s'était éveillée seule, ce matin là.
Le loup devait encore être en chasse ou observation, ainsi elle avait toute la place dans ce grand lit rien que pour elle. Se penchant légèrement, elle vint prendre dans ses bras fins l'oreiller de son amant et le renifler à plein nez, avant d'y mettre la tête en gémissant contre le soleil. La douce odeur de celui qu'elle aimait était imprégné ici, et lui donner de la force pour affronter une nouvelle journée, bien que son côté un peu feignante lui hurler de rester au lit et de ne se préoccuper de rien du tout.
Pour autant, elle sortit la tête de l'oreiller pour regarder une petite bague brillante à son doigt en rougissant. En ce jour, du 14 février, le jour des roses et des cœur... La jeune Ziendra avait déjà reçu depuis quelques temps le plus beau cadeau que l'on pouvait demander : une demande en mariage. Bon, ok, c'était venu dans la demande de rester vivante, et de tabasser des gueules dans le tournoi des vilains... Mais c'était aussi la preuve de leur confiance et de leur amour qui se concrétiser un peu plus chaque jour. La jeune femme voulait alors trouver quelque chose, d'aussi magnifique pour le loup.
Mais la Rouge et les cadeaux, ça fait deux. Pourriez-vous imaginer notre dragonne à la peau sombre et les yeux d'ambres offrir tout sourire un cadeau plein de roses, de chocolats et de cœurs ? Non, ce n'était tellement pas son style, c'était si embarrassant que rien que d'imaginer cela la faisait battre des pieds dans le lit avant de se retourner sur le dos, tenant le coussin de Jin contre sa poitrine et levant une main vers le plafond. Toutefois, il ne fallait pas regarder de son point de vue, mais de celui de Jin, qui devait rentrer dans la journée, épuiser d'une longue nuit de dur labeur en travaillant sur leur justice mutuelle et leurs avenirs. Quelques choses de simples, qui pourrait lui faire plaisir...
Mmmh... Ziendra était vraiment nul. Finalement, elle se leva, rangeant le lit, et pris sa douche en vitesse. Un café, et une pause devant son tableau fait mains de nouveaux articles pour aider Jin dans son combat contre le crime pendant qu'elle récupère de ses lourdes semaines de travailles. C'est un peu l'accord silencieux qu'ils avaient passés, le temps aussi que son traumatisme se dissipe et de se préparer pour le combat des vilains. Ce temps libre qu'elle gaspillait à relier les informations pour lui, mais geste qu'elle faisait toujours avec joie, ce sentant utile, malgré son immobilité actuel dans les rues. Sirotant son café, et feuilletant les nouveaux journaux, elle s'arrêta sur un article parlant de la fête de la Saint-Valentin.
Une grande fête aurait lieu, au centre-ville. Voilà la bonne occasion ! Certes, il y aurait du monde, mais ici pleins d'idées de cadeaux, sûrement de la musique pour une bonne danse, et de quoi raviver les cœurs ! Alors, posant sa tasse, elle découpa celui-ci, l'entourant bien en rouge et le collant au milieu de son tableau. Oooh, elle n'irait pas directement avec lui, il allait devoir la trouver là-bas, dans la foule !
Ainsi, mijotant son plan, elle se prépara en chantonnant des petits airs doux, coupé de petits rires amusés, avant d'enfilé un long manteau noir à la mode, recouvrant sa tenue un peu plus légères : Un haut à dentelles rouges et un short en jean effilés et des collants sombres, des bottes féminines remontant jusque le genoux. Sa chevelure était bien coiffée, ses deux mèches tressaient vers l'arrière et attachée. Ainsi, offrant une meilleur vue sur son visage, et sur l'une de ses cornes, un nœud d'une ficelle rouge scintillante, rendant celle-ci moins agressive.
Qu'est-ce qu'on ne ferait pas par amour, juste pour éblouir la personne que l'on aime !
Ainsi, elle se rendit sur les lieux, avant que l'homme ne rentre, et s'y promena. Ses yeux à la pupilles rectilignes fixaient les gens autour, ces amoureux réunis qui s'embrassaient, se cajolaient, s'aimaient en toute impunité sous un léger. Puis entrant dans la salle, chauffée, elle put retirer son manteau, et les voir de mieux en mieux. Danser, rigoler, parler, vivre dans un bonheur presque simplet qu'autrefois elle aurait maudit, ne leur offrant aucune attention que du dégoût... Mais sa vie avait bien changé, et continuerait de changer : comme le témoigner la bague à son doigt.
Pour attendre son amour, elle s'empressa de faire quelques achats qui lui semblait bien venus, bien que clichés. Des chocolats en forme de roses et de cœurs, une lettre écrite à la main sur un papier de l’événement, ranger soigneusement dans une boîte d'une montre quelques-peu luxueuses. Pour elle, c'était un bon début, la montre serait comme l'anneau pour lui, ainsi pensait-elle en buvant un chocolat chaud surmonté de chantilly.
Et elle attendrait patiemment l'arriver de son loup.
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"Si le but de notre monde est d'être esclave d'un système protégeant de faux-Héros, je ne souhaite pas en être. Justice, un jour, sera réellement faite, par les véritables sauveurs de l'Humanité."
Perché sur son toit, le loup poussa un bâillement sonore qui résonna dans le silence du quartier qu'il surveillait. La nuit avait été calme, certes, mais il avait décidé de rester jusqu'au bout, ne voulant pas risquer de laisser une potentielle victime sans défense face au danger. Et ainsi, alors que ses yeux secs et irrités peinaient à rester ouvert, le soleil se leva, lançant quelques rayons lumineux par delà l'horizon. rayons qui vinrent agresser la vue du justicier qui plissa alors les yeux et leva la main pour tenter de voiler au mieux la lueur de l'astre du jour.
La nuit était finie, il allait pouvoir rentrer se reposer. Jin pensa alors à Ziendra, probablement encore endormie, et qui devait sans doute l'attendre avec impatience. Il pensa aussi à la façon dont il allait se glisser sous les draps pour l'enlacer tendrement et la blottir contre lui avant de s'enivrer du parfum de ses cheveux pour finalement fermer l'oeil et dormir quelques précieuses petites heures.
Il prit donc la direction de l'appartement de la dragonne, jugeant bon de ne pas trop presser le pas au vu de son état de fatigue. Mieux valait prendre son temps et arriver entier que de se précipiter et se blesser. Et vu la fatigue qui l'accablait, il n'était clairement pas au meilleur de sa forme. De plus, il était assez loin de leur petit nid douillet, aussi le trajet allait être long. Raison de plus pour être prudent.
Combien de temps s'écoula jusqu'à ce qu'il arrive ? Il n'en avait aucune idée. Mais certainement une ou deux bonnes heures, puisqu'il se réveilla dans un premier temps adossé à une rembarde sur un toit quelconque. Une nouvelle fois, le soleil lui fit plisser les yeux et lui arracha un bâillement sourd. Il regarda alors autour de lui, et sortit finalement son téléphone pour se géolocaliser, incapable de se souvenir précisément de l'endroit où il avait atterrit.
Finalement, il parvint à rejoindre l'appartement en début de matinée. Il n'avait plus qu'une hâte, c'était de se coller à sa Ziendra chérie et ne plus la lâcher, puis fermer les yeux et dormir. Combien de temps ? Le temps qu'il faudra. Il fit donc son rituel habituel pour ne pas se faire repérer, et monta les escaliers jusqu'à la porte qu'il ouvrit le plus délicatement possible.
Il passa devant le tableau sans même y jeter un regard, se débarrassant mollement de son manteau, mais gardant son pantalon et son t-shirt, trop épuisé pour les retirer. Il ouvrit alors la porte de la chambre, croyant trouver sa belle au bois dormant, mais fut plutôt surprit de trouver le lit vide. Il était fait. Mais vide. Personne. Complètement abasourdi, il fit demi-tour et retourna dans le salon, cherchant après sa moitié, e vain. C'est alors que son regard fut attiré vers le centre du tableau. Un article de journal, entourer de rouge et placardé en plein milieu de leur principal outil de travail, faisait mention d'une fête en centre-ville pour la St Valentin. Jin n'eut pas besoin davantage d'informations pour comprendre que Ziendra s'y était rendue. Il soupira, souriant malgré tout devant le geste de sa douce.
"Le sommeil devra attendre ... Finalement, heureusement que j'ai piqué un somme sur le trajet de retour."
Il attrapa alors son manteau, profitant d'un fond de cafetière pour se donner un petit coup de fouet. Il grimaça en se rendant compte, bien que trop tardivement, que le café était froid. "Tant pis, on fera avec." Puis il prit l'article avec lui et quitta l'appartement.
Cette fois, hors de question d'y aller à pied. Cela lui prendrait beaucoup trop de temps, et il ne pouvait pas user de son alter pour aller plus vite. Il était en plein jour, il se ferait prendre trop facilement. Et de toute façon, il n'avait pas la force de faire à nouveau l'acrobate entre les toits et les bâtiments. Ce serait donc le bus.
Le trajet lui paru donc logiquement plus long, mais aussi plus reposant. Il put même fermer les yeux quelques instants, grapillant tout le repos qu'il pouvait avant d'attaquer cette journée qui s'annonçait riche en rebondissement. Pourquoi ? Une simple intuition. Pas le genre d'intuition qui vous pourrit la vie en vous donnant l'impression qu'un drame va se produire. Non plutôt l'intuition que cette journée n'allait pas être de tout repos, mais qu'elle serait toutefois diablement merveilleuse.
Il finit enfin par arriver à destination. D'ailleurs, il n'y avait pas de doutes possibles : l'endroit était pleins de couples se tenant par la main, s'offrant des fleurs ou des chocolats. Certains étaient un peu moins pudiques et s'embrassaient passionnément sans tenir compte du regard des autres ... qui pour la plupart avaient les yeux rivés dans ceux de leur partenaire et n'y prêtaient donc pas la moindre attention. C'était donc ça ... la fameuse Saint Valentin. Cette atmosphère de joie, d'amour, de candeur ... C'était assez particulier, et si jusqu'à ce jour, Jin n'avait jamais vraiment comprit ce que les gens pouvaient bien trouver à cette fête des amoureux, maintenant qu'il faisait parti des concernés, il ne pouvait que d'autant apprécier cette ambiance.
Et alors qu'il baladait son regard à droite à gauche, observant tour à tour les couples heureux flânant innocemment et les devantures des boutiques qui s'étaient parées de leurs plus belles couleurs roses et rouges pour l'occasion, ses yeux se stoppèrent net quand ils l'aperçurent au loin. Elle était là, assise sur un banc, dos à lui. Alors il s'approcha, lentement, essayant de ne pas se faire repérer, puis une fois arrivée près du banc, il se mit assis à côté d'elle. Lui laissant juste le temps de tourner la tête pour le regard, il passa sa main derrière sa nuque et amena leur visage l'un contre l'autre pour l'embrasser tendrement.
"Bonjour mon coeur. Tu m'as manqué."
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Elle se regardait dans son miroir sans rien dire. C'était étrange tout ça. Tout ce cinéma autour de la Saint-Valentin, la pseudo fête des amoureux, plutôt une excuse pour se faire pardonner quand on oublie la date de son premier rendez-vous ou de lui offrir un cadeau pour son anniversaire ouais. Elle soupira longuement, mettant un trait final a son maquillage, oui ce n'était pas tous les jours qu'elle se tartinait des cosmétiques sur le visage, mais en ce jour si particulier il fallait qu'elle fasse un max d'effort. Et elle en avait fait tellement ! Des pieds à la tête et tout ça pour quoi ? Peut-être pour rentrer en pleurant comme un bébé chez elle ? C'était un risque à prendre, ça ne pouvait pas être pire quand même, si, il pouvait sûrement avoir pire humiliation, des dizaines de scénarios différent qui avait tourner en boucle dans sa tête, toute la nuit, toute la journée "Et si ..? " Était la question récurant, et s'il se passait ça, ou ça. Et si gnagnagna. C'était pénible, mais tout pouvait devenir réel assez rapidement à final, créant une légère angoisse resserrant le cœur de la jeune fille.
Hanami ne manqua pas d'essuyer les paroles d'un père qui voyait sa fille devenir autre chose que son "petit bébé" sans pouvoir rien y faire, elle grandissait bien trop vite pour lui, comme tous les enfants aux yeux de leurs parents, mais en cette journée, peut-être, était-ce encore plus douloureux pour lui de voir sa petite princesse s'enfuir au bras d'un prince inconnu sorti de nul part. Comme tout, il devrait s'en accommodait et Hanami ne manqua pas de lui faire remarquer en lui criant littéralement dessus, tellement elle était à fleur de peau. Elle s'avait qu'elle devait se calmer, elle avait totalement l'impression de jouer sa vie et il était évident qu'elle faisait juste sa drama queen. Elle quitta la maison sous un compliment inattendu de son père, il la trouvait magnifique. Enfin pas tellement inattendus, les mots d'affection n'étaient pas rares dans sa bouche, les gestes eux par contre l'était.
Hanami arriva dans le centre-ville ou se tenait les "festivités". Elle croisait du monde, se bécotant a en gerber. Non, sérieusement, elle était sûrement plus envieuse voir même jalouse de se trop plein d'amour qu'elle ne connaissait que trop peu, même pas du tout ! Elle déambulait, affreusement seule, emmitouflé dans sa veste, son menton recouvert de son écharpe. Elle s'arrêta pour choper quelques trucs à manger, parce que Hanami ne pense qu'a bouffer et qu'elle adora ça. Puis, elle finie par suivre un groupe de plusieurs jeunes d'environ son âge, peut-être moins, ou plus, on s'en fiche dans le fond, pour finir par se retrouver dans une salle, chauffer, dieu merci. Elle en profite pour retirer sa veste et tout son maton anti-froid pour laisser découvrir sa nouvelle tenue qu'elle avait mis des plombes à choisir, parce qu'il fallait que ça soit parfait, qu'elle soit parfaite, mais surtout qu'il la voit comme une femme et non pas comme cette petite gamine effrontée qu'elle était d'ordinaire.
Elle avait fini par faire le tour de la salle sans trouver ce qu'elle cherchait, elle salua de loin Jin qu'elle avait reconnue et qui semblait sur un petit nuage, ça faisait toujours plaisir de voir ! Puis elle se laissa tomber sur une chaise, regardant le petit sac en papier rouge qu'elle avait avec elle. En fait, elle n'avait aucune certitude de le trouver ici, c'est vrai, elle en soupira, peut-être déçue ? Après tout, la soirée ne faisait que commencer.
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Ooohh, la Saint Valentin ! Une fête sous le signe d'un Cupidon prêt à percer de ses flèches les imprudents qui pensaient réussir à s'échapper de son terrible joug. De son côté, Johan ne se préoccupait normalement pas beaucoup de cette fête, que certains aiment à appeler appel à la consommation. Dans un certain sens, ce n'était pas faux : c'était une période charnière pour bien des commerces qui en profitaient pour mettre de manière hypocrite l'amour au centre de leurs produits et de leurs décorations. Mais même si tout cela n'était pas fait pour la plus noble des intentions, cela retirait-il pour autant un peu de la magie de voir le rose à l'honneur, et l'amour présenté sous un angle plus agréable ? Surtout en ces temps troublés. Les gens avaient bien le droit de se changer un peu les idées dans un environnement plus propice à ça.
Et pour couronner le tout, une petite fête s'installa dans le centre de la ville ! Un petit passage obligé pour tous les habitants qui s'apprêtaient à offrir chocolats et cadeaux aux élus de leurs cœurs. Johan se devait forcément d'y faire un tour, bien qu'à la base il comptait simplement rester dans sa chambre à... ne rien branler de sa vie. Mais le duo qui gérait son gîte poussa dehors les différentes âmes qui peuplaient la maisonnée : tous terminaient habillés par leurs soins avant d'être jetés à la bataille avec comme simple indication de revenir avec quelques chocolats.
C'est ainsi que Johan se retrouva, aux côtés de ses compagnons de cellules -ou de chambre si on est plus sympa- à travers les ruelles de Musutafu, habillé plus proprement qu'à son habitude. Une veste de costard d'un noir de jais, contrastant avec sa chemise blanche et avec sa cravate bleutée foncée. Ni une, ni deux, le géant se dirigea donc vers l'endroit de la fête, un peu soulé mais curieux. Après tout, il se demandait s'il allait croiser la petite Hanami, avec qui il s'était pas mal lié dernièrement.
Une fois sur place, il observa un peu le monde, comme Jin & Lakshi qui semblaient passer un bon moment. Puis, il remarqua alors une Manieuse des Vents de toute beauté, dans une tenue qui mettant particulièrement bien en valeur la jeune femme. Étirant son sourire, Johan se dirigea donc tranquillement vers elle.
« Je vois qu'on s'est mis sur son 31. »
Ses mots étaient pleins de malice et de taquinerie.
Écrit et codé par Johan R. Grant
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Dimanche 14 février 2***. Shizen savait que ce jour était primordial pour tous les couples, aussi important que Noël au Japon pour les couples également. Toute la nuit il n’a rêvé que d’une seule personne, Astrid. Il était vraiment entré dans un monde inconnu mais qui lui était clair. Tout était guidé par la lumière de sa bien-aimée et il voulait faire bonne impression en ce jour.
Pour se faire il alla se renseigner sur le net pour se préparer, il comprit alors qu’en dehors du Japon et tout particulièrement aux Etats-Unis c’était l’homme qui prenait les devants pour offrir quelque chose à son amour. Pour bien faire, il demanda l’aide de sa mère pour s’habiller convenablement. Comme toujours il se fichait de sa tenue mais aujourd’hui il voulait être le plus beau, le plus classe, le plus élégant pour elle. Sa mère lui fit passer un interrogatoire pour savoir qui était l’heureuse élue de son cœur mais Shizen resta de marbre.
« Allez, pour la première fois de ta vie tu t’habilles vraiment ! Je ne t’ai jamais vu aussi bien habillé depuis… depuis que tu avais l’été dernier un short des tongs et un bob. Pour le coup c’était parfait ! Allez dis tout à ta mère ! »
« C’est vrai que c’est bizarre cette tenue, on dirait que vais faire un voyage d’affaire. Je peux toujours passer un entretien d’embauche après ça passe. T’en penses quoi papa ? »
Sa mère était venue à bout de patience et tapa sur la tête de son fils. Elle finit alors rapidement de l’aider malgré tout et lui souhaita de passer une bonne journée et claqua furieuse la porte.
Shizen serra le poing et savait qu’il était présentable avec les commentaires de sa mère. Il passa alors au fleuriste du coin et pris un petit bouquet garni. Non loin de là il alla acheter quelques chocolats qu’il pensait partager avec la belle aux yeux de jade. Il se rappela alors du premier baiser échangé sous le gui à Noël, aujourd’hui il était prêt à rendre ce moment encore plus beau à la fête au centre-ville.
Il avait donné rendez-vous à sa douce près de la fête et voulait avant d’y aller passer un petit temps rien que pour eux. Déguster du chocolat, s’enlacer, la caresser, prendre sa main et la portée à ses lèvres, puis effleurer ses lèvres du bout des doigts pour enfin finir par un tendre baiser.
Toutes ces pensées le rendaient impatient à l’idée de la voir en ce jour. Près d’un banc, dans un jardin, il attendait en costume, bien coiffé et bouquet à la main. Il attendait avec impatience l’arrivée de sa belle Astrid. Son nom résonnait en permanence dans sa tête et revivait en boucle tous les moments passés avec elle et n’attendait plus qu’elle arrive pour ajouter un nouveau chapitre à son bonheur.
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"Croque la vie à pleine dent !" Mouais, je verrais plus tard... la sieste voilà ce que je vais croquer haha!
Les yeux cernés comme un raton-laveur, je n'avais pas beaucoup dormi cette nuit. Bon c'était rendue une habitude chez moi de travailler jusqu'à l'aurore étant trop passionnée par mes projets de management. Johan ne savait pas à quel point j'y mettais du coeur et consacrais une bonne partie de mon temps pour qu'un jour le héros que je vois en lui soit vu aux yeux de tous !
Je levais mes yeux pour regarder la lueur du soleil qui passait au travers des rideaux de mon petit appartement.
Et bien, je viens de faire une nuit blanche.
Je prenais le temps de m'étirer et de m'éloigner de mon bureau de travaille pour regarder un calendrier que j'avais étampée sur mon frigo. On était le jour de la St-Valentin et le plus mignon dans tout cela, c'est que j'avais déjà mon cavalier pour la journée. Celui-ci se nommait Shizen et il avait fait les premier pas en m'invitant à participer aux festivités qui se passait au centre-ville. Cependant, il voulait me retrouver non loin de là avant de rejoindre les autres convives. Sans doute qu'il avait une surprise pour moi ? Je sautillais de joie à y penser.
Oh, il avait une surprise et je n'avais rien de préparée et encore rien à me mettre. Je soupirais en y pensant. J'allais devoir me mettre la main à la pâte. Je confectionnais donc un petit cadeau pour lui. Parce que oui, je tenais à faire honneur à ses traditions et c'était la fille qui devait offrir un présent à un être cher. Une fois le tout préparé, je quittais rapidement mon logement pour aller dans une boutique non loin de chez-moi. Je devais me trouver un habit. Je ne voyais pas le temps passer pendant que j'essayais plus d'une robe ou tenue traditionnelle. Lorsque soudain, j'étais tombée sur la bonne.
Je payais le montant qui était indiquée. C'était un peu cher pour mes moyens, mais cela en valait la peine. Je rentrais donc dans ma demeure en quatrième vitesse. J'espérais juste ne pas être en retard ou de le faire trop patienter. J'emballais mon cadeau dans un tissu noir avec des sakura dessus avant de peigner ma longue chevelure en tresse comme je le faisais. Cependant, je rajoutais un peu de fleur par-ci par là pour aller avec mon habit.
Une fois prête, je prenais la boîte dans mes mains et me dirigeais au point de rendez-vous. Je courrais le plus vite que je pouvais sans vouloir déchirer mon habit. Je pouvais le voir. Il était vraiment élégant dans son costard. Ça le changeait de ce qu'il portait à l'habitude. Oh pas qu'il n'était pas beau à tous les jours loin de là ! Disons que cela me faisais plaisir de le voir sous une autre forme en quelque sorte.
Je me retrouvais enfin près de lui et je prenais le temps de reprendre mon souffle.
Salut, je ne t'ai pas trop fait attendre j'espère ?
Alors que je lui faisais un beau sourire avant de lui déposer mon petit cadeau sur ses genoux.
Je . Je préfère te l'offrir tout de suite.
Quand il allait ouvrir le cadeau, il allait avoir une petite boîte en forme de coeur avec des biscuits au chocolat de la même forme que la boîte. Mon pied droit frottait un peu le sol de gêne. Je souhaitais que mon présent aussi simple soit-il allait lui plaire.
Puis une voix vint à son oreille, la saluant, une voix qu'elle reconnu alors qu'ils s'embrassèrent la seconde d'après. Cette voix qui la faisait vibrer, vivre, espérer et voir le monde aujourd'hui d'une manière totalement différente. La voix de Jin, son loup, son fiancée... L'homme dont elle était éperdument amoureuse sans même vraiment savoir comment. Les mystères de l'amour était bien étrange, mais toujours agréable indirectement. L'amour vous trouve parfois dans la pires des situations : ce furent leurs cas, mais l'amour qu'ils ressentaient l'un pour l'autre était bien réel.
Ziendra lui fit signe de s'asseoir alors qu'elle kidnappa une de ses mains dans la sienne, remuant sa queue comme un chien un peu trop content, avant de déposer sa tête sur son épaule, humant son odeur avec grand plaisir. Il fallait l'avouer, il lui avait manqué dans la journée, mais dans les nuits aussi. Les escapades nocturnes rendaient le lit vide de sa présence, vide de son odeur, vide de sa protection, de ses bras, de ses lèvres... Tout. Elle était comme droguée à cet homme, qu'elle le veuille ou non. Et chaque séparation était difficile, mais chaque retrouvailles n'en était que plus merveilleuse.
Puis la Rouge releva la tête, posant sur les genoux de Jin un paquet cadeaux carré, blanc et rose, avec des boites de chocolats. Elle ne savait pas trop si cela lui plairait, mais c'était pour le moment le mieux qu'elle puisse faire.
« J'ai déjà eue mon cadeau pour la Saint Valentin. » Dit-elle en montrant son doigt, rouge. « Maintenant, à mon tour de te faire de beau cadeau. Ce n'en est que naturel. J'espère juste que ça va te plaire. Je ne savais pas vraiment quoi prendre... Je ne suis pas douée à ce genre de connerie, tu m'excuseras. J'apprendrai avec le temps. »
Puis elle le fixa, des yeux ambrées à la pupille rectiligne, ouvrir le petit cadeau qui contenait une montre de marque d'homme, assez grande mais pas trop, avec des options, mais pas trop. Le juste milieu pour que ce soit utile et pas gênant pour un combat, mais élégant quant-il pourrait la porter. La couleur était choisis en rapport avec la bague de Ziendra, comme pour souligner leur union à eux deux un peu plus encore. Une preuve supplémentaire de cette amour passionnée.
« Alors... Elle te plaît ? Je sais que ce n'est pas grand chose, mais comme-ça tu auras toujours l'heure, et tu ne seras jamais en retard à la maison... Enfin voilà... Enfin bref... Je fais au mieux hein ! »
Le Rouge aux joues, la dragonne ne savait plus trop comment se tenir, ni où posait ses yeux dans sa gêne bien trop voyante.
Comment ne pas l'être quand on aime si fort ?
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"Si le but de notre monde est d'être esclave d'un système protégeant de faux-Héros, je ne souhaite pas en être. Justice, un jour, sera réellement faite, par les véritables sauveurs de l'Humanité."
Il l’a vu arrivé au loin. Elle était habillée d’une façon très traditionnelle et ne passait pas inaperçue. Sa tenue ne laissa pas de marbre Shizen qui les yeux écarquillés, commençait à baver de l’intérieur tellement il était épris d’elle. Sur le moment, il se rappela la fête de Noël et de son ami Jin qui était complètement subjugué quand sa dulcinée apparut alors vêtue d’une manière, fallait-il le dire, assez sexy. Il remua la tête pour chasser ces pensées et ne plus que se focaliser sur la déesse qui arrivait assez rapidement près de lui. Il ne pouvait s’empêcher de sourire comme à chaque fois qu’il la voyait. Elle arriva alors et lui demanda s’il n’avait pas trop attendu et il ne put s’empêcher de lui répondre d’une manière très niaise.
« L’attente en valait largement la chandelle, tu es magnifique Astrid. »
Il mit sa main devant sa bouche et s’excusa instantanément en lui disant qu’il ne voulait absolument pas paraître niais. Puis il se mit à rire et lui dit alors:
« De toute façon ce n’est pas un secret, tu connais parfaitement mes sentiments à ton égard. »
Il prit alors le cadeau de sa bienaimée et l’ouvrit instantanément et découvrit alors une boîte de chocolat en forme de cœur et se mit à éclater de rire. Il sortit alors son cadeau et l’offrit à Astrid.
« Ce n’est pas toi qui me fais rire rassure toi mais en vérité nous nous sommes fait le même cadeau. Cette petite boîte de chocolat en forme de cœur HAHA ! »
Ensuite, il s’excusa de nouveau et expliqua à Astrid qu’il était assez stressé et ne voulait surtout pas la décevoir en ce jour de l’amour. Ensuite il lui tendit le bouquet de fleurs. A la suite de ce cadeau il prit la main d’Astrid s’approcha doucement d’elle, lui caressa la joue tout en la regardant droit dans les yeux. Un silence s’installa et Shizen ne fit que sourire. Il lâcha alors sa main puis glissa la sienne dans son dos au niveau des hanches et la rapprocha de lui pour déposer le baiser qu’il attendait tant. A cet instant il fut emporté ailleurs, ses poils se hérissaient, son cœur palpitait de plus en plus fort et commençait à avoir très chaud. L’excitation du héros commençait à prendre en lui des proportions assez importantes.
Le baiser prit fin et il s’éloigna d’elle.
« Tu es très surprenante et te voir dans ses habits me rend encore plus fier d’être avec toi en ce moment. J’espère être à la hauteur et devenir non plus le héros le plus efficace mais bien le héros de ton cœur. Tu es capable de créer de la motivation en moi et crois moi ce n’est pas gagner et pour preuve ma mère en était la première surprise. Enfin je ne vais pas me relancer dans un monologue comme je le fais souvent. Aujourd’hui est spécial, attrape mon bras et vient te promener avec moi avant de rejoindre tout le monde. Vient avec moi créer un nouveau monde de bonheur qui n’attend plus que toi pour prendre forme. »
Il tendit son bras à Astrid le sourire aux lèvres, le regard le plus sérieux du monde. Il n’a jamais été aussi sûr de lui et de ce qu’il éprouvait pour elle. Ce n’était pas qu’une question de niaiserie, de bêtise enfantine mais plus il passait du temps avec elle plus ses sentiments se renforçait et aujourd’hui jour de l’amour était le moment parfait pour savoir s’il était réellement amoureux au point de lui sortir cette phrase lourde de sens.
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"Croque la vie à pleine dent !" Mouais, je verrais plus tard... la sieste voilà ce que je vais croquer haha!
Pendant une fraction de seconde, Jin avait partiellement regretté son approche discrète vers Ziendra. Repensant à ses longues années d'espionnage et de filatures dans les bas quartiers, son instinct combattif et son récent traumatisme psychologique, il avait eu peur l'espace d'un instant que le fait d'arriver aussi furtivement près d'elle de la sorte ne provoque chez la dragonne une réaction réflexe d'auto défense. Mais quand il remarqua qu'à peine leur baiser fini, elle l'invita à s'asseoir en le tenant jalousement par la main, il fut soulagé.
Et alors qu'elle lui montrait sa bague de fiançailles le rouge aux joues, arguant qu'il s'agissait là de son cadeau de Saint Valentin, elle lui tendit une boîte de chocolats et un petit paquet cadeau qu'il s'empressa de déballer avec la même excitation qu'un enfant le jour de Noël. Il y découvrit alors une montre, très élégante sans pour autant suinter le luxe, et se retrouva le regard ancré sur le cadran de celle-ci. Elle semblait parfaite, idéalement choisie par sa bien aimée. Suffisamment compacte pour ne pas être trop imposante et tout de même élégante, Ziendra avait décidé pensé à tout.
La jeune femme ne s'en cachait d'ailleurs pas, puisqu'elle ajouta une petite remarque au sujet de ce présent qui ne manqua pas de faire mouche chez Jin, ce dernier réalisant alors à quel point elle devait se sentir seule et lésée de ne plus pouvoir l'accompagner lors de ses rondes de nuit. Il se retourna alors vers elle, ne lui répondant que par un sourire tendre et amoureux.
"Elle est parfaite. Et je te promets de rentrer aussi tôt que possible chaque soir, mon amour."
Il l'embrassa alors avec amour avant de la serrer contre lui. Puis, une fois leur étreinte terminée, il passa la montre à son poignet, et régla les aiguilles en se basant sur l'heure affichée sur son téléphone. Une fois cela fait, il fixa alors le cadrant, satisfait et fier. Un cadeau en apparence assez banal : quoi de plus basique que d'offrir une ontre à son homme ? Il était vrai que c'était souvent le genre de cadeau bateau et clichéqui reflétait souvent un manque d'imagination. Et s'il y avait sans doute un peu de cela dans ce cas précis, Ziendra avait toutefois bel et bien mûrement réfléchit à la question.
Puis il porta son regard sur les chocolats. Il appréciait énormément le geste, mais se sentait un peu coupable également car il n'avait jamais prit l'occasion de parler d'un petit détail à Ziendra concernant son alter : tout comme les loups et les chiens, il ne pouvait tout simplement pas digérer le chocolat. Il regarda alors la boîte, ne sachant pas trop comment lui annoncer la nouvelle sans la froisser. Puis, ne trouvant pas de manière particulière de le dire, il préféra être franc.
"J'adore la montre, Ziendra, vraiment. Et pour les chocolats ... J'aime beaucoup l'attention, et je sais qu'il est de tradition d'en offrir pour cette fête mais ... Ne t'en veux pas, ce n'est pas de ta faute, j'aurais dû t'en parler avant mais ... en raison de mon alter, je ne peux pas ... manger de chocolat ... C'est ... C'est comme pour les chiens, c'est toxique pour moi."
Jin regardait la boîte l'air penaud, tout gêné et embarrassé devant ce cadeau qu'il voulait accepter mais qu'il savait être obligé de refuser.
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Elle se leva d'un bon entendant la voix de Johan, les joues légèrement rose, elle regardait sa propre tenue, passant ses mains sur les volants de sa jupe fleurit comme si elle essayait de les écraser, de tirer un peu sa jupe vers le bas. Elle releva la tête vers lui, prenant soin de le détailler des pieds à la tête, elle sourit. C'était indéniable, il était canon, encore plus comme ça. "Toi aussi à ce que je vois" elle passa ses mains sur le col de la veste du garçon, sans forme de timidité, comme pour remettre sa tenue en ordre. "Tu es très beau.." souffla t'elle en se mordant la lèvre inférieure légèrement, carrément anxieuse. La jeune fille posa avec douceur ses mains sur la cravate de Johan, sur le nœud, pour le resserrer légèrement, la mettre parfaitement en place. La jeune femme fit doucement glisser ses mains sur le tissu bleu, arrivant au milieu, elle s'arrêta, resserrant sa main sur le cachemire de couleur foncé. Elle tira avec une tendre délicatesse qui lui était inconnue jusqu'à maintenant, attirant Johan vers elle. Elle planta ses yeux dans les siens, sans prononcer le moindre mot, le cœur d'Hanami accélérait au fur et a mesure qu'elle le rapprocher.
Elle avait gagné quelques centimètres grâce à ses escarpins à talons, centimètres non-négligeables dans ce cas-là. Elle se devait sûrement d'agir avant que le garçon soit submergé par ses fans, ses groupies cauchemardesques, qui faisaient frissonner une Hanami jalouse, dès que l'une d'elles s'approchaient un sourire aux lèvres, avec un ton de voix mielleux, elle savait qu'ils n'auraient sûrement que quelques secondes avant qu'elles ne le trouvent et le harcèlent avec leurs chocolats et carte de saint Valentin, ou autres cadeaux. Non hors de question que cela arrive, elle serait la première, et avec espoir la seule.
Elle avait imaginé tellement de cas de figure, des scénarios bancales ou complètement rêveur et au final, tout ce qu'elle faisait n'avez rien a voir avec tout ce qu'elle avait bien pu d'imaginer. Son corps agissait sans que son cerveau ne réagisse plus que ça, ou était-ce l'inverse ? Était-ce un cri désespéré de son cœur ? Le visage de Johan se rapprochant dangereusement du sien, elle semblait toujours sourire, un très léger sourire, les joues teinté de rose, gênée d'oser des choses qu'elle ne ferait jamais. Tout cela se déroula en quelques secondes alors que pourtant, le temps semblait infiniment long, comme mis au ralenti, son cerveau essayant sans doute d'analyser la situation a une vitesse hallucinante que le monde semblait presque avoir été mis sur pause. Elle dû quand même de relever légèrement, poussant sur ses pieds nicher dans des escarpins marron, planquant ses lèvres contre celle de Johan, le souffle court, la tête qui tournait légèrement. Avant qu'elle ne se rend compte de quoi que ce soit, l'acte avait été réaliser, un baiser carrément volé. Elle savait qu'après ça, elle ne pourrait plus jamais faire comme si rien ne s'était passé.
Elle qui avait toujours cru que ses sentiments ne dépassaient pas la simple attirance physique, quand la peau de ses lèvres chaudes rencontre celle du garçon, elle comprit qu'il n'y avait pas que ses yeux qui étaient désireux d'un héros électrique, son cœur ne semblait battre que pour lui à la suite de ce contact, elle venait de réaliser qu'il y avait beaucoup plus que ça. Elle détacha ses lèvres de celles de Johan avec une lenteur extrême, le regardant dans les yeux, les joues toujours rosie, le cœur tambourinant sa poitrine d'avoir osé le faire. Le temps avait peut-être semblé long, non pas pour déplaire à Hanami, mais seulement quelques frêles secondes s'étaient écoulaient. Ce baiser avait duré que trop peu de temps, même s'il avait été prolonger durant des heures, elle n'en aurait jamais eu assez. Elle avait repoussé les limites de leurs relations au maximum, consciente qu'elle pouvait tout détruire avec ce simple geste.
Elle était angoissée de recevoir peut-être une claque émotionnelle d'un refus, d'un sentiment non partagé, mais elle préférait avoir l'air confiante, ne voulant pas dévoilé sa peur du refus. Elle lâcha la cravate, écrasant doucement le tissu contre le torse du garçon de la paume de sa main, avant de la laisser tomber le long de son corps, elle avait ce sentiment d'être une petite fille sur le point d'être grondé, entre crainte et appréhensions, ses doigts s'emmêlant avec anxiété dans le tissu fleurit d'une pan de sa jupe.
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Johan était plutôt content de revoir Hanami. Il devait bien l'avouer, la présence de la jeune femme était agréable aux yeux du comique. Un lien s'était petit à petit créé, entre leurs rencontres dans un bar où elle était forcée de travailler par son père pour une quelconque raison hasardeuse en passant par l'entraînement où il permit à Hanami d'éveiller son pouvoir plus loin qu'elle ne pensait pouvoir le faire à la base. Elle avait ce côté naturel imprévisible et explosif qui la rendait différente de pas mal d'autres femmes qu'il avait rencontré, ce petit peps qui la rendait plus singulière. Elle différait de sa très chère amie, cette jeune femme avec qui Johan partagea une relation aussi torride que toxique durant quelques années. C'était plus agréable, et en la regardant de son regard océan électrique et profond, le Comique ne pouvait s'empêcher d'étirer ce sourire qui se dessinait sur ses fines lèvres pâles, muent en un masque de satisfaction qu'il portait avec aisance et plaisir.
Pour le coup, le fait que tout ça était mis en place pour la saint valentin passa totalement au dessus du crâne de Johan, qui ne pensait plus réellement aux différentes choses liées à la célébration en question. Était-il idiot ?
Eh bien, euh... Oui.
Mais ce n'était pas vraiment le sujet, même si cela devrait forcément le devenir un jour. De toute manière, cela ne gênait pas plus qu'outre mesure la jeune Hanami qui, enhardis par il ne savait quoi, venait carrément attraper doucement son col pour le remettre en place, tout en le complimentant sans aucune retenue. Lui qui connaissait une jeune manieuse de vents timide et légèrement effrayée par ses propres sentiments, il ne pouvait s'empêcher d'hausser un sourcil en la voyant agir ainsi, tout en l'appréciant. Malgré tout, le jeune homme pouvait voir dans le regard mi-clos de la jeune femme l'anxiété qui l'animait, alors qu'elle remettait cette fois sa cravate en place. Ah, Johan avait du mal à s'habiller dès que ça demandait un peu plus que d'enfiler un peu de tissu.
Bien plus entreprenante qu'il ne l'aurait pensé à première vue, voilà que la jeune femme le rapprochait dangereusement de lui. Si Johan était un habitué des relations, plus courtes que longues il devait bien l'avouer, la voir entreprendre tout ça d'elle-même et avec une confiance en elle bien plus présente le décontenançait un peu. Il écarquilla ses yeux en un "eh ?" de surprise alors que son visage approchait dangereusement celui de Hanami, son souffle commençant à se mélanger au sien. Finalement, la jeune femme sauta le pas, entraînant Johan dans un baiser fiévreux et court, un échange rapide mais qui semblait contenir bien plus d'informations, d'avances et de révélations qu'un long monologue pompeux. Un échange profond qui, même si le contact était court, semblait ralentir le temps lui même alors que l'électrifié goûtait aux lèvres légèrement sucrées de sa Valentine.
Pas un seul autre mot d'échangé, alors qu'elle se sépare finalement de lui avant de baisser son regard, presque honteuse de son geste, tout en remettant sa cravate en place. Légèrement sonné par cet échange soudain, Johan se gratta l'arrière de la tête, réfléchissant rapidement à la situation. L'électrifié était au courant que Hanami ressentait des choses à son égard, depuis l'entraînement c'était une évidence. Et de son côté ? Pourquoi son cœur tambourinait si vite, à un point où il pensait qu'il verrait son torse se distendre à chaque battement s'il abaissait son regard ? Que ressentait-il, lui, cet homme habitué d'échanges où l'amour et les sentiments étaient bien loin de ce que ressentaient la masse ?
Partageait-il les mêmes ambitions que Hanami, les concernant ?
Johan n'en savait pas grand chose. Il se sentait bien avec Hanami, et une chose restait sûre. Certaine. Une chose simple : le goût de ses lèvres manquait déjà à l'électrifié, qui glissa lentement et tendrement sa main contre la joue de la manieuse des vents, qu'il caressa doucement. Ses doigts passèrent ensuite à son menton, qu'il attrapa délicatement avant de relever son viasge et la regarder dans le blanc des yeux. Se perdre dans son regard, avant de lui même sceller un nouveau baiser. Tout en l'embrassant, se délectant de ses lèvres, son autre main enferma le corps de la jeune femme contre lui, serrant cette si petite chose contre son corps musclé tout en continuant de l'embrasser. Sa langue osa même briser la limite de ses lèvres pour venir s'engouffrer aux côtés de celle de Hanami, entamant un balais buccal délicieux sans se préoccuper du monde autour de lui.
Le baiser dura quelques minutes, profondes, délicieuses, avant qu'il ne se sépare des lèvres de sa Valentine, reliées aux siennes par un léger filet de salive qu'il brisa d'un coup de langue, comme pour garder pour lui le goût sucré de la jeune femme. Puis, il étira un grand sourire, la main glissée sur son menton retournant vers sa chevelure qu'il caressa avec plaisir.
Avait-il besoin de mots ? Il ne le pensait pas.
Écrit et codé par Johan R. Grant
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« Je vois qu'on s'est mis sur son 31. »
« Tu es très surprenante et te voir dans ses habits me rend encore plus fier d’être avec toi en ce moment. J’espère être à la hauteur et devenir non plus le héros le plus efficace mais bien le héros de ton cœur. Tu es capable de créer de la motivation en moi et crois moi ce n’est pas gagner et pour preuve ma mère en était la première surprise. Enfin je ne vais pas me relancer dans un monologue comme je le fais souvent. Aujourd’hui est spécial, attrape mon bras et vient te promener avec moi avant de rejoindre tout le monde. Vient avec moi créer un nouveau monde de bonheur qui n’attend plus que toi pour prendre forme. »