Jonas rentra chez lui en soupirant, l'air fatigué et blasé. Depuis les cinq mois qu'il avait obtenu son diplôme d'héroïsme, il n'avait eu qu'assez peu de contrats sérieux; l'immense majorité des demandes étant composée d'offres inintéressantes, basiques, voire farfelues qu'il n'acceptait pour ne pas avoir les fonctionnaires de l'état sur le dos, prêts à faire remarquer tout manque d'activité.
"Sans doute le lot des débutants le temps de se faire un nom..." Se disait le jeune héro sans grande conviction en jetant négligemment son sac sur son lit et alluma son ordinateur; lorsque sa boîte mail fut ouverte, ce fut de nouveau pour parcourir le même genre de travaux. "Un voyou a encore fait ses immondes graffitis sur ma façade... Tsss, les gens ont tendance à nous confondre avec les flics. Encore des demandes de dératisation, des prélèvements pour faire des biocides, je vais finir par avoir l'impression de n'être bon qu'à ça en plus de me demander à chaque repas si mes légumes ont poussé grâce à ma transpi... Le docteur Ishii veut encore me faire venir à son labo pour tester sur lui-même ses remèdes de désintoxication? S'il n'apprend pas de ses erreurs, ses expériences vont finir par le faire crever, cet imbécile. Et un mail du proviseur Nezu."
Incrédule, Jonas regarda à nouveau le nom de l'auteur de message. "Qu'est-ce qu'il me veut, lui? Et à mon adresse professionnelle?"
Il parcouru rapidement les très longues formules de politesse caractéristiques de la marmotte, ou d'un souris? Le jeune homme n'a jamais vraiment su.
'...parmi les nouveaux éléments que l'école a reçu cette années, il y a un jeune garçon du nom d'Uraiko Gintamaru, il très prometteur mais qui pose certains soucis, autant pour les autres que pour lui-même. Il a beaucoup de mal à s'intégrer, alors que sont alter explosif et ses émotions négatives interagissent dans un cercle vicieux. Il passe beaucoup de temps à l'infirmerie à cause du contrecoup de ses crises et je crains que ça n'aille pas en s'arrangeant. Comme tu as toi-même eu des problèmes à cause de ton alter au cours de ta scolarité, le partage de ton expérience avec lui pourrait être assez bénéfique. Tu seras accompagné par Mademoiselle Miyuki Cheng, je crois que vous vous entendiez assez bien et que sa gentillesse et ses talents de soin ne seront pas de trop. J'aimerais donc que vous gériez à deux un cours particulier pour prendre en charge ce futur héro. Veuillez...'
Jonas manqua de se perdre dans un nouveau pavé de politesse pour lire le lieu et l'heure de ce fameux cours: le lendemain à 14h00 au stade de l'école. D'abord assez peu enthousiaste à l'idée de jouer les nounous, il finit par se dire que ça changerait de son travail habituel en renvoya une réponse positive à la créature de fourrure.
Le lendemain, il profita de sa grasse matinée du samedi avant de se préparer à son originale mission, il mit son costume dans son sac. "On ne sait jamais." Se dit-il et partit pour l'école.
Arrivé au portail du collège, il s'apprêtait à entrer lorsqu'il remarqua l'arrivée d'une silhouette qu'il reconnaissait. Il fit alors un grand signe de la main souriant. -Hey, Salut Miyuki! Comment tu vas? Ca faisait longtemps.
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Mieux se comprendre pour mieux se sentir, un cours particulier pour Uraiko
Une journée chargée à aider un peu partout, alias son cours en soins qui est une fois la semaine ou simplement à courir d'un bord ou de l'autre pour aider au restaurant de son père ou à la pâtisserie de sa mère. Au moins, elle avait une colocataire qui donnait un coup de main à l'appartement, quand celle-ci n'était pas chez son copain. La métissée rentra d'une longue journée chargée et d'une rencontre avec son ancien directeur. Elle se souvenait encore de la discutions qu'elle avait eu avec celui-ci, en terminant son cours. Il avait demandé à Miyuki si elle pouvait aider à un élève avec son alter et vu qu'elle était en soins, cela pourrait être très utile en cas de besoin. Bien entendue, elle avait accepté, vu qu'elle se doutait un peu du pourquoi quand il lui donna les détails et avec qui elle allait travailler sur ce cours particulier. Un ancien élève de sa classe, elle se souvenait très bien de celui-ci.
Une fois rentrée, elle bloqua le chemin à une charmante, petite boule de poil appartenant à la colocataire. Il essayait de sortir sans être attaché et Miyuki partageait l'avis de l'élève de 3e année. Elle prit le chaton dans ses bras et ferma la porte avant de le déposer par terre.
- Al', Ruki a essayé de s'échapper encore!
- ENCORE?!
Ce ne fût pas long que l'élève en question sortie en vitesse de sa chambre pour rejoindre Miyuki et reprendre son chat. Elle connaissait Alexandra depuis qu'elle était en 1re année. C'était impossible de lui dire non, vu qu'elle aidait comme elle le pouvait et ne dérangeait pas. Le temps que cette dernière était occupée avec son chat, la jeune héroïne nota l'heure et le lieu pour demain avant d'oublier. Elle passa une soirée tranquille avec son amie.
Le lendemain, Miyuki se prépara comme à l'habitude, rangeant avec soins son costume d'héroïne dans son sac et s'assurer qu'une ne soit pas en retard. Le temps qu'une serait en cours, la métissé profita pour passer à la pâtisserie prendre les déjeuners fait par sa mère, et ce, avec des produits toujours frais. Une fois l'heure du départ, Miyuki se dirigea vers U.A. Une fois arrivée au portail, une voix l'interpella et celle-ci regarda la personne qui lui faisait un signe de la main.
- Hey, Salut Miyuki ! Comment tu vas ? Ca faisait longtemps.
- Hey Jonas. Je vais bien et toi ? Oui, c'est vrai, mais il faut dire que tout le monde est occupé avec le travail ou des études universitaire, alors c'est plus compliquée de tous se voir.
Sur ce, Miyuki rentra dans l'école pour ne pas arriver en retard au Stade. Une fois rentrée, celle-ci se changea pour son costume d'héroïne et alla vers le Stade en attendant de connaître l'élève qu'elle et Jonas étaient en charge d'aider.
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J’avais encore fais une bêtise ? Enfin c’est ce que je me demandais alors que je venais de recevoir un mail qui me disait que j’allais avoir une cour supplémentaire en solo épaulé par deux profs … Qu’est-ce que j’avais fait encore ?! Est-ce que c’est l’évier que j’ai abîmé la semaine dernière en option cuisine ? Je n’espère pas … Ou c’est aussi peut-être à cause de mon alter … Quand je me surmène je me blesse … C’est sans doute la raison … Mon professeur principal m’a dit qu’ils taffaient pour me faire un emploi du temps spécial étant donné que mon alter ne demande pas que de la pratique pour être améliorer … C’était peut-être le début de cet entraînement justement. Un soupir franchis alors mes lèvres tandis que je laissais mon téléphone sur le bord de mon lit avant de me lever. L’effort ne fut pas bien rude puisque je me laissais tomber dans le sofa de mon appartement avec lourdeur en pestant alors que je choppais la manette sur ma table basse pour jouer un peu histoire de me changer les idées. Au menu de ce soir … Dishonored ? Je l’ai déjà fini mais pourquoi ne pas le recommencer. Je jouais donc pendant un petit moment tandis que le soleil disparaissait par la fenêtre, se cachant mollement derrière l’horizon. Au bout d’une petite heure je reposai alors la manette sur la table en soupirant de plus belle. Puis, me levant, je fis ce que toutes personnes soucieuses et pensives font à la maison : on ouvre le frigo.
« Tiens j’ai de quoi faire une omelette … » fis-je en soupirant. Je commençais justement à avoir faim, je n’avais pas mangé ce midi pour réviser un test d’anglais … Avec un petit sourire aux lèvres je commençais donc à faire mon omelette, avant de voir qu’il me restait du riz … Je vais peut-être faire une version française donc … Omurice au fromage ? Je hochais la tête doucement en me demandant comment j’allais organiser tout ça avant de manger tranquillement, de me laver et d’aller me coucher.
Le lendemain matin je mis mon uniforme en baillant, en même temps que préparer du café et regarder les news de la veille sur mon smartphone, rien de moins normal, c’était ma routine quotidienne. Mon petit déjeuner était lui bien français, mon père m’envoyant fréquemment des produit culinaire bien français … Il paraît que des boulangeries commence à ouvrir un peu partout au japon … Enfin oui mon père est français et ça fais de moi un Hâfu, franco-japonais, en plus d’avoir été considérer comme sans alter pendant longtemps ça ne m’aidait pas du tout dans ma vie. Pourtant je parle les deux langues, allant en France à chaque vacance presque pour aller voir mon père. De plus cette couleur de cheveux n’est pas japonaise pour un sous … Au point qu’on m’a déjà demandé de me faire déteindre les cheveux à l’école … Comme quoi même au japon, certain préjugé sont coriace. Surtout quand on n’est pas 100% japonais, de base le mot utilisé pour représenter les Hâfu, qui est une japonisation de half en anglais, était un mot qui signifiait « Sang mêlé » et qui sous entendait « Sang impur » … Pas très cool du coup en effet. Mais il paraît qu’on est plus accepté de nos jours. Enfin au lycée les gens arrêtent de faire la différence.
Un petit ding de mon micro-onde m’indiquait que mon Taiyaki était prêt, n’ayant pas de pain au lait sous la main. Je les mangeais rapidement avant de chopper mon sac pour partir chopper mon train dans mon uniforme d’été. La matinée se passa plutôt bien avec mes cours et ce fut en cours de Japonais que je reçu la missive qui allait me donner plus d’info sur ma rencontre de cet aprem … Mon prof principal me dit brièvement que je devais aller au stade avant le déjeuner, dans mon costumes que j’avais fait modifié récemment pour essayer de trouver un moyens de limiter la chaleur de mon corps. La missive indiquait aussi des visite régulière chez un psychologue, non pas pour soigner mon hyperémotivité, nécessaire pour que mon pouvoir marche correctement, mais pour m’apprendre à contrôler et cacher mes sentiments ce qui implique des visites fréquente chez le psychologue de U.A et l’infirmerie. Génial ça me fait des heures en plus … Mais bon si ça peut servir … Je posais alors le papier dans mon sac que je mis au vestiaire, dans le casier sur lequel je mis mon cadenas. Je me sentais plus à l’aise dans mon costume, et surtout avec mes gantelets qui pourraient sans doute refroidir mes avant-bras, le soucis c’est que les système de refroidissement ne sont pas assez résistant, je donne du fils à retordre à la section de support pour me faire du matériel … Parfois ils fondaient. Le matériel hein pas la section de support !
En soupirant je laissais mon demi-masque pendre à mon cou. Ce costume était dans une matière traitée pour rester blanc et ne pas prendre la saleté, car le blanc est une accumulation de tous les couleurs, donc mes sentiments tous ensembles sont d’un blanc immaculé et ce serait dommage qu’ils soient tâché … Enfin bref. Je pris donc la direction du stade après avoir rangé mon téléphone dans mon sac. A quoi allait ressembler ces héros ? J’étais curieux, excité et admiratif mais aussi appréhensif de l’entraînement et intimidé … Merde ils sont déjà là ! Je suis en retard ? Mon pas s’accéléra pour rejoindre les deux personnes qui m’attendaient dans le stade. « Bonjour je suis Hyuji Uraiko, enchanté ! » fis-je un peu essoufflé. Ce que me disais Aizawa-sensei lors de notre entraînement avec Chiaki me restait bien ancré en tête … Espérons que j’arriverais à mettre ses leçon en pratique !
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Jonas acquiesça à la question de Miyuki. -En effet, le chemin de certains camarade se sera définitivement éloigné du notre, tandis que d'autres se croiseront à nouveau, comme ici. Dit-il en souriant. Pendant que son amie est partie se changer, Jonas se rend directement au stade, ne fouillant son sac que pour enfiler sa ceinture héroïque car il estimait ne pas encore avoir besoin de son costume. Il s'assit et commença à attendre. D'abord, Miyuki qui le rejoignit en costume super-héroïque et ensuite le jeune garçon dont il avait vu la photo dans son mail et qui arrivait au pas de course.
-Bonjour, je suis Uraiko, enchanté. Avait-il dit avec son reste de souffle.
Jonas se leva et pris un air souriant en serrant la main de l'écolier dans les siennes.
-Bonjour Uraiko, enchanté de faire ta connaissance. Je suis Jonas et voici Miyu, nous serons tes managers pour ta leçon particulière. Ne prends pas cet air inquiet, tout va bien se passer.
Le jeune héros prend lui-même une grande respiration aussi discrètement que possible.
Tout va très bien se passer, malgré que j'ai moi-même un alter assez lourd à porter. Vois-tu, mon sang, ma salive et même ma transpiration sont constitué d'un poison mortel qui, en plus d'avoir un goût affreux, donne de solides irritations à ceux qui ont un contact direct et parfois indirect avec moi. Ce qui te serait arrivé si je t'avais touché sans prendre la précaution d'avoir mis des gants. Tu vois où je veux en venir? Même si ton alter est très difficile à contrôler; tu y parviendras un jour si tu y mets la conviction, tout ce dont besoin en attendant cela, c'est d'avoir tes propres "gants". Et nous allons voir ensemble comment te les fournir.
Sur ces mots, Jonas déglutit avec une légère grimace et regarde tour à tour les deux jeunes gens en espérant avoir gagné la confiance et la motivation de l'un et l'approbation de son discours d'entrée par l'autre.
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En arrivant dans le stade, elle alla rejoindre Jonas. Elle repensa à tout ce qui s'était passé ici quand elle était étudiante, même si cela ne faisait pas très longtemps aussi. Elle avait de très bon souvenir. Miyuki repensa à ce qu'on lui avait dit juste avant de rentrer dans l'école. Elle prit le temps de répondre à celui-ci.
- C'est vrai, mais je travaille à la même agence de secourisme avec un. Mais cela ne m'empêche pas de voir certains quand cela est possible.
Miyuki pouvait parler beaucoup plus longtemps que ça, mais ce n'était pas le moment pour ça. La jeune héroïne n'avait aucune idée à quoi ressemblait le jeune étudiant qu'elle allait aider. Elle avait croisé le Directeur après un cours en classe Générale. Quand elle remarqua un jeune étudiant blond arriver vers eux, elle pouvait pas nier qu'il était dans le même cas qu'elle, pas totalement japonais. Contrairement à son compagnon, bien entendu..
- Bonjour je suis Hyuji Uraiko, enchanté !
Quand Miyuki arriva pour prendre la parole, Jonas la devança là-dessus. Elle se doutait qu'elle devrait simplifier les explications. Pourquoi il fallait que cela aussi pire que son amie qui en troisième année? Elle laissa la parole à celui-ci pour ensuite prendre la parole avant qu'il continue.
- Bonjour Uraiko, enchanté de faire ta connaissance. Je suis Jonas et voici Miyu, nous serons tes managers pour ta leçon particulière. Ne prends pas cet air inquiet, tout va bien se passer.
Miyuki regarda Jonas n’étant pas du même avis sur l'utilisation de son surnom comme présentation. Mais cela ne l'empêcha d'afficher un léger sourire en regardant l'étudiant et prendre la parole.
- Nǐ hǎo (Coucou), je me présente, Miyuki Cheng ou Sweet Siren sous mon nom d'héroïne. Je suis ravie de faire ta connaissance, Hyuji-kun. S'il y a quoi que se soit, je suis là pour répondre à tes questions.
La métisse se doutait de la suite, et laissa son voisin s'expliquer. Elle en profita pour s'assurer qu'elle avait assez de réserve d'eau pour utiliser son alter, si elle en avait besoin. Mais oui, elle avait bien remarqué qu'elle serait en mesure de soigner au besoin. Laissant Jonas s'expliquer, Miyuki écouta attentivement celui-ci. Une fois la parole libre, Sweet Siren prit la parole. - Ce qu'il essaie de dire, c'est que peu importe l'alter que tu as, qu'il soit difficile ou non, c'est possible de s'améliorer. On est là pour t'aider et à force de travailler, tes efforts seront récompensés et tu n'auras plus à t'inquiéter du reste.
Miyuki offrit un sourire amical et sincère, étant une fille énergique positive, elle n'allait pas laisser le moral du groupe aussi bas. Avant qu'on lui coupe la parole, elle continua ce qu'elle voulait dire tout en regardant sérieusement l'élève.
- Je ne dis pas que c'est facile au début, il y a toujours des points positifs et négatifs à nos alters. Un petit exemple, prenons le mien, Healing Water. Je peux soigner les gens avec l'eau, tout sauf les maladies. Mon point négatif, je ne peux pas l'utiliser en combat et sans une source d'eau, je ne peux pas soigner. Comme je le dis toujours, il y a toujours une solution à tous les problèmes.
Miyuki fit un signe de tête à son ami pour lui dire qu'il avait son accord. C'était un peu une tâche difficile de résister à parler plus, elle était de bonne humeur et même si c'était pour aider quelqu'un, elle était ravie de travailler avec un de ses bons amis. Elle regarda Uraiko avec un sourire avant de dire un petit mot dans son autre langue.
- Zhù nǐ hǎoyùn! Ce qui signifie 'Bonne chance' en chinois.
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J’écoutais les deux héros qui me parlaient avec un léger soulagement en moi. Ils avaient l’air sympa, autant l’un que l’autre. Je ne savais pas trop quoi penser cela dit. Cela faisait longtemps que je m’attendais à ce qu’on me donne encore des cours particuliers, sauf que cette fois j’avais plus de prof et Chiaki n’était pas avec moi. Du coup c’était encore très perturbant … Aucun doute que U.A avait pas mal de moyens pour employer deux héros diplômé pour un seul élève … Ils ont l’air quand même classe eux deux … M’enfin, la dernière fois avec Chiaki j’ai eu un coup particulier avec Eraser Head donc c’était pas mal aussi, j’ai pu m’améliorer un max après ça, espérons que ça sera pareil !
Je les ai donc écoutés pendant qu’il me parlait du contenu du cours. Je devais avouer qu’ils me mettaient en confiance et que leurs discours me plaisaient beaucoup … Trouver mes propres gants ? C’est une métaphore étrange mais je l’aime bien ! C’est vrai que j’aurais bien besoin de trouver un moyen de parer ces brusques montées en chaleurs lorsque je ressens des émotions trop fortes en usant de mon pouvoir, le Heart Burst. Cependant j’ignorais qu’elles allaient être les épreuves qui m’attendaient aujourd’hui.
Je pris un grand bol d’air, pour me donner du courage, je n’aime pas parler. « Merci beaucoup de m’accorder de votre temps, Dawkins sensei, Cheng Sensei. Si vous préférer m’appeler par mon nom de héros j’ai choisi Rainblow … Bref … J’ignore si on vous l’a dit mais mon pouvoir … S’appelle le Heart Burst, il s’agit d’une suractivation de mes processus hormonaux donnant naissance à mes sentiments ainsi que d’un dégagement d’énergie de ces mélanges. Cette énergie renforce mon corps en se logeant dans mes muscles et en se dilatant, ce qui devient alors visible sous forme de vague énergétique colorée en fonction de mes émotions. Seulement il à un contre coup assez violent … Je suis sujet à des crises émotionnelle stimulée par mon alter ce qui provoque des brusque montée d’énergie. De fait en plus de donner des courbatures assez violentes dues à l’expansion trop brutale de mes fibres musculaires, ces crises peuvent aussi rendre l’énergie dilatée assez chaude pour me brûler au second voire troisième degré … Voilà mon poison … Quand un sentiment est incontrôlable et me fait mal, mon alter fait de même ! » je pris un grand bol d’air, après mon monologue.
Leurs expliquer la situation était simplement une manière de bien expliquer et d’extérioriser mon problème pour les aider à me guider. « Le seul problème c’est que je n’ai aucun contrôle sur mes sentiments … Je ne parviens pas à les cacher ou à les calmer et je pense que c’est un peu ça qui pose problème. Je sais pas trop comment imager la chose en réalité … En combat l’adrénaline monte très vite et je part trop rapidement en vrille … » terminai-je. J’avais de gros espoir sur ce nouvel entraînement, peut être que je serais plus apte à me contrôler … A arrêter sans cesse de me battre contre moi-même …
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Jonas écoutait attentivement et patiemment les explications du jeune Uraiko. Quand celui-ci eut finit, il prit un air pensif en réfléchissant à ce qu'il avait entendu tout en cherchant une solution.
"Je vois, cet enfant peut littéralement exploser de colère sans avoir de véritable contrôle sur son état... Comment pourrais-je l'aider à canaliser tout ce bouillonnement émotionnel? Voyons si..."
L'éducateur improvisé sembla soudain s'éveiller et murmure à sa collègue: -Dis, j'aimerais voir à quel point il peut maîtriser ses pouvoirs et surtout si on peut l'aider à en avoir un meilleur contrôle. Ca risque d'être assez expérimental et ce serait préférable que tu aies déjà de l'eau à portée de main, tu sais déjà aller en chercher? Je t'attendrais juste à côté de l'arène.
-Mmmh, Tu as effectivement un alter assez destructeur et difficile à contrôler... Un sourire bienveillant se dessina sur son visage. -Ce n'est pas un reproche, tu es né ainsi et tu peux en faire une très grande force même si ce don ne t'a jusqu'ici pas facilité l'existence. Voici, ce qu'on va commencer par tenter: tu vas utiliser ton alter, devant nous, à froid en essayant de viser droit devant toi. Heu... tourne-toi un peu quand même, je n'ai pas dit face à nous. Rassure-toi pour les dégâts, cet endroit est assuré et Miyuki sera là pour te soigner en cas de blessure. Quand on aura vu la maîtrise de capacités de base, tu nous parleras de tes crise: comment elles arrivent généralement, comment elles se passent et quelle est généralement leur finalité. D'accord? On essaye d'abord ça avant de passer aux épreuves plus approfondies et sérieuses?
Jonas se dirigea vers l'arène de pierre et se plaça au bord de celle-ci.
-Allez viens, mets-toi au centre de ce rectangle de pierre respire un grand coup pour être le plus calme possible et montre nous ce dont tu es capable. Et n'oublie pas que s'il y a le moindre soucis, tu peux nous le dire à n'importe quel moment. On n'a à présent plus qu'à attendre que Miyuki revienne pour que l'on soit prêt à débuter la leçon. Tu verras que tout va bien se passer.
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Mieux se comprendre pour mieux se sentir, un cours particulier pour Uraiko
Miyuki se douta où voulait en venir son collègue. Elle n'était pas là pour juger les actions improvisés, mais l'envie de lui faire rappeler qu'ils avaient l'endroit à eux seuls vu que l'autre terrain était pris par des classes. La jeune héroïne l'écouta attentivement avant de lui répondre. Mais préférant prendre le temps de préparer son idée, Miyuki écouta Uraiko. Certes, cela ne serait pas facile, mais ce n'était pas impossible de l'aider. Elle disait ça, mais elle repensa aux nombreuses fois qu'elle avait fait pratiqué une certaine élève..
-Comme je le disais, cela peut être compliqué, mais pas impossible. Crois-moi, tu vas réussir, comme ma colocataire à réussit à force de pratiquer avec son alter de feu rouge. Pas facile, mais la patience est un très bon allier là-dedans. Et aussi, juste Miyuki ou Sweet Siren ne me pose aucun problème, jeune homme.
La jeune femme se tourna vers Jonas, ayant clairement compris ce qu'il disait.
- Je t'arrête là, Jonas. J'ai déjà ce qu'il faut pour soigner et aussi, on a tout le terrain pour nous. Prochain coup, essait de regarder autour avant de me le demander..
Elle se demanda sérieusement s'il avait écouté ce qu'elle avait dit. Pour Miyuki, elle avait l'impression qu'il répètait exactement ce qu'elle avait dit plutôt. Sweet Siren soupira un peu se retenant de ne pas lui couper la parole et de mieux expliquer, ce plus simplement pour que cela soit simple à comprendre. C'est ce qu'elle fit, elle simplifia les paroles de son collègue.
- Pour faire simple, ce qu'il veut dire, on veut voir le comment cela arrive avec le pourquoi pour que l'on puisse mieux comprendre et mieux te conseiller et donner des trucs pour t'aider. Ne t'inquiète pas pour les blessures, je suis là si tu en as de besoin. Jamais cela va me déranger, je suis pas une héroïne de soins pour rien.
Miyuki lui fit un sourire bienveillant avant d'aller se placer à côter de sa source d'eau. Elle était plus que prête à aider quelqu'un qui en avait de besoin, car Miyuki se doutait facilement comment cela pouvait être difficile d'avoir de l'aide. Elle en a eu la preuve avec sa colocataire.
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Quelle émotion ? Maintenant … Je ne savais pas bien, c’était flou dans ma tête, comme à chaque fois que j’essaie d’y penser. Au final nos émotions sont illogique : On les ressent on sait qu’elles sont là mais dès qu’on les regarde et qu’on s’intéresse à elle, elle devienne une bouillie incompréhensible. C’est si frustrant de ne pas se comprendre soi-même … Enfin bref, je devais faire grande impression auprès de mes nouveau professeurs. Ils voulaient que je fasse une démo de mes facultés ? Hmmm, ça va être hard mais je vais essayer. Je fis quelque étirement et je les suivis vers le cœur du stade en soupirant. Oui ça allait être dur ... Je ne savais pas vraiment quoi utiliser … Peut être de la peur … Je ressentais de l’appréhension c’est vrai … Mais pas au point de pouvoir l’utiliser efficacement … Tous en même temps … Non je ne peux pas faire ça … Je ressens qu’une chose à la fois … Dans ce cas … C’est vrai … J’étais toujours frustré … Du coup c’est sûrement celle-là qui allait le mieux marcher … Mais maintenant qu’est ce qu’ils attendaient que je fasse ? Juste donner un coup dans le vide ? Bon quand faut y aller …
Je me concentrais alors, fouillant en moi pour ressortir cette frustration, la porte la plus accessible pour éveiller ma colère … Des petites étincelles rouges crépitèrent sur mes bras. Doucement des petits éclairs rougeoyant commencèrent à recouvrir mes bras et à parcourir mon corps. Je devais me stabiliser maintenant.
Cependant c’était la partie la plus dure … Je mis un coup vers l’avant histoire de m’échauffer. Mon coup déplaça un petit peu de poussière qui se trouvait sur le stade mais pas grand-chose d’autre. « Il n’est pas très fort pour le moment parce que je ne contrôle pas ces émotions, elle explose parfois et me brûle … Un peu comme en vrai : Si un sentiment me fait mal, mon pouvoir aussi. » Je regardais mes mains sans trop savoir quoi faire à présent. « En fait ça pourrait arriver, mais l’adrénaline joue énormément … Du coup là ça va je tiens et je suis un peu plus fort ! Enfin je sais pas bien comment expliquer ça, généralement c’est quand je dois me dépasser que ça commence vraiment à chauffer. Pour le moment ça va ! » fis-je.
A vrai dire je sentais la chaleur mais elle était douce, car je me maîtrisais. Je laissai mon pouvoir s’éteindre avant de regarder mes professeurs. « Je sais pas bien ce que vous voulez que je fasse du copup … » fisz-je un peu confus. J’espérais qu’ils me donneraient une tâche à faire au moins.
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Jonas observe la scène sans laisser paraître ses réflexions internes.
"Sa plus grande affinité est donc la colère... c'est sans doute normal pour quelqu'un de son âge qui peine encore à se découvrir dans une atmosphère aussi anxiogène que la sienne. Mais au moins, ça veut dire que se sera l'émotion la plus canalisable. Le jour où il contrôlera parfaitement ses émotions, il fera une parfaite figure de châtieur du mal."
-Oui, en effet. Je vais te donner ton premier exercice. Attends-moi juste un instant.
Jonas file en direction de la salle au matériel et revient quelques minutes plus tard en tenant 4 mannequins d'acier. Il les pose aux sol et reprend ensuite son souffle.
-Pfiooouuu, j'avais oublié à quels point il étaient lourds, ces machins... Mmmh... Assez perdu de temps. Le professeur improvisé monte sur l'arène et y place un mannequin en position debout. - Pour commencer, je veux que tu te rappelles de toutes tes frustrations, toutes tes peines, que tu concentres toute ta colère et la transpose sur ce mannequin. Ce n'est pas grave si tu n'y arrives pas du premier coup, ce qui compte c'est que tu t'y acharnes jusqu'à ce qu'il n'en reste que des miettes. Et surtout... ne te retiens pas, n'aie pas peur de te blesser car nous serons là quoi qu'il arrive.
Sur ces mots, le jeune mentor se replace à côté de Miyuki et observe avec intérêt ce qui va se passer. Il s'adresse alors à Miyuki:
-Ne t'en fais pas, je suis quasi sûr que tous ces objets d'entraînement sont conçus pour être détruit un jour malgré leur étonnante solidité. Et il faut qu'il s'échauffe et s'énerve un peu pour qu'il puisse se servir de son pouvoir avec assez de puissance. Laissons-le faire jusqu'à ce qu'il commence à devenir plus violent. Nous pourrons alors guider sa façon d'expulser toute cette énergie.
Jonas a brièvement un air bizarre, mais ce reprend vite en inspirant par le nez.
-Aaah, je sens que ça va devenir intéressant.
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La jeune héroïne écouta attentivement l'élève pour mieux le conseiller. Elle-même ne pouvait deviner ce qui se passait dans la tête de son partenaire du moment. Elle se demanda surtout, qu'elle serait la prochaine idée et comment éviter de compliquer les choses encore une fois. Cela n'empêchait pas à la demoiselle de réfléchir sur la suite. Sweet Siren n'étant pas une fille qui aime se compliquer la vie, cette fois-ci un ne l'aidait pas du tout. Cela n'aidait pas vraiment quand les garçons faisaient la conversation entre eux, ignorant ou laissant la chance à la jeune héroïne de parler. C'était vraiment à se demander si cela ne serait pas plus simple d'aller la chercher en classe et de venir lui donner un coup de main. Ni elle, ni son partenaire était en mesure de pouvoir faire quelque chose.
- Jonas. Pour une fois, peux-tu te taire et écouter ? Car ma patience est à zéro. Dit-elle en élevant légèrement la voix
Une fois que le silence était présent, Miyuki affichait un petit sourire avant de se mettre dans la vision de ses deux compagnons.
- Merci. Ce que j'allais dire avant qu'on ne me laisse aucune chance de parler et qu'UNn'écoute rien de ce que je dis depuis le début, s'était que je peux aller chercher une élève qui pourrait être plus en mesure de montrer le potentiel de son alter.
Sweet Siren marcha s'avança vers son partenaire qui était aussi l'apprenti professeur dans cette histoire. Le turquoise des yeux de la plus jeune regardait sérieusement le bleu glacé de son ami et ancien camarade de classe. Elle n'allait pas fuir, elle allait tenir tête à celui-ci.
- Que cela soit bien clair, au cas, tu l'aurais oublié, je ne me gênerais pas de dire le fond de ma pensée. Autant que je déteste qu'on me coupe la parole ou n'écoute pas. On est partenaire ici, tu n'es pas tout seul, ni à toi seul de décider. C'est mon seul et dernier avertissement, Jonas.
Celle-ci se tourna vers le blond avec un sourire chaleureux sur les lèvres avant de s'avancer pour lui parler. - Hyuji-kun, j'aimerais ton opinion sur l'idée que j'ai proposée. Selon-toi, est-ce que tu préfères essayer sur les mannequins ou être en situation de combat avec une élève de troisième année ? Ce que je veux dire, c'est simplement que cela serait plus simple si tu étais contre une autre personne avec un alter fait pour se défendre. Mais c'est selon moi, c'est à toi de décider.
Avant de retourner où elle était au départ, elle rajouta autre chose. - Avant que j'oublie, ne fais pas comme lui, car chacun à son mot à dire et à le droit de faire part de son idée, mais il faut écouter les autres pour mieux se comprendre et s'entendre sur la suite.
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