L'air était frais en cette soirée dans les quartiers bas de la ville. Un diner d'affaire suivis d'une volonté de se dégourdir les jambes m'avais poussé à arpenter en cette heure tardive les quartiers moins réputés de la ville. Ma tenue chargée et mon apparence déterminée tenais la plupart des ennuis à distance lors de mes balades nocturnes, mais la plupart du temps celle-ci se passaient non loin de l'hôtel et de renforts potentiels, je préférais encore utiliser le personnel de sécurité de l'hôtel tant que je reprenais en main le coté offensif de mon Alter.

Ceci dit, un avantage des bas quartiers était la dure vie qui s'y menais. Loin du luxe et faste de l'hôtellerie de luxe, des majordomes prêts à intervenir , ces gens devais la plupart du temps faire des sacrifices pour tenir la fin de mois, parfois mendier, voler, s'adonner à des activités de "vilains". Ils n'en sont pas, je le sais pertinemment. Ils font ce qu'ils peuvent et une solution plus simple pour arrêter leurs "crimes" serait de les sortis de la. Mais la classe aisée ne peux loger tout le monde, alors le monde tourne ainsi.

Plongé profondément dans mes pensées, je manquais de remarquer le petit être non loin de moi, mais un bruit, une intuition ou autres me fit interrompre ma marche en même temps que le fil de mes pensées.

"Il me semble que je vous intrigue, me trompe-je ?"

Me retournant vers l'origine du regard, je remarque un petit chat de gouttière, en effet intrigué par mon accoutrement. Je ne pas ressembler à beaucoup d'autres résidents du quartiers. Et alors que je m'approchais de la boule de poil, c'est un autre être qui troubles la tranquillité de la nuit. Trois faiseur de bruit dans un endroit désert, ça en faisais du monde.

Une voix, jeune mais déjà salement blessée par la vie. Une variation de tonalité qui indique que cette jeune demoiselle à déjà plus souffert dans sa courte existence que moi en toute ma vie. Mais cette voix balafrée donne une tout autre impression que la question qu'elle transporte. Une question naïve. Par ici, soit on s'adresse directement et sans détour à vous, soit on essaye de pas attirer l'attention.

Je me tourne donc vers l'origine du nouveau son pour répondre à sa question.

"Et bien, je m'adressait à ce petit chat, mais si vous prenez la question pour vous, je peux bien répondre par l'affirmative. Je me présente, Alarick Centsworth. Et vous êtes ?"

Samayou Koji. Un nom fort local, à des lieues des origines Britanniques du mien. Elle avais vraiment l'air confuse, elle me dévisageais, tout en essayant de rester discrète. Elle balbutiais un peux, elle manquais d'assurance dans ses paroles. Je l'impressionnait clairement, l'énorme contraste entre nous deux devant la perturber.

Elle mis d'ailleurs en paroles ses interrogations, interrogations auxquelles je me fis un plaisir de répondre.

"Et bien, premièrement, c'est une sorte de coïncidence, puisque c'est le chat qui à attirer mon attention. Mais ensuite, c'est la courtoisie. Vous ne m'avez rien fais de particulier qui vous ferais mériter mon ignorance. De plus, je n'ai pas l'habitude discuter avec des gens en dehors de ma catégorie socio-professionnelle. Comment vous vivez votre vie m'intéresse, comment vous avez affronter votre vie de tout les jours. C'est une vie que je n'ai pas connue, et j'aime me renseigner sur ce que je ne connais pas.

Pour exemple, je doute que vous ailler droit à trois repas par jour, et votre présence à l'extérieur à une heure aussi tardive ainsi que votre apparence me laisse à penser que vous n'avez pas vraiment d'endroit agréable que vous pouvez appeler chez vous avec un frigo maigrement remplis. Je me trompe ?"

Une vie tragique. Exactement ce que j'imaginais de la moyenne des gens vivant dans ce milieu. Elle avais l'air confuse, j'avais du user de termes auquel elle n'était accoutumée. Elle vivais donc au jour le jour, sans savoir ce que le lendemain lui apporterais. Rien de transcendant en général on pouvais deviner. Mais sa dernière phrase piquas un peux plus mon intérêt. Elle se retenais le plus souvent de basculer dans l'illégalité, bénéficiant plutôt de la sympathie ou pitié des gens. Elle n'étais pas quelqu'un de mauvais. Peut être que c'étais le cas de plus de gens que je l'imaginais par ici.

Je me devais de lui offrir mon assistance. Jamais un homme de ma stature ne pourrais se permettre de laisser ainsi un être au intentions aussi pure croupir dans la rue. Je ne pouvais non plus lui offrir gîte et couvert pour l'entièreté de sa vie, mais je pouvais lui proposer quelque chose. Un deal idéal, qui ne risquais pas d'attirer l'attention sur moi, tout en l'aidant à aller moins mal.

"Et bien Demoiselle, je reconnais dans vos paroles une vue de la vie noble. Même au plus profond, vous vous retenez de basculer dans l'illégalité jusqu'as l'instant ou c'est inévitable pour votre survie. Ainsi, je me permet de vous proposer un deal.
Je ne peux me permettre de vous héberger, mais il se trouve que je suis le directeur du Rexford. Le soir, après le service il nous arrive de devoir nous débarrasser de nombreuses denrées jugée impropre d'un restaurant de luxe tel que celui de l'hôtel, mais qui pourrais, je l'espère, sustenter votre faim. Si vous le désirer, je peux vous conduire à l'entrée de service et demander à la cuisine de vous laisser de quoi vous nourrir chaque soir."

Je ne pouvais faire plus dans l'immédiat, mais main tendue vers elle, attendant qu'elle prenne cette main pour conclure notre accord, j'espérais qu'elle saisirais l'occasion. Je me devais de fournir de l'assistance à une personne de son calibre. Elle n'étais surement que le fruit d'une malchance sur la roulette de la vie. Roulette que mon héritage m'as permis d'éviter de tourner.

Elle étais pleine de bonté, mais pas naïve pour autant. J'aurais du me douter que mon offre lui paraitrais trop belle au premier abord. Je ne devais pas être le premier quidam à lui proposer mont et merveille. Mais contrairement aux autres, j'ai un code d'honneur. Et abuser ainsi d'une demoiselle est bien en dehors de celui ci.

"A votre avis ? J'ai une armée de personnel, un des hôtel les plus huppés de la ville voir du pays, des comptes en banques plein à craquer. Un toit sur ma tête, à manger dans mon assiette et même une licence de héros. Je n'attend rien de toi, c'est un geste totalement désintéresser. Mais si tu tiens tellement à ce que je tire quelque chose de cet échange, disons que cela m'apporte de la tranquillité d'âme."

Sa méfiance était naturelle et pleine de bon sens. Qui accepterais sans sourciller le deal d'un homme aussi atypique que moi, dans un coin reculé de la ville loin du quartier d'ou il prétend venir ? Je n'étais pas au meilleur endroit pour assurer ma bonne fois, mais j'espérais que celle ci arriverais tout de même a transparaitre.

Un alter de soin ? Je devrais garder un œil sur cette demoiselle, j'avais quelques nom qui pourrais vouloir l'utiliser à mauvais escient. Je n'avais pas mis mon manteau de héros depuis de nombreuses années, mais parfois aider les plus démunis est plus important qu'arrêter les vilains. Je serais la main de la jeune fille, comme pour donner un coté officiel à notre accord, avant de la guider dans le labyrinthe de la ville jusqu'à l'insignifiante porte arrière du Rexford, arrivant pile au moment ou le commis de cuisine sortais une poubelle.

"Bonsoir Dominique.
-Monsieur le directeur. C'est rare de vous voir de ce coté de la porte.
-En effet. Je peux compter sur vous pour une taches discrète ? Je m'occuperais de metre au courant le chef.
-Tout ce que vous voulez monsieur.
-Voici Samayou Koji. Une jeune demoiselle que j'ai rencontrer ce soir. Je vous demanderais de lui laisser de coté les plats refusé de la cuisine. Les plats qui ne vont pas à nos invités de luxe restent tout de même des plats qui irons bien mieux dans le ventre de notre amie sans le sous que dans la poubelle. Je me trompe ?
-A votre ordres patron. Mais il n'y à qu'elle hein ? J'aimerais pas devoir ouvrir une branche des resteau du cœur dans la ruelle.
-Cela ne devrais pas poser de problème."

Je me retournais vers la demoiselle alors que Dominique allais chercher un des plats en retour.

"Voila, tu auras au moins un repas par jour désormais. J'essaierais de passer de temps à autre, histoire de voir comment tu te porte."

Elle avais les yeux qui pétillais devant l'assiette. Depuis le temps que je mangeais ici, j'avais oublier à quel point tout le monde n'avais pas accès à un vrai repas. Une chaleur me remplissais le cœur, ce sentiment pour lequel les héros se battent tout les jours. Le sentiment du bon travail bien fais.

"Bien, je vais devoir rentrer. Il y as surement une demi-douzaine d'affaires pressante à gérer pour moi. Je te souhaite une bonne soirée. Et si tu te retrouve dans une situation dangereuse, n'hésite pas à venir à la réception et dire "Primerose" au réceptionniste. Il sauras qu'il faut que je descende."

Je pris donc la direction de l'entrée principale du Rexford, avec tout de même un petit sentiment de regret dut au fait de laisser ce petit être aux griffes de la rue.