My Hero Academia RPG
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Seishin Taihaken
Vilain Solitaire
# [C] Les prémices de l'Apocalypse | terminé
Sam 13 Juil - 15:27
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» Pseudo : Le Dévoreur.
» Age : 21 ans
» Présence : 6/10
» Comment avez vous connu le forum ? : Top-site
» Pourquoi vous être inscrits ? : Pour prêcher la bonne parole
» Comment trouvez vous le forum ? : Nice graphiquement, intéressant contextuellement !
» Une autre chose à dire ? : [...] Mais délivre-nous du Mal.
Seishin Taihaken
» Spawn «

Spawn est un alter de type activation qui permet à son utilisateur de produire et de modeler des créatures à partir de leur propre énergie vitale et d'une matière produite par l'alter. Ces créations, appelées "sbires" n'ont pour seul but que de servir la volonté de leur créateur.
Bien qu'il puisse façonner la forme de ses sbires, leur puissance est directement puisée dans la puissance de l'utilisateur, affaiblissant ce dernier en fonction des forces dépensées. Ainsi, la Puissance des sbires est directement déduite de celle de l'utilisateur, celui-ci ne peut pas tomber à 0 sous peine d'évanouissement. La Puissance est déduite individuellement pour chaque sbire créé, de ce fait un groupe de 10 sbires à 50P soustrait 500 points de la Puissance de l'utilisateur, est relativement faible mais peut être appelé en nombre tandis qu'un seul sbire à 500P sera d'une qualité supérieure sans jouir du nombre, pour la même dépense. Tant que les créatures conjurées sont en vie, la puissance de l'utilisateur est diminuée et prend un tour avant de lui être retournée s'ils meurent au combat, ce qui l'oblige à bien évaluer ses dépenses et à limiter son utilisation pour ne pas être trop affaibli.

L'utilisateur et ses créatures partagent un lien permettant au premier de donner ses ordres à distance et de savoir quand ils sont détruits, en revanche la communication ne fonctionne pas dans le sens inverse et les créatures ne peuvent renseigner leur invocateur de la situation. De plus, même s'ils peuvent parfois faire preuve de ruse, l'esprit des invocations est simplet, ils ne peuvent exécuter d'ordres complexes (un groupe de petits sbires saurait travailler ensemble pour démonter un vélo mais ils ne seront pas en mesure de le remonter par exemple !) La durabilité des sbires dépend grandement de la puissance insufflée à la création.

Lorsqu'ils descendent en dessous de la moitié de leur puissance total, les utilisateurs de Spawn sont affaiblis au point de ne plus pouvoir se défendre seul, avec de grandes difficultés à se déplacer à cause du corps trop faible. L'invocateur est donc au point le plus vulnérable quand ses créatures sont toujours en jeu et tant que ses forces ne lui sont pas retournées.
Surnom :Abbadon
Age :27 ans
Sexe :Dieu Masculin
Groupe :Vilains solitaires
But : « [...] Traiter chacun conformément à son oeuvre. »


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Description physique
« Et l'Éternel dit à Samuel: Ne prends point garde à son apparence et à la hauteur de sa taille, car je l'ai rejeté. L'Éternel ne considère pas ce que l'homme considère; l'homme regarde à ce qui frappe les yeux, mais l'Éternel regarde au coeur. »
1 Samuel 16:7


Les sages paroles de notre cher Père à tous sont d'une profondeur infinie et pourtant, l'Homme, sa création, est encore loin de posséder le niveau d'éveil spirituel suffisant pour saisir l'essentiel de ses leçons. Ainsi vous voici, à me déshabiller du regard comme si la forme que j'arbore était d'une quelconque importance. Je ne connais rien de plus futile que l'attachement aux apparences, si ce n'est l'attachement aux biens matériels ? Mais puisque vous insistez, alors soit. Imprégnez-vous de ma grandeur tant sur le plan physique que sur le plan mental, appréciez mon mètre quatre-vingt-cinq comme si votre vie en dépendait, puisqu'il vous tient à coeur de savoir à quoi ressemble l'émissaire de notre Seigneur. Il est grand, ténébreux jusque dans son âme, qu'on peut oser entrevoir à travers ces fenêtres grandes ouvertes, elles aussi d'un noir sombre qui ont littéralement l'air de donner sur le néant absolu. C'est peut-être ce qui se cache derrière la tête de cet humble personnage, se disent-ils en me voyant fouler la même terre qu'eux. Ce n'est rien, bien que je sois doué de la grâce divine, transcendant mon statut de simple créature pour atteindre le noble et prestigieux rôle de Créateur, je n'ai jamais rejeté mon enveloppe corporelle, celle-ci est la forme avec laquelle je décide de vous apparaître, à vous mortels, pour répandre la bonne parole. Il me fallait bien un visage aux traits familiers pour qu'ils daignent m'écouter, j'ai vu l'Homme fuir les siens, avec pour seul prétexte qu'ils soient "hideux", "difformes." Mon regard clairvoyant est bienveillant malgré les ouïe-dire. Seulement à de très rares occasions me verrez-vous froncer les sourcils, crisper cette façade fragile n'est autorisée qu'en cas d'extrême hérésie. Avoir passé des nuits entières à dévorer les écrits saints, puis les productions plus païennes de nos révolutionnaires m'aura valu la creusée de légères cernes, ecchymoses traduisant la violence de ma soif de culture. Il faut dire que notre temps est béni, doté de grands penseurs tels que Destro et sa philosophie qui prend déjà un chemin plus prometteur que la moyenne, ou plus récemment, ces tueurs qui prétendent se salir les mains au nom d'une société plus juste. L'on peut déceler dans mes yeux vides la lueur d'espoir que j'incarne dans ce monde déchu.

J'ai la peau extrêmement pâle, d'un blanc immaculé qui n'est pas sans rappeler la pureté du Tout-Puissant, qui se répercute sur tout ce qui lui est lié comme la blancheur des ailes de ses anges par exemple. L'on m'a pourtant traité de cadavre ambulant ... Et même si ces blasphèmes avaient été fondés, la résurrection n'aurait-elle pas seulement affirmé mon rôle plus grand ? Le sourire peu amical que j'arbore à toute heure est presque figé, il se placarde inconsciemment sur mon visage pour des raisons que même moi j'ignore. Imiter le Symbole de la Paix ? Prendre une expression plus accueillante ? Que nenni. Je souris de la sorte car je suis rempli de joie, quelle autre raison peut-il exister pour l'expliquer ? Pour l'effacer, il faut parvenir à m'énerver, alors il vous est possible de me voir passer de l'archange au vil démon, la colère noire étant des plus marquée sur une face telle que celle-ci. J'essaie tout de même de ne pas me présenter tel un manant - bien que tout cela soit d'une insignifiance totale, je prends encore le soin de brosser cette chevelure lisse en arrière. Sa couleur semblable à celle de mes yeux renforcent la simplicité de mon allure ; si elle doit être scrutée dans les moindres détails, alors je préfère autant être à la hauteur des prières à l'attention de notre Père. C'est pourquoi la tenue et les manières comptent. Le dos bien droit, les gestes précis, la démarche assurée. C'est l'image-même d'un esprit sain dans un corps sain.

Parlons-en de ce corps, celui qui renferme la Puissance sublime d'un dieu à l'intérieur d'un vestige de l'humanité. Par soucis de nécessité et parce qu'il m'est important de renforcer le temple pour, en retour, renforcer ses résidents, je suis plutôt bien bâti, laissant mon torse et ses muscles saillants convaincre l'oeil, tandis que la doctrine se charge d'éveiller les coeurs et les esprits. Nous avons déjà fait le tour de ce pantin fait de poussière que représente mon corps, dans sa forme la plus naturelle. Mais j'imagine que ma tenue vestimentaire compte tout autant à vos yeux. C'est d'une bassesse ...

Nul Homme ne peut être jugé par ses habits, tout simplement parce que l'habit ne fait pas le moine. Les apparences sont trop souvent trompeuses, dire qu'il existe toute une science, la "mode" qui régit les notions de beauté comme si elles ne se trouvaient déjà pas de manière innée dans tout un chacun. L'accoutrement n'est que l'exhibition des possessions d'un individu, à mon sens. C'est une bien maigre tentative pour appâter l'autre, se faire voir, comme si les atours des uns pouvaient faire le bonheur des autres. J'essaie toujours de faire le plus simple possible lorsque je m'habille. En bref, cela ne tient qu'à une chose : ce que je m'apprête à faire. En effet, mes tenues changent en fonction de mes intentions et alors j'ai le choix d'alterner entre le civil et le sauveur.
Monsieur Tout-le-monde est d'une élégance sans bornes. Mes cheveux ne battent pas en retraite, au contraire, ils prennent contrôle du territoire en se déversant comme des chutes lugubres sur mon crâne tatoué. Oui, marqué. Sur le front, parfaitement centré entre les deux yeux se trouve le symbole de ma propre révolution. Cette croix est bien entendue symbolique de mes croyances mais elle est également un signe distinctif chez moi, en tant que messie, elle sert à faire remarquer mes responsabilités. Cependant, l'humain bien qu'animal doué d'intelligence reste tout de même fort naïf, craintif et ignorant. Quand ils sont capables de reconnaître la marque, au lieu de se prosterner docilement face à celui qui leur apportera le grand changement, ils se mettent à fuir ou à montrer de l'hostilité. Peut-être est-ce parce que mon visage est associé à quelques unes de mes oeuvres... Quoi qu'il en soit, je prends soin de dissimuler la croix sous des bandages lorsque je préfère ne pas attirer l'attention. Bien sûr, il est difficile de ne pas remarquer son Eminence quand elle déambule parmi ses sujets, mais je fais un travail remarquable pour faire taire cette aura noble et mystérieuse que je dégage en permanence. Très classique, je suis du genre à ne jamais quitter son costume trois pièces bleu foncé et blanc, à la cravate couleur des abysses. Je donne l'impression d'un jeune homme de bonne famille lorsque je m'habille de la sorte, avec, pour agrémenter la note sinistre de la tenue, des bijoux bleus turquoises aux oreilles.

Quand je sors pour des raisons précises, comme l'avancement de mes projets apocalyptiques, je m'amuse sincèrement à prendre l'apparence de Lord Abaddon, le Grand Destructeur, le Créateur mortel. Mon alter ego est vêtu d'un manteau de tranchée violet de cuir et de fourrure que je ne boutonne jamais, laissant apparente les bribes de musculatures qu'il est supposé cacher pour la bienséance. C'est mon seul haut et l'habit le plus important de ma tenue. En effet, j'apprécie sa légèreté et son style un peu plus fantasque que mon costume simple, avec le col de fourrure blanche rendant mon expression encore plus pénétrante. Les poils se hérissent souvent de sorte à encadrer mon visage. Des boutons dorés su trouvent, inutilisés, sur les bords de chaque pan du manteau. Au dos, la même croix que j'ai gravée sur le front, mais en doré et en bien plus grand, de sorte à ce que l'on comprenne qu'il s'agit d'une croix retournée. C'est l'insigne de l'Apocalypse que je préside, j'ai bien l'intention de gagner le coeur de nombreux nouveaux égarés et de les reconnaître grâce à ce dessin empreint d'un millier de sens. Ne nous attardons pas davantage.

En guise de bas, je porte un pantalon sombre avec des bandelettes blanches qui s'entrecroisent sur toute la zone entre les genoux et les chevilles, eux-mêmes inclus avant de laisser la place à des chaussures normales, en cuir, avec deux boutons dorés en guise de décoration sur chacune. Mon attitude fait que j'ai souvent les mains dans les poches, dans ces mêmes mains résident le pouvoir de tout changer. Lorsque j'ai besoin d'user de Spawn, mon alter, je dois tendre les bras et les mains pour que se déverse une substance étrange, que je ne saurais nommer et qui prendra la forme que j'aurais moi-même imaginé pour représenter le sbire ainsi créé.

Description mentale
« Un bon arbre ne peut porter de mauvais fruits, ni un mauvais arbre porter de bons fruits. Tout arbre qui ne porte pas de bons fruits est coupé et jeté au feu. C'est donc à leurs fruits que vous les reconnaîtrez. »
Matthieu 7:16-20

Nombreux sont ceux qui m'ont traité de fou, de malade, parfois d'assassin et de vil criminel. Nombreux sont ceux qui se sont égarés sur le chemin pourtant éclairé du Seigneur. Mais la grandeur d'âme de notre Créateur est telle que j'en suis moi-même béni. Nul homme ne peut réussir à se détacher de toutes ses possessions et de ces chaînes qu'il a lui-même forgé avec le sentiment de communauté qu'il entretient et chérit au péril des rebuts et moi, je suis ce Berger suppléant qui, bâton à la main, promet de mener les brebis laissées par le troupeau jusqu'aux saints pâturages, sains et saufs. Ne comprenez-vous donc pas ? J'ouvre la voie.

Le bon Berger est patient, sage, il sait que ses bêtes sont déboussolées sans lui et que même lorsqu'il marche à allure modérée devant elles, ces dernières sont encore capable de s'éloigner du groupe. Mon rôle me requiert alors un calme à toute épreuve. Je ne cède pas à la colère quand bien même les plans du Seigneur sont entravés, contrecarrés par les mécréants et autres sombres ignares. Même lorsque ces êtres fragiles que sont les Hommes font tout ce qui est en leur pouvoir pour se détourner de la Voie, manquent de respect aux bonnes paroles que je tiens à leur porter, se complaisent dans leur obscurantisme et vont tant bien que mal à l'encontre de la volonté de Dieu, je ne laisse paraître que bien peu d'émotions. De la tristesse, de la pitié, oui. De la colère ou de la rage ? Impossible. Parce qu'ils ne sont pas fautifs. Je crois dur comme fer que l'être humain, bien qu'étant doué de capacités intellectuelles notables, n'est pas bien différent du chien en soit, il a également besoin d'être dressé, qu'on lui inculque son comportement. En effet, un animal sauvage indompté se fera les crocs sur ses semblables, si son instinct le lui ordonne ! En revanche, même la race la plus féroce peut s'anoblir, se ranger sous une cause plus grande et plus juste si on lui montre comment faire. Le chien aide le chasseur. Le chien aide le berger. Mais aucun de ces chiens n'est diplômé. Chacun d'eux reçoit une éducation. C'est pourquoi il est essentiel, à mes yeux, que l'Homme civilisé soit bien éduqué.

Toute ma vie, l'on m'a longuement conté les bienfaits de la politesse et de la galanterie. Notre Seigneur est un punisseur à la main délicate, je suis façonné à son image, comme vous autres, mais je suis encore plus fidèle à lui car je ne laisse pas mon savoir-vivre être perverti par quoi que ce soit. De ce fait, je n'aime pas les futilités de ce monde, celles qui distraient et font dévier du droit chemin. Vous autres, pêcheurs aimez le sexe, l'argent, l'alcool et le hasard alors qu'il est fondamental de garder l'esprit hors de ces détours mortels. La procréation est une étape ne servant qu'à produire une descendance, celle-ci vouée à poursuivre l'oeuvre de ses parents. L'argent..? Un blasphème ! Le plus gros de cette époque ! Cette fausse divinité mène l'aveugle au doigt et, ironiquement, à l'oeil également. Je n'arrive toujours pas à comprendre comment en sommes-nous arrivés à octroyer autant d'importance et de pouvoir à un morceau de papier ou à une simple pièce de monnaie... L'alcool et la drogue en général est une issue diabolique - pour fuir la cruelle réalité, mais je ne la complimente pas car la seule échappatoire est le Ciel. La plupart des gens sautent sur la conclusion que je suis seulement ennuyant. A ceux-là j'adresse ma plus sincère compassion. Comment peut-on être aussi égaré et s'enfoncer dans le brouillard en espérant y trouver les bons repères ?

Non, ce qui me caractérise, c'est l'amour. La passion que je voue pour la créature humaine, ses oeuvres les meilleures ainsi que les pires. Je suis attaché à cette espèce naïve parce que c'est celle-là qui a été choisie par notre Père pour assurer l'évolution suivante. Il nous a fait don des alters, ces manifestations surnaturelles dans le seul but de nous montrer la voie, comme il l'a toujours fait. Il nous faut évoluer, nous surpasser. Avec de telles capacités, l'être humain fait un pas décisif pour se rapprocher de son architecte, la toute-puissance est encore réservée au Tout-Puissant, mais quand je vois les prouesses de personnes telles que moi, je ne peux m'empêcher d'être excité, complètement ému, comme si nous avions été choisis pour guider le changement et le progrès. Oui, bien sûr, la force de nos alters est un facteur primordial. Comment expliquer que certains en possèdent de si faibles alors que d'autres pourraient, s'ils le voulaient, balayer des nations entières à eux seuls ? C'est simple. Le rôle de tout le monde est écrit à la naissance. Et comme dans toutes les bonnes productions, il y a des acteurs principaux et des figurants. Je me considère naturellement comme une vedette de ce grand théâtre tragique qu'est la vie. Après tout, mon entourage n'a fait que me le confirmer depuis l'apparition de Spawn : "Tu peux tout faire avec ton alter ! "

Evidemment que je peux. J'aurais pu être n'importe qui ! Un policier, un homme à tout faire, un homme politique, un héro ... Mais toutes ces casquettes ne convenaient pas à ma grandeur. Il me fallait bien plus que ça, je veux sauver le monde comme un héro mais je ne peux pas me contenter de simplement battre le Mal et de repousser la Mort. Après tout ils sont aussi des produits de notre Divin. Le Mal est tout aussi omniprésent que le Bien, présent l'un dans l'autre comme des amants illégitimes. Un héro en costume c'est un beau symbole d'espoir mais c'est également une funeste comédie. Adorés quand ils réussissent, les caillasse t-on quand ils échouent ? Notre Sauveur ne peut pas être une idole, une égérie de pacotille de qui l'on fabrique des figurines et d'autres produits dérivés. Ces héros-là ne valent pas mieux que de simples comédiens. Ils n'ont pas cette vision d'ensemble nécessaire pour transcender leur statut de roseau humain, fébrile, qui plie sans broncher quand le destin lui souffle au visage. J'ai su que je possédais des qualités qui surpassent celles des prétendus héros dès que mon alter s'est mis à prendre des vies. C'est comme si le Seigneur me mettait au défi. Un défi que j'ai relevé haut la main, aujourd'hui je traverse mon propre chemin de croix, avec un fardeau qui n'est pas seulement le mien mais celui de toute notre société.

Je ne suis pas le seul. D'autres personnes ont vu la vérité sur les alters, claire comme de l'eau de roche, ils en ont extrait les bienfaits et en ont fait un breuvage à leur sauce, mais je sais que d'autres camarades se battent pour le bien de l'humanité malgré leur statut injurieux de terroriste dans les journaux. J'ai lu son livre et apprécié son idéologie, la "libération" hein .. ? Ma vision est donc encore plus complexe. Parce que j'étudie et assimile les arguments d'autrui pour perfectionner les miens. Couplé à la foi, je ne peux qu'avoir déchiffré le secret de l'humanité.. !
Histoire
« Je suis le chemin, la vérité, et la vie. Nul ne vient au Père que par moi. »
Jean 14:6

Pour débuter mon histoire, pas de rois mages, pas d'intervention divine et pas même de bébé bioluminescent. Seulement un bourgeon perdu dans le jardin de la vie, qu'on n'imaginerait pas être un envoyé. J'ai vu le jour quelque part, au Japon il y a de cela bien vingt-sept années. Les bribes de mémoires de ma vie en tant que simple mortel me permettent d'affirmer que j'étais l'unique enfant de mes parents, eux-mêmes des citoyens moyens, sans problèmes ni intérêt. Je peux vaguement reconstituer leurs visages dans mon esprit, si je me concentre, mais je ne peux seulement les remercier de m'avoir fait naître. Ma vie était d'une banalité. Jusqu'à ce mon alter se révèle, je me sentais au fond si seul. Je me souviens avoir conjuré mes premiers sbires à un événement familial. Mes créatures n'étaient alors que des agneaux, de mignonnes petites masses qui servaient grandement à amuser la galerie.

"Il est super ton alter, Seishin !"
"Tu sais, si la famille se serre les coudes on pourrait te décrocher une place dans une académie héroïque !"
"Formidable fiston ! On peut dire que tu ne seras jamais seul !"
"Avec un tel alter, tu pourrais sauver bien des vies !"

Vos voix s'entremêlent dans ma tête. Mes cousins, oncles et tantes, mon père et ma mère ... Tout le monde, les adultes et les enfants. Ils formaient un cercle étouffant autour de moi et s'extasiaient devant mes capacités. J'étais le centre de l'attention, littéralement. Et ce fut le cas à chaque fois.
Le garnement que j'étais ne pouvait qu'être fier ! Que voulez-vous, félicitez-le et il s'en souviendra toute sa vie. J'ai su très tôt que j'étais destiné à bien plus. Mon pouvoir, il n'est semblable à aucun des leurs et je sais déjà que plus tard, il me serait utile dans bien des situations. Même si je n'étais pas un héros, qui ne rêve pas d'avoir une armada de petites créatures pour accomplir toutes les tâches ? Les corvées, le ménage ... Je partais avec une énorme bénédiction sans encore comprendre l'étendue de mon don, de ce cadeau. Alors je m'abaissais à m'en servir pour impressionner mon entourage. La coqueluche des bacs à sable ! Comme si l'approbation de la plèbe était nécessaire ...

Lorsqu'on est encore si jeune, on ignore que l'être humain est d'une bêtise infinie. Comme une sorte de papillon de nuit attiré par la lumière, il gravite autour d'une chose, quelle qu'elle soit, si bien qu'il finit par s'y brûler. J'ai rencontré de jeunes gens qui gravitaient autour du pouvoir et, par extension, de la violence. L'école élémentaire, c'est là où nous sommes confrontés à un semblant de réalité, bien le bienvenu quand il s'agit de notre avenir. J'y ai appris la vraie nature de mon alter. Ces brutes de cour de récréation faisaient régner une terreur agaçante dans mon école. Je sais que je me rappellerai toujours d'eux aussi. Parce que jour après jour, ils me terrorisaient parce que mes gentils et mignons petits sbires étaient simplement trop faibles pour servir à autre chose qu'animer les groupes d'amis. - J'ai donc déjà commencé à perdre mon temps ? J'aurais dû commencer à me renforcer depuis le départ, d'innombrables doutes et questions firent surface quand ils me mettaient la tête dans la cuvette ou qu'ils m'enfermaient dans un casier. On dit que les alters sont très intimement liés à la personnalité de leurs possesseurs. Ma nature fuyarde et peureuse, comment l'expliquer ..?

Je pense avoir sous-estimé Spawn. Je l'ai compris ce fameux jour où le harcèlement prit fin. Mes bourreaux m'ont tout de même poussé à bout avant de le regretter, traqué à travers l'établissement de nuit, parce qu'avec d'autres camarades peu recommandables nous nous étions embarqués dans une sinistre histoire. Ils ont bien voulu me tuer, je le sais, je le sentais dans chaque coup de poing .. ! Quand ils me sont tombés dessus, je faisais une diversion parfaite pour que tous les autres, mes "amis", puissent prendre la poudre d'escampette. La soirée s'annonçait longue. Sauf que mon corps n'endurerait pas plus. Je ne voulais vraiment pas finir ici, comme ça, après toutes ces acclamations. De mes mains jaillit une quantité énorme de cette matière spéciale qui constitue mes sbires, elle s'amassait en une seule forme abstraite qui les forçait à reculer, prenant petit à petit la forme d'un gardien. La créature me drainait de mes précieuses forces, mais je ne perdais pas connaissance. A la place, j'étais comme paralysé, dans l'impossibilité de faire quoi que ce soit pour l'empêcher de les massacrer. Le spectacle était ... graphique. Le monstre qui semblait personnifier ma colère s'en prenait à eux avec une telle véhémence ! Est-ce qu'il traduit ce que je voudrais leur faire ? Est-ce qu'un tel démon réside vraiment en moi ? J'ai eu peur de moi.

J'ai été expulsé de l'école sans plus de procès; le veilleur de nuit qui est tombé sur moi, en état de choc a dû prier notre Père en tombant sur le carnage. Toute mon estime balayée par cette simple nuit, pendant laquelle j'aurais mieux fait de rester au lit. Quel petit diablotin je faisais déjà à cet âge, trop insouciant, je me suis laissé rattrapé par la gravité de mes actes. Le vrai potentiel de Spawn... Je suis un danger. Je passais des jours entiers terré dans ma chambre, refusant de voir quiconque, traumatisé par le sang. Un comportement bien égoïste, de la part du responsable d'énormes soucis familiaux. Même si l'on a pu plaider la légitime défense grâce aux images de la caméra de surveillance, jamais le meurtre ne sera pardonné aussi facilement. C'est un pêché. Mon père aurait pu être emprisonné à tort, soupçonné de "mauvaise éducation" ou je ne sais quelle autre fourberie législative. A la place, c'est au niveau financier qu'ils nous ont fait payer pour marquer l'ironie de la situation. Les meubles se sont envolés et bientôt nous étions à la rue. Recueillis par de la famille, ils ont fait taire leur haine et m'ont emmené avec eux. J'aurais dû savoir qu'ils me haïssaient déjà. Après tout, je suis la cause de leur déchéance. Au lieu de me punir, comme s'ils avaient aussi peur que moi, ils m'adressaient un sourire jaunâtre d'hypocrisie.

Mon géniteur, lui, a décidé de m'entraîner. Il n'était ni un héros ni même un sportif, tout ce qu'il a pu faire pour me prendre en mains, c'est m'aider à comprendre Spawn. Parce que pour cesser d'en avoir peur, il fallait d'abord savoir précisément de quoi il retourne. L'alter qui m'apparaissait comme une malédiction en ce temps et qui extériorisait mes pires facettes. Les sbires créés répondent à mes volontés. S'il a tué ces rustres, c'est parce que je le voulais ... Ils doivent faire tout ce que je veux.
Certes. Nous avons remarqué qu'il a continué à les déchiqueter même lorsque je lui sommais d'arrêter. Je n'ai pas pu parler mais mes créatures et moi partagent un lien fort, si je me concentre sur l'ordre, ils l'exécutent sans que je n'ai à le dire. Mais il a défié mon autorité. Ainsi nous nous sommes attelés à polir quelques aspects de mon pouvoir. L'obéissance, un article indispensable entre un maître et son compagnon. Entre un roi et son servant. Il y a une question d'autorité qui entre forcément en jeu. Au fur et à mesure des journées passées à essayer de contrôler les hordes de bestioles malicieuses, leur quantité et leur qualité augmentait progressivement. Les avancées me redonnent foi.

Mais qu'est-ce que l'espoir dans cette réalité si fragile sinon un château de cartes durement bâti, capable d'être soufflé d'une simple brise passagère ? Les réjouissances, les grandes attentes, tout ça ne sont que des mirages décevants que nous créons et implantons nous-mêmes dans nos têtes. Moi qui pensait être finalement maître de mes émotions.
Il a fallu qu'il me demande d'essayer d'en produire un autre d'aussi puissant que sous l'emprise de la peur et de la colère. Oui, le produire c'est facile, ce n'est qu'une dépense équitable de mes propres forces vitales après tout et grâce à l'entraînement je suis désormais en meilleure forme ! Ce qui me faisait hésiter, c'est qu'il m'était encore possible de perdre le contrôle, que se passerait-il ensuite ? Le paternel ne serait même pas en mesure d'opposer une quelconque résistance à mon gardien. Pourquoi a t-il fallu qu'il insiste ?

"Tu nous as déjà coûté une vie entière de travail, sale petit ingrat, tu pourrais au moins mettre du tiens pour essayer de nous rendre ce que tu nous as pris !"

Ca y est, il explose enfin. Le parent finit souvent par blâmer sa progéniture pour sa misère. Et le pire, c'est que dans mon cas je le savais très bien, que j'étais le seul coupable. J'aurais très bien pu encaisser le reproche, je serrais les poings et les dents pour ne pas pleurer mais je m'en sortais. Pourquoi il a fallu qu'il insiste ... Et qu'il me pousse, exactement comme ces brutes qui me prenaient de haut avant que je ne les brise. Ses gestes, sa haine, tout était semblable à ces pourritures là, les images humiliantes du harcèlement me revenaient par flashs désagréables, remplissant mon coeur d'une rage noire. Il voulait voir de quoi j'étais capable, alors il fut servi. Sauf qu'encore une fois, mon manque de contrôle sera à déplorer. Le sbire furieux lui a brisé la colonne, cloué dans un fauteuil roulant à vie. Mon oncle a bien essayé d'intervenir mais s'est réveillé à l'hôpital ... trois jours plus tard. Ce que je ne me pardonnerais jamais, c'est ce qui est arrivé à ma mère.
Elle n'a rien demandé, restait à l'écart, impuissante et incapable de faire quoi que ce soit pour empêcher le chaos de troubler notre petite vie misérable. Aussitôt que j'eus poser mes yeux sur sa silhouette toute tremblante, c'est comme si mon démon y rejetait son dévolu. Il a commencé à se ruer vers elle, des pas lourds comme des tambours accompagnant les percussions de mon coeur. Arrête. Stop. Ne fais pas ça. J'ai essayé de toutes les sortes, ordonné et supplié, mais c'est encore cette fichue sensation qui me pèse sur le coeur. Qu'est-ce que c'est ? Ce ressentiment qui obscurci mon âme et qui plonge ma créature dans une folie pareille... Jeune moi ne le savais pas, c'était le doute.

Cette fois je n'y couperais pas. Toute la famille a voté pour m'abandonner, car une nouvelle affaire de violence domestique impliquant un alter devenu incontrôlable aurait achevé ce qu'il restait de nous. D'eux. Parce que je ne comptais déjà plus. Ce boulet, ce fardeau que j'étais ne pourra plus nuire, loin d'eux. Ils ont étouffé l'affaire et m'ont simplement déposé ailleurs, alors que j'étais drainé de mon dernier coup de colère. J'ai erré et me suis débrouillé pour survivre sans jamais dérober les biens d'autrui - j'étais bien trop doux et puis bien trop peureux pour tenter le coup. Les poubelles de la ville devinrent mes restaurants et les stations services un vrai petit chalet contre la fraîcheur de nos nuits orientales. J'ai fait la connaissance d'autres sans abris, de forts charmants personnages à qui la pauvreté avait inculqué une grande sagesse. A défaut d'aider des gens et de sauver des vies, nous nous associons pour surmonter ces épreuves, j'ai réussi à alléger un peu le fardeau de ceux-là. Mais le Seigneur est grand, il veille sur tout le monde et n'attend que le moment opportun pour le faire savoir. Quand cette délégation religieuse est passée prêcher dans les quartiers défavorisés où nous avions établi un périmètre, ce fut là le Deus Ex Machina le plus idéal de l'Histoire. J'ai rencontré cet homme aux cheveux écarlates, Father Preach.

Il ... m'a été d'une grande aide. Grâce à ce saint mentor, j'ai pu trouver ma place dans ce monde, comprendre l'étendue de mon véritable but dans la vie. Il m'a appris à pardonner, m'a transmis sa philosophie parmi une multitude d'autres choses, mais le plus important de tous les miracles qu'il ai réalisé pour moi reste lié à mon alter. Spawn était devenu une maladie qui me rongeait de l'intérieur, une peur qui m'empêchait de dormir, craignant évidemment que les monstres présents dans ma tête se manifestent d'eux-mêmes et saccage ma vie une fois de plus. Mais grâce aux enseignements de Father Preach, je peux désormais le considérer comme une véritable bénédiction du Tout-puissant. C'est grâce à ce mystérieux individu que j'ai découvert mon vrai rôle dans toute cette sinistre plaisanterie. Il m'a appris à accepter ma nature et de cesser de combattre mon alter. Leurs méthodes de renforcement étaient extrêmement douloureuses et intenses mais au final l'on s'y fait. On parvient même à y prendre plaisir, la souffrance est la meilleure des enseignantes. L'on comprend mieux dans la souffrance, parce que nous partageons tous la même souffrance. Il m'a fait prendre conscience de mes forces et mes faiblesses et m'a même donné des frères et des soeurs, une famille avec laquelle grandir.

Parmi eux, Balaam m'était le plus proche. Ce garçon était doué d'une maturité formidable pour notre âge, il était exactement comme le frère que j'aurais aimé avoir depuis le temps de l'enfance. Nous nous comprenions aisément, débattions et nous battions comme les meilleurs amis, son soutien m'a été crucial pour devenir la personne que je suis dans le présent. Notre rivalité fut très bénéfique, m'a poussé à effacer la peur de moi-même et à user de mes capacités pour devenir plus fort. J'ai grandi parmi eux, au Couvent de Father Preach pendant des années durant. Je suis devenu un homme chez eux, fêté les meilleurs réveillons de Noël avec eux ... Mes souvenirs de ces personnes sont clairs et brumeux à la fois, je suis au moins sûr n'avoir jamais été aussi heureux d'être en vie.

Ma foi était grandissante, brûlant comme un brasier de plus en plus ardent. Elle était devenue si chère à mes yeux que je ne voyais pas d'autres meilleurs façons de l'apprécier que de la partager. Avec vous ! Avec tout le monde ! Je me devais de rendre l'aide de Father Preach et ai décidé de transmettre ses idéaux à la criée, aussi bien qu'il est venu me tirer des rues, j'aurais aimé éveiller de nombreux autres esprits ! Je n'y voyais rien de mal au départ ... Leurs regards ... Personne ne s'arrête, pourtant tout le monde m'entend. J'ai élevé la voix, me suis mis à crier depuis une position plus élevée pour attirer l'attention mais à chaque fois, j'avais plutôt l'impression de gêner. D'embarrasser les bons citoyens de cette ville avec la vérité que j'étalais au grand jour. Etait-ce un mal de vouloir leur crier mon amour ? L'être humain est une brebis bien étrange... Avec les jours qui passaient, les réactions devenaient de plus en plus hostiles, ils m'insultaient, me traitaient de fou ... Non ... Je ne pouvais vraiment pas laisser leur ignorance me faire dévier du droit chemin. J'ai persévéré et persisté, aux quatre coins de cette société aveugle, trop occupée ou trop pressée pour entendre raison. J'y ai vu l'Apocalypse.

Mes louanges devenaient des complaintes, le comportement des masses m'alertait au plus haut point, il me fallait réagir, pour le bien de toute l'humanité il me fallait les prévenir. Alors j'ai crié la Fin du Monde. Il arrive ..! Le Destructeur, celui qui permettra à un monde imparfait d'apprendre de ses erreurs ...
Cette fois leurs sombres coeurs m'ont été révélés comme putrides, rongés de l'intérieur par des vers de jalousie, d'orgueil et d'avarice, de cupidité et de colère, de péchés en tout et pour tout. Des brebis plus galeuses que d'autres ont voulu s'en prendre à moi, pour me faire taire, sûrement ! Il n'y a que la vérité qui peut autant blesser, alors j'ai compris que cela signifiait que j'étais dans le vrai. Ils sont dans le faux. Ils sont dans le flou. Il n'y a rien à faire avec ceux-là, qu'ils périssent et méditent leurs fautes dans les flammes du Purgatoire. Les fruits de l'entraînement ... J'ai pu apprécié le spectacle sans être complètement H.S en équilibrant habilement les forces entre mes sbires, ce fut un véritable plaisir. J'avais pensé avoir définitivement perdu mon penchant pour la violence mais il semble qu'elle fait, elle aussi, parti de ma nature.

J'ai commencé à battre ces cas perdus dans l'ombre des ruelles, parce qu'il me semble que si l'Apocalypse arrive, il faut bien qu'il y ait des signes. Me voici. J'ai répandu le sang en guise de message des plus frappants, pour que la nation se réveille enfin. Mais ils m'ont attrapé, m'ont arraché à ma famille et m'ont enfermé dans cette maison de fous, comme si j'appartenais à cette catégorie de rebuts que l'on place en enclos pour mieux en avoir le contrôle. Ils ne m'ont même pas pris au sérieux, mes excès de violence n'ayant pas été si notoires. Je devais y rester pour au moins deux longues années afin de me "guérir" mais je n'avais pas tout ce temps, Il arrive. Je dois me préparer, tout préparer ... Au bout de quelques mois passés à étudier la sécurité des lieux, le comportement des gardes et, grâce aux séances de "thérapies psychologiques", à sonder les tréfonds de ma psyché pour mieux comprendre mes idées, j'ai laissé le chaos faire le bruit nécessaire pour faire entendre ma voix. Il m'aura fallu l'aide et la confiance d'une bonne trentaine d'autres brebis détenues contre leur volonté pour provoquer un enfer pour la sécurité qui, si vous voulez mon avis, laissait plutôt à désirer. M'ont-ils sous-estimé ? Je me suis levé contre l'autorité imposée par un pauvre être humain et à ma suite mes confrères visionnaires ont marché en légions. Ils ne peuvent pas nous priver de notre Liberté, elle nous appartient. Ils ne peuvent même pas m'accuser de cette rébellion, mon visage s'est fondu dans la masse de fous, me permettant de garder l'anonymat.

Je suis "dangereux", selon les dires de ce psychologue qui pense que mon adoration est vaine et fictive, pour couronner le manque de respect envers celui qui permettra à l'humanité d'évoluer encore vers la pureté divine. Je suis retourné me cacher au Couvent, abandonnant mon nom et mon prénom pour me baptiser Abbadon, me libérer des entraves de Babylone et faire mon entrée dans ce monde en tant que nouvelle être, inconnu au bataillon. Le nom d'un démon me sied parfaitement, étant l'ange déchu qui s'attellera à la tâche de dérouler le tapis rouge pour le Jugement Dernier. Je ne compte plus avertir, l'heure n'est plus aux précautions... Fuyez ! Cachez-vous, sinon absolvez vos péchés, dirigez vous vers l'église la plus proche et pleurez votre vile conduite ! Car l'Apocalypse est proche, avec lui des hordes de démons dévoreurs de pécheurs. J'ai cessé de crier, il me faut maintenant agir.
Seishin Taihaken
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Johan R. Grant
Smiley Trashbag
# Re: [C] Les prémices de l'Apocalypse | terminé
Sam 13 Juil - 21:31
Salut et bienvenue sur le forum : )

Petit soucis concernant ton alter. Je t'invite à relire le topic les concernant, où tu peux trouver ça :

» Les alters handicapants physiquement ou mentalement un personnage demandent forcément un contact physique. Pas de paralysie via la voix, par exemple.

Par conséquent, ton alter n'est actuellement pas valide. Outre le fait que c'est un double pouvoir (Générer de la fumée / provoquer des hallucinations, oui, deux pouvoirs distincts. Certes, "générer de la fumée" n'est en soit pas forcément un pouvoir très puissant mais qui reste énormément utile néanmoins en tant que "contrôle de masse" si tu veux), des choses aussi brutales que des hallucinations ne peuvent être provoquées que par contact, pour les PJs.

Comprends que sinon c'est un peu abusé et bien trop puissant. On ne peut pas vraiment y faire grand chose, c'est un poil anti jeu haha. Surtout que j'imagine que tu choisis ce que la personne voit... Donc bon. Un pouvoir de ce genre ne sera accepté qu'au contact, avec un lien puissance / temps de touché pour l'illusion en question. De la fumée, ce n'est pas vraiment esquivable. Dès qu'on sera à l'intérieur d'une pièce, bonjour l'antijeu, tu forceras n'importe qui à jouer selon le rythme de ton personnage et ses règles.

Voilà voilà :)
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Seishin Taihaken
Vilain Solitaire
# Re: [C] Les prémices de l'Apocalypse | terminé
Mer 24 Juil - 14:14
Salut et merci !

J'ai proposé un nouvel alter, en espérant qu'il soit plus conforme !
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Johan R. Grant
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Johan R. Grant
Smiley Trashbag
# Re: [C] Les prémices de l'Apocalypse | terminé
Ven 9 Aoû - 23:48
Hey ! :)

Un truc à dire sur l'histoire :
Citation :
Je suis recherché et dangereux, selon les affiches qui soldent ma tête à une modique somme, pour couronner le manque de respect envers celui qui permettra à l'humanité d'évoluer encore vers la pureté divine. Je suis retourné me cacher au Couvent, abandonnant mon nom et mon prénom pour me baptiser Abbadon.

Non. Tu n'es pas recherché, et tu n'as aucune affiche à ton nom.

Du coup, faudra, je pense, abaisser les crimes que tu as fait. Faut bien comprendre qu'on commence tous en tant que no-name, que ça soit dans le monde héroïque comme dans le crime.

Bien-sûr, vu ce qu'a fait ton personnage ce n'est pas vraiment possible. Donc faudra, soit abaisser les crimes faits, soit que seule une minorité a été découvert et que donc la peine n'est pas si grande.

Fais juste en sorte de ne pas être recherché ni connu ni quoi que ce soit. Tu commences en bas de l'échelle, comme tout le monde.

Voilà !
Johan R. Grant
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Seishin Taihaken
Vilain Solitaire
# Re: [C] Les prémices de l'Apocalypse | terminé
Sam 10 Aoû - 9:12
Et c'est modifié !
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Johan R. Grant
Smiley Trashbag
# Re: [C] Les prémices de l'Apocalypse | terminé
Sam 10 Aoû - 18:22
» Bienvenue sur le forum !
On val o/

Présentation intéressante. Concernant le personnage, ce n'est pas non plus une montagne d'originalité (relier folie et religion c'est surement l'une des premières manières qu'a utilisé la fiction pour critiquer la chose, l’église catholique en a prit plutôt pas mal dans la gueule hahaha) mais d'un point de vue purement Roleplay c'est tout de même agréable de voir un réel personnage vilain.

Même si, par conséquent, le personnage manque un peu de profondeur. De tangibilité. Alors oui, il est imbu de lui-même, oui, il est tout de même pas mal taré, mais malgré tout c'est un peu tout ce qui le caractérise. C'est, dans un sens, juste ça : la folie religieuse personnifiée. Et ça se limite à ça. C'est cool, bien-sûr, mais tout de même un peu dommage, car au final le caractère semble du coup pas mal se répéter dans le même registre.

Après, y a un petit soucis aussi : l'histoire de ton personnage... En fait, c'est très semblable à celle de Tomura, hahaha. Si on oublie le début, le coup de Father Preach, tout ça tout ça, c'est très Tomura-esque. On dirait en fait une espèce de version catholique du personnage...

Après, au niveau de l'écriture. On sent que tu sais écrire, y a pas mal de jolies phrases, de belles tournures... Trop, peut-être ? Le style est sympa, mais assez lourd. D'une part dans vraiment le style en lui-même qui abuse et sur-abuse de la chose (ce qui est sympa et qui change hein) mais aussi dans la construction : certains pavés font la taille de la fenêtre de lecture. On se perd assez aisément, et on se sent presque forcé de finir un des blocs pour ne pas perdre le fil de la lecture.

Ça se ressent un peu moins sur l'histoire, où tu as bien mieux séparé et aéré ton texte, mais sur les descriptions c'est assez visible !

Malgré tout, une présentation agréable un personnage du mauvais côté, bref, de quoi avoir une bonne note et bien commencer !

Longueur : 400 / 400
Orthographe : 300 / 300
Style :  450 / 700
Originalité : 300 / 600
Autres bonus : 200 (Vilain Solitaire)

Total : 1 650 points de puissance.

Amuses toi bien ! Penses à recenser ton avatar ici ! o/
Johan R. Grant
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# Re: [C] Les prémices de l'Apocalypse | terminé
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