La dernière heure de cours s’était conclue depuis un petit moment. Huit classes, plus ou moins chargées, étaient venues suivre son cours sur « La Poésie et la langue française ». Ce fut une véritable gymnastique linguistique pour faire retenir, à ses élèves, les sonorités de sa langue. Comme devoir, il leur avait demandé de lire et de se faire une réflexion autour du poème de Jacque Prévert, Pour faire le portrait d’un oiseau. Cette journée l’avait exténué.
Jean se dirigeait vers la salle des professeurs pour prendre ses affaires avant de pouvoir rentrer chez lui. Il fit un signe de salut aux derniers enseignants présents dans la pièce, plus par politesse que par véritable appréciation, avant de sortir de l’établissement. Le centre-ville était plutôt calme à cette heure, les gens rentraient chez eux ou bien se réfugiaient dans de nombreux loisirs que pouvaient proposer les bâtiments de la ville. Malheureusement, il savait que cette sérénité, parfois brisée par les attroupements de joie autour d’un héros, n’était qu’un masque médiatique. Même si leurs vies étaient protégées des grands dangers que pouvaient représenter les « Super-vilains », elle n’endiguait peu, voir pas, la petite criminalité qui entachait la vie de certains. Quel intérêt avait la Société d’endiguer un mal mineur alors que des problèmes bien plus graves les entouraient ? Un vol ? La belle affaire, l’affaire allait bien vite finir sur la pile des dossiers classés « sans suite ». Un viol ? Une peine de prison minime pour les blessures que doivent subir la victime.
A première vue, ce n’était qu’un simple étranger en habit d’enseignant qui rentrait chez lui. Presque une banalité dans une ville aussi hétéroclite en apparence mais Jean était bien différent en son fond. Il observait, guettant la moindre purulence qui pouvait briser ce fragile vernis. Il y a deux jours, il avait croisé la route d’un dealer de drogue – de la cocaïne – non loin de l’appartement où il vivait. Il essayait d’en vendre à des élèves d’une école voisine à son établissement. Il était intervenu pendant la nuit pour briser les espoirs de richesse de cet homme qui tentait de corrompre la jeunesse. Quelques fractures et hématomes avaient été suffisantes pour lui faire cesser son commerce et profiter des soins hospitaliers. Devra-t-il recommencer aujourd’hui ? Seule la nuit lui en donnera la réponse.
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Ces derniers jours n’auront pas été inutile, elle aura su prendre ses repères et également s’informer un minimum sur ce qu’il se passe au japon et plus particulièrement dans cette ville. Jillian c’est trouver un squat pour se cacher en attendant de trouver sa voie. Elle ignore encore ce qu’elle cherche vraiment. En attendant, elle est toujours animée par ce sentiment d’injustice et cette colère qui ne la quitte pas, malgré le fait qu’elle ait changer de pays. Il y plusieurs mouvements en route ici… Ils lui plaisent bien dans l’ensembles. Mais à vrai dire, elle n’a jamais réellement pensé à comment rendre possible son idée. Ce n’était qu’un rêve d’enfant.
Quoi qu’il en soit, elle déambule dans les rues, elle observe et essaie de ne pas trop se mêler aux autres. De toute façon, il est plutôt rare qu’elle tombe sur une personne qui parle anglais ! Cela fait un moment qu’elle ne l’a plus posé sur sa tête, ce masque qui lui rappelle pourtant de mauvais souvenir, mais qu’elle a choisi pour la représenter. A force de voir les gens ici, une idée germée de plus en plus en elle ! Elle ne devrait plus avoir honte de son alter ! Personne ne la connaît et apparemment les wendigo sont inconnu ici. Le jour entame son dernier cycle et la pénombre vient à la couvrir de plus en plus. Le visage tourner vers le couchant, son masque à la main, elle l’agite pensive, puis finit par l’enfilée. Elle regarde le ciel devant-elle… D’accord… Mais pourquoi faire ? Se faire connaître en t’en que monstre et donc semé la destruction, pour pointer du doigt ceux qui l’on faite ainsi ? Elle y pense soudain. N’aurait-il mieux pas fallu faire ça dans son pays ? Elle vient à rire seule. Elle n’a jamais réellement eu de but. Pourquoi voudrait-elle se faire connaître, alors qu’elle passe son temps à cacher sa véritable nature ?
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Avant de terminer sa patrouille, Jean s’était arrêté à l’une des superettes qu’il avait croisé pour prendre deux-trois trucs. C’est en sortant de l’établissement qu’il vit, dans une des ruelles aux alentours, une jeune fille qui semblait pensive, voir même, perdue. Au vu de son teint, elle semblait étrangère tout comme lui. Peut-être une touriste qui venait découvrir le pays. Elle semblait avoir l’âge d’une grande partie de ses étudiants. Il allait passer son chemin, c’était une scène des plus normale dans une ville aussi populaire, grâce à Yuei, jusqu’à qu’il la voit porter un masque sur son visage.
Jean trouvait ce geste suspect. Cette personne semblait préparer quelque chose en cachant ses intentions. Comment il pouvait le savoir ? Il faisait pareil quand il allait punir les criminels la nuit. Allait-elle faire une erreur ? Il n’en connaissait pas la réponse mais ce geste l’alertait suffisamment pour qu’il vienne à sa rencontre.
Une fois en face d’elle, il affichait un sourire plus ou moins forcé, comme s’il était gêné de la déranger ainsi. Il dit, d’abord en japonais puis en anglais, la phrase suivante :
-Excusez-moi, Mademoiselle, mais vous semblez être perdue. Avez-vous besoin d’aide ? Excuse me, Miss, but you seem to be lost. Do you need help ?
L’anglais était la langue la plus logique. En raison de son caractère international et du passé du Japon, Jean se disait qu’une touriste, quelque soit son origine, pouvait en comprendre quelques brides et savoir y répondre plus ou moins facilement. Enfin, cette prise de parole pleine de politesse et d’attention n’était qu’un masque pour cacher la réelle pensée du Français : sonder la jeune fille pour voir si elle était un danger. Si c’était le cas ou non, cette intervention devait probablement la prendre au dépourvu. Enfin, il restait souriant, attendant une réaction de sa part.
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Elle n’avait pas prêté attention au fait qu’une personne puisse surgir dans la ruelle ou du moins en avoir l’œil assez curieux que pour la voir se cacher le visage avec son masque. Elle s’apprêtait à partir, quand la voie de l’homme la fit sursauter. Elle fit volte-face, son cœur ratant un battement. Merde ! Il l’a vue, cela ne fait aucun doute ! Mais pourquoi est-ce qu’il se montre courtois et lui demande s’il elle a besoin d’aide ? Ah ! Il parle anglais ! Mais ? Comment à t-il pus deviner qu’il faille parler anglais avec elle ? Chenoo se recule dans un premier temps, relevant ses bras dans un geste de défense. Ses sourcils froncer… Qu’est-ce qu’l lui veut ? Il sait qui elle est ? Il la traque ? Il vient du même village qu’elle c’est ça ! Oui, Jillian est partie dans une crise de paranoïa ! Persuadé qu’il en a après elle. C’était déjà le cas en Amérique, elle s’imaginait à chaque fois être traquée, ou pire rejeté ! Elle n’a jamais pris la peine de voir les réelles raisons de ceux qu’elle a cru lui vouloir du tort. Un manque de confiance, c’est tout ce qui la tient dans ce cercle vicieux qui la ronge de plus en plus et la pousse dans une certaine folie !
-Qui es-tu ! Si tu m’as pourchassée jusqu’ici, sache que tu es mal tombé !
Elle saute en sa direction ! Elle a activé son alter uniquement sur sa main et son bras droit ! Elle lui plonge dessus tout en manifestant sa rage, dans un cri de désespoir. Ce n’est qu’une feinte ! Elle ne veut pas vraiment le toucher, elle veut juste le faire reculer assez pour qu’elle puisse se dérobée à lui. Elle veut fuir vers ses ruelles qu’elle ne connaît pas et qui dans la même circonstance, vient à oublier que lui, sans doute les connaît et pourrait facilement la bloquée !
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"Prise sur le fait !", c’est ce que pouvait penser Jean lorsqu’il la vit sursauter à ses paroles. Enfin, cette surprise pouvait être due au fait qu’il l’avait fait sortir de ses songes assez « brusquement ». Cela aurait pu se finir calmement mais le Destin n’était pas de cet avis.
En effet, celle-ci se mit à paniquer, laissant s’échapper de sa bouche un enchaînement de paroles en anglais, ne laissant que peu de répit à l’enseignant. Elle avait même pris une posture de défense. De quoi avait-elle peur ? Il n’avait qu’agit qu’en simple passant attentif. La suspicion qu’avait causé, chez le Français, ce geste de masquer son visage grave, fut accentué par ce comportement soudain. Elle cachait quelque chose. Pour lui, cette situation sentait le souffre. Il l’avait stoppé dans son plan, c’était certain ! C’est la seule raison qui lui venait à l’esprit sur cette panique que laissait transparaître sa voix. Jean allait désamorcer la situation, il insistait même sur son expression bienveillante car il n’était pas en « état » pour la neutraliser. Il n’eut pas le temps, celle-ci se mit à bondir d’un coup sur lui, le menaçant avec un bras amaigrit et armée de griffes acérées.
Ce geste le surprit, lui laissant échapper un « Merde » dans sa langue maternelle. Il réagit d’une manière assez peu conventionnelle pour lui. Affichant un visage froid, il finit par lancer son sac de course en direction de son ennemi. C’était son seul moyen de défense qu’il avait sous la main, utiliser son alter aurait prit trop de temps. Il s’en moquait si ce simple « pochon » allait la toucher, il voulait juste la stopper pour s’éloigner d’elle sans risque de recevoir un autre coup.
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L’idée est là, sur de moi, je ne m’attendais pas vraiment à une réponse de sa part, je le prenais pour un simple professeur. C’était oublié qu’il y a maintenant des professeurs pour former les futurs héros. Dans ma petite ville ou les alter et donc les héros, n’était pas fortement prisé. Les cours y étaient de ce faite classique. Pas d’éducation aux alters, personnes pour nous y éduquer.
Donc, je ne m’attendais vraiment pas à une quelconque réplique de sa part, j’étais certaine qu’il reculerait ! Dans ma lancé, je ne pus éviter son projectile, que je me pris en plein visage, tombant en arrière plus que surprise de me prendre un sac de course en pleine poire ! Assise sur mon fessier, je le regarde stupéfaite !
-Je n’y crois pas ! Tu viens de me balancer ton sac à la gueule ?
Je me relève, ramasse mon masque fissurer sur sa partie supérieur, ma capuche légèrement enlevée dévoilant mes cheveux blancs et non noirs. Je tique en lui tendant le masque !
-Bien joué, tu me la cassé ! Ce n’est pas facile à trouver ! En plus, je ne parle pas la langue.
Apparemment, la colère me délie la langue semble-t-il, je n’ai jamais eu un tel débit de parole en si peu de temps ! Ni même autant trémousser pour si peu ! Je ne suis pas spécialement en colère pour le masque, mais je plutôt vexée par se sac volant. Le masque est juste fissurer, ca ne le rend pas inutilisable et ce n'est pas spécialement voyant de part les aspérité même de ce dernier qui lui donne ce réalisme proche d'un vrai crâne de cerf !
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Si une quelconque faim n’avait pas traversé l’esprit de la jeune fille à ce moment, ce fut les courses de Jean qui s’imposait dans son esprit sur le moment. Plus particulièrement, ce fut un repas pour une journée complète qui finit dans son visage. Cette dernière se retrouvait sur ses fesses, le contenu du sac éparpillé sur le sol en face d’elle.
Cette action l’avait surprise au point de délier sa langue. Cette action l’avait énervée, c’était plus que certains, en raison de la mine qu’elle affichait après avoir retirée son masque, mais elle ne se montrait pas hostile. Était-ce de l’avoir ainsi surprise sur son geste qui l’avait obligé à l’attaquer ? Jean ne savait pas quoi y répondre. Il restait méfiant, c’était plus sûr. Il lui répondit, toujours en anglais, mimant un ton aussi énervé :
-Je te signale, jeune fille, que c’est toi qui m’as attaqué ! Estime toi heureuse que je n’appelle pas la police pour ce geste d’agression !
Jean s’agenouillait en face d’elle pour ramasser ses courses. Elles n’avaient rien, contrairement au masque de cette dernière. Heureusement qu’elle le portait sinon cela aurait été une bosse qu’aurait affiché son front. Toujours pour la rouspéter, il ajoutait :
-De plus, on ne t’a jamais appris à t’excuser quand tu étais petite ? Je t’ai juste demandé si tu étais perdu, rien de plus.
Il se redressait ensuite, s’époussetant les genoux salis par la poussière de la ville, avant de tendre la main pour prendre le masque qu’elle lui tendait. Un crâne de cerf – original ! – avec, en effet, une fissure présente. Jean fit semblant de soupirer. Il tenait un moyen d’en savoir un peu plus sur ses intentions. Il lui demandait :
-Un peu de glue et il sera réparé. Enfin, c’est tout de même étrange de se promener avec un masque ainsi en ville. Es-tu une élève, tout juste transférée, d’une école héroïque au Japon ?
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Il en est nul doute qu’elle avait très mal interpréter la situation. Elle n’y peu rien, elle a toujours été ainsi. A ce croire persécuté, penser que l’on lui veut du tort alors qu’il n’en est rien ! Quoi qu’il en soit, le voici a ramasser ses courses. Elle se baisse à son tour pour ramasser celle qui sont à ses pieds et les lui tend.
-Ca va ! J’ai cru que tu voulais m’attaquer ! Je ne sais pas si tu l’as remarqué, mais je me suis volontairement éloignée de la foule et tu me surprends entrain avec mon masque ! Et je ne voulais pas t’attaquer, je voulais juste passer en force pour partir !
Il est étrangement calme pour quelqu’un qui vient de se faire agresser, non ? Elle lui reprend le masque et le remet en place sur son visage. En reprenant une distance respectable avec lui. Il a beau semblé non agressif, il en reste pas moins suspect, surtout avec le fait qu’effectivement, il devrait en toute logique appelé la police !
-C’est bon, la fissure ne le cassera pas. Tu n’étais pas sensé me voir !
La suite de sa question, la fit penchée la tête. Une élève en section héroïque ? En quoi voit-il cela chez elle sérieux ?
-D’où j’ai la tête d’une étudiante héroïque ? Non, je n’ai pas été transférer !
Aie Chenoo, tu n’aurais pas pus mentir pour le coup ! Cette manie qu’elle a de toujours dire ce quelle a en tête et avec franchise ! Ca la perdra !
-Si je ne me trompe pas toi tu es donc prof et vu ta question, tu viens du secteur héroïque ?
Elle serait bien tenter de lui demander ce que cela signifie. Mais un héro c’est comme un flic qui peux usé de ses alters non ? Elle devrait éviter de lui parler, s’il se rend compte de ce qu’est son alter, il va le dénoncer !
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Jean restait attentif à ses paroles, essayant de desceller la réalité, chose dont il n’eut pas besoin de faire en raison de la franchise de la jeune fille. Ce qu’il pouvait en tirer c’était que son éloignement de la foule était volontaire. Elle ne voulait pas s’intégrer à celle-ci, être invisible. Malheureusement pour elle, après ses années passées dans le pays, il avait plus ou moins compris le fonctionnement de ce dernier et ce genre de comportement lui tapait facilement à l’œil. Il annonçait quelque chose de grave. Pas forcément un acte criminel, mais ceci pouvait être quelque chose de lourd qui pesait sur la conscience.
Pour ce qui était de sa question précédente, même s’il en connaissait déjà la réponse– elle ne portait pas d’uniforme scolaire – elle confirmait sa pensée. Bien, elle n’était pas une élève, ni une touriste vue qu’elle ne se trouvait pas dans la rue la plus animée du centre-ville. Enfin, cette dernière finit par lui en posée une sur son cas. Il lui répondit, le plus naturellement au monde :
-Oui, je suis enseignant et non, je ne viens pas du secteur héroïque. Mes cours n’ont que très peu d’intérêt pour Yuei, je dirais même qu’ils sont optionnels. J’enseigne le Français dans une école d’Art non loin d’ici.
Des banalités, rien que des banalités. Il n’avait pas besoin de déformer la réalité pour ce point. Mais la question de cette jeune fille lui donnait un fait : il avait capté son attention et elle se montrait moins hostile à son attention. Bien, à lui de continuer à la sonder :
-Si tu n’es pas une élève transférée, que fais-tu ici à Musutafu ? Cette rue n’est pas suffisamment attrayante pour être une attraction touristique.
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Un français ? Elle comprend mieux son accent plutôt prononcé. Yuei, elle connaît surtout de nom et de réputation. Mais dans son pays elle est connue comme l’une des plus prestigieuses écoles héroïques. Par contre pourquoi la mentionné ? Elle n’est pas la seul école Héroïque ?
C’est au tour de la jeune d’être questionnée. Elle se raidit quant à la question… Elle ne pas lui dire qu’elle est ici presque illégalement ? Elle n’est pas non plus migrante, elle a eut les passes-ports pour venir ici… Même s’ils n’ont pas été fait de manière très légale. Elle soupire et lui répond avec un sourire moqueur.
-J’ai fuis mon pays à cause de mon alter. Mais je ne t’en dirais pas plus là-dessus. Je tiens à rester cacher et que l’on me laisse tranquille. Je ne fais rien de mal, je cherche juste à survivre et c’est tout.
Elle ne ment pas, mais elle ne dit pas non plus toute la vérité. Elle aimerait vivre en paix, mais elle garde cette rancœur au fond d’elle. Crée de la discorde, se faire connaître et montrer a ceux qui l’on rejeté qu’elle est devenue ainsi à cause d’eux. Elle n’ose pas vraiment s’y mettre, que faire comme grabuge pour commencer ? Elle n’a pas spécialement envie d’attaquer les gens. Mais, cela ne la dérange pas non plus. Peut-être devrait-elle comme ce gars qui s’est mis à tuer des héros, sélectionner les personnes discriminatives ?
Elle s’éloigne mine de rien de lui, se dirigeant vers la sortie de la ruelle… Un homme vient à la percuté, ils en tombent au sol, tout en se repoussant l'un et l'autre pour se relever. Pas le temps de dire ouf, que l’inconnu se jette en l'air dans un seul grand bond pour rejoindre le toit.
-Ben voyons, un mec sur ressort !
Crie-t-elle en époussetant sa veste, mais la plaisanterie est de courte durée. Ils étayent poursuivit par les forces de l’ordre et les voici, qu’ils débarquent à l’entrée de la ruelle et pointe Chenoo de leur arme à cause de son masque. Pourquoi après elle ? Elle n’a rien fait ? Pourquoi est-ce toujours elle qui est visée ! Elle ne se rend pas compte que c’est à cause de son masque, juste une erreur d’interprétation. Il lui suffirait de le lancer au sol et de se laisser faire pour que les forces de l’ordre comprennent qu’elle n’est pas une acolyte. Elle s’énerve hésitant à manifester une part de son alter pour attaquer et fuir.
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Ainsi, elle avait fui son pays à cause de son alter. « Etrange », se disait Jean. D’après ses connaissances, les Etats-Unis n’étaient pas du genre à rejeter leurs citoyens, qu’importe-leur alter. Ils produisaient même de nombreux comics de leurs héros pour pousser les jeunes à accepter leur capacité. Il devait avoir une autre raison, chose qu’elle laissait bien sous-entendre. Enfin, si elle cherchait uniquement à se cacher et survivre dans cette société, elle s’y prenait d’une bien mauvaise manière. Elle passait pour une criminelle aux yeux de la Société en se dissimulant ainsi le visage. Il le savait car c’était le même cas pour lui lorsqu’il prenait le rôle de Sanguinus.
Jean allait lui répondre lorsque cette dernière fut reversée par un homme en pleine course. Le Français n’eut pas le temps de réagir à la situation que ce dernier se relevait pour fuir, par les toits, en un bond. Ce geste de bousculade n’enchantait guère la jeune fille qui lançait une pique à l’individu, tout en s’époussetant. Il allait lui demander si tout allait bien lorsque des cris d’interpellation fut dirigés à leur intention. En effet, l’individu devait être un criminel car des policiers étaient à ses trousses, choses bien inutiles sachant que lui se moquait de l’interdiction de l’emplois des alters en public, contrairement à eux. Ceux-ci se mirent à pointer leurs armes sur la jeune fille. Ils la prenaient pour une complice de l’homme. Il ne fallait pas être né de la dernière pluie pour comprendre que la situation devait être stressante pour celle-ci et de savoir, à cause de sa réaction précédente, qu’elle réagirait mal à celle-ci. Il n’en savait pas encore suffisamment sur elle pour savoir si elle était vraiment un danger ou non. S’il ne faisait rien pour désamorcer la situation, elle risquait de fuir et il ne pourrait pas retrouver ensuite. Le professeur prit la décision de lever les mains en l’air en criant, dans un japonais clair :
-Vous tombez bien ! On vient juste de se faire bousculer par un homme. Il a sauté sur les toits !
Il terminait sa phrase en montrant ledit « toit » aux policiers. Il y avait peu de chance qu’ils les laissent partir – c’était des témoins tout de même – mais cela éviterait qu'ils continuent de pointer leur arme ainsi sur eux. A voir comment la jeune fille allait réagir à leur approche.
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Elle était prête à en découdre, il n’en fait aucun doute ! Ses mains c’étaient déjà métamorphosée, quand l’inconnu se jeta mains en l’air en indiquant la direction du fuyard à la police. Elle se reprit, ses mains revenues à la normal. Un groupe de policier se dirigea dans ladite direction alors que celui qui les a accostés se tient toujours près d’eux avec des collègues.
Chenoo ne comprend pas ce qu’ils se disent. Elle regarde le groupe s’éloigner pensant qu’ils vont faire le tour, elle aller s’emballer quand en reculant pour leur faire face, se rappela que derrière elle est un cul de sac. Ils sont donc réellement partis chercher le gars bondissant ? Elle regarde le professeur et le policier, elle ne comprend rien, mais du coup. Retire son masque et vient se ranger à ses coté en faisant des signes de têtes comme si elle suivait la conversation, à chaque fois que l’homme armé tourne son regard sur elle.
L’homme leurs demandent de coopérer et de le suivre le temps de rédiger leurs plaintes. Elle n’en a pas conscience, mais elle comprend le geste que fait le flic et suis donc le mouvement. Que faire ? Elle tente de fuir ? Elle n’est pas encore connue, mieux vaut se la joué discret, non ? Leurs papiers d’identités leur sont demander. A nouveau elle ne comprend pas et reste là, à les regarder sans réagir et commence même à se montrer impatiente face aux ordres de l’homme, qui pense du coup à un refus de coopérer de sa part !
Celui-ci s'énerve en pointant du doigts les documents que lui présente, le français. En les regardant elle comprend finalement, s'exclamant avec un "Ah" et se hâtant dans son sac pour présenter sa carte d'identité, ainsi que son passe port... Et oui, fugitive, mais pas immigrée ! Avec le groupe avant de passer les frontière, tout avaient été fait pour qu'ils puissent légalement se déplacer au japon !
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La situation semblait s’être désamorcé. Heureusement car cette histoire se serait mal finie sinon. L’officier fit signe à Jean de venir dans sa direction. Il voulait en savoir un peu plus sur ce qu’il s’était passé. Le Français se contentait de dire l’essentiel : il était en train de discuter avec cette jeune fille qui lui semblait perdu lorsqu’ils furent interrompus par l’arrivée brutale de l’individu. Ce dernier avait bousculé la demoiselle avant de se relever et de fuir, en un bond, par les toits. Il indiquait une nouvelle fois la direction prise par le criminel.
Pendant ses explications, la jeune fille les avait rejoins, hochant de la tête de temps en temps pour appuyer les dire de l’enseignant. Elle ne comprenait pas ce qu’il racontait, il s’en doutait fortement. Enfin, le policier leur demandait de le suivre. Ils avaient encore des papiers à remplir avant d’être laissé tranquille. La procédure habituelle quoi. Ils se dirigèrent vers le véhicule avant de se stopper devant. L’officier leur demandait leurs papiers d’identité. Rien de plus normal, il devait rentrer certaines informations et vérifier que l’on était en règle. Jean sortit ceux-ci de sa poche et les lui tendit. Après une courte vérification, il les lui rendit. Ce fut au tour de la demoiselle mais, sans trop grande surprise, elle ne comprit pas, malgré l’insistance du policier. Voyant la mine irritée du policier, l’enseignant prit la décision d’intervenir. Il est vrai qu’il avait oublié de lui dire qu’elle ne comprenait pas un mot du japonais.
Ce fut le doigt insistant sur les papiers de ce dernier qui fit comprendre à la jeune fille ce qu’attendait l’agent. Soudain, la lumière se fit dans son esprit, elle fouillait dans ses affaires pour retrouver ses papiers et son passeport. Le parfait attirail du touriste. Jean vit celle-ci les tendre au policier. Ces documents indiquèrent à ce dernier qu’elle était américaine, cela expliquait donc pourquoi elle n’avait pas compris ce qu’il lui demandait. Après vérification, il les lui rendit. Comment allait-elle se passer la suite de cette histoire ?
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L’homme me rends mes papiers que je range de suite dans ma poche. J’espère qu’il n’a pas prêter attention à mon nom… Je n’ai pas changé ce détail ! Est-ce que le flic a comprit que je ne suis pas réellement sans alter ? -Paranoïaque- Maintenant que je suis de nouveau face au prof, je dois maintenant me débarrasser de lui…
-Bon, maintenant que tu vois que je n’ai rien de louche, tu me laisses retourner chez moi ? Mes parents vont s’inquiéter.
Foutaise ! Je n’ai pas de parents ! Ils se fiches bien de ce que je peux faire actuellement. Ils m’ont abandonné à cause de ce fichu alter. -Ce sont les seuls- On peut entendre au loin les sirènes des combis de polices s’activer. Apparemment ils ont eu leurs hommes… Je me demande pourquoi ils courraient ainsi ? A -t-il volé quelques choses ? Ou est-ce juste parce qu’il a utiliser son alter en rue ? Il me semble avoir comprit que les alters étaient interdit lors des heures de pointes, non ? Qu’est-ce que cela peut me faire de toute façon ? Cela ne me regarde pas… Qu’est-ce que je viens faire ici au final ?
Soit, je me suis déjà retourné, je suis prête à partir, j’espère seulement qu’il ne va pas prendre l’excuse de vouloir m’accompagner, vu l’heure tardive… S’il fait ça, je suis mal, je ne sais pas ou je suis, ni ou je pourrais le semer, quelle direction prendre de toute façon ? Je pourrais simplement lui demander ou logé non ? Ben, non, tu viens de lui dire que tes parents t’attendent. Débarrasse-toi de lui maintenant et tu seras tranquille ! Je m’aviserais de me trouver une voie plus tard, pour l’instant j’ai d’autres chats à fouetter ! Ma tête me gratte… Ça me fait toujours ça quand je viens de rogner mes bois, ça pique… Il me faut des compresses ! C’est vrai ! Ou je peux trouver un magasin ici ? Merde, si je ne tombe pas sur un pharmacien qui parle anglais… Je me retourne, je le savais, il me suit ! Mais, ça tombe bien. Je reviens sur mes pas, pour lui faire face.
-En faite, j’aurais un service à vous demander ! « Pourquoi tu le vouvoies maintenant ? » J’ai besoin de compresses et de désinfectant, mais je ne sais pas parler Japonais.
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Une fois sa tâche de terminée, l’officier de police était remonté dans son véhicule pour rejoindre ses collègues. Sa radio venait de lui fournir certaines informations sur sa localisation. C’est ainsi que Jean et la jeune fille se retrouvèrent à nouveau seuls.
Un petit silence s’installait avant que l’anglophone le brise, informant le professeur de son départ pour rejoindre ses parents. Ainsi, elle avait quitté son pays avec ses parents. Alors pourquoi avait-elle semblé aussi perdu au moment où il l’a aperçu ? Il lui aurait juste fallut les contacter par téléphone, non ? Il allait lui proposer de l’accompagner mais celle-ci avait déjà prise la poudre d’escampette. Il allait à nouveau l’interpeller mais il prit la décision de la suivre. N’était-il pas normal pour un adulte de surveiller une jeune personne qui rentrait aussi tard ? Bon, il est vrai que cela pouvait être louche mais son habit de professeur lui évitait le désagrément de passer pour pervers. Enfin, ceci se poursuivit encore un petit moment avant que la jeune fille se retourne pour lui poser une question. L’avait-elle pris de cours ? Non, il n’avait pas fait mine d’être discret. A force de suivre des délinquants, il avait vu qu’une personne qui se sent surveillée est plus susceptible de faire un faux-pas. Était-ce aussi son cas ? Était-ce pour le menacer, lorsqu'elle s'est retourner pour lui parler ? La réponse arrivait bien vite. Elle lui demandait s’il pouvait lui prendre des compresses et du désinfectant. Pour quelle raison ? Elle ne semblait pas être blessée à première vue pourtant.
Il la regardait intensivement, cherchant à desceller quelque chose. C’était comme ça qu’il avait su que certains de ses élèves avaient des problèmes. Était-elle dans la même situation ? Il finit par afficher un sourire, lui répondant :
-Bien-sûr, je comprends. Suis-moi.
Sur le trajet, il lui demandait :
-Mais j’y pense, pourquoi n’as-tu pas contacté tes parents pour cela ? Ils auraient pu tout aussi bien t’aider, non ?
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Oups ! Le mensonge n’est pas son fort, elle avait oublié qu’elle lui avait parler de ses sois disant parents. Elle racle sa gorge avant de lui répondre…
-Je ne veux pas qu’ils s’inquiète pour rien.
Merde pourquoi elle dit ça ? Maintenant il va croire qu’elle cache quelque chose ! Enfin c’est le cas, mais comment passer pour une simple fille qui se balade tard dans la rue et qui cache à ses parents le faites qu’elle demande a des inconnus d’aller lui chercher compresse et désinfectant. Elle se gratte la tête…Il y a une pharmacie juste devant eux. Elle l’accompagne tout en lui montrant ce dont elle a besoin. Le pharmacien t’en la facture en kanji…
-Je ne peux pas lire ça !
Elle lui sort un billet de sa poche, elle a de quoi payer. Elle n’a pas la notion de chère ou pas chère, ni de la différence de valeurs entre Dollars et Yens. Elle a de quoi survivre. Les voila sortit, elle le remercie, mais elle le voila bien a son regard, il veut des réponses. Elle soupire… elle peut raconter une demi-vérité…
-Mes parents sont tout les deux sans alters et ils me penses dépourvues d’alter. Donc je le leurs cache…
Elle t’en sa main pour récupérer le sac qu’il tient toujours pour lui, elle aimerait bien partir maintenant ! Elle lui sourit, un sourire mal assuré, elle dévie un peu les yeux et se gratte la tête. Elle espère que l’homme ne lui pose pas plus de question, elle aimerait bien partir retourner a ses occupations. Quels occupations ? Se balader dans les ruelles sinistre avec un masque à l’effigie d’un cerfs ? Sans doute n’a-t-il pas oublié se détail. Elle le sent bien l’homme ne la laissera pas partir comme ça. Devrait-elle se montrer plus sérieuse cette fois-ci ? Sortir finalement les griffes ?
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Elle ne voulait pas qu’ils ne s’inquiètent pour rien. Jean pouvait comprendre les parents. Qui voudrait voir son enfant trainer, tard, dans une ruelle pareille en portant un masque semblable à un individu mal intentionné ? Mais que voulait-elle cacher ? Pourquoi voulait-elle des produits de soin ? Était-elle blessée ? Pourtant, elle ne semblait pas être aussi mal en point. Enfin, il en saurait probablement plus à l’avenir.
Ils tombèrent sur la pharmacie que cherchait l’enseignant. L’Américaine prit ce qu’elle avait besoin. Lorsqu’il fallut payer, elle eut quelques difficultés à lire ce qu’elle devait. Même si les chiffres étaient lisibles de tous, il est vrai que la forme était bien différente de celle qu'il avait pu connaître en France. Il était évident que ce soit aussi son cas, sachant que ses parents devaient payer à sa place. Le Français récupéra l’argent qu’elle lui tendait pour payer ce qu’elle devait au pharmacien, avant de lui rendre le surplus. Heureusement pour elle, le Dollar US était bien plus « puissant » que le Yens.
Une fois dehors, il l’observait. Qu’allait-elle faire maintenant ? Ce fut une autre réponse qu’il eut. Il apprit que les parents de cette dernière la croyaient sans alter. Un autre mensonge. Elle voulait prendre le sac de pharmacie qu’il tenait toujours mais il ne lui en laissait pas l’occasion, faisant un geste pour remonter ses lunettes. Il dit :
-Donc tes parents te croient sans-alter. C’est étrange tout de même. Je me souviens que tu m’as dit que tu avais quitté ton pays à cause de ton alter. Tu ne nous trouves pas cela incohérent que tu es fui pour cette raison sans que tes parents ne sachent pour ton alter ? De plus, tu me disais vouloir rester cacher et seule. Étrange, tu ne trouves pas ?
Elle n’avait pas dit qu’elle voulait rester seule, il avait juste modifié les paroles de cette dernière pour la mettre définitivement dos au mur. Le stress de sa présence avait fait oublier, à celle-ci, les paroles qu’elle avait prononcé au début de leur rencontre. Elle mentait, il était plus que certains. Maintenant, comment allait-elle réagir ? Une chose est sûre, il ne la laisserait pas s’échapper aussi facilement. Elle était définitivement louche.
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Et zut, elle n’y avait pas prêté attention, elle n’a pas l’habitude de parler aux gens et donc de leurs mentir. Difficile à croire ? Bien sur que non, cela se remarque très vite, elle ne sait pas mentir, puisqu’elle n’avait jamais réellement du le faire jusque maintenant. Elle ne parlait quasiment pas aux autres, tout ce qu’elle sait faire, c’est cacher son alter. Du moins le pense t’elle, du moins est-ce son idée, mais à trop vouloir cacher, elle ne se rend pas compte qu’elle se dévoile plus qu’elle ne le voudrait. Au lieu de laisser ses bois apparents et de ne pas se soucier du regard des autres comme tout ceux possédant un alter le fond… Ou presque.
Elle dévie les yeux, ratant le sac, merde, il fait mine de rien, il ne va pas la laisser partir, devrait-elle l’attaquée ? Non, pas en pleine rue. L’avait-il prévu ? A-t-il déjà remarqué ? Attend-t-il qu’elle se trahisse pour faire revenir ses policiers ? Est-ce un piège depuis le début ? Elle commence à s’énerver.
-Merci pour les affaires, mais je ne dois plus traîner !
Elle tend son bras, pour qu’il les lui donne, son impatience est plus que visible, sa voie est devenue agressive. Elle bouge en faisant du sur place, elle n’est plus à l’aise et elle recommence à regarder partout. Évitant les passant qui la colle d’un peu trop près comme si quelqu’un allait lui sauter dessus. Ses yeux vont dans les sens, elle observe l’homme tout comme les personnes autour d’elle. Son cœur accélère, elle se sent soudain comme oppressée. Elle va finir par craquer ! Ça y est, sa paranoïa revient en force, elle regarde les ruelles un peu plus loin, elle peut toujours foncé vers celle-ci. Il fait nuit, s'éclipser serait facile pour elle.
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Comme il s’y attendait, la fillette fut surprise par le retour à la réalité. Au vu de ses gestes et de son ton agressif, elle n’avait plus aucune échappatoire pacifiste. Soit il la laissait filer, soit elle lui passerait sur le corps. Il avait pu voir qu’elle en était capable, seul son sac de course l’avait stoppé dans son élan, au début de leur rencontre. Jean se mit à réfléchir. Que devait-il faire ? S’en occupé maintenant, au risque de perdre sa couverture et de mettre en danger les civils autour de lui, ou bien la laisser filer pour tenter de la pister plus tard dans la nuit, lorsqu’il serait dans de meilleurs conditions. Il évaluait assez rapidement les avantages et les inconvénients de chacune de ces solutions. Il finit par pencher pour la deuxième solution. Elle semblait imprévisible, qui sait ce qu’elle pourrait faire par la suite.
Il lui affichait un sourire, lui tendant son sac de pharmacie, lui disant :
-Je te souhaite une bonne fin de journée et à une prochaine fois. Il y a de forte chance que l’on se recroise si tu restes dans le coin.
Un avertissement ? Probablement mais il voulait la rendre encore plus stressé. Lui faire planer au-dessus d’elle, sa présence pour voir si elle fera une faute ou autre. De toute façon, elle connaissait peu cette ville et il y avait de fortes chances qu’elle retourne aux lieux qu’elle connaissait. Sauf que, cette fois, cela sera autre chose qu’elle rencontrera, tard dans la nuit…
En attendant, il l’observait, attendant de voir sa réaction pour avoir une piste si elle s’éclipsait.
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Agacée, elle allait sortir ses griffes… Mais l’homme finit par lui tendre le sac. Elle le lui prend avec une certaine dureté. Elle recule… Il n’y aura pas de prochaine fois, elle s’en assurera ! Du moins le pense-t-elle. Elle le salue malgré tout dans un signe de respect. Ce n’est pas dans sa culture, mais elle a vu les gens d’ici le faire, donc pour mieux passer dans le décor, elle préfère les imiter également. Bien que l’homme, n’est clairement pas Japonais lui non plus.
Elle tourne les talons et se rend dans les premières ruelles qu’elle croise, bien quand prenant garde a ne pas être suivie, du moins l’espère-t-elle. Elle rejoint depuis les ruelles un carier défavoriser ou la plus part des personnes dorment dehors. Elle se dirige alors vers un coin ou d’autres jeunes se sont regrouper. Elle ne les collent pas, ils font un peu trop de bruit à son goût. Elle tente parfois de comprendre ce qu’ils se disent. Même si c’est inutile. Encore une fois, ces idiots jouent au cons avec leurs alters et attirent la police jusque ici. Une fois que les représentant de l’ordre sont-là, étrangement, ils n’y en a plus aucun qui osent bouger.
Et si elle commençait par-là ? Qu’elle force les policiers à rebrousser chemin ? Ils ont leurs armes… Peut-importe, il est temps que l’on commence à la craindre pour ce qu’elle est. -Ça n’a jamais été le cas.- Il fait nuit noir… Elle s’en redresser, poser son sac de courses, les jeunes s’éloignent comme demander et quand les représentant de l’ordre s’apprêtent à continuer leurs rondes. C’est une personne pourvu d’un alter lui donnant l’apparence d’une personne rachitique et avec de long membre et une tête à l’effigie d'un crâne de cerf qui leurs barres à présent la route. Les policiers l'interpellant à dans un premier temps et lui demandant de ne pas manifester de signe d’hostilité. Vu que Chenoo ne bouge pas, ceux-ci se montrent prudent. Peut-être n'arrive-t-elle pas à reprendre une forme normal ou s'agit-il simplement d'une mutation, qui lui donne cette apparence...Flippante.
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