Plusieurs c'était passé depuis la mort de ma tante et je n'avais toujours pas réussie à amasser les fonds nécessaire pour lui organiser des funérailles digne de ce nom. J'avais fais des collectes de fond qui n'ont pas donné grand chose, j'avais vendue de mes choses personnelles qui valaient peu chères. Cela me déchirait le cœur lorsque j'avais vu me débarrasser de la totalité des choses de ma chère tante Tsubaki. Si je ne l'avais pas fait, bien je n'aurais pas pu payer le tout et sans doute que les objets et son appartement seraient restés exactement à l'endroit qu'elle l'avait laissée. J'avais mon pot en main. Cet argent était pour une seule chose : faire mes derniers adieu. Je le mettais donc dans mon sac pour éviter de me le faire voler par quiconque pour ensuite me rendre à la destination qui avait du bon sens pour faire les préparatifs.

L'enterrement de ma tante avait lieu en même temps que le festival d'Obon. Plein de gens se trouvaient dans le cimetière de Musutafu ce jour-là et ce pour des raisons variés. Pour ma part, c'était pour Tsubaki en premier lieu. Je portais un habit traditionnel pour l'occasion. Le même que j'avais portée lors de la convention que j'avais recroisée ma prof de cuisine. Mais cela n'était pas important sur le moment présent. Je n'osais pas regarder s'il y avait des gens qui étaient venu rendre visite à ma tante ou non. Je restais là en piquet à côté de sa photo tout en sentant l'odeur de l'encens qui permettait à son esprit de se diriger à la bonne place. Je n'écoutais même pas ce que disait l'hôte de la cérémonie. Le silence était le signe que tout était enfin bel et bien terminée. Je levais donc mes yeux bleutés pour me rendre compte que j'étais toute seule. Il est vrai que je n'avais prévenue personne de mes amies ou collègue de classe à propos de l'enterrement. Mais d'un autre côté, je m'attendais à ce que ma tante ait des amis ou des personnes qui tenaient à elle. Faut croire que non. Cela me faisait un peu de peine alors que je me mettais face à sa photo. La seule photo que j'avais trouvée d'elle était en noir et blanc. Ce qui était bien dommage. Cependant, elle était très jolie sur la photo. Je mettais mes mains ensemble pour lui faire une dernière prière.

- Aurevoir Tsuba. Tu vas me manquer.

Je déposais un baiser sur mon index et majeur droit avant de placer mes doigts sur la photo de ma tante. Un léger sourire suivit de pleure avant de prendre l'un des bouquets de fleur qui se trouvait à côté de l'image. Une était pour elle certes, mais l'autre était pour mon père. Étant le festival Obon. Autant lui faire une offrande avec des nouvelles fleurs fraîches. Tout en me dirigeant vers sa tombe, je pouvais voir des familles qui étaient réunis. Cela était mignon mais à la fois si destructeur pour moi. Je regardais qu'une fraction de seconde pour ensuite continuer rapidement ma route. J'étais contente pour eux vraiment. Mais dans mon cas, c'était bouleversant de me retrouver complètement toute seule. Je n'avais même plus de chez moi à l'heure qu'il était. J'allais devoir me trouver un abri. Mais chaque chose à son temps. Je pouvais reconnaître la tombe de mon père non loin. Il ne m'en restait peu à faire avant de me trouver à nouveau près de lui.

Il a fallu bien sûr que je sois distraite un cours instant pour accrocher une personne qui se trouvait devant moi. Je n'arrivais pas à m'excuser sur le coup vu que tout ce que je voyais était autre que les fleurs pour mon père qui étaient éparpillées dans les airs et qui tombaient doucement sur le sol. Il ne restait que les racines dans mes mains. J'étais fou de rage après moi-même. Je n'arrivais même pas à protéger un bouquet de fleur. C'était totalement stupide. Je jetais donc les racines aux sols vu que je n'allais pas offrir cela à mon père. J'étais perdue dans mes pensées, la personne pouvait être entrain de me crier dessus que je ne m'en rendais même pas compte. Je reprenais donc mes esprits pour au moins tenter de m'excuser auprès de la personne que je venais de percuter.

- Veuillez me par... ah c'est toi.

Et oui j'avais bel et bien reconnu la personne qui se trouvait devant moi. Ce jeune homme qui avait eu la ''brillante'' idée de vouloir tout faire par lui-même lors d'un exercice d'équipe.

- Désolé. Je t'ai accrochée.

J'étais beaucoup moins polie que ce que je voulais être au départ. Après tout il ne méritait pas plus.