My Hero Academia RPG
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Timmy Timeout
Élève de première année
# J'aime mettre la merde sous le tapis, après c'est tout mou quand on marche dessus.
Jeu 8 Aoû - 18:19
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» Pseudo : Lenof
» Age : 29 ans.
» Présence : 4 à 6
Je ne sais pas trop quoi mettre. Je suis bipolaire niveau rp.
» Comment avez vous connu le forum ? : Top-site
» Pourquoi vous être inscrits ? : J'avais envi de changement, de jouer un perso' dans cet univers et ce forum avait l'air le plus sympa.
» Comment trouvez vous le forum ? : Déjà jolie, après les membres ont l’air sympa, le staff réactif. A voir niveau rp et dans le temps.
» Une autre chose à dire ? : Bonne lecture :).
Timmy Timeout
» Gargouille «
J’aime bien ce nom, ça me va bien, car je suis un ventre qui gargouille souvent. Non mais riez quoi ! C’est drôle, non ? Vous n’avez pas d’humour. Je sais que vous voulez savoir ce qu’est mon alter.

Alors ce n’est pas bien compliqué, je me transforme en grosse bête. Enfin grosse, je ne dépasse pas les deux mètres, mais ça reste grand par rapport à moi. Puis vu la taille que prend ma mère, je me dis que j’ai, soit pas fini de grandir, soit je n’ai franchement pas de chance. Mon alter est issu de la fusion de deux pouvoirs : celui de mon père qui peut se transformer en golem de pierre et ma mère en grosse bête cornue et agile. Résultat, je suis une grosse bête cornue et solide.

Pour expliquer un peu mieux, je me transforme en une sorte de gargouille, avec une tête issue de l’amour fou entre un loup et un dragon, ornée de deux paires de cornes. Mon corps est massif, trapu et je peux me mettre autant sur deux pattes que quatre pattes. Ma peau est très épaisse, recouverte de fourrure noire d’encre sauf aux extrémités de mes pattes qui sont semblables à de la roche grise, aussi solide. Il en va de même pour mes griffes et mes crocs qui repoussent si cassés – en plusieurs jours, faut pas déconner. Je suis donc assez résistant et peux encaisser des coups. Cependant, j’encaisse moins bien les coups tranchants sur la zone noire de mon corps, qui sont majoritaires, car c’est plus du cuir épais que de la pierre. J’ai aussi une force augmentée, bien que ce soit la dureté de mes points et mes crocs qui jouent sur les dégâts.
Comme vous l’aurez compris, je ne suis pas un rapide. Je suis du genre tank. Par contre, étant plus grand, ma foulée l’est tout autant et mon allonge également. Ainsi, à taille équivalente, je suis lent, mais je reste plus rapide à la course contre une taille et une vitesse normale, à cause de la taille de mes foulées. Par contre quand je me mets à pleine vitesse, quand je charge – en pente et avec le vent derrière moi – , je ne peux pas dévier si besoin. Avec moi, c’est toujours tout droit.
Pour terminer, j’ai une queue comme un démon, mais surtout une paire d’ailes. Elles me permettent de voler, mais pas longtemps, car je suis plutôt lourd. J’ai du mal à décoller avec et si je veux voler sur de longues distances, je dois partir d’un point haut et planer. Peut-être que je pourrais voler plus facilement avec de l’entraînement, mais pour le moment, ce n’est pas trop ça.

Comme ma mère, je peux aussi transformer qu’une partie de mon corps. Enfin, je peux, c’est vite dit. Dans mes vestiges de transformations, je garde de petites cornes, la queue fourchue et les ailes. Et pour ces dernières, j’arrive à les faire rétrécir ou grandir. Par contre, pas assez pour voler avec – j’ai essayé, merci la benne à ordures en dessous remplis de reste de crevettes, qui m'a sauvé la vie… – donc ça ne me sert strictement à rien ! En plus d’être encombrant. C’est juste pratique pour prendre toute la place dans l’ascenseur et empêcher les gens d’entrer, pour me la péter en mode cape mystérieuse ou pour les cacher sous un vêtement une fois rétréci. Enfin, si j’arrivais à contrôler ça, ça serait pratique pour m’éviter de tout détruire quand je me transforme.

Pour finir, comme tout le monde, j’ai une faiblesse. Le truc, c’est que me transformer en gargouille me demande beaucoup d’énergie et je suis incapable de sélectionner juste une partie utile – à part les ailes et ça ne sert à rien. Donc je me transforme complètement, je fais des dégâts, car je ne me contrôle pas du tout sous ma forme bestiale avant de m’évanouir cinq minutes après. Puis, je me réveille avec la gueule de bois, quand j’ai la chance de ne pas vomir. C’est franchement pratique sur le terrain, hein ?... nope.
Surnom :Titi knock.
Concombre.
Le comique.



Age :16 ans.
Sexe :Masculin.
Groupe :Étudiant ─ 1ère.
But :Ne pas être un cas désespéré entre deux procrastinations.
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Description physique
Personnellement, je n’aime pas les descriptions, je n’aime pas quand on me reluque dans le moindre détail. Mais bon s’il le faut, je vais me décrire un peu pour que vous puissiez me reconnaître : je suis le gars chelou avec un masque. Hum… oui, dans un monde de super-héros et de super vilain, il y a beaucoup de personnes chelou avec un masque ; mais démerdez-vous. Bon ok, je vais mieux me décrire.
La première chose qu’on remarque chez moi, c’est ma taille : je suis petit, pas plus haut qu’un mètre cinquante-huit. J’espère ne pas avoir fini ma croissance, car je complexe un peu sur ça. Je suis aussi plutôt fin, mais pas maigre, m’entraînant beaucoup pour avoir une carrure, même si je suis passé de phasme à phasme un peu plus épais. Oui, bon, ok, je n’ai pas un corps d’athlète et je ne me mets guère en valeur avec ma gestuelle. Elle est plutôt lente, recroquevillée et aérienne. Elle donne l’impression que je peux m’envoler à tout moment, tel un oiseau bourré qui ne saurait pas atterrir. Malgré les apparences, je suis plutôt agile, usant souvent de mes pieds pour faire certaines choses, tel qu'ouvrir des portes ou déplacer une chaise, tout en gardant mes mains dans les poches. Quand je suis un peu déprimé ou fatigué, j'aborde la technique du hérisson : m'accroupir, presque en boule, la tête sur les genoux. C'est dans ces moment là que je n'arrive plus à être positif, ça m'arrive régulièrement mais je le fais caché, ne souhaitant pas briser mon image d'imbécile heureux. On rajoute à mon apparence, ma peau blanche et je remporte le casting pour jouer Toshio dans The Grudge – en plus âgé quand même, merci.
Le pire, c’est que je peux avoir le même regard flippant, seule chose qu’on peut voir de mon visage. Plutôt fin, il est toujours recouvert d’un masque blanc où l’on devine des yeux noirs à la pupille jaune. Je ne montre jamais mon visage, comme ça a toujours été le cas depuis que je suis né. Une particularité que je tiens de ma mère, soi-disant, car notre visage effrayerait les gens – même si papa répété sans cesse que maman avait le plus beau visage du monde. Il m’est arrivé une fois de le retirer devant un ami, il n’en fut pas effrayé, mais tellement perturbé que je ne l’ai plus jamais enlevé. La seule chose qu’il m’a sortie, c’est : « Avec une gueule pareille, tu vas en chier pour être un héros. ». Merci mec pour l’encouragement. Bref, si vous voulez savoir à quoi je ressemble, je dirais simplement que j’ai trois paires d’yeux et une bouche remplie de crocs. Je me regarde rarement dans le miroir alors pour les détails, bah, je ne sais pas. Je dois avoir un point de beauté au bord de mon œil gauche bas, ou haut, merde, je sais plus. En tout cas, vous pouvez aussi me reconnaître à l’aide de mes piercings, j’en ai plusieurs sur les oreilles.
Mon visage, je le tiens de mon pouvoir, ne pouvant guère camoufler mes multi-yeux quand je me transforme en bête. De cette forme, j’en garde plusieurs vestiges, un peu encombrant et pas toujours utile voire pas du tout – surtout pour s’habiller. Mais je ne pense pas être le pire dans ce cas-là. Sur la tête, j’ai deux petites cornes – parfois caché par mon masque si je prends celui du chat – qui ont la particularité de péter tout mes peignes. Dans le dos, j’ai une paire d’ailes dont j’arrive à varier la taille. Je n’ai jamais réussi à voler avec mais, au moins je peux les rendre assez petites pour les cacher sous mon t-shirt. Et pour finir, j’ai une queue, ressemblant à celle d’un démon si dessiné par un gosse de cinq ans. Cette queue a le même syndrome qu’une tresse de fille, les petits cons – non, pardon, les gamins – adorent tirer dessus et ça fait un mal de chien ! Alors j’ai tendance à l’enrouler autour de ma taille quand elle ne me sert pas de balancier pour sauter avec la grâce d'un crapaud.
Niveau vestimentaire, je ne suis pas très prise de tête. Ma tenue se résume souvent par un pantalon un peu slim et des t-shirts et pulls assez larges, pour y ranger mes ailes sans que sa face bossue de Notre-Dame. Je préfère faire ça que de trouer mes vêtements, même si j’ai quelques fringues comme ça. Aux pieds, je suis adepte de la grosse grolle noire, type écrase merde. Noir comme la majorité de ma garde-robe, sauf des petites touches parfois, discrètes de couleurs ou de blanc.
Description mentale
Vous avez déjà croisé ce mec, toujours content au point que vous le détestez rien que pour ça. Ce mec qui voit toujours les choses en rose, positivement, même quand son pote s’est fait décapiter devant ses yeux. Et bah, c’est moi. Je suis ce mec qui te dira que tu réussiras tes examens, malgré ta moyenne de deux, avec une tape sur l’épaule pour te donner du courage. Le souci avec moi, c’est qu’on ne sait jamais si je suis sérieux et déborde d’une joie de vivre à partager ou si je suis profondément cynique. Mais dans tous les cas, je peux paraître très chiant. Oui, je suis lourd, avec mes blagues inappropriées aux bons comme aux mauvais moments. Je suis l’enfoirée capable de te sortir la blague du bébé mort pendant un enterrement. Celui qui lancera sa dernière boutade pour briser le moment drama de son agonie. Je ne suis jamais sérieux, j’en suis incapable. Je ne m’exprime qu’avec le rire et la dérision. Je suis donc le bon type joyeux et blagueur qui ne se plaint jamais. On aime venir me voir pour la bonne humeur que je dégage, mais aussi mes conseils étant toujours bienveillants. Pour moi le seul remède à un mal, c’est le rire.

Pour tout vous dire, il y a pas mal de cynisme et de mensonge dans mes paroles, mais je garde le même ton. Non, je ne suis pas heureux ; non, je ne vois pas la vie en rose. Mais pleurer et crier n’ont jamais fait avancer les choses. Et puis, je n’ai jamais eu une grande sensibilité et niveau empathie, je crois que je suis lésé. Bien sûr que voir un mec se faire arracher le bras, je vais avoir un frisson en me disant que ça ne doit pas être agréable ; mais dites-moi que vous m’aimez ou me détestez, ça aura autant d’effets sur moi que de péter sur une toile cirée. Je suis également triste quand quelqu’un meurt dans mon entourage, mais je ne sais pas vraiment comment l’expliquer et on le prend mal quand je réponds que c’est la vie en haussant les épaules. Ça m'arrive donc souvent de réagir totalement à côté de la plaque. Certains se demandent si je suis attardé, d'autres, malveillant. Je suis juste moi.
Mais parfois, je dois faire attention, car je sens bien que ce n’est pas normal d’avoir autant d’émotion qu’une huître oubliée depuis trois jours dans un sac plastique. Je n’ai pas envie d’être catalogué méchant, car j’ai les yeux humides que lorsque je m’arrache un poil de cul. Ou parce que je ne sais pas m’arrêter quand je me mets en colère. Sadique ? Peut-être un peu. J’aime faire payer les gens qui m’emmerdent de façon la plus fourbe qui soit. Ça peut aller d’un prank avec une tarte à des envies d’énucléation. Mais ces envies n’ont jamais dépassé la barrière de la pensée. Par contre la tarte, citron ou fraise ?
Tout ça pour dire, même si je peux être gentil, sympa et donner des conseils optimistes, j'ai tendance à penser qu'à ma pomme. Je veux bien me fatiguer ou prendre un risque si ça en vaut vraiment la peine. Sinon j'aime laisser les autres s'exténuer à ma place. Je dirais donc que ceux qui peuvent pas m'encadrer et me traite de gros con sont les plus intelligents de mon entourage.

Bref, vous devez vous en doutez, niveau travail, ce n’est jamais top. Je ne suis pas un branleur, mais pas un bosseur non plus. Alors j’use de mon intelligence pour en faire le moins possible mais assez pour que Yuei me garde. On m’a souvent dit que si je me bougeai je pourrais exploser mes notes. Que je suis un procrastinateur de première. C’est vrai et je ferais ça demain. Et puis, je réussis toujours ce qu’on me demande. Le souci c’est qu’on me reprend souvent sur la forme, alors que pour moi, si le résultat est là, c’est le principal.
Sur le terrain, n’osant jamais trop utiliser mon alter à cause des effets secondaires, je suis plus faible que mes camarades. Je m’entraîne tous les jours, mais je n’ai pas une carrure de tank. Alors en combat, je fais marcher mon cerveau, je cherche un moyen détourner de gagner, faisant preuve d’une grande concentration pour trouver rapidement des solutions – mais pas toujours les bonnes. Je suis bavard aussi, provocateur ou perturbant. Dans tous les cas, déstabiliser ses adversaires avec des mots est assez rentable. Ils deviennent moins attentifs et je gagne souvent du temps. Je ne panique pas, je ne me décourage pas. Mon optimisme a parfois du bon dans beaucoup de situations critiques. Notamment, quand la dernière machine à café de l’école est tombée en panne, ce fut l’apocalypse, mais j’ai su réagir vite en allant acheter de l’instantané ! Non ! Il n’y a pas de petit sauvetage !

Sinon, dans les trucs pas intéressants, j’aime les bonbons, j’ai toujours une sucette dans la bouche. J’aime aussi les masques, en collectionnant plein même si je n’en mets que deux au final. Je suis un passionné de fantôme et j’adore en faire la chasse pendant les vacances. Visiter de vieilles ruines la nuit c’est le kiff total – et non je ne parle pas de ta mère. J’ai aussi pour habitude d’aller voir mon frère tous les soirs à l’hôpital pour lui raconter ma journée. Enfin j’essaye car parfois les évènements m’en empêchent.
Ensuite je déteste quand on essaye de me retirer mon masque sans me demander, qu’on me pose trop de questions et qu’on se moque de moi parce que mon estomac m’a encore trahi. Je fuis les relations émotives, ne les comprenant pas et ne voulant pas me prendre la tête avec ces conneries. Et pour finir, on devrait supprimer le goût raisin chimique de la terre, c'est une mission de première ordre. Sérieux, c'est dégueulasse !
Histoire
I
QUAND TU DÉMARRES MAL DANS LA VIE.

Les chiffres défilent, les feuilles, le travail. Puis une version électronique et saccadée de la marche impériale. Un portable. Le comptable posa son crayon et le décrocha.─ Allô ?─ Monsieur Timeout ?
─ C’est pour quoi .
─ Docteur Yakashima. Votre femme a perdu les eaux.Un long blanc.
─ Merci de me prévenir, j’arrive.
Le futur père raccrocha et termina ses comptes calmement avant de partir.
Doumeki Timeout travaillait depuis dix ans comme comptable pour une petite agence de recrutement. Malgré un alter très utile en combat, étant capable de contrôler les pierres, Doumeki ne s’était jamais intéressé à la filière héroïque. Pour lui, ils y en avaient déjà trop sur le marché qui se faisaient plus concurrences que preux chevaliers sauvant la veuve et l’orphelin. Mais le système fonctionnait et au final, c’est tout ce qui comptait à ses yeux. Nonobstant ses pensées, il s’était tout de même entiché d’une jeune héroïne enflammée à la chevelure de jet, Nanako Okada. Longue et mince, c’étaient ses grands yeux multiples aux iris émeraude qui l’avaient charmé. Pourtant, ce fut difficile de les voir, toujours caché par pudeur derrière un masque blanc. C’est donc à force de flirt, que cinq en plus tard, l’appelle de la maternité retentie.

Dans la nuit qui suivit cet appel, Nanako accoucha d’un ravissant petit garçon avec trois poils blonds sur la tête. Il avait les yeux et le sourire de son père et était bien portant. Ce nouveau-né se fit appeler Yoshii et était le premier. Car oui, Nanako portait non pas un, mais deux enfants, des jumeaux. Le premier sorti, ils s’attendaient à voir une copie conforme pour le second. Ce ne fut pas le cas. À la place, un petit être rachitique et gueulard sorti, ouvrant à peine ses six yeux, les mêmes que sa mère. Des faux jumeaux, ce n’était pas rare, mais ce qui surprit les sages-femmes c'étaient sa gueule d’araignée. Bien sûr, depuis l’apparition des alters, de nombreuses personnes se sont vu naître avec des apparences atypiques. Le personnel médical était souvent préparé, car les traits physiques des enfants étaient les mêmes que leurs parents. Sauf que là, Nanako avait un masque, alors forcément, il s’attendait à voir sortir un être humain aux organes binaires comme le père. Mais non, je ressemblais à ma mère. Oui, ce petit rejeton, c’était bien moi et je fus accueilli dans ce beau monde par un « Euuhww… » de la part du médecin pédiatrique.
Je n’étais pas bien gros, et on se douta que mon cher frère eût été plus gourmand que moi pendant la grossesse. C’est souvent comme ça dans les portés à plusieurs, il y a toujours un fort et un faible. Alors forcément, je me mangeai – si j’ose dire – une batterie de tests et de compléments pour me remplumer un peu et voir si je n’avais aucun souci de santé. Surtout qu’on était né un peu en avance par manque de place. Heureusement, j’allais bien et ce sont surtout mes cris qui permirent de ne pas en douter. Petit, mais avec un bel organe pour me plaindre. Mes parents savaient qu’ils n’allaient pas dormir pendant longtemps grâce à moi.
Très vite ma mère m’offrait un masque. Quand je dis vite, c’est quelques jours après ma naissance. Et pour cause, quand je gueulais parce que j’avais faim, j’avais la même gueule qu’un Shai-Hulud du roman Dune de Frank Herbert ou un ver de terre de Final Fantasy sept. En gros, entre mon frère et moi, on passait de : « Oh qu’il est mignon ! » à « Oh, bordel, c’est quoi cette chose !? ». Bon, après, quand on me foutait une tétine dans la bouche, j’avais l’air mignon en clignant indépendamment mes yeux encore bleus avec un regard tout curieux. Ma grand-mère paternelle qui n’avait jamais compris le choix de femme de son fils avait même fini par me prendre dans les bras et à me garder plus tard avec Yoshii. On ne perd pas espoir.


II
C'EST PAS BEAU D'ÊTRE JALOUX.

L’apparition de l’alter colle au même moment où on commence à se souvenir de notre vie. En effet, avant trois, quatre ans, c’est presque impossible de se souvenir de son enfance. Sauf si bien sûr un évènement marquant – limite traumatisant – arrive ; mais puisque ce n’est pas mon cas, je peux dire sans trop de risques, que j’ai eu un début de vie heureux et plein d’amour. Yoshii et moi, bien que faux jumeaux, nous étions plutôt fusionnels. Toujours ensemble, je le voyais comme un grand frère. Yoshii a toujours été en avance par rapport à moi, plus grand, plus fort, plus débrouillard. Je le suivais toujours comme un petit chiot pour copier ses mouvements. Alors ce ne fut pas très étonnant qu’il développe son alter avant moi. Tout comme notre père, il pouvait contrôler du minéral, mais cette fois, c’était plus fin, plus dense, le sable. Les châteaux de sable en étaient devenus plus faciles et grandioses, il construisait des forteresses dans lesquelles on jouait aux chevaliers ou aux héros. Je n’avais qu’une envie : avoir le même pouvoir pour faire des pâtés encore plus gros avec lui.

Je fus vite déçu. Déjà, parce que je mis un an par rapport à mon frère avant que mon pouvoir se manifeste, et surtout, que je ne me souviens absolument pas de sa première utilisation. Mes parents m’avaient juste dit que suite à une dispute avec mon frère je m’étais transformé en sorte de gargouille et que j’avais totalement perdu la tête, obligeant mon père à m’immobiliser jusqu’à ce que je me calme – enfin m’évanouisse. Heureusement, j’étais tout petit et donc ma forme et ma force bestiale aussi. Enfin, tout ce dont je me souviens, c’était une horrible gueule de bois le lendemain alors que je n’avais jamais bu de ma vie et de la cuvette des chiottes que j’ai allègrement baptisées de tout ce que j’avais dans le ventre. Non, j’ai pas du tout trouvé mon alter très fun.
Je n’avais pas le droit de m’en servir sans la présence de ma mère lors des entraînements. Et je les détestais ces entraînements, synonyme de nausée pendant une bonne heure. Le pire, c’est quand j’ai dû présenter mon alter à ma classe, avec un encadrement pour éviter les dérapages. Briser un bureau avant de s’évanouir deux minutes après et vomir en se réveillant, je n’appelle pas ça donner une bonne impression à ses camarades. Surtout après que mon frère ait ébloui tout le monde avec ses œuvres en sable. C’est d’ailleurs depuis ce jour, que j’ai hérité de mon surnom de « Concombre ». Rien à voir avec une quelconque connotation sexuelle, on ne parle pas du fruit, mais de l’animal. Le concombre de mer a cette faculté pour se défendre de vomir ses tripes sur ses prédateurs et fuir tant qu’ils sont occupés avec. C’est quand même plus fin et original que vomito, mais ça ne m’aide pas à l’apprécier.

Parlons-en de mon frère, avec lequel j’étais si fusionnel. L’apparition de nos alter à quelque peu effriter ce lien fraternel. Il faut dire que Yoshi a toujours été le gamin modèle, en avance sur les autres et sur moi. Jovial, il avait toujours se grand sourire aux lèvres et se faisait des amis très facilement. Il était intelligent, avait de bonnes notes et était prédisposé à rentrer à Yuei pour devenir un héros ─ son rêve, notre rêve. C’était le cliché du gamin tête de classe et famous de l’école toujours heureux et souriant. Et moi, j’étais le total opposé. Discret et austère, mon masque ne laissait passer aucune de mes émotions, et de toute manière je n’en exprimais pas. Je n’étais pas très doué en cours, mes rêves d’héroïsme restant à l’état de pâté de sable. Je rêvassais trop pour suivre. J’évitais les gens, me tenais à l’écart dans l’ombre de mon frère et mes seules relations sociales étaient grâce à lui. Vis-à-vis d'autres enfants, il y avait ceux qui m’ignoraient car je n’attirais pas l’attention, et ceux qui m’harcelaient à cause de mon masque qu’ils tentaient de m’arracher ou de l’effet secondaire de mon alter. J’étais un peu la bête noire de la classe, l’ijime que mon frangin défendait dans sa bonne âme. Moi je n’étais pas fait pour être un héros, mais la victime qu’on vient sauver. Nos pouvoirs n’ont fait que renforcer cette différence. Yoshii était doué dans son art, très doué, et à treize ans, il le maîtrisait bien pour son âge, créant des sculptures magnifiques. Tandis que moi, je ne contrôlais toujours pas ma transformation qui finissait en eau de boudin. Petit à petit, la fascination que j’avais pour mon grand frère se mue en jalousie. Il n’était plus un modèle pour moi, mais un rival. Je l’enviais dans sa réussite et son sourire benêt m’irritait.

Petit à petit, les disputes se faisaient plus nombreuses entre nous. D’abord pour des choses importantes, puis pour des désaccords futiles. Un slip par terre devenait source de conflits dignes de la Première Guerre mondiale. Le pire, c’est que cet idiot souriait et minimisait sans cesse. C’était le genre de type hyper calme même quand on insulte sa mère, et comme vous le deviniez, ce n’était pas mon cas. J’étais un caractériel. Alors forcément, un beau jour ça péta et je ne réussis plus à contrôler mon alter.
Quand je m’étais réveillé, la tête dans le flou, ce fut pour tomber sur l’image de mon frère gisant à terre. Ce jour-là, je n’ai pas vomi pas tellement j’étais en panique, tellement j’ai eu peur de l’avoir tué dans mon inconscience. La tête en sang, plusieurs bleus, mais il respirait encore. Il respirait, il était vivant, alors dans ma tête de gosse qui ne sait rien, je me suis dit que ça allait. J’étais flippé, mais j’avais aussi peur d’appeler mes parents, mais je ne pouvais pas le laisser comme ça, alors j’ai appelé l’hôpital. Ils allaient le réparer, je m’excuserais après que mes darons m’aient grondé et tout redeviendra comme avant. N’est-ce pas ?
C’est beau l’espoir d’un gosse hein ? Mais les choses ne se passent jamais comme dans un Disney. Yoshii avait reçu de grave lésion au cerveau, et il ne se réveillait pas. Quatorze ans et dans le coma à cause d’une histoire de yaourt. Oui, on s’est disputé pour un putain de yaourt, et tout comme lui, la fin de l’histoire est acide. S’il te plaît Yoshi, réveilles-toi, je te le laisse ton yaourt à l'abricot… Promis.


III
SAUTER PAR LA FENÊTRE N'EST PAS UNE SOLUTION. PUIS ÇA FAIT MAL.

Dire que je culpabilisais de l’état de mon frère serait un euphémisme. J’étais dévasté. Ne plus le voir dans mon champ de vision, ne plus l’entendre rire ou hausser des épaules, ne plus se disputer pour un rien ou partager des moments ensemble, c’était comme un vide sans fond dans lequel je m’étais jeté. Petit à petit, je me refermai encore plus sur moi-même, ne parlant plus, ne mangeant plus et restant enfermé dans ma chambre. Mes parents avaient beau tenter de me faire bouger et me pousser à retourner à l’école, la dépression était plus forte qu’eux. Même Serge, le chat qu'ils m'avaient offert pour tenter vainement de me remonter le moral et me tenir compagnie, n'avait aucun effet ─ et pourtant il est mignon ce chat idiot. Le seul moment où je daignais bouger, c’était pour aller tous les jours, à la même heure, rendre visite à mon frère à l’hôpital. Comme toujours, c’était lui qui me faisait bouger dans ma léthargie.
Évidemment, au bout d’un mois et quelques médicaments, je finis par retourner au collège. Mauvaise idée. Mes notes avaient chuté drastiquement et je me noyais dans mon retard devant des professeurs qui n’avaient jamais cru en moi. À côté de ça, Yoshii n’était plus là pour me protéger des autres et je pris de plein fouet le bizutage qu’il minimisait par sa présence. Je me suis demandé à quel moment, j’allais me décider à sauter du toit ─ foutu grillage de sécurité.

Je l’aurais fait, je le sais, si je n’étais pas tombé sur son journal. Le journal de Yoshii, caché entre deux chemises à lui dans l’armoire. Pourquoi fouiller ? Je ne sais pas, une envie, ses vêtements étaient trop grands pour moi. Mais c’était une chance pour moi, car ce journal a changé ma vie.
À l’intérieur, Yoshii y avait marqué toutes ses pensées, envies et hontes qu’il n’avait jamais osé me confier. Et entre jumeaux, ne pas s’avouer quelque chose, c’est lourd. C’est là que j’ai appris qu’il n’était pas si heureux, aussi parfait que je le pensais. Il vivait avec la pression de la réussite, les regards qui ne lui permettaient aucune erreur. Il se noyait dans le travail, n’avait jamais de temps pour lui et regrettait de ne pas en avoir plus pour moi. Il enviait mon insouciance qu’il protégeait comme il pouvait tout comme j’enviais sa vie en la pensant mieux que la mienne. Et cette révélation me fit rire, d’un rire cynique, en comprenant qu’on était deux pauvres idiots incapables de se comprendre. C’est là que j’appris que s’il montrait un caractère jovial, c’était pour rendre les choses plus faciles. Sourire, rire, c’était la meilleure thérapie face au stress et la déprime, selon lui. Et puis j’étais déjà là pour faire la moue, alors il souriait et riait pour deux. Un sourire qu’il revêtait comme un de mes masques. En réalité, je connaissais si peu mon frère, que ça en était effrayant. Je n’avais pensé qu’à mon mal-être avant de me demander ce qu’il ressentait lui. Oui, j’aime m’auto-flageller.
Suite à cette lecture, j’avais essayé de sourire et me forcer à rire. C’était plus du ricanement, mais je dois avouer, que ça m’avait fait du bien sur le moment. Yoshii souhaitait que je sois heureux, alors, je lui promis de l’être et d’être un peu plus jovial. Suivre son exemple, comme toujours. Cela commença par un masque, que je taillai pour lui donner un sourire. Puis, je pris l’habitude de le soulever pour montrer mon vrai sourire. J’appris à faire des blagues, l’autodérision. Même s’il y avait toujours une teinte de cynisme, me différenciant de mon frère, ça faisait rire. Ma relation avec les autres s’améliora petit à petit. J’étais plus le mec chelou et creepy au fond de la classe, j’étais le cassos chelou avec ses blagues de merde. Bien sûr, certaines attaques me faisaient du mal, mais j’appris à ne pas montrer que j’étais affecté. Au bout d’un moment, ne réagissant plus qu’avec des blagues à deux balles, mes harceleurs finirent par me foutre la paix.

M’obligeant au début, sourire et rire devinrent une habitude pour tout minimiser, au point que je le faisais même quand la situation était trop grave. Le rire nerveux. Mais cela me faisait du bien, et mieux dans ma peau, je pus rattraper mon retard. Je n’étais pas le meilleur de la classe, mais j’ai évité l’échec et le redoublement dans un pays où ça n’existe pas ─ oui, au Japon, on ne redouble pas et on ne saute pas de classe. C’est donc tout à faire normal que mes rêves d’enfant me revinrent en mémoire. J’avais de plus en plus espoir de pouvoir devenir un héros, que ce ne soit plus qu’un souvenir dans un château de sable, mais une réalité. Je ferais ce dont j’ai toujours voulu avec mon frère, même si je ne suis pas aussi doué.
Je me souviens du jour où j’ai révélé mon choix de carrière à la classe. Le professeur principal et les élèves ont éclaté de rire en pensant que je blaguais encore en parlant de Yuei. Mais cette fois-là, j’étais on ne peut plus sérieux.


IV
MAIS QUEL CONCOURS À LA CON !

C’est lorsqu’on se confronte à la réalité qu’on se rend compte de nos idées de merde. C’est bien beau de soutenir ma volonté de devenir un héros, mais faut en avoir les capacités. Et autant le dire, aussi balèze soit une crevette, ça reste une crevette. Alors forcément, quand la pré-sélection pour entrer à Yuei commença, je me suis demandé comment j’allais m’en sortir. Une course, une putain de course où seul l’alter avait une quelconque incidence. Tu pouvais avoir le cerveau le plus développé du monde, si tu n’avais pas le physique, tu ne serviras à rien. À croire que les héros sont juste des grosses brutes épaisses. J’espère que non, quoique, s’il ne faut pas trop d’intelligence, j’aie peut-être ma chance.
Bref, vous pouvez vous en douter, cette course, j’en ai chié ma race. Je ne suis pas ultra endurant sous ma forme humaine et il était hors de question que je me transforme au risque d’envoyer des gens à l’hôpital. Et puis je me réservais ça pour une situation vraiment critique. À la place, je courrais comme un dératé sur mes petites jambes et je faisais en sorte de ralentir le plus possible ceux derrière moi. Bon, je n’étais pas dans les premiers, mais pas dans les derniers non plus. Remerciement au crétin aux cheveux verts qui avait fait exploser toutes les mines en faisant du surf dessus.

Pour la seconde phase, si vous aviez vu ma tête face à l’immense robot qui a déboulé devant moi. J’étais blanc à la limite du transparent. Pourquoi n’était-il pas apparu pendant la course ? Vu le sprint que je me suis tapé pour le fuir, j’aurai gagné la course. Après l’instant de panique et de réflexion, j’ai tenté de passer à l’attaque. Je peux vous dire que lancer des cailloux sur un truc en métal n’a pas beaucoup d’effets. Donc c’est au bout de quelques minutes perdues sur le temps imparti que j’ai cédé et me suis transformé en bête, vérifiant avant qu’il n’y ait pas trop de candidat autour de moi. Après ? J’aimerais bien vous raconter, mais je m’en souviens plus. Je me suis réveillé quelques heures plus tard à l’infirmerie avec ma gueule de bois et ma nausée post-mutation. Mais surtout avec la ferme conviction que j’avais tout foiré. Alors que ne fut pas ma surprise quand j’appris que j’étais sélectionnée. J’étais tellement content que j’en aie vomi – j’avais toujours la nausée, ne jugez pas !
J’avais réussi à détruire assez de robots pour rattraper mes points en retard et par miracle, je n'avais blessé personne. De plus, j’ai eu la chance de gagner quelques points soi-disant parce que mon alter avait un potentiel, si j’arrivais à le contrôler. Ce n’était vraiment pas grand-chose en points, mais ça me fit du bien d’apprendre que mon pouvoir n’était pas si inutile que ça. Enfin, maintenant, j’avais un an pour le prouver et ce n’était pas gagné.

Après deux mois de cours et d'entraînements où je m’étais donné pour objectif de me transformer que partiellement, je réussis à transformer mes mains et à varier la taille de mes ailes pour les rendre plus grandes ─ mais je ne sais toujours pas m’en servir pour voler, planer un peu et encore, quand il n’y a pas de vent pour tout faire foirer. En parallèle, je renforçais mon corps pour combattre sous ma forme normale, privilégiant les sports de combats type self-défense basés sur l’esquive et l’utilisation de la force de l’autre ─ faute d’en avoir. Théoriquement, j’étais plutôt doué pour trouver des solutions rapidement à un problème et échafauder des plans, mais je faisais aussi le strict minimum. Dans mon ambition, j’ai aussi beaucoup de flemme, on ne me changera pas.
C’est lors de mon stage avec un héros que j’appris à contrôler ma forme bestiale. Enfin, c’est assez relatif. Disons que j’arrivais à être conscient pendant deux minutes et après je perdais la tête pendant quatre minutes et je m’évanouissais par manque d’énergie. Mais, au moins je sais que c’est possible de contrôler cette merde. Actuellement je peux rester huit minutes sous cette forme et rester conscient trois minutes avant de tenter de tuer mes collègues. Si ce n’est pas fun tout ça !


V
MAIS J'AI PAS SIGNÉ POUR ÇA ! AH SI...


Je crois qu’ils n’ont pas trop compris le concept de vacance d'été dans cette université. Des vacances, c’est fait pour se reposer, flemmarder, boire une pina colada les pieds en éventails devant la plage. Mais pas suer toutes l’eau de son corps pendant des entraînements qu’on fait déjà toute l’année. Ce n’est pas un camp d’entraînement qu’on nous a imposé, mais le goulag. En même temps avec tous les évènements qui se sont passé cette année – les vilains qui décident de péter bruyamment et All Might qui nous fait un souffle au cœur ─ normal que les professeurs cherchent à nous préparer au pire. Mais je ne m’attendais pas à ça dès la première année. D’un côté, c’est cool, on peut faire nos preuves et être un peu plus indépendant, mais, juste, on ne peut pas souffler deux minutes . Pouce les gars ! Pouce ! Pouce que je finis par me casser pendant un échange amical avec un de mes collègues de classe. Et un échange amical, c’est une épreuve de force. Il aurait pu faire gaffe ouai, sauf que je me le suis cassé tout seul en trébuchant sur un caillou à la fin du combat.
Résultat, je suis resté comme un con à l’infirmerie avec mon gros bandage sur le doigt ─ digne d'un pro auto-stoppeur ─ pendant que les autres se battaient pour leur vie – et accessoirement me protéger ─ contre l’attaque des super vilains. Non, pas du tout, je ne me sens nullement inutile. Bien sûr que si je me suis sentie comme une merde ! J’ai même voulu aller aider, mais quand on m’a dit que je ne serais qu’un poids, j’ai serré les dents pour ne pas m’énerver et me transformer en gros bonhomme tout vert ─ Mauvais script, pardon.
Enfin, au moins comparé à d’autres, j’étais opérationnel maintenant ─ après avoir rushé les rattrapages comme d'habitude. Parce que je ne sais pas ce qu’ils ont les méchants, ils doivent avoir un crabe dans le slip pour avoir tellement la bougeotte, mais voilà que ça attaque le stade. Et cette fois, je ne compte pas rester sur le banc de touche.
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# Re: J'aime mettre la merde sous le tapis, après c'est tout mou quand on marche dessus.
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